:
Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
La première gare de Tours (appelée L’Embarcadère durant la seconde moitié du XIXème siècle) est construite en 1846 par Phidias Vestier (1), sur l'emplacement de l'actuelle place du Général-Leclerc, Tours, comme Orléans, ayant accepté tardivement la desserte ferroviaire. Elle est exploitée par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans. La gare de Vendée, desservant Les Sables-d'Olonne, est édifiée pour le compte de la Compagnie des chemins de fer de la Vendée en 1875, à l'ouest de la première.
Le bâtiment voyageurs actuel est construit entre 1896 et 1898 sous la direction de l'architecte
tourangeau Victor Laloux (2). Ce chantier avait pour but de fusionner les équipements du Paris-Orléans et des Chemins de fer de l'Etat (qui avaient acquis les Chemins de fer de la Vendée). Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 28 décembre 1984.
Entre la fin du XIXème siècle et la Seconde Guerre mondiale, les voies de chemin de fer et les ateliers des compagnies ferroviaires occupaient une large superficie de la ville de Tours ; ces espaces ont été urbanisés pour former les quartiers du Sanitas et de la Rotonde.
Dans le cadre du chantier de la première ligne du tramway en 2013, des annexes de la gare ont été détruites, ainsi que les bâtiments de la rue de Nantes qui reliait la rue des Aumônes à la place du Général-Leclerc en longeant la gare. La rue de Nantes est remplacée par la voie du tramway, tandis que la façade ouest de la gare est ouverte pour faciliter l'accès à la nouvelle station Gare de Tours.
En 2016, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare est de 5 156 584 voyageurs, ce nombre s'étant élevé à 4 664 457 en 2015 et à 4 732 297 en 2014.
Le hall de la gare de tours et ses rames de trains
Le bar restaurant de la gare de Tours
La fontaine de la gare, place du Général Leclerc
La gare de Tours au début du XXème siècle
L'Hôtel de ville de la ville de Tours :
L'Hôtel de Ville de Tours et ses fontaines
L'hôtel de ville de la ville de Tours
L'hôtel Goüinest un hôtel particulier du XVe siècle situé à Tours, un des rares vestiges de l’architecture Renaissance de la ville. Ce bâtiment fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le .
Une gravure de l'Hôtel Gouïn
Quoi de mieux qu’un Hôtel Goüin ? Deux Hôtels Goüin !
Afin de sublimer la cour de l’hôtel, les architectes Alice et Nicolas Stadler ont imaginé une installation proposant un jeu de miroirs reflétant la façade de ce bâtiment atypique.
A découvrir tous les jours, à partir du 2 juin 2018.
Jouant sur le classicisme des jardins à la française, avec un plan d’eau central, et sur la modernité, avec des miroirs asymétriques, l’installation paysagée réalisée par Jardin Bleu, reflète à la fois l’image de la façade de l’Hôtel Goüin mais aussi ses particularités et époques architecturales. Chaque surface de réflexion correspond à une partie et un moment de la construction du bâtiment.
Le tout est complété par une végétalisation des abords de la cour afin de sublimer l’installation et l’envelopper dans un cocon naturel et onirique.
La médiatique place Plumereau :
Le charme de la place est, toujours d’après beaucoup, le fait qu’elle soit complètement entourée de cafés-bars, et notamment l’été quand les tables prennent toute la place… du centre de la Place Plumereau. Mais il faut avouer que le vrai charme de Place Plume (nom donné par les Tourangeaux) est ses vieilles maisons à pans de bois qui l’entourent.
La place "Plume" et ses cafés restaurants
La place Plumereau et ses maisons à pans de bois
La place "Plume" et ses maisons médiévales
La cathédrale Saint-Gatien de Tours
La cathédrale Saint-Gatien, de style gothique, a été construite entre 1170 et 1547.Lors de sa création, elle était située presque au débouché du pont franchissant la Loire contrôlé par le château de Tours sur la route reliant Paris au sud-ouest de la France.
Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historique par la liste de 1862.
Le Pont Wilson, construit entre1765 et 1778 est le plus vieux pont de Tours. Composé de 15 arches, il est long de 434 mètres et enjambe la Loire Les Tourangeaux le surnomment le « Pont de pierre ». Il débouche au sud de la place Choiseul au bas de l'avenue de la Tranchée et au nord de la place Anatole-France devant la rue Nationale.
Le pont est inscrit monument historique. Il a remplacé le vétuste pont d'Eudes du XIème siècle plus à l'est, dont il a permis la désaffectation puis le remplacement plus tard par la passerelle Saint-Symphorien.
Plan de la ville de Tours. Au nord, la Loire et au sud le Cher
La ville de Tours :
Tours est une commune de l'ouest de la France sur les rives de la Loire et du Cher, dans le département d'Indre-et Loire, dont elle est le chef-lieu.
La commune est le chef-lieu de la métropole Tours-Val-de-Loire.
La ville de Tours comptant 136 252 habitants en 2015, est au centre d'une unité urbaine de 453 042 habitants (en 2015) les Tourangeaux, elle-même pôle d'une aire urbaine de 492 722 habitants. Elle est la plus grande commune, la plus grande unité urbaine et la plus grande aire urbaine de la région Centre-Val-de-Loire ainsi que la 18ème aire urbaine de France. Son intercommunalité est peuplée de 292 268 habitants en 2015, ce qui en fait également la première de la région Centre-Val-de-Loire par sa population.
Histoire : le comté de Tours devient la Touraine.
Ancienne Caesarodunum (1) cité des Turones (2) fondé par Auguste, capitale de la IIIe Lyonnaise avecun des plus grands amphithéâtre de l'empire romain. Sanctuaire national avec Saint-Martin, Grégoire de tours et Alcuin sous les Mérovingiens et les carolingiens, avec l'adoption par les Capétiens de la monnaie locale la livre tournois (3) qui deviendra la monnaie du royaume. Capitale du comté de Tours qui deviendra la Touraine, le jardin de la France, première ville de l'industrie de la soie, voulu par Louis XI, capitale royale sous les Valois avec ses châteaux de la Loire, capitale de loyauté pour Henri III et Henri IV pendant les guerres de Religion et ville de repli en 1940 qui lui vaudra d'être en partie détruite.
L'élégance d'un château, l'intimité d'une demeure familiale :
Joyau de la Renaissance, le château, flanqué de deux imposantes tours et couronné d'un chemin de ronde sur mâchicoulis, fut achevé vers 1530. Sa Grande Salle et sa chapelle offrent une remarquable décoration picturale. il est aujourd'hui le lieu de vie des propriétaires qui, de mai à septembre, déménagent dans la ferme voisine, ayant fait le choix de laisser découvrir l'aménagement d'un château au XXIème siècle et de faire partager la dimension très chaleureuse de ce lieu.
Le souvenir de Camille Claudel et Auguste Rodin dans l'ancienne Salle des gardes
Quelques vues des façades du château
La façade nord et l'ancienne structure du château en brique et pierre
Le parc de 30 hectares, traversé par la rivière l'Indre
Détails des chemins de ronde de la façade sud du château
La façade sud du Château et son historique graphique
Le similitudes architecturales avec le château d’Azay-le-Rideau apparaissent évidentes. La
tradition veut d'ailleurs que les mêmes ouvriers aient travaillé sur les deux édifices. Comme à Azay, tout d'abord, on remarque une façade très régulière, ordonnée, rythmée par des fenêtres de proportions identiques. Ces fenêtres, ornées d'une volute au centre du linteau, étaient au XVIème siècle, toutes à meneaux, comme cela reste notamment le cas au second étage.
Les étages sont de la même manière séparées par un double corps de moulures formant un bandeau. L'ensemble est également
Le château d'AZay-le-Rideau
couronné par un chemin de ronde sur mâchicoulis. Toutefois, le château, bâti sur pieux de bois, était entouré de douves, à l'emplacement des gravillon actuels. il subsiste, au-dessus de la porte d'entrée, les deux rainures du pont-levis qui permettait d'accéder au château. De plus, les toiture des tours étaient pointues et les lucarnes surmontées d'un gâble de pierre sculptée.
Vers les années 1830-1840, Jean-Baptiste Dupuy, alors propriétaire du château, fit combler les douves, fit tronquer les tours et rogna les lucarnes, donnant au château de L'Islette sa physionomie actuelle. Pourquoi de telles modifications ? Par mesures d'économies, a-t-on longtemps pensé. On suppose plutôt, aujourd'hui, que cet homme, riche et à la forte personnalité, a voulu s'approprier le lieu, et y laisser son empreinte.
L'entrée principale et l'ancienne salle des gardes
La salle des gardes
La salle des gardes :
Pour accéder à la salle des gardes, le visiteur doit emprunter le hall d'entrée ouvert par deux entrées nord ou sud.
A l'origine, l'entrée sud était le point de passage obligé pour pénétrer dans le château, et était équipée d'un pont-levis et les murs entourés de douves. On le voit bien sur le cadastre
napoléonien dont une reproduction figure sur la table devant la fenêtre.
Cette salle restaurée est dédiée à Camille Claudel et Auguste Rodin, notamment grâce à des
documents très intéressants fournis par le Musée Rodin.
On peut voir des lettres des deux artistes ayant un lien avec le château de l'Islette ou emblématiques de leurs relations sentimentales, de leur personnalité.
La Grande Salle :
La Grande Salle du château
La Grande Salle ou Grand'salle, par la beauté et la qualité de ses décors, constitue l'orgueil de ce château. Elle apparait à nos yeux plus prestigieuse encore, quand on imagine qu'elle a pu servir d'atelier à Camille Claudel et à Auguste Rodin lors de leurs séjours au Château de l'Islette.
Ils y vinrent tous deux au cours des étés 1890, 1891 et 1892.
"La Petite Châtelaine" bronze de Camille Claudel
Histoire de la Petite Châtelaine :
Entre 1890 et 1893, Camille Claudel séjourne plusieurs fois au château de L’Islette près d’Azay-le-Rideau. Il semble qu’elle s’y reposa notamment d’une grossesse interrompue tandis
que Rodin y travaillait à son Balzac. En 1892, Madeleine Boyer, la petite-fille de la propriétaire
du domaine, posa soixante-deux heures pour ce buste dont il existe deux versions en marbre, executé un an après dans son atelier de l'avenue d'Italie. "La Petite Châtelaine" de la Piscine de Roubaix, la plus aboutie, fut commandée en 1895 à l’artiste, sur la recommandation d'Antoine Bourdelle, par l’industriel Henri Fontaine. Si la composition générale rappelle ici elle des bustes reliquaires de la Renaissance et renoue avec le néoflorentianisme des années de formation de Camille Claudel auprès de Dubois et de Boucher, c’est-à-direavant la rencontre avec Rodin, le travail virtuose de la matière, - cheveux tout à jour, Madeleine Boyer à 6 ans
corps évidé pour devenir un piège à lumière, polissage à l’os de mouton – est un vrai défi technique qui met l’œuvre en perpétuel danger.
Selon son habitude, Camille Claudel donne de nombreux titres à sa sculpture : "Jeanne enfant", "La petite de l’Islette", "Petite folle", "L’inspirée", "Contemplation", "Portrait d’une petite châtelaine", et enfin "Petite Fille". Et cette particularité a tendance à s’opposer à la manière de faire de Rodin, qui ne soucie guère de nommer ses œuvres .
Les différentes versions de La Petite Châtelaine
Les 2 versions en marbre de la Petite Châtelaine
La Piscine de Roubaix et le Musée Rodin
Auguste Rodin et la recherche de son modèle pour son personnage Balzac :
En août 1891, La Société des Gens de Lettres, sous la présidence d'Emile Zola, attribua à Auguste Rodin la commande d'un monument à Balzac Enthousiaete, l'artiste revint séjourner l'l'Islette er reccherchant un modéle du type tourangeau, le trouva en la personne d'un voiturier d’Azay-le-Rideau nommé Estager, dont la ressemblance avec le grand écrivain ♪0tait, parait-il frappante.
Rodin, avant d'habiller ses personnages, commençait toujours par les modeler nus. Il dut payer à Estager un louis d'or par séance afin que celui-ci consente à dévoiler son anatomie.
La Grande Salle et son entrée à droite
Les blasons d'entrée, la frise des blasons et les propriétaires du château :
Le château de l'Islette fut construit vers 1530 par René de Maillé, membre d'une importante famille de la noblesse tourangelle. L'édifice resta dans cette famille durant trois siècles, de 1350 à 1650 environ.
On doit la frise des 27 blasons de la Grande Salle à l'arrière-petit-fils, Charles de Maillé, devenu marquis en 1612. Elle possède un intérêt historique.
Le blason d'entrée, autrefois un pont-levis dont il reste les rainures, était celui des Barjot de
Roet B♪0néncée qui possédaient l'Islette une bonne partie du XVIIIème siècle et dont la devise "Lhaurae non l'haure" (des lauriers non des ronces). Une devise qui ne manque pas de piquant...
A l’époque de la Révolution, le château appartenait à Charles Tiercelin d’Apelvoisin, député aux Etats généraux de 1789 et qui mourut sur l’échafaud en 1793.
L'islette appartient en 1895 à Cyprien Courcelle, un ami des arts et des artistes puisqu'il donne l'hospitalité au grand sculpteur Auguste Rodin.
Vendu sous le Premier Empire, plusieurs propriétaires se succédèrent au XIXème siècle.
En 1950, l'Islette est acquise par la société Müller (Minerais et Affrètements) qui en fait une maison de repos pour son personnel.
Au milieu des années 60, le château fit l'objet, par Pierre et Madeleine Michaud, les propriétaires, d'une importante campagne de restauration
Le château reste dans la famille. Pierre-André et Bénédicte en deviennent propriétaires en 2010 et l'ouvre au public.
"Camille Claudel au bonnet" par Auguste Rodin plâtre ronde-bosse 1884
Le château de l'Islette plan des deux étages de visite, aquarelle carnet de voyage
La chapelle :
La chapelle est aménagée dans le rez-de-chaussée de la tour 'Est.
Peint vers la fin du XVIème ou le début du XVIIème siècle, les décors de la chapelle ont retrouvé toute leur beauté grâce à une restauration réalisée en 2012. La voûte sur croisée d'ogive est ornée d'un semis d'étoiles à six branches dorées à la feuille, sur un fond bleu de lapis-lazuli. Les nervures, assises sur des chapiteaux-culots sculptés, sont rehaussés par une frise décorative végétale stylisée. Ce travail de restauration a aussi permis de découvrir que la chapelle préexistait au château actuel : en témoignent le faux parement pierre sur le mur en face de l'entrée et le petit triangle de faux parement brique conservé sur la voûte, vestige du premier décor du XVème siècle.
La chapelle est fréquemment citée sur les registres paroissiaux de Cheillé à partir de 1617. L'Islette, en effet, dépend de cette commune et non d’Azay-le-Rideaux, comme on le croit généralement.
La chapelle du château
La façade sud du château :
La chambre du fond du château
Les chambres du Château
La chambre dans la tour ouest
Il est possible que Camille Claudel logeait dans cette chambre. On sait que Auguste Rodin louait plusieurs pièces dans cet étage.
Dans une lettre qu'elle lui adressa le 25 juin 1893, elle lui écrivit : "Mlle Vaissier est venu me voir et m'a raconté toutes sortes de fables forgées sur moi à l'Islette, il parait que je sors la nuit par la fenêtre de ma tour, suspendue à une ombrelle rouge avec laquelle je mets le feu dans la forêt !!!"
Cette chambre est la celle des propriétaires du château lorsque la saison de visites se termine.
La façade sud et le cartouche sculpté au-dessus de la porte d'entrée
Le cadran solaire date de la seconde moitié du XVIIIème siècle, son intérêt résulte en particulier de la courbe en huit qui est représentée en son milieu. Cette courbe, appelée analemme (1), permet de marquer, à midi et selon l'emplacement de l'ombre du style sur celle-ci, le découpage, jusqu'à 15 minutes entre l'heure solaire vraie et l'heure solaire moyenne ( celle donnée par une horloge, correspondant à l'axe vertical du XII) Quant aux signes du Zodiaque, qui la parcourent, ils indiquent l'époque de l'année.
L'analemme est la figure tracée dans le ciel par les différentes positions du soleil relevées à
une même heure et depuis un même lieu au cours d’une année calendaire.
Elle est sous forme d'un 8 sur la terre.
L'aile brique et pierre :
Cette partie est la partie la plus ancienne du château et remonte au XVème siècle.
Le Moulin
Le moulin : son mécanisme a disparu, mais l'examen du cadastre napoléonien nous apprend qu'il était équipé de deux roues montées de chaque côté du moulin.
La rivière baignant le moulin est l'Indre.
Comment le moulin pouvait-il être constitué ?
L'eau :
L'élément eau, primordial à l'Islette "petite île", est intimement lié à la beauté et au charme du site. La rivière forme ainsi la frontière naturelle entre deux communes : celle d’Azay-le-Rideau, rive droite, par laquelle le visiteur entre, et celle de Cheillé, rive gauche, sur laquelle le château est édifié.
Un peu d'histoire : à l'origine, moulin "banal" (1), c'est-à dire dont les gens dépendant de la seigneurie étaient tenus de se servir pour moudre leur blé... moyennant une redevance au seigneur.
L'ancien moulin a été transformé depuis l'après-guerre en maison d'habitation.
"Rodin", le film avec Vincent Lindon a été présenté mercredi 24 mai 2017 au festival de Cannes. Le château de l'Islette, à Azay-le-Rideau, avait servi de cadre aux amours tumultueuses entre Rodin et Camille Claudel, à partir de 1890. Il a servi de décors pour quelques scènes du film de Jacques Doillon.
Sources : documentations et brochures du Château de l'Islette.
« Vous ne pouvez vous figurer comme il fait bon à l’Islette… et c’est si joli là ! …
Si vous êtes gentil à tenir votre promesse, nous connaîtrons le paradis ? »
Camille Claudel
Merci à Bénédicte pour son sympathique accueil.
Merci à Mélissa pour sa visite-conférence passionnante, le 29 août 2018.
Autres articles sur Camille Claudel et Auguste Rodin :
Bayeux et une des trois sous-préfectures du département du Calvados (avec Lisieux et Vire) et de la région Normandie peuplée de 13 656 habitants. (les Bajocasses ou Bayeusains).
Siège d'évêché depuis le IVème siècle et sous-préfecture du Calvados, Bayeux est célèbre pour sa tapisserie, retraçant, sous forme de broderie, la conquête de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant, exposée au Centre Guillaume-le-Conquérant et inscrite depuis 2007 au registre Mémoire du monde de l'UNESCO.
Capitale du Bessin, située à quelques kilomètres des plages du Débarquement, Bayeux a été la première ville que l'opération Overlord a libérée et une des rares en Normandie à être restée intacte après les combats de la bataille de Normandie, conservant ainsi un riche patrimoine architectural et culturel.
Plan de Bayeux et ses fortification au XIème siècle (1)
Le nom de la localité est attesté sous la forme d'Augustodurum (1) au Ier siècle av. J.-C., civitas Baiocassium vers 400, Baiocas vers 410, Baieus en 1155. Chef-lieu de l'ancien peuple gaulois des Badiocassi (2), il s'agit du transfert du nom de la tribu au nom de leur cité, selon un processus fréquemment observé au Bas Empire (cf. Paris, Angers, Limoges, Tours, etc.). Le gentilé semble distinguer les Bajocasses des Bayeusains selon que les habitants sont respectivement natifs ou non de la localité.
Petit circuit du centre ville :
Le circuit du centre ville historique de Bayeux
La cathédrale Notre-Dame de Bayeux
Détails de la cathédrale
La tour lanterne de la cathédrale Notre-Dame de Bayeux
La cathédrale et ses détails intérieurs
La cathédrale Notre-Dame de Bayeux :
XI - XVème siécle de style Roman et gothique
La cathédrale Notre-Dame de Bayeux est l'un des chefs-d'œuvre de l'architecture romane et gothique normande. Située à l'emplacement présumé du forum de la cité gallo-romaine d'Augustodurum et remplaçant un édifice d'époque mérovingienne.
L'actuelle cathédrale a été consacrée le 14 juillet 1077. Elle fait partie d'un ensemble épiscopal remarquablement préservé. C'est pour elle que fut réalisée la célèbre Tapisserie de Bayeux.
Caractéristiques de la cathédrale Notre-Dame de Bayeux :
Longueur totale
102 mètres
Largeur de la nef
10 mètres
Largeur des collatéraux
5 mètres
Largeur des chapelles des bas-côtés
5 mètres
Hauteur sous voûte
23,30 mètres
Longueur du transept
37,60 mètres
Hauteur des flèches de la façade occidentale
76,60 mètres
Hauteur de la tour de l'horloge
74,50 mètres
La crypte de la cathédrale Notre-Dame de Bayeux
La crypte de la cathédrale Notre-Dame de Bayeux
Les Ursulines
L'hôtel de Ville de Bayeux
Fontaine La Belle Popée :
Erigée en 1888,grâce à un leg de 25ooo francs de la part de Monsieur Niobey, maire de
Bayeux à l'époque. Cette fontaine est alimentée par l'eau des sources de Barbeville.
Elle est constituée d'un premier grand bassin à la forme harmonieuse, oblong, recevant l'eau du bassin supérieur à la forme de trèfle , agrémenté de quatre tortues marines en métal . L'eau jaillit de la bouche de 4 poissons aux pieds de la statue d'une jeune et jolie femme, symbolisant la ville de Bayeux, et se déverse dans une vasque à 12 canons posée sur une colonne ouvragée.
La rumeur ou la légende veut que que cette statue représente Popée, fille de Béranger comte de Bayeux et épouse du chef viking Rollon, premier duc de Normandie.
Cette statue est coiffée d'une couronne ducale car Bayeux fut capitale des Ducs de Normandie. S'appuyant sur un blason aux armes de Bayeux, elle est aussi entourée de symboles rappelant les industries de la ville.
Les anciens moulins de Bayeux :
Les maisons médiévales du centre ville :
Détails d'une maison médiévale
Les cavaliers du rond-point Michel d'Ornano : Guillaume le Conquérant et ses compagnons
La cour et l'entrée du centre Guillaume-le-Conquérant à Bayeux
La Tapisserie de Bayeux
La Tapisserie de Bayeux mesure 68,38 mètres par 50 centimètres de large. Elle se compose de 8 (ou 9 pièces).
626 personnages, 202 chevaux, 41 navires, 37 édifices composent cette broderie, car il s'agit en fait d'une broderie.
10 couleurs de fil composent cette œuvre brodée.
Quelques explications sur les personnages représentés :
Au début de la broderie, les saxons portent les cheveux assez long et sont moustachus, tandis
que les Normands sont imberbes et ont la nuque rasée.
Les combattants ont tous la même cote de maille d'acier tressé et le même caque conique.
Au combat, les fantassins normands sont surtout des archers, tandis que les saxons combattent à pied. Ils ont tous les mêmes cotes de maille et le casque rond avec une protection du nez..
brandissent la grande hache des vikings (voir image jointe à droite). Cette hache rappelle la forme des haches de guerre des housecarls, garde d'élite d'Harold. Le bord tranchant en fer trempé est soudé séparément.
Les normands sont pour la plupart à cheval, sauf les archers.
Après avoir lancé leurs volée de flèches en tir indirect, les archers se replient pour laisser place à la cavalerie, car ils n'ont pas d'autres armes.
Les personnages connus :
Le cavalier normand
Quelques extraits de la Tapisserie de Bayeux :
Le matériel des sodats. Les boucliers sont fait de bois et de cuir, ce qui explique que ceux-ci sont bardés de flèches
La tapisserie de Bayeux, aussi connue sous le nom de « tapisserie de la reine Mathilde », et plus anciennement « Telle du Conquest » (pour « toile de la Conquête ») est une broderie, anciennement « tapisserie aux points d'aiguille » du XIème siècle, inscrite depuis 2007 au registre Mémoire du monde par l'UNESCO.
Elle décrit des faits allant de la fin du règne du roi d'Angleterre Edouard-le-Confesseur en 1064 à la Bataille d'Hastings (1) en 1066, dont l'enjeu était le trône d'Angleterre, contesté à Harold Godinwson par Guillaume, duc de Normandie (2). Les événements clés de la bataille, dont l'issue détermina la conquête normande de l'Angleterre(3) y sont détaillés, mais près de la moitié des scènes relatent des faits antérieur à l'invasion elle-même. Elle semble avoir été commandée par Odon de Bayeux (4) le demi-frère de Guillaume et réalisée au cours des années qui ont suivi la conquête.
L' évêque Odon, Guillaume et Robert, comte de Mortain
Bien que très favorable à Guillaume le Conquérant, au point d'être considérée parfois comme une œuvre de propagande, elle a une valeur documentaire inestimable pour la connaissance du XIe siècle normand et anglais. Elle renseigne sur les vêtements, les châteaux, les navires et les conditions de vie de cette époque. À ce titre, elle constitue un des rares exemples de l'art roman profane.
Conservée jusqu'à la fin du XVIIIe siècle dans le Trésor de la cathédrale de Bayeux, elle
échappa de peu à la destruction, lors de la Révolution française. Elle est aujourd'hui présentée au public au centre Guillaume-le-Conquérant qui lui est entièrement dédié.
La Tapisserie se trouve à Bayeux depuis neuf siècles. Elle fut conservée dans la cathédrale jusqu'à la Révolution, mais devint ensuite un bien de l’État confié aux soins des autorités municipales. Elle fut présentée dans un ancien séminaire, rebaptisé Centre Guillaume le Conquérant.
Les forces en présence : au sud les bretons, les normands, les français flamands
Quelques explications sur les navires utilisés par les normands pour rejoindre l'Angleterre :
L'influence viking se retrouve dans la structure des bateaux utilisés par les normands.. Les drakkars pouvaient naviguer à la voire ou à l'aviron. La direction du bateau est assurée par un large gouvernail, en fait une large rame qui pivote sur une cale qui correspond à une barre de gouvernail. Les figures de proue et de poupe représentent souvent des dragons crachant le feu ou des têtes fantastiques de griffons aux vives couleurs destinées à effrayer les adversaires.
Une explication sur la construction d'un navire est donnée sur environ quatre mètres de la Tapisserie de Bayeux. Nous savons que les navires n’étaient pas construits avec des planches jointes tranche contre tranche. les coques étaient bâties " à clins", les bordages se recouvrent l'un et l'autre, d'une manière similaire aux ardoises d'un toit. Tout au long du bordage, des trous sont percés pour laisser passer les pales des avirons.(entre 12 et 16 suivant la taille du bateau).
Chaque navire a un seul mât, mobile pour être fréquemment dressé ou abaissé, toujours placé
au centre, son gréement est très simple et on voit parfaitement les haubans de côté, au nombre de 4 ou de 6 et les 2 étais, l'un à l'avant et l'autre à l'arrière.
Les voiles sont à base de tissus ou de peau, sont toutes de forme carrée.
Le parc Georges-Brassens se trouve dans le 15ème arrondissement de Paris sur l'emplacement des anciens abattoirs de Vaugirard. Ouvert en 1985, il couvre une superficie de 8,7 hectares sur un terrain en dénivelé qui abritait au XVIIIe siècle le vignoble de Périchot ou Périchaux.
Le Clos du Périchaux, ou Périchot, est un ancien lieu-dit de Paris à Vaugirard.
Dans le vignoble de Périchaux ou Périchot, c'est le morillon, un cépage qui poussait à Vaugirard et qui était utilisé dans ce clos, à l'origine d'un lieu-dit situé de l'autre côté du parc Georges-Brassens.
Il donne son nom à la rue des Périchaux situé dans ce secteur de Paris. Voir plan ci-joint
Ils étaient desservis par voie ferroviaire par la gare des abattoirs de Vaugirard placée sur la ligne de la Petite Ceinture.
Les éléments des abattoirs de Vaugirard qui subsistent aujourd'hui :
pavillons d'entrée (actuellement l'administration du parc),
anciennes portes d'accès en pierre de taille ornées de décorations sculptées,
marché à la criée surmontée d'un tour équipée d'une horloge à quatre cadrans et d'un beffroi,
halte aux chevaux (abrite le marché du livre ancien et d'occasion),
hangar à fourrage (transformé pour devenir la crèche collective municipale Morillons,
bâtiment des services vétérinaires en pierres meulières et briques au 106, rue Brancion, à l'angle sud-est du site, portant, entre autres ornements, des sculptures en bas-relief honorant Thomas Eugène Renault, Armand Charles Goubaux, Camille Leblanc et Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, ainsi que celle d'une tête de cheval accompagnée de l'inscription en latin "ANNO 1907", datant l'édifice.
Le parc Georges Brassens actuel :
Le parc Georges Brassens offre un paysage fortement dénivelé, une rivière surmontée d'un petit pont et un belvédère. Vous y découvrez de nombreuses variétés de plantes : plantes de terre de bruyère, plantes habituées des cours d'eau (sagittaires, massettes...), roseraie. Un jardin de senteurs avec de nombreux spécimens, du chèvrefeuille en passant par le jasmin, et un jardin de plantes aromatiques et médicinales permettent aux non-voyants de s'initier à la botanique grâce à un étiquetage en braille. Le bassin abrite quelques couples de canards colverts.
Le serin cini y a trouvé des conditions idéales pour sa reproduction, une zone plantée d'arbres
espacés. Vous le remarquez grâce à son chant, des petits cris métalliques groupés par deux ou trois. Il est particulièrement prolixe lors de sa parade nuptiale, au début du mois de mai.
Le parc abrite également quelques hôtes de pierre et de bronze, un buste du docteur Émile Decroix, une tête de cheval, sur la porte d'entrée située à l'angle de la rue des Morillons et de la rue Brancion, ainsi qu'un buste de Georges Brassens, réalisé par André Greck. Des allées, qui portent les noms de certaines de ses chansons, rappellent son souvenir.
Des activités sont proposées autour de la vigne de pinot noir, mais également au rucher, par la Société Centrale d'Apiculture. Créé en 1986, il a accueilli depuis près de 30 000 enfants. Guidés par un animateur, ils apprennent à connaître le rôle des abeilles, l'essaimage, la pollinisation... Une vente de miel a lieu tous les premiers samedis d'octobre. (Renseignements au 01 45 42 29 08, de 14h à 18h)
Les enfants trouvent ici leur bonheur car ils disposent de très nombreuses activités : balançoires, promenades à dos de poneys, ping-pong, manège, théâtre de Polichinelle.
Le parc et le manège Brassens
Le Manège du Parc Georges Brassens Georges... sans s dommage !
Le Marché aux chevaux au debut du siècle dernier
La cour intérieure, le marché à la criée et l'entrée des abatoirs
Plan actuel et ancien
Adresse principale :
2, place Jacques-Marette 75015 PARIS voir plan ci-dessus
Autres Accès : rue des Morillons, rue des Périchaux et rue Brancion
Les habitations de Georges Brassens dans le quartier (photographies 15.8.2018)
Georges Brassens dans l'impasse Florimont
42, rue Santos-Dumont et 9, impasse Florimont (Les 2 maisons sont encore visibles.)
Georges Brassens a habité aussi au 7.9 rue Emile Dubois 75014 (prés de Denfert-Rochereau)
Bientôt un article et un circuit "Sur les pas de Georges Brassens à Paris" (à l'étude)
Les circuits actuels sur la toile sont incomplets.
Bonne visite !
A voir aussi dans le secteur :
La petite ceinture de Paris sud
Le Laboratoire National d'Essais
Un laboratoire de Métrologie et d'Essais. J'y ai travaillé de 1985 à 2008 dans le département Chimie
La Villa Santos-Dumont 75015 Paris et ses anciens ateliers d'artistes
La Ruche :
L'entrée de la Ruche, cité d'artiste
La Ruche est sise au numéro 2 du passage de Dantzig à l'ouest et proche des anciens abattoirs de Vaugirard créés peu après la Ruche en 1904 (à l'emplacement de l'actuel parc Georges-Brassens, dans le 15ème arrondissement.)Jusqu'en 1910 la résidence est reliée à Montparnasse par un tramway tiré par deux chevaux. Derrière la grande grille en fer à moitié dissimulée sous le lierre se dresse cet espace de verdure en plein Paris et l'un des plus importants centres artistiques du XXe siècle.
Le pavillon des vins, de forme octogonale, occupe le centre de la propriété, qui couvre près de 5 000 m2. S'élevant sur trois étages. il est composé de nombreux petits ateliers d'une trentaine de mètres carrés.
Les façades et toitures du bâtiment sont inscrites aux monuments historiques par un arrêté du 19 janvier1972.
Chez Jeanne Georges Brassens impasse Florimont de 1944 à 1966
Le 42, rue Santos-Dumont et la villa Santos-Dumont, hâvre de paix du quartier
Les anciens Bains-douches préservés, en restauration actuellement
Le quartier de Bobino à Montparnasse :
La rue de la Gaité et ses théâtres, Bobino au N°12
Le circuit de la balade qui peut démarrer de Paris Ouest Trocadéro ou métro. Passy par exemple
Georges Brassens, quelques dates :
Naissance le 22 octobre 1921 à Cette (Sète plus tard)
1936, élève moyen à l’école, il s’ouvre à la poésie grâce à son professeur de français Alphonse Bonnafé,
1939 : peine de prison avec sursis,
Février 1940 : il rejoint Paris, au 173, rue d’Alésia chez sa tante, Antoinette Dagrosa
1940 : au printemps travaille chez Renault quelques mois, l’usine est bombardée, les allemands arrivent à Paris
1943 : mars STO en Allemagne à Basdorf,
1944 à 1966 : chez Jeanne et Marcel, 9, impasse Florimont
1946 : il hérite du piano de sa tante, il se lie avec des militants libertaires, le peintre Marcel Renott, et le poète Armand Robin il collabore périodiquement avec la Confédération du Travail
1947 : rencontre avec Joha Heiman appelée Püppchen (petite poupée en allemand) origine d’Estonie (1911-1999),
1952 : 24 janvier rencontre avec Patachou qui l’auditionne. 16 mars, France-Soir titre en gros caractères : « Patachou a découvert son poète», 6 mars, première émission télévisée de Georges Brassens à la RTF : il chanteLa Mauvaise réputation devant le public de l’Alhambra. Du 28 juillet au 30 août, il fait sa première tournée en France, en Suisse et en Belgique avec Patachou et les Frères Jacques, en septembre il est engagé aux «Trois Baudets», le 23 décembre, Patachou, qui a mis plusieurs chansons de son poulain à son répertoire, enregistre « Patachou chante Brassens » au studio Chopin-Pleyel
1953 : février 1er Bobino, deuxième en octobre, tous les cabarets de Paris le demandent et ses disques commencent à bien se vendre.
1954 : Olympia 23 février au 4 mars et 23 septembre au 12 octobre. Pierre Nicolas l’accompagne à la contrebasse (leur collaboration va durer presque 30 ans,
1955 : Georges Brassens achète la maison de Marcel Planche, impasse Florimont et la maison mitoyenne, l’eau et l’elecvtricté installé, il leur offre
1956 : premiers pas de Georges Brassens avec le cinéma (Porte des Lilas)
1964 : «Les copains d’abord » pour le film « Les copains » d’Yves Robert,
1965 : Bobino
1958 : achat du moulin de la Bonde à Crépières, Seine-et-Oise, Yvelines actuellement (mise en vente de la maison en 1970)
1968 : octobre, disparition de Jeanne, Georges quitte le 14ème
Quand on demande à Georges se qu’il faisait en 1968, il répond, "des calcul "
1969 : Achat de la villa « Ker Flandry » à Lézardieux (Côtes du Nord) Côtes-d'Armor actuelles,
1969 à 1981 : 42, rue Santos Dumont,
1972 : Bobino,
1976 : 19 octobre Bobino, 5 mois,
1977 : 20 mars, dernière de Bobino de Georges Brassens
1981 : 29 octobre : décès de Georges Brassens à Saint-Gély-du-Fesc, au nord de Montpellier.
Le circuit Georges Brassens à Paris et son extention à l'Ouest
Le savez-vous ? : Georges Brassens passa quelques mois à Cormeilles-en-Parisis, près de la gare, au 7 rue Malibran à son retour d'Allemagne en 1944.
Le pont de Bir-Hakeim, anciennement pont de Passy, est un pont parisien franchissant la Seine entre le 15ème et le 16ème arrondissement dont la première version la paserelle de Passy date de 1878.
Il a été inscrit au titre des monuments historique, par arrêté du .
Antérieurement se trouvait à cet endroit une passerelle métallique piétonnière, "la passerelle de Passy" construite pour l’Exposition universelle en 1878.
Elle porte le nom du point stratégique dans le désert de Lybie, appelé Bir Hakeim, où les Forces françaises libres opposèrent une défense héroïque aux troupes allemandes, lors d'une bataille en juin 1942.
Type : Pont en arc
Longueur :
237 mètres
Largeur :
24,7 mètres
Matériau(x) Acier
Construction
Construction : 1903 à 1905
Architecte(s) : J.C. Formigé L. Biette Daydé & Pillé
Entreprise Daydé, ou Daydé & Pillé, était une entreprise française de construction métalliques.
Fondée par Henri Daydé, cette entreprise a porté plusieurs noms : d'abord Daydé, puis brièvement Lebrun, Pillé & Daydé (1880), puis Daydé & Pillé (1882), puis finalement à nouveau Daydé (1903).
L'entreprise a fusionné en 1964 au sein de la Compagnie française d'entreprises, devenue C.F.E.M., et finalement intégrée dans Eiffel construction métalliques.
En 2011, Eiffel Constructions Métalliques change de nom, et devient Eiffage Construction Métallique, après une procédure judiciaire entamée en 2006.
Vue vers le métro. Passy : les colonnes de style art déco
Le pont Bir-Hakeim vu du pont d'Iéna
Deux groupes en fonte sculptés par Gustave Michel (1851-1924) ornent les piles en maçonnerie: "les forgerons riveurs" et les "Nautes".
Groupe "Les forgeurs riveurs" et "Les Nautes" du sculpteur Gustave Michel
Le pont Bir-Hakeim et "Les forgeurs riveurs" durant la crue de la Seine en 2016
La Seine et son niveau le 15 août 2018
La France renaissante et non Jeanne d'Arc
"La France renaissante" est une statue équestre installée sur le pont de Bir-Hakeim à Paris, réalisée par Holger Wederkinch en 1930, et donnée à la municipalité par la communauté danoise.
Cette statue est installée au centre d'une placette située entre les deux rives de la Seine, correspondant à la pointe amont de l'île aux Cygnes, dont elle est isolée par le pont de Bir-Hakeim, et qui sert également de belvédère donnant sur la Tour Eiffel. La statue était initialement supposée représenter Jeanne d'Arc, mais son caractère jugé trop emphatique et trop guerrier, contraire à l'iconographie habituelle de l'héroïne, n'a pas été apprécié par le conseil municipal de Paris et a fait émettre en février 1956 un avis défavorable à la Commission centrale des monuments commémoratifs, dépendant du ministère de l'Intérieur. Après intervention de l'ambassade du Danemark il a été décidé, pour éviter un incident diplomatique, de la rebaptiser La France renaissante, de manière à lui retirer sa portée commémorative et à lui donner un simple statut décoratif : ainsi pouvait-elle être érigée malgré l'avis de la Commission, celle-ci n'étant consultée que pour les monuments commémoratifs. Cette érection a été autorisée par un décret du 3 août 1956 et l'inauguration a eu lieu en 1958 en présence de l'ambassadeur du Danemark.
Le pont des mariés asiatiques :
Tous les jours se pressent les mariés asiatiques et leur photographes afin de poser avec la Tour Eiffel comme image de fond.
Pour info., quatre couples de mariés aperçus le 15 août en une heure de visite.
Le pont des mariés asiatiques photographiés tous les jours sur le pont avec la Tour Eiffel en image de fond
Images d'antan :
Le Pont de Bir-Hakeim Photographies du début du XXème siècle
L'ancienne passerelle de Passy vue de la Tour Eiffel lors de l'Exposition Universelle de Paris en 1889
Voici un article sur un circuit qui comprend le parcours des remparts impressionnants de la ville, mais aussi ses ruelles étroites, l'église Notre-Dame et la visite d'un des plus beaux hôtels particuliers de la ville.
Détail d'une ancienne vue panoramique de la ville : Semur vue du côté nord
La carte de la ville
Les remparts de la cité :
Ayant toujours eu des remparts, la ville fut baptisée Sinemuro castrum, "sinemurus" étant une dénomination prélatine d'une citadelle.
Au 14ème siècle, lorsque l'on renforça sa citadelle par un rempart appuyé sur 18 tours, Semur devint la place la plus redoutable du Duché. la ville se divisait alors en trois parties entourées chacune d'une enceinte. au centre, occupant toute la largeur de l'éperon rocheux, le quartier du Donjon était alors une vrai citadelle, plongeant à pic sur la vallée de l'Armançon, et défendue, aux angles, par quatre énormes tours rondes : tour de l'Orle-d'Or, tour de la Géhenne, tour de la Prison et tour Margot.
A l'ouest, le quartier du Château, qu'Henri IV fit démanteler en 1602, car ayant servi de refuge aux ligueurs, couvrait la partie haute de la presqu'île enfermée dans le méandre de la rivière.
A l'est, le bourg Notre-Dame demeura le quartier le plus peuplé, même loque la ville s'étendit sur la rive gauche de la ville.
Les remparts de la ville, avec en premier plan, le pont Joly
Voir la légende de cette porte en fin d'article (texte coloré en bleu)
La Tour de l'Orle d'Or
La charpente de la Tour : image source ville de Semur
A l'extérieur de la promenade des remparts
La collégiale Notre-Dame :
La collégiale Notre-Dame, s'élève sur une petite place bordée de maisons anciennes.
Fondée au XIème siècle, reconstruite au cour du XIIIème siècle, elle fut plusieurs fois remaniée et agrandie par l’adjonction de chapelles sur les côtés nord.
Elle fut restaurée par Viollet-le-Duc.
Plan de la collégiale Notre-Dame
L'église Notre-Dame de Saulieu
La Mise au tombeau * polychrome de la fin du XVème siècle
La basilique et ses merveilles
Du 22 juin au 31 octobre 2018, vous pourrez découvrir dans la ville, ainsi qu'au musée de Semur-en-Auxois, l'exposition de l'artiste François SCHUITEN.
Les œuvres de François Schuiten dans la ville de Semur-en-Auxois
Les œuvres de François Schuiten dans la cité médiévale
Les portes de la cité médiévale
Visite d'un hôtel particulier : à noter une des plus belles vues sur la ville
Le Pont Pinard qui mène dans les faubourgs de la rive gauche de la cité
Le Pont-Pinard franchi l'Armançon qui baigne la cité
Plan de la cité. Quelques-unes des tours principales sont signalées sur ce plan
La brochure du Service du Patrimoine de la ville de Semur-en-Auxois
La population de Semur-en-Auxois se situe autour de 4.300 habitants (les semurois)
"Les citoiens de Semur sont gens paisibles, doux, debonnaires, & charitables, s'entr'aymans & caressans, & vivans ensemble en grande concorde, & qui se plaisent fort en l'acointance des estrangers : le païs y est fertil, & sur tout en vignoble : mais ne faut oblier que les violettes,& les oeillets les plus soeuefs & beaux, & odoiriferans de la France croissent és jardins qui sont és entours de ceste ville..."
Cosmographie universelle de tout le monde recueilly tant par Sébastien Munster, que recherché par Françoys de Belle-forest, comingeois.
Chez Michel Sonnius, 1575 (seconde partie, Colonne 300) Collection Semur-en-Auxois, Bibliothèque municipale, J/II-9666)
"Le plus vieux Château fort de France" A. Malraux (9ème-14ème siècle)
La forteresse de Thil est une ruine majestueuse, hors du temps, sise sur un promontoire isolé. Elle offre un panorama exceptionnel sur le Morvan et l'Auxois. Elle est l'une des forteresses les plus puissantes de la région. Monument historique privé ouvert à la visite.
De nos jours, c'est par une superbe allée de tilleuls cinq fois centenaires que l'on accède aux ruines majestueuses de la forteresse de Thil.
Thil sera sans cesse agrandi, modifié : le site accroissant ses qualités résidentielles tout en conservant ses prérogatives défensives. L'apogée du site est liée à Jean II de Thil, alors Connétable (chef des armées) du Duc de Bourgogne Eudes IV et Conseiller du Roi Philippe de Valois. Il dote le site de ses plus beaux éléments architecturaux.
De toutes ces modifications subsistent : de superbes celliers datés du 12e siècle aux voûtes de style roman et gothique ; le donjon du 14e ; « l?Espionne de l?Auxois » : tour de guet à 5 étages,de plus de 25 m. de haut, repérable 30 km à la ronde, construite en 1366,sur la face ouest de la forteresse suite à l?attaque des écorcheurs (bande organisée qui sévit particulièrement en Bourgogne); une remarquable « maison des Gardes » : dont nous pouvons encore observer à l?étage 2 superbes cheminées et l?assise de double latrines.
La visite est libre, des panneaux explicatifs (architecture, histoire) sont disposés à différents points. Vous pourrez aussi découvrir le jardin de fleurs médiévales : ancolie, acanthe, rose, mauve, pivoine, nigelles de Damas...
Images de la forteresse
Tout confort : images des lattrines
Le camping-car de Perceval et son épouse
Découvrir la forteresse de Thil en s'amusant.
Différents jeux d'origine et d'inspiration médiévale sont à la disposition de nos visiteurs. Une visite qui allie la culture et la découverte de notre patrimoine bourguignon et le jeu. Différents panneaux expliquant l'histoire, l'architecture du site sont à votre disposition.
Ce qu'il faut savoir :
Les Romains installèrent sur la butte sur laquelle est édifié le Château un oppidum. En 850, l'un des seigneurs des lieux retrace l'ellipse d'alors et dresse un appareillage en petits moellons afin de se protéger des invasions normandes. Du IXe au XVe siècle, Thil sera sans cesse agrandi, modifié : accroissant ainsi ses qualités résidentielles tout en conservant ses prérogatives défensives. La maison de Thil connaît son apogée avec Jean II de Thil qui en 1340 est nommé Connétable (chef des armées) du Duc de Bourgogne Eudes IV. De toutes les modifications apportées par ses occupants, subsistent de superbes celliers du XIIème siècle aux voûtes de style roman et gothique, le donjon du XIVème siècle, l'"Espionne de l'Auxois": tour de guet à 5 étages de plus de 25 mètres de haut, repérable à 30 kilomètres à la ronde, une superbe "maison des gardes".... Actuellement le château est la propriété de Perceval le Magicien que les visiteurs auront le plaisir de rencontrer.
Perceval le magicien (photographie Elodie Bidault)
A ne pas rater :
en juillet et août les jeux médiévaux : différents jeux d'origine ou d'inspiration médiévale sont à la disposition de nos visiteurs : découvrir la forteresse de Thil en s'amusant,
La fête médiévale des Seigneurs de Thil le 2ème week-end d'août.
L'affiche de la Médiévale des seigneurs de Thil 2018
Les anciennes éditions des Médiévales des seigneurs de Thil et leurs affiches
Photographies des fêtes Médiévales (sites divers)
Histoire de la découverte du château par Perceval :
Durant plus de dix ans, Perceval a parcouru la France à la recherche du Château médiéval auquel il serait près à consacrer sa vie. c'est à l'issue de la visite de 1500 châteaux qu'il posait enfin ses malles et besaces à Thil. Catherine l'avait rejoint entre temps.
Le Théâtre de l'Illusion et le Cabinet des Secrets par Perceval-le-Magicien à Thil
Visite du 8 août 2018
Sources documentations : Forteresse de Thil, Wikipédia et site fêtes médiévales en France
Adresse :
Château de Thil :
21390 Vic-sous-Thil
Coordonnées GPS : N47.3851°E4.3372° voir plans plus bas
Une visite de la ville de Saulieu et ses richesses. Entre autres, le musée François Pompon et les œuvres des autres artistes animaliers.
Le musée François Pompon et le musée de Saulieu est situé dans un hôtel particulier du XVIIème siècle. Il évoque, par la variété de ses collections, l'histoire de la cité et de sa région.
L’œuvre la plus connue de l'artiste : l'Ours Blanc
Image sources Musée Pompon à Saulieu
Le premier étage du musée est consacré aux œuvres du sculpteur ses travaux de jeunesse
"Cosette" 1890 BronZe Siot Decauville patine brune transparente de François Pompon
Une autre partie du premier étage est consacré à la gastronomie et ses grands chefs
Le rez-de-chaussée du musée évoque l'antique Sidolocum et ses stèles gallo-romaines, l'art sacré avec son statuaire, ses objets de culte et le précieux "Evangéliaire", ainsi que les arts et traditions populaires de la région.
Une exposition temporaire d'un artiste sculpteur animalier : Olivier Courty
Le Poids de l'Empreinte
Le musée et ses richesses du rez-de-chaussée de C.
"L'Ours Blanc" de François Pompon au square Dumaine situé au pied de la tour
L'Ours Blanc en hiver
La fontaine Caristie et la belle Samaritaine
La belle Samaritaine surplombant la fontaine
Sur cette place, en 1482, on signalait la présence d'une ancienne fontaine dite "Puits aux Moines"
Le centre ville de Saulieu
L'hôtel de ville de Saulieu
Mannequins...
Les toits du centre ville de Saulieu
La Tour d'Auxois appelée aussi tour Episcopale est la dernière des 16 tours qui défendaient la ville. eule, cette tour qui fait partie depuis 1624 des dépendance du couvent des Ursulines est épargnée.
Au pied de la tour, "l'Autruche" d'Olivier Courty et "l'Ours Blanc" de François Pompon
L'église Saint-Saturnin des XIIIème-XIXème siècles, située dans le vieux cimetière
La sépulture de Berthe et François Pompon au vieux cimetière de Saulieu
La sculpture originale de François Pompon "Le Condor" veille sur le couple
La ville des sculpteurs animaliers
"L'Autruche" d'Olivier Courty
Autruche : sculpture en résine
La course : C'est un compte à rebours avant la disparition de l'espèce, les autruches fuient
comme les seconde du temps. Elles sont grandes, robustes et rapides, mais courent malheureusement à leur perte. Chaque année, un grand nombre de spécimens disparait à cause d'une diminution constante de leur habitat et du braconnage. heureusement, des campagnes de réintroduction d'espèce ont lieu mais cela ne parvient pas à remplacer les anciens individus.
Des chiffres ancrés dans leur plumage illustrent ce présage. En effet, à l'aide de ces nombreux chiffres, l'artiste veut montrer l'impact que l'homme a sur l'animal. Ces autruches portent la marque de l'homme. celui a déjà exterminé un bon nombre d'éspèces et qui continue encore et encore. Tous ces chiffres martelés évoquent également la surconsommation qui entraine la destruction de la biodiversité.
La savane dans la ville : c'est dans une allure street art que cette sculpture d'autruche se dévoile. Elle nous apparait complètement "graphée". Ce style apparait aux couleurs vives utilisé dans l'art urbain, c'est celui du sculpteur Oliver Courty. Il mêle avec talent l'art animalier et le street art. Hormis leur simple côté esthétique, ces couleurs ont un sens. Elles renvoient au fait que l'urbanisation empiète de plus en plus sur la nature en détruisant tout (ou presque) sur son passage. Les animaux n'ont donc d'autres choix que de s'adapter à la rue en revêtant ses couleurs tel un caméléon.
"Wild Bear" de Richard Orlinski
Des sculptures fort en symboles "l'Ours Blanc" de François Pompon et "La Baleine" dOlivier Courty
La basilique Saint-Andoche :
Dévastée par les Sarrasins au VIIIème siècle, l'édifice roman remonte au début du XIIème siècle. Saint-Andoche, prêtre éponyme grec, évangélisa la région de Saulieu avec deux de ses compagnons. Le chœur fut brûlé par les anglais pendant la guerre de Cent Ans. Les chapelles
élevées sur les flancs de la nef sont du 15è siècle. On peut y voir 54 chapiteaux romans, qui sont très bien conservés et n'ont pas été restaurés excessivement. Ces sculptures magnifiques du deuxième quart du 12ème siècle sont traitées en méplat ou en haut-relief et se trouvent sur les piliers de la nef et les colonnes engagées des bas-côtés.
Douze autres chapiteaux, à décor végétal, se trouvent dans les parties hautes de la nef.
La façade d'entrée de la basilique Saint-Andoche
La maquette de la basilique Saint-Andoche visible dans le musée Pompon
Les splendides châpiteaux colorés
Détails des chapiteaux de la basilique non colorés
Le grand orgue de la basilique : un des instruments novateurs de Bourgogne tant au niveau visuel que sonore
Les célébrités gastronomes de la région
La gastronomie à Saulieu :
La vocation de ville-étape de Saulieu, établie sur une voie romaine, a été confirmée en 1653, lorsque les États généraux de Bourgogne y font passer la route Paris-Lyon.
La ville devient alors Relais de Poste. C'est à cette époque que l'illustre Madame de Sévigné en route pour aller prendre les eaux à Vichy, s'arrêtant le temps d'un copieux repas le 26 août 1677, avoue s'y être quelque peu grisée.
Des siècles plus tard, ce haut lieu de la gastronomie française gagne ses lettres de noblesse avec Alexandre Dumaine (1895-1974), "Le Cuisinier des Rois et le Roi des Cuisiniers" arrivé en 1931 à l'Hôtel de la Côte d'Or, qu'il quitte en 1963, puis avec Bernard Loiseau (1951-2003), responsable de l'établissement en 1975, dont il devient propriétaire en 1982.
Ce dernier ne cessera, avec son épouse Dominique, de faire de cette maison une demeure chaleureuse, à la renommée mondiale, où l'on sait apprécier une cuisine alliant simplicité et raffinement.
Les menus exposés témoignent de l'art culinaire de nos grands chefs.
Circuit des incontournables de la ville de Saulieu
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En 1890, François Pompon entre dans l'atelier d'Auguste Rodin où il travaille comme praticien au dépôt des marbres,rue de l'Université. Il gagne très vite la confiance du maître puisqu'il dirige l'atelier dès 1893. Son rôle d'alors se résume à transmettre les comptes, payer les marbres et superviser les travaux. C'est dans ce même atelier qu'il fera la connaissance d'Ernest Nivet et de Camille Claudel. Il a pendant longtemps exercé son métier de praticien pour d'autres sculpteurs comme Jean Dampt en 1885, Antonin Mercié en 1888Alexandre Falguière, en 1890, ou René de Saint-Marceaux de 1896 à 1914, ainsi que pour Camille Claudel.
François Pompon travaille pour Camille Claudel de 1890 à 1914, entre autre pour la pratique du marbre de "Persée et la Gorgone" et "la Vague".