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Des visites du 26 au 28 décembre 2023 au centre ville de Saint-Quentin et au sud du canal de la ville afin de voir la façade de l'ancien casino.
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Le buffet de la gare de Saint-Quentin :
La gare de Saint-Quentin :
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La gare de Saint-Quentin et son historique :
La gare de Saint-Quentin est mise en service en mai 1850, dans la zone des marais de la Somme, par la Compagnie des chemins de fer du Nord lorsqu'elle ouvre la section de Creil à Saint-Quentin. Elle est officiellement inaugurée le par le président de la République, Louis-Napoléon Bonaparte. Elle sera le terminus de la ligne jusqu'à la mise en service, le , de la section suivante, de Saint-Quentin à Hautmont.Un second bâtiment, dû à Sidney Dunnett, architecte de la compagnie, est inauguré en 1887, mais est détruit par un incendie le .
- La seconde gare, au début du xxe siècle
La Compagnie du Nord fait construire la troisième gare en 1926, par les architectes Gustave Umbdenstock et Urbain Cassan, avec une décoration intérieure style Art déco due au maître verrier Auguste Labouret. L'ensemble des façades, de la toiture ainsi que le buffet de la gare font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques, depuis le . Le parvis attenant, très dégradé, a été rénové, puis inauguré le après environ deux ans de travaux. Le buffet de la gare a également été rénové, pour le louer et le visiter. En 1964, le dessinateur Franquin représente la façade de la gare dans une bande dessinée, Les Robinsons du rail, https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Robinsons_du_rail avec Gaston Lagaffe. L'éditeur Dupuis avait alors ses imprimeries implantées à Saint-Quentin, qui est à mi-chemin de Paris et de Bruxelles.
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La gare de Saint-Quentin d''où partent Gaston et Fantasio( https://fr.wikipedia.org/wiki/Fantasio_(personnage)
En 2018, la SNCF estime la fréquentation annuelle de la gare à 1 082 819 voyageurs, contre 1 165 507 en 2017, 1 131 841 en 2016 et 1 159 281 en 2015.
Documentation Le buffet de la gare de Saint-Quentin livret : https://www.printempsartdeco.fr/wp-content/uploads/2021/11/FOCUS_buffet-pages-a-pages-1.pdf
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en rouge --- le petit circuit art déco du centre ville de Saint-Quentin
en bleu --- le petit circuit art déco du centre ville
A ne pas manquer le casino (l'ancien)
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Inauguré le 29 juin 1929, Le Casino, réalisé également par l’architecte Adolphe Grisel est à la fois salle de cinéma et de Music-Hall et fait parfois office de dancing et de salle des fêtes. La fameuse rose stylisée, caractéristique du répertoire ornemental Art Déco, est omniprésente sur sa façade en ciment moulé.
Le corps central du bâtiment est encadré de deux pilastres monumentaux dominés par de gigantesques têtes de carnaval, librement inspirées des traditionnels masques de la Comédie et de la Tragédie et familièrement surnommés par les Saint-Quentinois : « Jean qui rit » et « Jean qui pleure ».
Inaugurated on 29 June 1929, Le Casino, also designed by architect Adolphe Grisel, is both a cinema and a music hall, sometimes even serving as a dance hall and a village hall.
The famous stylised rose, characteristic of the Art Deco ornamental repertory, is omnipresent on its moulded cement façade. The central body of the building is framed by two monumental pilasters dominated by gigantic carnival heads, based on the traditional comedy and tragedy masks and familiarly nicknamed by the people of Saint-Quentin as: “Jean who laughs» and "Jean who weeps”.
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Les sculptures du toit de l'ancien casino de la ville : Jean qui rit, Jean qui pleure
Comptant désormais parmi les hauts lieux du patrimoine de la Première Reconstruction, la Ville de Saint-Quentin est fière d’avoir ouvert en juin dernier l’ancien cinéma Le Casino, devenu Maison de Services à la Population. Symbole de l’Art déco, cet édifice a fait l’objet d’une restauration soignée et d’une réhabilitation, lui permettant de retrouver son esthétique et sa splendeur des années 1930. Au cœur du Faubourg d’Isle, il accueille les visiteurs dans un écrin métamorphosé, rappelant la puissance créatrice des architectes et des décorateurs de l’Entre-deux-guerres et la qualité du savoir-faire des métiers d’art d’aujourd’hui.
Lien Le Casino de la ville de Saint-Quentin de la ville, sa renaissance :sources Office de Tourisme https://www.printempsartdeco.fr/la-renaissance-du-cinema-casino/
À l’origine de ce bâtiment, un audacieux entrepreneur : Alfred Lefebvre, propriétaire d’une quincaillerie rue de la Fère, et d’un dépôt à l’actuel emplacement du Casino.
Son établissement ayant été détruit lors de la Première Guerre mondiale, Lefebvre se lance dans la briqueterie. Le commerce prospère alors que la reconstruction de la Ville décuple les besoins en matériaux de construction. En 1927, l’épopée du cinéma, loisir populaire en pleine expansion, le convainc d’abandonner la construction. Lefebvre opère une radicale reconversion et demande l’autorisation de construire un « cinéma dancing café bar ». C’est l’architecte Adolphe Grisel qui est chargé de dessiner les plans : sa signature est encore visible à l’entrée du bâtiment.
Ouvert en 1929, le cinéma Casino est alors la salle la plus importante de la région, par son ampleur (1270 places), son confort, sa technique (le Casino est équipé pour le cinéma parlant en août 1931) et la qualité de ses programmes.
Mais la concurrence est rude, notamment celle du cinéma Carillon qui rouvre en 1931, agrandi, embelli et modernisé. Lefebvre fait faillite dès 1934 et le Casino change de propriétaire. Le cinéma fermera définitivement ses portes en mars 1978. Une discothèque et une salle de concert prennent brièvement leurs quartiers dans le bâtiment, qui devient ensuite un magasin de meubles. Abandonné en 2006, il est racheté par la Ville en 2012.
Son enseigne se détache en lettres rouge sang, sur la façade de béton moulé au généreux décor de roses stylisées. Du décor intérieur, il reste une partie des éléments authentiques, restaurés ; des fresques au pochoir représentant des danseurs et des musiciens ; des masques et des coupes de fleurs en plâtre doré. La scène et le balcon ont quant à eux disparu au profit d’une grande salle permettant d’accueillir des évènements.
La banque d’accueil, située dans le hall, est le résultat d’un partenariat avec les sections Ébénisterie et Agencement du Lycée des métiers d’Art ; elle s’intègre dans le bâtiment en alliant modernité et inspiration Art déco.
Le Casino est désormais occupé par les conseillers de quartiers, les associations, les Saint-Quentinois, les visiteurs et touristes ainsi que l’ensemble des partenaires et prestataires souhaitant s’approprier ce lieu symbolique de l’Art déco de la Ville.
À l’issue de la Première Guerre mondiale, Saint-Quentin, occupée d’août 1914 à septembre 1918 par l’armée allemande et située sur le tracé de la ligne Hindenburg, est détruite à plus de 70%.
Durant les années 1920, la cité se reconstruit. Aux côtés des restaurations et reconstructions à l’identique, et des réalisations néo-classiques, néo-gothiques ou régionalistes, émerge à partir de 1923-1924 le style Art Déco.
En 1925, l’exposition des Arts décoratifs et industriels modernes, à Paris, est le point d’orgue du mouvement esthétique que l’on nommera « Art Déco ». Ce courant artistique, tout particulièrement architectural, trouve ses origines à la veille de la Grande Guerre (l’exposition était programmée initialement en 1915), mais la reconstruction des villes dévastées offre aux créateurs une formidable occasion d’appliquer les lignes d’un nouvel art de vivre, celui des Années Folles.
L’Art Déco se veut une rupture avec le « désordre de l’Art Nouveau » et un retour à la tradition classique, mêlé d’influences aussi diverses que le cubisme, l’Antiquité, les arts de l’Afrique et de l’Extrême-Orient.
A Saint-Quentin, les architectes travaillent pour la reconstruction des demeures de clients aisés, de commerces et d’édifices publics.
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