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Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
Avec l'association Houilles accueille le vendredi 11 mars 2022
Un Paris insolite :
Passées les grilles des Pavillons de Bercy, oubliez le quotidien. Ce lieu insolite, aussi connu sous le nom de Musée des Arts Forains, vous invite à sortir des sentiers battus. Vous y découvrirez une collection unique d’objets du spectacle des XIXème et XXème siècles. Une escapade hors du temps autour des thèmes des cabinets de curiosités, du carnaval, des jardins extraordinaires et de la fête foraine de la Belle Époque.
Où se situe le musée des Art Forains à Bercy Viillage ?
Merci à notre guide conférencière du jour :
Quelques images de cette visite :
Configuration des lieux - Scénographie :
Le musée est à peu de distance du parc de Bercy et du centre commercial Bercy Village. Il est desservi en métro par l'arrêt Cour Emilion sur la ligne 14 du métro de Paris. Le musée occupe plusieurs des pavillons de pierre aux toits pentus construits pour les anciens entrepôts de Bercy. Ces bâtiments forment un ensemble rectangulaire entouré par l'avenue des Terroirs de France, la rue Baron-Le-Roy, la rue-des-pirogues-de-Bercy et la rue Lheureux. L'entrée principale se trouve au n°53 de l'avenue des Terroirs-de-France.
Les collections :
Le Musée des arts forains présente la seule exposition d’éléments d'art forain privée ouverte au public en France. Composé de deux parties, l’exposition temporaire et l’exposition permanente, le musée abrite :
14 manèges et autres attractions foraines,
16 boutiques foraines et attractions restaurées,
18 ensembles d'œuvres historiques,
1522 œuvres indépendantes qui constituent le musée des écoles européennes.
Documentations du musée de l'Art Forain
Musée des Arts Forains : adresse et renseignements
Cette barrière était installée sur l'actuelle avenue du Trône à proximité de la place de la Nation, ancienne place du Trône. Elle devait faciliter la perception des taxes sur les marchandises entrant dans la capitale. Cette barrière, avec celle de l’Étoile, célébrait une entrée royale et est pour cette raison ornée de deux colonnes monumentales.
Construite en 1787 sur les plans de l'architecte Claude Nicole Ledoux, elle comportait deux guérites
encadrant une grille d'environ 60 mètres et servant de piédestal à deux colonnes de 28 mètres de haut. À l'est, deux pavillons identiques abritaient les bureaux et logements des commis de l'octroi.
Entre le et le y fut installée la guillotine, les corps des 1 306 victimes étant expédiés vers des fosses improvisées qui ont devancé la création du cimetière de Picpus.
En 1845, les colonnes furent surmontées de deux statues de 3,8 mètres de hauteur : Philippe Auguste sculpté par Auguste Dumont au sud (12e arrondissement) et Saint Louis par Antoine Etex au nord (11e arrondissement).
Saint Louis par Antoine Etex et Philippe Auguste par Auguste Dumont
La barrière fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le .
Les pavillons et les colonnes existent toujours sur l'avenue du Trône. Ils marquent l'accès au cours de Vincennes, à l'est de la place de la Nation. En 2002, un important degré de dégradation des colonnes est constaté par les architectes des monuments historiques qui décident de la réalisation de travaux importants qui seront menés à bien de à , avec la dépose des statues de bronze et leur rénovation, et surtout le renouvellement d'un grand nombre de pierres porteuses de la partie basse du fût des deux colonnes qui présentaient un effritement avancé.
Depuis 1993, les pavillons abritent des logements sociaux gérés par Paris Habitat. Les façades et toitures des pavillons d'octroi ont été restaurées en 2016.
Les fortifications de la ville haute et ses entrées
La collégiale Notre-Dame et Saint-Nicolas de Briançon :
La Collégiale Notre-Dame-et-Saint-Nicolas domine les remparts de Briançon. Son histoire est fortement liée
à la politique catholique de Louis XIV et donc à l'importante présence militaire dans la ville aux 17e et 18e siècles.
La Collégiale a été bâtie au début du 18ème siècle pour remplacer l’ancienne église médiévale détruite pendant la construction des remparts.
Cet ancien édifice du XIIème siècle avait été construit sur la route de Grenoble, en avant du cimetière. Au XVIème siècle, l’église possède encore son réal, porche supporté par des lions stylophores (conservés et placés à l’entrée de la Collégiale, sous
la tribune), et son clocher à flèche octogonale, de style roman lombard.
Implantée hors les murs, elle constitue un point dominant, donc dangereux pour la ville. En 1692, elle est minée et rasée, sur ordre du Maréchal de Catinat, qui craint des attaques des pays coalisés au sein de la ligue d'Augsbourg. Les Briançonnais se trouvent quelque temps sans église paroissiale, les messes se déroulent alors à l’église des Cordeliers.
Les consuls de Briançon réclament, à Louis XIV, une aide afin de construire une église à l'intérieur des murs. Un arrêt du Conseil du Roi de 1700 autorise la réalisation d'une « nouvelle paroisse » intra-muros. Un emplacement convenable est dégagé au bas de la rue du Temple.
Les plans de l'église établis par l’ingénieur Isaac Robelin sont revus, corrigés par Vauban, et les travaux commencent en 1703 pour s'achever en 1718. L'église est consacrée par Monseigneur de Tencin, archevêque d'Embrun en 1726, et élevée au rang de Collégiale vingt ans plus tard. En 1754, un curé et trois chanoines la desservent.
La politique catholique de Louis XIV nécessite l’établissement d’un édifice imposant. Le volume de l’église est donc particulièrement important. Il tranche avec l’étroitesse de la place du temple.
Sources : mairie de Briançon
Photographies du 16 juillet 2021
Les fontaines de la Ville haute :
Le pont d'Asfeld en direction du fort des trois têtes :
***
Le pont d'Asfeld, construit entre 1728 et 1731, enjambe d'une seule arche, à près de 60 mètres de hauteur, la gorge de la Durance. Ouvrage de communication, il permet la liaison entre la ville haute et le fort des Trois Têtes. Il porte le nom du Directeur Général des fortifications de France sous Louis XV, émule et successeur de Vauban, qui dirigea la construction de la barrière fortifiée du XVIIIème siècle : Claude François Bidal, marquis maréchal d'Asfeld.
Le pont d'Asfeld
Le fort des Trois têtes :
Le fort des Trois Têtes
Il est construit à 1 440 mètres d'altitude sur le plateau des Têtes. Il est relié à Briançon par le Pont d'Asfeld et au fort du Randouillet par l'ouvrage bastionné dit "la communication Y" . Il avait pour rôle de défendre Briançon.
Son Histoire :
Imaginé par Vauban sa construction débute en 1721. Le , le fort est inscrit au titre des monuments historiques et les façades et toitures sont classées2. Le , cet ouvrage a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Sur la Carte de l'Académie dite de Cassini, il est repris sous le toponyme Fort des Trois Têtes.
Un projet de reconversion du fort en nouveau quartier de la ville de Briançon est prévu en 2018
Vue sur les fortifications de Besançon et carte des principaux travaux de Vauban et France
Vue de la ville haute de Briançon du Fort des Trois Têtes
Un peu d'images N & Bl.
Rue de Roche
Un des chats de la ville haute de Briançon
Vu dan la ville haute de Briançon : Le Musée de la Mine :
Musée de la Mine, Chemin de Ronde, Ville Haute, Briançon
La zone houillère briançonnaise
Où se situe le Musée de la Mine de Briançon ?
A voir, un peu plus loin du musée, une magnifique vue sur les toits de la ville haute !
Office de Tourisme Serre Chevalier Vallée Briançon :
Le circuit des passages et galeries du 1er juillet 2021
Le circuit démarre au centre de Paris devant les portes de l'église Saint-Eustache
Les passages du Grand-Cerf et du Bourg-L'abbé
Le passage du Grand Cerf :
Le passage du Bourg-L'Abbé :
Le passage du Bourg-L'Abbé, vue en direction de la rue de Saint-Denis
Le passage du Caire, le plus long passage couvert de la capitale
Où se situe le passage du Caire à Paris ?
Le passage du Caire, rénové durant la crise sanitaire de 22020-2021, mais très vide de ses activités habituelles
Le passage du Caire, un des plus vieux passage de Paris :
De l'imprimerie à la mode
Historique :
Le passage fut ouvert fin 1798 lors de la campagne de Napoléon en Égypte. L’engouement pour l’Égypte qui
suivit explique son nom d'influence orientale, ainsi que la décoration de sa façade sur la place du Caire, ornée de trois effigies de la déesse Hathor, reconnaissable à ses oreilles de vache. Il fut un premier temps nommé « passage de la Foire du Caire ». Voir photographie du 1er juillet 2021
Ce passage fut édifié à l’emplacement des bâtiments et du jardin du couvent des Filles-Dieu, rue Saint-Denis, à proximité de la cour des Miracles. À la création des galeries, ce furent même les pierres tombales des religieuses du couvent qui constituèrent une partie du dallage des galeries qui sont au nombre de trois : la galerie Saint-Denis, la galerie Sainte-Foy et la galerie du Caire.
La principale industrie de ce passage, dès les années 1840 , était l'imprimerie et la lithographie, situation qui s'accentua sous le Second Empire et contribua à le faire déserter par les flâneurs. Ces activités furent ensuite remplacées par la fabrication de mannequins pour vitrines de magasins de mode.
Une visite du château de Villandry et son magnifique parc ***
Villandry est chronologiquement le dernier des grands châteaux édifiés dans le Val de Loire à la Renaissance.
Cet édifice est l’œuvre de Jean Breton , influent conseiller de François 1er.
Son achitecture, caractéristique de la seconde Renaissance, évolue vers une plus grande sobriété et classicisme, par rapport aux voisins d'Azay-le-Rideau, Chenonceaux et Chambord.
La visite du château :
La salle à manger le salon ett le cabinet de travail du château
La cuisine
La cuiine du château, détails
Le salon oriental et quelques détails
Le plafond du salon oriental provient du palais des ducs de Maqueda, construit au XVème siècle à Tolède. Le Palis fut démantelé en 1905 et Joachim Carvallo rapporta l'un des quatre plafonds à Villandry tandis que les trois autres sont actuellement conservés dans de grands musées internationaux. La reconstitution de ce plafond, constitués de 3600 pièces de bois polychrome, demanda un an de travail.
De style mudejar, réalisé par des artisans maures pour le compte de commanditaires espagnols, il mêle les éléments décoratifs représentatifs des arts chrétien et mauresque. Les cordes franciscaines, les coquilles de Saint-Jacques de Compostelle, les décors floraux et les écus héraldiques des souverains s'unissent avec les entrelacs, les dorures et inscription,s arabisantes dans un harmonieux syncrétisme.
Les tableaux présentés sous le plafond sont quatre scènes de la vie du marquis Michel-Ange de Castellane lorsqu'il était ambassadeur de France auprès de la "porte ottomane" (actuelle turquie) pour le compte de Louis XV.
La documentation du château et des jardins de Villandry en Touraine
Sources château de Villandry juillet 2020
Merci à Daniel pour son hébergement dans son camping-car en Touraine
Les Nuits des Mille Feux à Villandry :
3 et 4 juillet, 7 et 8 août 2020 : les jardins sont illuminés de 2.000 bougies, animations, feu d'artifice.
Villandry vous convie à une soirée féerique et inoubliable.
Les journées du Potager :
3 et 4 octobre 2020 : venez à la rencontre des jardiniers de Villandry et profitez en famille des animations.
Exposition photographies : Joël Klinger Intemporels. De ciel et de châteaux.
du 7 juin au 6 septembre 2020 : Les châteaux Renaissance du Val de Loire, photographiés aux lumières de l'aurore, du crépuscule et de ciels étoilés.
60ème Salon de Cormeilles-en-Parisis : du 14 au 29 avril 2018 , Tous les jours de 14 H 30 à 18 H 30, le dimanche 29 avril de 14 H 30 à 17 H. Vernissage le samedi 14 avril 2018 à 11 heures. Prix du Public le dimanche 29 avril à partir de 17 heures Salle...
Une visite à la Cité Universitaire Internationale de Paris le 16 juillet 2016 avec Roselyne, conférencière en histoire. Merci à Roselyne pour cette visite complète et historique de la Cité Universitaire. Dans cet article, 166 photographies différentes...
Peter Katin - Nocturne No. 1 in B Flat Minor, Op. 9, No. 1 Quelques mots sur la jeunesse de Frédéric Chopin en Pologne : Frédéric Chopin né Fryderyk Franciszek Chopin le 1er mars 1810 à Zelazowa Wola situé à une cinquantaine de kilomètres de Varsovie,...
Un séjour à Berlin du 18 au 20 novembre 2016 Berlin et son histoire : Berlin est la plus grande ville et la capitale de l'Allemagne Située dans le nord-est du pays, elle forme un État fédéré à part entière et compte environ 3,5 millions d'habitants. Ses...
Une visite-conférence animée par Marianne le samedi 24 juin 2017 à 14 heures : Quelques images et quelques explications (trop denses pour être reprises dans cet article) Cet article n'est qu'un premier jet. A enrichir au fur et à mesure du temps. Houilles,...
Le 61ème Salon des Beaux-Arts de Cormeilles a eu lieu du : 20 avril au 5 mai 2019 à la salle des fêtes Emy-lès-Prés de Cormeilles-en-Parisis et ouvert au public tous les jours de 14 H 30 à 18 H 30 le dimanche 5 mai, fermeture à 18 heures et Dépouillement...
Le Parlement de Budapest Paliament Budapest est la plus grande ville et la capitale de la Hongrie . Elle se situe en aval du coude du Danube (voir 1 en fin d'article) entre le massif de Transdanubie et l'Alföld. Ses habitants sont appelés les Budapestois,...
Le Salon artistique 2ème Biennale Photographie & Sculpture de l'Association Contrastes à Sartrouville du 30 novembre au 10 décembre 2017 à l'Espace Saint-Paul L'affiche : coproduction de Thierry Laudernet/Dominique Vollé/Marie-Claude Laflamme/sculpture...
Histoire de Nanterre, des origines à nos jours : La présence humaine à Nanterre remonte sans doute à la préhistoire, puisque des silex taillés ont été trouvés au bord de la Seine et sur les pentes de Mont-Valérien. Cette histoire, sans cesse complétée...
Quelques images de Lyon et sa Fête des Lumières, du 8 au 10 décembre 2016 : Cette année, cette fête est nommée Fête de Lumières en Presqu'île. 3 soirées de 20 à 24 heures Quelques images de ce magnifique spectacle présenté en 40 scènes : La Tradition...
****** Saint-Pétersbourg et son musée de l'Ermitage sous la neige Voici quelques éléments d'un article réalisé sur la ville de Saint-Pétersbourg, suite à un séjour du 27 au 30 mars. Cet article sera enrichi au fur et à mesure du temps. Il est difficile...
Les origines de Poissy : Dès les premiers siècles de notre ère, les-habitants de ce bord de Seine vivent de l’agriculture, de la chasse et de la pêche. La forêt giboyeuse d’ « Iveline » attire les seigneurs et les rois qui y bâtissent des résidences....
*** Le 18ème Salon des Arts de Sartrouville organisé par l'association Contrastes a lieu du : 21 au 31 mars 2019 à l'Espace Saint-Paul 19, rue des Rosiers 78500 Sartrouville Notre invité d'honneur est le peintre Maurice Le Mounier Maurice Le Mounier...
Une visite de la capitale de la Hongrie du 19 au 26 septembre 2017 L'objectif de cette nouvelle visite est de découvrir les magnifiques bains thermaux, passion des habitants de cette capitale hongroise et le circuit Art nouveau appelé Sécession, Magyar...
Le 59ème Salon des Beaux-Arts de Cormeilles-en-Parisis a eu lieu du : 1er au 17 avril 2017 Salle des Fêtes de Cormeilles, rue Emy-lès-Prés (au niveau du N° 42) Le 59ème Salon de Cormeilles-en-Parisis, le jour du vernissage. Cliquez sur les images afin...
Exposition du 25 novembre au 16 décembre 2017 à la Graineterie de Houilles Cet article est en cours de création et va être enrichi en images et en légendes au cours du Salon.. Les artistes exposants voudront bien me pardonner des manques, des omissions...
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Quelques images de Moscou en mars : un petit circuit en 8 jours 7 nuits organisé par la Française des Circuits Russie "Indispensable Russie" du 23 au 30 mars 2017: Moscou et Saint-Pétersbourg avec un transfert en train entre les 2 villes russes. Ce petit...
II, la suite des statues Cavaliers et Chevaux de Paris Parvis de Notre-Dame de Paris. place Jean-Paul II Charlemagne et ses Leudes : En 1853, Louis et Charles Rochet se lancent dans la création d'un Charlemagne, à la suite de deux autres statues équestres...
**** Une balade ayant pour thème les réalisations ou les transformations de l'architecture à l'époque d'Henri IV : rues, places et édifices (Pau 13 décembre 1553 - Paris 14 mai 1610) De Châtelet-les-Halles (1er arrondissement) à l’hôpital Saint Louis...
Un article encore en cours de rédaction sur notre visite du 5 octobre 2019 avec l'association AmiCal
Les lavoirs au bords de l'Eure
La fontaine Saint-André ou Saint-Nicolas, ancienne source d'eau potable de la ville de Chartres
Le Musée international du Vitrail de Chartres :
La collection permanente de 70 vitraux authentiques de la Renaissance est à découvrir dans le premier niveau du musée du vitrail. Une salle pédagogique complète la visite avec la présentation de l’ensemble des verrières de la cathédrale de Chartres, sous forme de maquettes et de schémas explicatifs pour identifier toutes les scènes figurées dans les vitraux.
La vaste salle gothique, voûtée d’ogives, au sous-sol, accueille les expositions temporaires de vitraux contemporains.
La galerie des vitraux contemporains dans l'ancienne crypte
Le rez de chaussée du musée
Ecole du Vitrail et du Patrimoine :
Dans l’ancienne école Gérard Philipe, sur le parvis de la cathédrale de Chartres, le Centre international du Vitrail a ouvert une école universitaire, accessible à tous, qui dispense des enseignements sur l’histoire des arts en lien avec le monument, la cathédrale : les arts de l’image et de l’espace, la création artistique, la conservation du patrimoine et l’histoire des idées.
Les visites de groupe au Centre International du Vitrail
La cathédrale de Chartres :
Classée au Patrimoine mondial de l'UNESCO, la cathédrale de Chartres estt une des plus belles du monde.
Pourquoi ?
Construite au début du gothique, elle a été achevée en moins de 26 ans, ce qui explique son unité architecturale.
Quelques images de la cathédrale Notre-Dame de Chartres
Les vitraux de la cathédrale :
Le Musée des Beaux-Arts de Chartres et son exposition
"Regards sur la cathédrale"
Le groupe des visiteurs du groupe avec notre guide Véronique
Le marché couvert de Chartres
Merci à nos guides conférenciers du jour.
Merci à l'AmiCal pour cette journée de Visite à Chartres
La fresque de Jean Moulin située entre la cathédrale et la préfecture de l'Eure et Loir
Le blason de Chartres
Chartres en peinture en en gravure. A gauche l'incendie de la cathédrale de Chartres en 1836.
A droite peinture de Jean-Baptiste-Camille Corot
L'incendie de la cathédrale de Chartres le samedi 4 juin 1836 :
Elle brûle, la forêt. Ce samedi 4 juin à 15 H 30, le soleil éclaire pour la dernière fois la toiture de plomb de la cathédrale, soutenue par la forêt, sa belle charpente de châtaignier.
Une étincelle, un souffle et tout est effacé...
18 H 30, le tocsin sonne à coups redoublés : le feu est à la cathédrale. Il a pris dans l'angle nord-ouest du transept et couve depuis l'après-midi. Il est localisé un peu plus tôt, vers 15 H 30, par des ouvriers qui effectuent des soudures sur la toiture endommagée par une tempête. Le temps d'essayer de l'arrêter, de descendre chercher des secours et de remonter, le feu a progresser.
Sous la direction du préfet Gabriel Delessert, du capitaine des pompiers et du général commandant le département, on tente de circonscrire l'incendie depuis la galerie latérale.
D'abord des seaux, puis un dispositif de pompes de Chartres puis des communes voisines, amenées sous la conduite de leurs maires. Les pompiers cherchent à isoler les foyers en pratiquant des coupures dans la couverture et la charpente. Mais le feu, activé par la sécheresse du bois et du vent, s'étend et éclate d'un bout à l'autre de la toiture. Elle est perdue.
10 heures du matin, aux flammes succèdent la fumée des décombres. Le quartier reste sous surveillance.
La charpente métallique actuelle de la cathédrale de Chartres
Cette article comporte 40 photographies du centre ville et de la cathédrale de Chartres en 1836.
Quelques liens :
Musée ou Centre International du Vitrail :
Adresse postale : 5, rue du Cardinal Pie
F28000 CHARTRES
Tél. : +33 (0)2 37 21 65 72
Le départ des fruits et légumes du cœur de Paris le 28 février 1969
de Raymond Mason
Une œuvre étonnante et contemporaine dans une église gothique et début renaissance
Evocation des Anciennes Halles par l'artiste anglais Raymond Mason (né en 1922). L’œuvre est exposée dans la Chapelle des Pélerins d'Emmaüs. (voir plan de l'église ci-dessous)
L'artiste :
Raymond Mason est né en 1922 à Birmingham, d'un père écossais et d'une mère anglaise. En 1933, il
s'engage dans la Royal Navy il en sera réformé en 1941. En 1937 il est reçu premier à l'École d'art de Birmingham. Il s'inscrit aux cours du Royal College of Art à Londres. C'est en 1944 qu'il bifurque vers la sculpture. Mason rencontre alors Henry Moore . Il entre à L'École des Beaux-arts de Paris et s'installe à Paris en 1946 grâce à une bourse que lui octroie l'État français.
Profondément allergique aux rites sévères du bizutage en vigueur à l'époque aux Beaux-Arts, il n'y remet plus les pieds. Ses professeurs viennent voir ses travaux dans son petit atelier qu'il partage avec les peintres Jacques Lanzmann et Serge Rezvani. En 1948, c'est la rencontre avec Alberto Giacomentti et le début d'une longue amitié entre les deux hommes. Après avoir hésité, il opte définitivement pour l'art figuratif'.
Image : Raymond Mason en 1995 devant Le Départ des fruits et légumes du cœur de Paris le 28 février 1969
"J'ai essayé avec la présente sculpture de reconstituer, au mieux de mes moyens, cette vision éclatante. Mon oeuvre sera de toute évidence un pauvre substitut de mon émotion devant l'étalage superbe. J'espère au moins qu'elle parlera assez clairement au spectateur qui lit son titre : le départ des fruits et légumes du coeur de Paris pour annoncer cet autre départ, non moins définitif, de ces hommes et ces femmes symbolisées dans mon cortège et dont j'ai parlé plus haut. Un moment de silence. C'est l'homme du Moyen Âge qui s'en va. La "petite légume" de notre espèce ; il sortait de terre et prenait une forme n'importe comment. Mais c'était un homme naturel et il poussait toujours. Nous ne verrons plus pareille tête. Nous ne verrons plus jamais son pareil.
Et puis il y a l'église, une des plus remarquables qui soit, seul témoin des siècles maintenant révolus. Témoin ? Acteur elle-même, et sans doute l'acteur principal. De toute sa hauteur, elle tirait sur ces mille activités et marchandises, leur conférant une étendu grandiose, la dimension essentielle et spirituelle - cela ressenti, serait-ce sourdement, par chaque membre d'une congrégation confuse et grouillante à ses pieds.
Si vous ne me croyez pas, il reste encore une marchande de fruits et légumes adossée contre le mur de la pointe Saint-Eustache. demandez-lui si elle aurait souhaité s'appuyer sur autre chose que ces grosses pierres pendant toutes ses années de nuits froides. Aux Halles nous étions beaucoup plus près de Notre-Dame de Paris que du Ventre de Paris."
Où se situe la chapelle des Pèlerins d'Emmaüs dans l'église Saint-Eustache ?
D'autres œuvres de l'artiste :
"La Foule" est une œuvre du sculpteur britannique Raymond Mason.
Créée entre 1963 et 1967, elle est achetée par le fonds national d’art contemporain en 1969, et installée en 2000 dans le Jardin des Tuileries.L’œuvre prend la forme d’une sculpture en bronze.
Une visite durant les Journées Européennes du Patrimoine : le samedi 21 septembre 2019
(1)
La cour d'honneur
Plan des locaux ouvert des Beaux-Arts de paris le 21 septembre 2019
(2)
La chapelle des Petits Augustins
L'église des Petits Augustins compte près de 400 moulages du Moyen-Age et de la Renaissance :
La chapelle des Petits-Augustins, élevées au début du XVIIème sièclle pour le couvent éponyme
La verrière de la cour vitrée de la galerie des beaux-Arts de Paris
La bibliothèque de la galerie droite (5) sur le plan
(6)
L'amphithéâtre d'honneur :
(3)
La cour du Murier et sa fontaine :
La cour du Mûrier :
Dans l'ancien cloître du couvent, Alexandre Lenoir avait planté un mûrier de Chine qui a transmis son nom à cette cour ombragée. Duban reconstruisit le cloître dès 1836 en le transformant en atrium antique bordé d'arcade et orné d'une fontaine. Sous le Second Empire,, il compléta son décor par des peintures dans le goût pompéien et des moulages des frises du Parthénon, qui courent à mi-hauteur sur trois côtés.
Documentation sources "Découvrir les Beaux-Arts de Paris"
Laissez-cous conter l'histoire de cette abbaye qui domine le village d'Abondance depuis le XIIème siècle et découvrez un patrimoine architectural, artistique et religieux de grande renommée.
L'abbaye d'Abondance fut le premier monument du département classé au titre des Monuments historiques et reste un joyaux de l'art religieux médiéval.
Le cloître de l'abbaye d'Abondance
L'abbaye fut fondée vers 1108 par l'abbaye Saint-Maurice-d'Agaune, ou en 1043 selon certaines sources. À l'origine elle était établie dans les environs de la Chapelle d'Abondance.
En fait elle occupa deux endroits, puisque des éboulements obligèrent les religieux à changer d'emplacement.
Enfin, au XIIe siècle, le prieuré se fixe à Abondance et devient abbaye vers 1138-1144. La présence d'un cloître roman sous le cloître gothique a d'ailleurs été attestée lors de travaux de restauration au cours du XXe siècle. C'est d'ailleurs vers 1140 que la communauté s'affilie à la congrégation des chanoines augustins. Quittant en 1158 la tutelle de la maison-mère, elle va alors prospérer jusqu'au XVe siècle.
Sa puissance est d'ailleurs attestée par le nombre important de ses possessions au début du XVe siècle avec plus d'une vingtaine de monastère et une dizaine de paroisses dont les abbayes de Sixt-Fer-à-Cheval, donné en 1140 par Aimon de Faucigny et d'Entremont en Faucigny, de Filly (en bas Chablais), de Moutier-Grandval et de Goaille attachées au diocèse de Besançon, ainsi que vingt-deux prieurés, dont ceux de Peillonnex (Faucigny), donné par Amédée 1er de Genève en 1156 à l'abbé Burchard, qui serait un parent du comte —, de Nyons (Vaud) — lors d'un échange en 1244 avec l'abbaye de Saint-Oyand de Joux ou encore Vions (Chautagne).
Cependant l'abbaye passe sous le régime de la commende en 1433, marquant alors le début de sa décadence. La nef et le clocher de l'abbatiale sont endommagés par un incendie vers 1446, mais le cloître est épargné. Les travaux de restauration ne s'achèveront que vers 1481, D'après de récentes études, c'est vers 1430 que les peintures murales ornant le cloître ont pu être réalisées.
La situation de l'abbaye continue de se dégrader jusqu'en 1606. Lors de la visite de François de Sale, évêque de Genève, qui a ramené le Chablais. au catholicisme, les chanoines augustins ne suivent plus aucune règle. C'est pour cela qu'il décide de demander au pape de les faire remplacer par des cisterciens feuillants. Le but de François de Sales et de redonner à l'abbaye d'Abondance son prestige d'antan, grâce au spirituel et au religieux.
Cependant le renouveau ne sera que de courte durée. Rapidement, le déclin reprend le pas. Dès la fin du XVIIe siècle, les feuillants sont en conflit avec les habitants de la vallée et avec les autorités religieuses, principalement l'évêque de Genève. Enfin, au XVIIIe siècle, ils sont la cause de
très nombreux scandales: on ne compte plus leurs petites amies ni leurs enfants, certains témoignages rapportent même qu'ils se battent entre eux, portent des pistolets et fréquentent les cabarets.
À la suite de ces très nombreux excès et d'une situation religieuse particulièrement
désastreuse, l'évêque de Genève demande à Charles-Emmanuel III de Sardaigne de demander au pape la suppression de l'abbaye: elle est définitivement fermée en 1761 par un bref de Clément XIII.
En 1795, les bâtiments sont vendus comme biens nationaux. Ils tombent à l'abandon, et le cloître sert de dépotoir aux habitants de la ville.
La famille Sallavuard rachète les bâtiments en 1836. En 1862, les peintures sont redécouvertes et l'ensemble de l'abbaye est classée au titre des monuments historiques treize ans plus tard, par la liste de 18757. Les peintures seront restaurées à plusieurs reprises, la dernière campagne en date étant dans les années 1977-1990
Actuellement, les bâtiments sont occupés par les services municipaux d'Abondance.
Merci à Laure pour sa conférence sur l'abbaye d'Abondance
Les peintures murales du cloître de l'abbaye d'Abondance
L'église abbatiale de style gothique :
Notre-Dame de l'Assomption
L'ensemble des bâtiments de l'abbaye, de style gothique, a été construit à partir de 1275.
Documentation Abbaye d'Abondance Paroisse Saint-Maurice en Vallée d'Abondance
Les vitraux de l'église Notre-Dame de l'Assomption à Abondance
Un des vitraux intérieurs de l'église
Détails de l'église N.-D. de l'Assomption d'Abondance
Détail des oeuvres de l'église Notre-Dame de l'Assomption et du cloître de l'abbaye
Le musée de l'abbaye d'Abondance :
Maquette de l'abbaye d'Abondance (1/200ème) par Georges Ferrari et Virginie Bertrand
1500 heures de travail entre 1994 et 2004
Plan général de l'abbaye d'Abondance son cloître et son église abbatiale
Les Apartés - L'orgue d'Abondance :
"Les Apartés"" sur l'orgue d'Abondance par Jean-Pierre Charles Sources Abbaye d'Abondance
Une visite conférence sur l'orgue de l'église Notre-Dame d'Assomption d'Abondance par Jean-Pierre Charles suivie d'un concert sur ce grandiose instrument. Les œuvres musicales interprétées sont de Jean-Sébastien Bach, chorale, préludes et fugues, Johann Pachelbel (Cianone), François Couperin (extrait de la messe des paroisses), Léon Boellmann (suite gotique) et César Franck (prélude, cantabile).
Jean-Pierre Charles a commencé la musique par le chant choral et le piano à l'âge de 6 ans à la maitrise Saint-Evode à Rouen.
Dix ans plus tard, il commence l'orgue avec Marie-Thérèse Duthoit, titulaire des grandes orgues de la cathédrale de Rouen.
Établi à Paris, il accompagne les messes dans plusieurs paroisses à Ivry-sur-Seine et donne des concerts en région parisienne.
Il interprète régulièrement des œuvres musicales sur l'orgue Stotz de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul d'Ivry-sur-Seine.
Durant ses venues dans la vallée d'Abondance, il met son talent au service de la paroisse en jouant lors des offices de l'église Notre-Dame de l'Assomption à Abondance et anime les conférences "Les Apartés" sur l'orgue de l'église de l'abbaye.
Merci à Jean-Pierre pour son magnifique concert d'orgue et à son petit fils Samuel.
Bravo à eux !
En savoir un peu plus sur le principe de l'orgue :
Quelques explications sur le principe de l'orgue :
Sur cette coupe d’un instrument classique du 18ème siècle français on peut observer les grandes parties constitutives d’un orgue et en comprendre le fonctionnement :
• la pièce centrale, le grand buffet (1) comporte dans sa partie inférieure la console(7) avec ses 3 claviers, son pédalier (8) et le banc de l’organiste.
• il contient, du repère A au repère B, les tuyaux de l’Echo (2) mis en œuvre par le clavier supérieur, du repère B au repère C, ceux du Grand Orgue (3) mis en œuvre par le clavier médian. En avant, les tuyaux de la Montre (4). En (5) et (6) les sommiers de ces plans.
• en arrière, le buffet des tuyaux de pédale (10) avec son sommier (11). On remarquera la grande taille de ces tuyaux : ce sont des jeux graves
• tout à l’arrière, le moteur (12), le ventilateur (13) et le soufflet (14) reliés aux sommiers par les porte-vent(10).
• en avant du grand buffet, et dans le dos de l’organiste, le petit buffet (9) situé au bord de la tribune, et qui renferme les tuyaux du Positif, mis en œuvre par le clavier inférieur.