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L'artiste

  • : Le blog de Jean-Pierre Kosinski.
  • : Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 18:09

 

A Marly-le-Roi, l'Egypte à deux pas :

 

IMGP9303-sphinx-du-chateau.jpg

 

Cet alignement de sphinx ne provient pas de Louxor, ni de Giseh, mais du château du Verduron à Marly-le-Roi, dans les Yvelines.

Le château, construit pour l'essentiel au XVIIIe siècle, avant 1726, avec le jardin figurant sur un plan de la bibliothèque nationale. Après 1863, l'orangerie est rajoutée, puis une tour circulaire, à la limite XIXe siècle-XXe siècle. A la fin du XIXe siècle, l'écrivain Victorien Sardou installe des vestiges du château des Tuileries de Paris dans le parc.
L'installation de l'allée des Sphinx est réalisée en 1867-1868. Ceux-ci proviennent du pavillon égyptien de l'Exposition Universelle de Paris en 1867, et furent réalisés par l'archéologue égyptologue François-Auguste-Ferdinand Mariette (1821-1881).

La propriété du Verduron a appartenu à Louis Blouin, premier valet de chambre de Louis XIV, puis à Victorien Sardou (1831-1908), un des grands dramaturges du XIXème siècle, élu à l'académie française en 1877.

"Madame Sans Gêne" est une comédie historique en trois actes de Victorien Sardou et Emile Moreau, créée le 27 octobre 1893, au Théâtre du Vaudeville.

Conseiller municipal de la ville en 1865, Victorien Sardou fut élu maire pendant la difficile période de 1870.

Bienfaiteur de la ville, il contribua à en restaurer le patrimoine, et fut ambassadeur de la culture française à l'étranger.

 

 

IMGP9301-allee-de-sphinx-copie-1.jpgSphinx de Marly-le-Roi février 2011

      L'allée des sphinx alignés, visible derrière les grilles monumentales du château

 

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Marly-le-Roi-Chateau-du-Verduron.jpg

 

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Le centre ville de Marly : la Grande Rue, une ambiance de village

 

IMGP2363-Marly-le-Roi-parc.jpgIMGP2365-Marly-le-Roi-Chevaux.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les chevaux de Marly

Les Chevaux de Marly furent commandés en 1739 par Louis XV au sculpteur Guillaume Coustou  pour orner « l’Abreuvoir » situé à l'entrée du parc du château de Marly, afin de remplacer deux groupes sculptés. 

Ceux-ci, "Mercure à Cheval sur Pégase" et "La Renommée à Cheval sur Pégase" d'Antoine Coysevox, avaient en effet été déplacés en 1719 dans les Jardins des Tuileries. Les modèles sont choisis par le roi en 1743, et sont installés à Marly en 1745, après seulement deux ans de travail.

En 1794, ils sont transférés sur la place de la Concorde, en bas de l'avenue des Champs-Elysées, sur une idée du peintre David.

En 1984, notamment en raison du fait que le défilé des blindés du 14 Juillet les fragilisait, ils sont remplacés par des copies en béton, réalisées par la société Bouygues. Cette  dernière en profite pour demander le droit d'en réaliser une copie supplémentaire, qui est placée au siège social de Bouygues Construction. Les originaux sont conservés au Musée du Louvre dans une ancienne cour de l'aile Richelieu transformée en patio, et appelée la cour Marly.

 

Le parc de Marly :

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Domaine royal avec son château construit par Jules Hardouin-Mansart , il servait de lieu de villégiature pour Louis XIV.  Il fut pillé par les révolutionnaires, et détruit au début du XIXe siècle.

Chateau-de-Marly-par-Pierre-Denis-Martin-1724.jpg

"Le château de Marly", peinture de Pierre-Denis Martin, 1724

Gravure-de-Marly-le-Roi-le-Chateau.JPG

En 1676, Louis XIV achète un domaine à Marly, et réunit les deux anciennes seigneuries de Marly-le-Chastel et Marly-le-Bourg qui deviendront à ce moment Marly le Roi.

Le dernier séjour royal, par Louis XVI, eu lieu en juillet 1789.

Jusqu'en 2009, il a été une résidence de la Présidence de la République.

Il est actuellement Domaine National.

La grille royale et les portes de l'ancien château, tels que la Porte d'Honneur ou la Porte du Phare, protègent l'accès au domaine.

Le Musée-Promenade, qui se trouve sur le domaine de Marly, permet de découvrir l'histoire du domaine.

Parc-de-Marly--le-Reservoir--2011-ro.jpg

Le Réservoir du parc de Marly

       

Marly-le-Roi--parc-24-janvier-2014-montage-fontaine.jpg

La fontaine Perceval

Né le 22 juin  1882 dans une vieille famille marlychoise, Emile Paul Maurice Perceval vécut à Paris où l'appela son métier d'employé de banque, puis retrouva Marly-le-Roi, rue de l'Eglise où il résida jusqu'à sa mort, le 22 avril 1972.

Deux passions éclairèrent sa vie, l'humanitaire, avec notamment l'acceuil des jeunes de tous pays, et le patrimoine de Marly. Il restaura le grand jet, et loua sur ses propres deniers, les sonneurs de trompes, qui accompagnaient son activation une fois par mois, de mai à septembre.

Bienfaiteur de l'église Saint-Vigor, il contribua à la restauration de la fontaine, qui porte son nom.

 

L'église Saint-Vigor :

Marly-le-Roi--24-janvier-2014-montage-eglise-Saint-Vigor.jpgMarly le Roi Vitraux église Saint-Vigor

        Saint Thibaut et Saint-Louis.

 

 

En 1688, la construction de son château étant achevée, Louis XIV ordonne à son architecte Jules Hardouin-Mansart, aidé de son beau-frère Robert de Cotte, d'édifier une nouvelle église, financée sur ses deniers personnels. En 1710, le maître-hôtel, en provenance d'une des premières chapelles de Versailles, fut installé au fond du chevet. A la fin du XIXème siècle, l'abbé Blanchon, alors curé de Marly, fit réaliser des vitraux colorés par les maîtres-verriers Champigneulle, Hirsch et Carot, en particulier celui représentant Saint Thibaut, seigneur de Marly, dont l'intercession, aurait dit-on, assuré la descendance royale de Saint-Louis.

En 2013, les vitraux ont été restaurés et complétés.

 

 

 

Marly-le-Roi-24-janvier-2014-montage-pont.jpg 

Le viaduc de Marly

Inauguré le 5 mai 1884, avec une locomotive à charbon Boer à trois roues couplée roulant à 80 km/h, l'extension de la ligne de l'Ouest de Saint-Cloud à Marly-le-Roi nécessita le creusement de tunnels à Louveciennes, et la réalisation d'un viaduc à Marly-le-Roi.

Pour joindre les bois des Vauillons à l'est, au secteur de la briquetterie à l'ouest, les ingénieurs Luneau et Cabarus exécutérent  un viaduc d'une portée de 247,6 mètres, utilisant les mêmes techniques que celles du viaduc de Garabit (165 mètres), construit à la même époque par Gustave Eiffel.

C'est par bateau jusqu'à Port-Marly, puis par voiture à cheval, que furent acheminés les matériaux nécessaire à la construction de ses quatre piles en maçonnerie et de son tablier métallique de 1116 tonnes, pour une longueur totale de 282,86 mètres. Les piles en pierre atteignent une hauteur de 30 mètres.

Apparait alors un nouveau personnage, le chef de gare, qui gérait le passage de huit trains quotidiens.

Dès 1894, on comptait 61000 passagers par an.

La construction de ce viaduc fit entrer le village de Marly dans le monde moderne.

A l'époque, une quinzaine de trains utilisaient cette voie; actuellement 142 trains passent sur le viaduc chaque jour.

Le problème de son entretien fait jour, car les derniers travaux remonteraient à trente ans.

 

L'aqueduc de Louveciennes, appelé aqueduc de Marly avant 1900 :

L'aqueduc de Louveciennes, parfois appelé aqueduc de Marly : construit entre 1681 et 1685 par Jules Hardouin-Mansart et Robert de Cotte pour amener aux réservoirs desservant les châteaux de Versailles et de Marly l'eau pompée dans la Seine par la machine de Marly située sur la commune de Bougival, au nord, en contrebas de Louveciennes. Il s'agit d'un canal tapissé de plomb de 640 mètres de long supporté par 36 arcades de 23 mètres de hauteur. L'eau montée de la Seine est acheminée dans la tour dite du Levant (classée Monument historique) puis, à l'extrémité sud de l'aqueduc, un siphon dans la tour dite du Jongleur, amène l'eau aux réservoirs de la Batterie à Marly.

Aqueduc-de-Marly--2011-copie-1.jpgAlfred-Sisley--L-aqueduc-de-Marly--1874-r.jpg

 

 

 

 

  Histoire de Marly :

 

 

 

 

Petit circuit au centre ville de Marly :

Grande Rue :

  • N°18 : vieille maison à pans de bois coupé et appuis de fenêtre en ferronnerie, escalier intérieur,
  • N°19-21 : hôtel des XVII et XVIIIème siècle d’ordonnance classique,
  • N°23 : dépendances de l'Hôtel du duc de Gèsvres, gouverneur de Paris, en pierre de taille, XVIIIème siècle. Grande porte cochère avec mascaron, balconnet de bois, XIXème siècle,
  • N°27 : dans la cour, maison rurale typique à balcon et galerie couverte des XVI et XVIIème siècles,
  • N°39 : magasins des XVII et XVIII siècle réaménagés. Entre la rue de Madame et l'avenue des Combattants s'étendaient magasins et pépinières royaux,
  • N°41 : jolie propriété qui fut occupée dans les année 70 par un hôtel-restaurant "Au Roi Soleil". Pierre Bourdan, ancien animateur de la France Libre à la radio de Londres, y séjournait loin de l'agitation parisienne,
  • N°46 : à cet emplacement s'élevait autrefois l'Hôtel du Comte de Toulouse (du nom du fils légitime de Louis XIV et de Madame de Montespan). Le bâtiment reconstruit au début du XIXème siècle aurait reçu plusieurs fois la visite de Talleyrand, homme politique et diplomate français,
  • N°52 : maison à 3 mascarons et 2 œils-de-bœuf (dépendance de l'Hôtel de Toulouse),

Rue de Madame :

Cette rue évoque le souvenir de la princesse Palatine, seconde épouse de Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV. Elle appréciant les séjours à Marly.

  • N°6 : dans cette maison, Alexandre Stavisky, l'un des plus grands escrocs du XXème siècle, fut arrêté en juillet 1926.

Place de la Vierge :

Appelée autrefois "carrefour d'en bas", elle était située près de cœur de Marly-le-Bourg. La statue de la Vierge rappelle de souvenir de l'église Notre-Dame-du-Bourg détruite à la fin du XVIIème siècle.

En face, l'"Ancienne maison des Pourvoyeur du Roy", dépendance du château.

A proximité, au N°5 de la rue Pasteur: la "Maison de la Blanchisserie du Château", autre dépendance royale. Un lavoir y est encore conservé. Le lycée Louis de Broglie ouvre sur cette place, il fut construit en 1990 à l'emplacement d'une propriété ou vécut la grande tragédienne Rachel.

Place du Général de Gaulle :

L'ancien cimetière de Marly-le-Bourg, entouré autrefois du Prieuré-Saint-Etienne, de l'église Notre-Dame et de l'Hôtel Dieu, occupait une partie de cette place. Quelques maisons anciennes la bordent dont une fut très longtemps un haut lieu de la gastronomie française, l'Auberge du Vieux Marly où son propriétaire, André Guillot reçut de nombreuses personnalités.

Face à l'hôtel de ville, une plaque émaillée reproduit un tableau d'Alfred Sisley, "Place du Chenil à Marly, effet de neige". Cette reproduction fait partie du Chemin des Impressionniste qui s"étend sur huit communes de la boucle de la Seine.

L'hôtel de ville et le parc du Chenil : durant ses séjour à Marly, Louis XIV chassait très souvent en forêt. Devenu seigneur de Marly-le-Bourg en 1693, il installa son chenil dans le parc de l'ancien hôtel seigneurial et le grand veneur, Monsieur de la Rochefoucault, logeait dans le colombier, réaménagé. Du XVIIIème siècle, la bâtiment actuel à gardé sa structure générale, sa charpente et les mascarons de la façade. Acquis par la ville en 1966, les services administratifs y sont installé depuis 1988.

Rue Champflour :

Hôtel Couvé : hôtel particulier du XVIIIème siècle avec balcons de fer forgé soutenu par des consoles, cartouches et mascarons. Il servit d'hôtel de ville de 1846 à 1988. Le bâtiment bas au fronton orné d'une horloge fut construit en 1894 pour abriter l'école de garçon.

Au moyen-age, on montait de Marly-le-Bourg vers Marly-le Chastel par cette rue appelée rue de l'Hôtel-Dieu.

  • au N°1bis : la Maison Champflour. De la grande propriété construite pour une vieille famille marlychoise au XVIIème siècle ne restent que les communs. Restaurée et aménagée, la maison fut occupée par Alexandre Dumas fils de 1884 à sa mort, en 1895.

Histoire de Marly :

Le toponyme de la ville est attesté sous les formes Mairilaco en 697 et de Marleio en 1173 Il serait issu d'un anthroponyne latin Marullius ou Marillius.

La population des marlychois dépasse 16600 habitants.

Lien renseignements touristiques : Office de Tourisme. Pays des Impressionnistes

2, avenue des Combattants 78160 Marly-le-Roi

Tél. : 01 30 61 61 35 Site : www.pays-des-impressionnistes.fr

Courriel : info@otpdi.fr

Lien site officiel de la mairie : Marly-le-Roi, patrimoine et histoire

Lien Wikipédia : Marly-le-Roi

Lien et sources Wikipédia : Les chevaux de Marly

Lien : Le Domaine National de Marly à voir liste de la statuaire du parc de Marly

Lien Wikipédia : Le château de Marly

Lien Wikipédia égyptologue : Auguste Mariette dit aussi Mariette Pacha Sa vie étonnante : Mariette

Lien la machine de Marly : Musée-promenade de Marly

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 07:06

 

La cathédrale Notre-Dame de Reims*** :

La cathédrale Notre-Dame de Reims possède une très riche statuaire qui est supérieure à celles de toutes les autres cathédrales européennes.

Le nombre de statues qui l'ornent, s'élève à 2303 oeuvres.

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L'ange au sourire accueille le visiteur de la cathédrale de Reims, lorsque celui-ci pénétre par le portail gauche de ce magnifique édifice.

Reims-cathedrale-N.-D.-28-dec.-2013-Les-anges-montage.jpg

La cathédrale Notre-Dame de Reims, dont la construction a commencé au début du XIIIème siècle, fait partie des réalisations majeures de l'art gothique en France. Elle a été achevée au XIVème siècle, sa construction est postérieure à Notre-Dame de Paris et Notre-Dame de Chartres, et antérieure aux cathédrales Notre-Dame de Strasbourg, Notre-Dame d'Amiens, et Saint-Pierre de Beauvais.

La cathédrale :  lieu de sacre des rois de France :

En octobre 816, Louis le Pieux est le premier monarque français à être couronné à Reims par le pape Etienne IV dans l'ancienne cathédrale.

Il s'en suit des gros travaux dans l'édifice, pour les sacres des rois.

Le chantier de la nouvelle cathédrale commence le 6 mai 1211.

La liste des rois sacrés à Reims est assez longue : on peut citer Henri 1er, Philippe Ier, Philippe de France, Louis VII, Philippe II, Louis VIII, Louis IX, Philippe III, Philippe IV, Louis X, Philippe V, Charles IV, Philippe VI, Jean II, Charles V, Charles VI, Charles VII, Louis XI, Charles VIII, Louis XII, François 1er, Henri II, François II, Charles IX, Henri III, Louis XIII, Louis XIV, Louis XV, Louis XVI et Charles X.

Durant la première guerre mondiale, la cathédrale est incendiée le 19 septembre 1914; elle est bombardée durant 4 ans, le front étant proche de la ville.

IMGP2207-Cathedrale-de-Reims-en-1920.jpgIMGP2206 Hôtel de Ville de Reims détruit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La cathédrale et l'hôtel de ville après la première guerre mondiale

 

Reims antique : l'origine de la ville est ancienne. Après la conquète romaine, elle devient capitale de la province de Belgique.

IMGP2348-Porte-de-Mars-r.jpgIMGP2279-Place-du-Forum-r.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

La Porte de Mars, Place de la République, et le cryptoportique gallo-romain, Place du Forum

 

La cité se développe à partir de la fin du premier siècle, qui prend sa véritable forme de ville romaine.

Ne subsistent de cette époque que la porte de Mars et le cryptoportique du forum.

Au IIIème siècle, durant les invasions, l'espace urbain diminue, et la fonction militaire ne cesse de prendre de l'ampleur, la cité étant placée sur un carrefour stratégique. En 407, tout le nord-est de la France est dévasté. Saint-Nicaise est massacré devant sa cathédrale, et devient le premier martyr de la cité.

Clovis, roi des francs, bat les romains à Soissons en 486; il se convertit à la religion chrétienne, par l'évèque Rémi, peu avant 500, le jour de Noël.

Reims historique :

L'évèque de Reims Remi 440-533 baptise Clovis, roi des Francs, le jour de Noël, les historiens situent la date avant 500.

"Coube doucement la tête, fier Sicambre; adore ce que tu as brûlé, brûle ce que tu as adoré" Rémi

Cette date est importante car elle scelle l'union des Francs et du christianisme.

Le Traité de Reims, signe la fin de la guerre avec l'Allemagne, le 7 mai 1945 et marque la victoire des troupes alliées.

 

Les originales gargouilles de la cathédrale

 

IMGP2033 Cathédrale de Reims Gargouille rIMGP2216-Gargouille-de-la-cathedrale-15.10.2014.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reims-cathedrale-N.-D.-28-decembre-2013-gargouilles-monta.jpg

 

La cathédrale de Reims et ses vitraux :

IMGP4845 Rosace cathédrale Reims

La rosace ouest consacrée à la Vierge (au-dessus)

 Reims-cathedrale--28-decembre-2013-montage-vitraux-Chagal.jpg

Les vitraux de Marc Chagall

En 1974, Marc Chagall (1) exécute, avec la collaboration de l'Atelier Jacques Simon, maître verrier rémois, trois verrières destinées la la chapelle d'axe de la cathédrale. La réalisation de ces vitraux, rendue possible grâce au mécénat du Comité des bâtisseurs de Champagne-Ardennes et à une souscription lancée par les Amis de la Cathédrale de Reims, s'étend sur six années, de 1968 à 1974.

Ces vitraux représentent l'arbre de Jessé, les deux testaments, et les grandes heures de Reims.

 

Reims vitraux Marc Chagall f b

IMGP4817 Vitraux cathédrale de Reims

 

Les vitraux d'Imi Knoebel

Reims-cathedrale-28-decembre-2013-montage-vitraux-r.jpg

Le 25 juin 2011, ont été dévoilés les six vitraux d'Imi Knoebel (2), commande publique à un artiste allemand de dimension internationale, pour célébrer les 800 ans de la cathédrale. Ces vitraux ont été installés dans l'abside de la cathédrale Notre-Dame de Reims, dans les deux ailes à gauche, et à droite des vitraux de Marc Chagall.

« Il convient de revenir au langage chromatique d’origine de la cathédrale et de produire une symbiose entre l’ancien et le nouveau. La couleur confère qualité, poids et équilibre. Elle n’est pas dotée uniquement d’une valeur chromatique mais aussi d’une luminance. » Imi Knoebel

Ces vitraux abstraits reprennent l'essence fondamentale des couleurs primaires des vitraux anciens : le bleu, le rouge et le jaune.

Les artistes qui ont signé ces vitraux ont tous travaillé avec les Ateliers Simon-Marq, maîtres verriers rémois depuis près de 4 siècles. En effet, cet atelier d'artistes verriers perpétue depuis 1640 l'art du vitrail. Il est sans doute une des plus anciennes entreprises françaises. Douze générations d'artistes verriers s'y sont succédées.

 

Lien les vitraux de la cathédrale de Reims et ses restaurations par les Ateliers Simon-Marcq à Reims : Des Racines et des Ailes :  11 novembre 2009, extrait

 

La basilique Saint-Remi :

Reims-visite-art-d-co-et-historique 8205 basilique saint ReReims-visite-art-d-co-et-historique-8170-Basilique-Saint-Re.jpg

    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La basilique Saint-Remi, lieu du baptême de Clovis, roi de Francs, et de ses soldats, un jour de Noël 499 (?)

Elle fut construite entre le XI et le XIIIème siècle. Lien

 

La verrière du Café du Palais, restaurant à l'extraordinaire décor art déco, est signé du maître verrier Jacques Simon, dans les années 1930.

Ce café-restaurant possède un passé historique et artistique sans précédent.

Le-Cafe-du-Palais-verriere-art-deco.-de-Jacques-Simon-r.jpg 

      Une des salles du café-restaurant

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IMGP4880-Vitraux-du-Cafe-du-Palais.jpgVerrière art déco. de Jacques Simon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La verrière signée Jacques Simon en 1928.  A voir absolument !

 

 

 

L'art déco à Reims :

Cette cité détruite à 85 % durant la première guerre mondiale fit construire un très grand nombre d'édifices de style art déco entre 1920 et 1930.

En novembre 1918, le bilan est particulièrement lourd : sur les 14150 maisons de la ville, 7903 sont complètement détruites, 6247 sont endommagées et 60 seulement sont immédiatement habitables. Parmi les édifices publics, 35 sont détruits, 118 ont subis de gros dégâts. 

Le reconstruction de Reims a nécessité plus de 500 agences d'architectes, pour établir 24000 dossiers de dommages de guerre entre 1919 et 1922, et 6500 permis de construire entre 1920 et 1930. Le style de l'époque est art déco, et tout s'explique !

La ville  de Reims va être considérée comme la capitale de l'art déco.

Cinema-Opera-1923-copie-1.jpgFerronnerie-art-deco.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Reims historique :

 

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                            Reims en 1900                                  Reims après la première guerre mondiale

 

nouveau reims 

Reims et sa reconstruction après la première guerre mondiale

La gareIMGP2436-Gare-de-Reims-10-oct.-2014.jpg

Reims-visite-du-11-octobre-2014-Montage-locomotive-a-vapeu.jpg

La gare de Reims et sa locomotive à vapeur type 140 C exposée dans le hall

Reims-visite-AmiCAL-du-11-octobre-2014-Montage-Tram-r.jpg

Le tramway inauguré le 18 avril 2011 (2 lignes, 23 stations, 11,2 km, rail : 1,435 mètre d'écart.)

En bas , le tram à cheval, de 1890 à 1900 et le tram électrique en 1912 en place Royale

 

Visite de la cave d'un vigneron de champagne :

Reims-visite-du-11-octobre-2014-Montage-caves-de-Cazanove-r.jpg

 

Les fontaines de Reims :

Reims-visite-AmiCAL-du-11-octobre-2014-Fontaine-Condorcet-r.jpg

La fontaine Condorcet

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La fontaine de la place du Forum 

 

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Les halles du Boulingrin, édifiées en 1927 classées M.H. en 1988, restaurées en 1988, le marché couvert de la ville

 

Les passages couverts Subé-Talleyrand :

IMGP1945-Passage-couvert-de-Reims.jpgIMGP1946-Reims-11-oct.-2014-Passage.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces passages relient la place d'Erlon et la rue de Talleyrand, la rue de l'Etape et la rue Carnot

Une innovation d'après guerre

 

 

L'hôtel de ville :

IMGP2291-Hotel-de-ville-de-Reims-11.10.2014.jpgIMGP7029-Hotel-de-Ville-26.11.2009.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La bibliothèque Carnegie :

Construite à partir de 1921 et inaugurée en 1928, cette bibliothèque, joyau de l'art déco, abrite 3000 manuscrits, dont 800 médiévaux et 50 de l'époque carolingienne.

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La salle de lecture, le lustre du maître-verrier rémois Jules Simon et la verrière zénithale du maître-verrier nancéin Jacques Grüber

Depuis 1991, trois monuments ont été classés au patrimoine mondial de l'UNESCO : La cathédrale Notre-Dame, le Palais du Tau et la Basilique Saint-Remi.


Bonne visite !


Lien Wikipédia : Reims  Lien : Reims art déco

Lien interne : art déco et art nouveau voir article précedent  L'Art Déco à la Cité de l'Architecture à Paris

Lien Wikipédia : La cathédrale Notre-Dame de Reims

Lien vidéo La cathédrale Notre-Dame de Reims : La Cathédrale de Reims vue à partie d' un drône et d'un dirigeable Mai 2011 Sources : Le Taillefer Production/Visiofly Musique Kasanamusic France 3 Mai 2011

Lien : Les vitraux de la cathédrale de Reims  Les vitraux de la cathédrale de Reims

Site les maîtres verriers de Reims : Ateliers Simon-Marq

Lien : Les vitraux de Brigitte Simon à la cathédrale de Reims

Lien : Les vitraux de Benoît Marq à  l'église Saint-Jacques à Reims

Lien article L'Ardennais : Les Ateliers Simon-Marq : une tradition de père en fils

(1) Site Wikipédia Marc Chagall 1887-1985 : Marc Chagall

(2) Site Wikipédia Imi Knoebel, né le 31 décembre 1940 : Imi Knoebel

Site : Le Café du Palais

Lien : L'histoire du Café du Palais

Café du Palais, M. VOGT, restaurant depuis 1930, 14, place Myron-Herrick 51100 Reims

Tél. : 03 26 47 52 54 Fax : 03 26 47 93 77 Fermé dimanche et lundi

Voir aussi les vitraux de la cathédrale de Metz signés Marc Chagall, et l'église Saint-Maximin avec des vitraux signés Jean Cocteau : A la découverte de Metz, la ville lumière


 




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4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 22:59
"1925, quand l'Art Déco séduit le monde"

Formes géométriques, pures et dynamiques : le style Art Déco (1919-1940) se caractérise par son attractivité et sa vivacité.

Né de l’impulsion des créateurs français tels que les architectes Henri Sauvage, Robert Mallet-Stevens, Pierre Patout, les décorateurs André Véra, Louis Süe, André Mare et Jacques-Émile Ruhlmann, le couturier Paul Poiret ou encore le sculpteur François Pompon, il est le fruit d’une vision d’ensemble émanant de champs artistiques variés.

L’exposition "Art Déco" est la première depuis 1975 à rendre hommage à cette esthétique qui a su unir des créateurs du monde entier. Cette rétrospective de référence aborde avec détails l’Exposition internationale de 1925 et la diffusion mondiale de ce style à la popularité pérenne. Dans un premier temps, elle revient de manière didactique sur la distinction entre Art Nouveau et Art Déco.

 

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"La Petite Fille aux tortues" de René Le Tourneur 1924, plâtre patiné bronze avec traces de dorure.

Musée de Saint-Quentin

 

L'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes d'avril-octobre 1925

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Art déco et architecture. La ferronnerie au compotier de fruits fait aujourd'hui référence à l'art déco

Plus qu'une date, 1925 est donc un état d'esprit. Les Années Folles succèdent à la Belle Epoque, l'Art Déco à l'Art Nouveau. Au travers de cette apparente continuité, apparaissent et s'imposent les symptômes d'un art mondial et moderne.

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Porcelaines émaillées de Jean-Baptiste Gauvenet (1903-1960)
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Bouchons de radiateurs automobiles

 

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"L'Ours" de François Pompon, plâtre 1922

Cette oeuvre, exécutée et retouchée par l'artiste sculpteur animalier, fut offerte à son praticien Jean Joachim.

Il servit de chef-modèle pour sa reproduction en marbre dans la même dimension.

L'Ours de Pompon, en fait une ourse esquissant un pas en arrière, fut omniprésent à l'exposition des Arts Décoratifs de 1925, à l'Hôtel du Collectionneur comme à l'Ambassade Française.


Les années 20 voient apparaitre un début d'émancipation des femmes, dont certaines adoptent la coupe garçonne.

Des héroïnes sont mises à l'honneur : Suzanne Lenglen, Hélène Boucher

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Dans son intituté, les organisateurs de l'exposition de 1925 ont imposé le qualificatif "Industriel" après "Arts décoratifs". Il existe bien une volonté de production, de diffusion, et de conquête de marchés.

C'est ainsi que les grands magasins du Louvre, des Galeries Lafayette, du Printemps et du Bon Marché confient leur pavillon à des architectes de renom.

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Les grandes manufacture de l'Etat sont présentes, et rivalisent de moyens pour séduire les visiteurs étrangers.


La question que beaucoup de personnes se posent : 

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Le public confond souvent ces deux grands styles qui, bien que si proches dans le temps, diffèrent considérablement. En est-il seul responsable ? Assurément non ! Les innombrables ouvrages et sites de recherche, pour ne citer qu'eux, entretiennent d'ordinaire cette ambiguité.

Le style Art Nouveau (1890-1914) s'est affirmé comme une authentique rupture, une réaction à l'éclectisme décadent du second Empire. Si la nouveauté, la virtuosité et la technicité de ce style charmèrent nombre de contemporains, son exubérence et l'égocentrisme de ses héraults, eurent cependant raisons de sa diffusion et de sa postérité.

Né avant la première guerre mondiale, l'Art Déco qui lui succède (1919-1940), aves ses formes géométriques simples et épurées, plus adaptées aux nouvelles machines et à la vie moderne, devient le premier style véritablement industrialisé. Conçu à la source dans un raffinement exceptionnel des formes et des matières par des créateurs oeuvrant souvent à plusieurs mains pour des clients de prestige, il sera plus aisément déclinable pour le plus grand nombre, et commercialisable afin de séduire le monde.

 

L'art déco séduit le monde entier :

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A gauche :

Musée Louis Finot, Ernest Hébrard, 1928, Saïgon, Vietnam.

A droite :

Paul Landowski "Le Christ Rédempteur", plâtre 1926.

Cette statue de 38 mètres de haut a été réalisée de 1626 à 1931, dans l'atelier du sculpteur à Boulogne Billancourt. Elle domine la baie de Rio de Janeiro. Elle fut érigée par l'ingénieur brésilien Heitor da Silva Costa, en collaboration avec l'ingénieur français Albert Caquot.

(Musée des années 30, Boulogne Billancourt, Hauts-de-Seine) lien : Musée Boulogne Billancourt

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Shangai, 165 immeubles Art Déco. Paul Veyssere, associé à Alexandre Léonard, ouvre une agence en 1920   

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L'automobile dans les années 1925 (modèles Renault et Bugatti type 40, 1927)
Exposition du mercredi 16 octobre 2013 au lundi 3 mars 2014 (prolongations) : 
1, place du Trocadéro Paris 16ème

Lien exposition et sources : 1925, quand l'Art Déco séduit le monde

 

Bonne visite, jusqu'en début mars !!

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4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 20:29

 

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Dans cette capitale historique de la Lorraine, Nancy et son joyau : la Place Stanislas particulièrement magnifique le soir. A ne pas manquer !

La place est entourée de cinq pavillons, et entourées de grilles de fer forgé rehaussé d'or. Elle sont les oeuvres de Jean Lamour. Les façades sont d'Emmanuel Héré, les fontaines art rocaille de Neptune et d'Amphitrite de Barthélémy Guibal.

 La première pierre est posée officiellement en mars 1752 et la Place Royale est solennellement inaugurée en novembre 1755.

Au centre de cette place, s'élevait une statue de bronze, œuvre des sculpteurs Barthélémy Guibal et Paul-Louis Cyfflé, représentant Louis XV vêtu à l'antique. La statue et ses allégories disparurent à la Révolution, et ce n'est qu'en 1831 qu'on inaugura une nouvelle statue représentant le duc de Lorraine Stanislas Leszczynski, oeuvre du sculpteur Georges Jacquot.

Les dimensions  de la place Stanislas sont les suivantes : 106 mètres sur 124 mètres. Elle est considéré comme une des plus belles places de France, mais elle est loin d'être la plus grande, de part ses dimensions.

L'ensemble architectural est classé au Patrimoine Mondial de l'Unesco.

Lien Wikipédia : La Place Stanislas à Nancy

Nancy et son histoire : Un patrimoine à découvrir la Place Stanislas

Lien Planet Voyages: Les plus belles places de France

Lien blog : Nancy art nouveau : Photographies Nancy Jean-Pierre

 

 

 

 

 

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3 janvier 2014 5 03 /01 /janvier /2014 06:53

 

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31 décembre 2013 2 31 /12 /décembre /2013 15:44

 

L'histoire de la préfecture de la Moselle et de la plus grande ville de la région Lorraine commence il y a 3000 ans.

Il suffit de visiter le Musée de la Cour d'Or pour se rendre compte du riche passé de cette métropole.

Oppidum celte de la tribu des Médiomatriques, puis cité gallo-romaine sous le nom de Divodorum, Mettis puis Metz, elle devient la capitale du royaume d’Austrasie et le berceau de la dynastie carolingienne.

Enorme ville de garnison, Metz est une des plus grandes métropoles au Moyen-Age, de par sa position stratégique géographique.

Elle devient allemande en 1871. après la guerre franco-prussienne de 1870. et le traité de Francfort signé le 26 février 1871. L'empereur Guillaume II fait construire dans la ville des bâtiments administratifs impressionnants pour montrer la puissance de son pouvoir, dont la gare actuelle. Metz redevient française après le traité de Versailles, le 28 juin 1919, mais est occupé par les troupes du IIIème Reich de 1940 à 1944. Ce régime en profite pour réannexer l'Alsace-Lorraine, qui sont libérées par les troupes alliées en début 1945.

Les bâtiments de la ville ont été largement construits en pierre de Jaumont, dite aussi pierre de soleil, qui leur donne un éclat jaune d'or sous les rayons solaires. Les carrières de cette pierrre, chargée en oxydes de fer, se situent à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Metz, et sont toujours exploitées.

 

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                                               L'Arsenal, le soir                                               La cathédrale Saint-Etienne*** de style gothique

 

 

  IMGP3759 Porte Serpenoise Metz               IMGP3800 Gare de Metz      

 

 

 

 

 

 

 

                                  La Porte Serpenoise                                                                                                                                       La gare de Metz                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                         

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L'église Sainte Ségolène

 

IMGP3442 Le temple NeufIMGP3525 Arcades place Saint-Louis

Le Temple Neuf, de style néoroman rhénan    La rue de la Tête d'Or, près de la place Saint-Louis  

 

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Le circuit des anciens remparts

 

 

 

Eglise Sainte Ségolène L'église Sainte-Ségolène et la cathédrale Saint-Etienne, le soirIMGP4103 Cathédrale St-Etienne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'église romane Saint-Maximin, édifiée au XIIème siècle, et la plus ancienne de Metz, fut choisie par Jean Cocteau pour présenter ses vitraux à la veille de sa mort. Il travailla avec les maîtres verriers levalloisiens Brière.

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Les vitraux du XXème siècle de la cathédrale Saint-Etienne (Marc Chagall ateliers Simon-Marcq)

Les verrières*** de la cathédrale forment un ensemble somptueux qui a valu à l'édifice le surnom de "lanterne du Bon Dieu"

 

Le Musée de la Cour d'Or *** rassemble une collection magnifique d'oeuvres et d'objets qui témoignent la riche histoire de Metz et du pays messin. A voir absolument ! IMGP3673-Musee-de-la-cour-d-Or-facade-r.jpg

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Le grenier de Chèvremont*, daté de 1457, servait à engranger le produit de la dîme prélevée sur les céréales :

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Metz et ses illuminations de fin d'année : la Grande Roue, Place de la Rébublique, la plus grande d'Europe, et le circuit des Lanternes, dans les jardins de l'Hôtel du Département de la Moselle.

Circuit des lanternes MetzIMGP4060-Metz-circuit-des-lanthernes.jpg

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Et l'art nouveau !

Il n'est pas aussi bien représenté que par exemple à Nancy, mais voici deux exemples de façades art nouveau à Metz.

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Bonne visite !

Lien Wikipédia : Metz

Lien Office de Tourisme : O.T. Metz

Musée de Metz Métropole 2, rue du Haut Poirier 57000 Metz Tél. : 0033 (0)3 87 20 13 20 T les J sauf mardi

lien Musée de Metz Métropole Courriel : musee@metzmetropole.fr

Lien Article Saint-Maximin de Metz : Eglise Saint-Maximin de Metz et les vitraux de Jean-Cocteau

 

 

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 08:05

 

Montmartre est un ancien village annexé en 1860 à la ville de Paris.

En 1800, la population était composée de 1800 âmes, pour s'accroître à 36450 eo 1856.

Historiquement, l'ancien territoire  de la commune de Montmartre comprenait la partie ouest du 18ème et la partie nord du 9ème arrondissement actuellement, ce qui fut le territoire de l'Abbaye des Dames de Montmartre durant 7 siècles.

La Butte Montmartre s'élève à 131 mètres, ce qui en fait la colline la plus haute de Paris, Belleville culminant à 128 mètres.(c)

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La basilique du Sacré-Coeur de Montmartre, silhouette cararctéristique de la ville de Paris. On aperçoit sa structure depuis la banlieue parisienne, et cela en fait un repère facile.

      La place des Abbesses, lieu stratégique d'arrivée par le métropolitain Abbesses, édicule d'Hector Guimard transféré en 1973-74 de la station Hôtel de Ville (1)

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L'arrivée à la place des Abbesses par le métro. du même nom, est impressionnante, car il s'agit de la station la plus profonde de Paris

En effet, le bas de la butte est loin d'être au niveau de la Seine, et il vous faudra "escalader" un bon nombre de marches, avant de voir le jour, et d'admirer la magnifique verrière dessinée par l'architecte d'art Hector Guimard.

La place des Abbesses est riche en édifices : édicule à verrière, fontaine Wallace, le Mur des "Je t'aime", l'église Saint-Jean de Montmartre.

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L'église Saint-Jean-de-Montmartre est le premier édifice religieux construit en béton armé en 1904, sur les plans de l'architecte novateur Anatole de Baudot (1834-1915). L'extérieur comporte une structure en briques, ce qui fait de cette église une originalité à Paris. Les motifs décoratifs de l'église sont d'inspiration art nouveau, ce qui n'est pas étonnant vu l'époque de construction de cet édifice (1894-1904).

Toutes les rues tranversant la place des Abbesses sont pittoresques, mais peut-être est-il surprenant d'emprunter la rue Yvon Le Tac, au sud-est de la place, qui va conduire le promeneur au Martyrium.

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Cette ancienne chapelle serait, selon la légende, le lieu où le premier évêque de Paris Denys, devenu par la suite Saint-Denis, aurait été martyrisé avec Saint-Rustique et Saint-Eleuthère, et décapité au IIIème siècle. Il aurait rejoint Saint-Denis, la tête entre les mains. Sa sépulture donnera ainsi naissance à la basilique royale, puis cathédrale de Saint-Denis.

 

La place Charles-Dullin, ancienne voie de la commune de Montmartre, est déjà présente sur les plans cadastraux de 1825. Elle est alors nommé place du Théâtre en raison de la présence du théâtre de Montmartre. Elle devient place Dancourt, puis place Charles-Dullin en 1957, en hommage au metteur en scène, acteur de théâtre, et directeur.

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Cette charmante place arborée est un écrin au Théâtre de l'Atelier, ancien théâtre de Montmartre, inauguré le 23 novembre 1822, et rebaptisé sous son nom actuel en 1922 par son directeur Charles Dullin.

 

Le film "Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain", comédie romantique de Jean-Pierre Jeunet (2001) a fait connaitre à son public un autre visage secret et attachant du quartier de Montmartre, loin des sentiers battus du Moulin Rouge et de la Place du Tertre. Il a atteint un record de spectateurs en France et dans le monde (plus de 32 millions d'après les sources Unifrance, dont 8.5 millions en France et 3.2 millions en Allemagne).

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      Le quartier de Montmartre popularisé par le film, des endroits moins connus :

IMGP1601-Le-cinema-Studio-28.jpgCafé des 2 Moulins A Poulainro

 

 

 

 

 

Le cinéma "Studio 27" et le "Café des 2 Moulins" lieux cultes d'Amélie

 

 

      Une autre personnalité très connue de Montmartre : Dalida

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      Le buste, place Dalida, la maison, rue d'Orchamps, où elle se suicidera, la sépulture de Yolanda Cristina Gigliotti (1933-1997) de son nom d'artiste Dalila, puis Dalida. Elle fut mannequin, élue miss Egypte 1954, et fut la première chanteuse a ouvrir son fan-club.

Montmartre et ses peintres : le nombre d'artistes peintres ou sculpteurs ayant vécu dans le quartier est considérable. Il est possible d'en citer quelques-uns, mais la liste ne pourra jamais être exhaustive.

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Le Bateau-Lavoir : lieu mythique des peintres, depuis 1904, mais aussi cité d'artistes, de lettres, de théâtre, et de marchands d'art.

Un incendie le détruit en mai 1970. Il ne reste que la façade. Il est conplêtement reconstruit en 1978 pour abriter des artistes étrangers.

        Parmi les nombreuses personnes ayant fréquenté ce lieu mythique, on peut citer : Amedeo Modigliani, Henri Matisse, Georges Braque, Fernand Léger, André Derain, Raoul Dufy, Maurice Utrillo, Jean Metzinguer, Louis Marcoussis, Guillaume Apollinaire, Edmond-Marie Poullain, Alfred Jarry, Jean Cocteau, Raymond Radiquet, Gertrude Stein, Charles Dullin, Harry Baur, Ambroise Vollard, Daniel-Henry Kahnweiler, Berthe Weill, Jacques-Gaston-Emile Vaillant, Robert Tatin, Maurice Denis, Kess van Dongen, Endre Rozsda, Ksenia Milicevic, Pierre Mac Orlan, Marie Laurencin, Pablo Picasso, Gen Paul, Otto Freundlich.

Avant de se nommer Bateau Lavoir, cette maison avait comme nom la Maison du Trappeur. L'origine de son nom provient probablement du batiment dont la disposition intérieure faisait penser à une coursive d'un paquebot, et la maison n'étant équipée que d'un poste d'eau, une ironie attribuée à Max Jacob.

Le Bateau-Lavoir perd cependant de son animation à partir de la Première Guerre Mondiale, au profit du quartier de Montparnasse, et de La Ruche (2)son équivalent de la rive gauche.

 

IMGP2059 Montmartre La Maison RoseIMGP9338 Le Lapin Agile

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                  La Maison Rose de Maurice Utrillo                                          Le Lapin Agile

La Maison Rose, actuel restaurant, fut croqué et peinte par Maurice Utrillo une dizaine de fois (La petite maison rose, connue dans le monde entier). C'est certainement cela qui a souvé cet édifice.

Le cabaret Le Lapin Agile situé au 22 de la rue des Saules, établi dans la seconde moitié du XIXe siècle, racheté par Aristide Bruant en 1913, fut l'un des lieux de rencontre privilégiés de la bohème artistique du début du XXe siècle, de Max Jacob à Pablo Picasso en passant par Roland Dorgelès, Francis Carco, Blaise Cendrae ou Pierre Mac Orlan.

Ce cabaret eut comme nom "Le rendez-vous des voleurs", et "Le cabaret des Assasins" en 1869, avant de devenir le Lapin Agile (le lapin à Gill, caricaturiste de l'époque, qui créa l'enseigne décorée d'un lapin)

Georges Brassens y chanta pour la première fois. Picasso paya son repas avec l'un de ses Arlequins.

Une oeuvre de l'âne du cabaret Lolo, "Coucher de Soleil sur l'Adriatique" peinte avec un pinceau attaché à sa queue, fut acheté par un collectionneur au Salon des Indépendants, une blague du peintre Boranali. Ce tableau eut beaucoup de succès, avant que la supercherie ne soit dévoilée au grand jour.

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      Les vignes de Montmartre :

Fêtes des vendanges 2013

La fête des vendanges à Montmartre eut lieu cette année du 9 au 13 octobre 2013. L'affiche est réalisée par l'artiste Miss.Tic, née à Montmartre.

 

Petit circuit proposé : au départ du Métro Abbesses au métro Anvers, 5 heures de visite environ     

 

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Bonne visite !

 

Sources : Wikipédia (café des 2 moulins et peinture de l'âne Lolo) Photographies : Jean-Pierre Kosinski

(c) les collines de Paris : rive droite Montmartre 131 mètres, Belleville 128 mètres, Mesnilmontant 108 mètres, Les Buttes-Chaumont 103 mètres, Passy 71 mètres, Chaillot 67 mètres, rive gauche Montmarnasse 66 mètres, Buttes-aux-Cailles 63 mètres, Montagne-Sainte-Genneviève 61 mètres.

Montmartre : lien Montmartre

Historique Montmartre : lien Historique Montmartre

Musée de Montmartre : lien Musée de Montmartre

(1) Voir Métropolitain Abbesses (1) Circuit Hector Guimard, Paris 16ème, métros parisiens

Dalida et sa vie "Il venait d'avoir dix-huit ans"  : lien You Tube

(2) Voir article sur La Ruche :  Visite de la Ruche et du 15ème sud

Retour à l'auteur du blog :  L'auteur du blog

 

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 00:15

 

Un décor art nouveau qui n'a pas changé depuis plus de cent ans.

 

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Deux ans avant que n'éclate la Révolution française, le Sieur Jean-François Gauthier fonde un estaminet (on dirait aujourd'hui un café) à l'enseigne du Cheval blanc au 16 de la rue du Faubourg Saint-Denis. Le citoyen Gauthier deviendra, peu de temps après, un de ses intransigeants révolutionnaires siégeant au tribunal.

Sous l'ombrage des acacias, les habitués aiment à s'y attabler dans le grand jardin ou sous l'élégante rotonde. Dans les années 1830, un peintre en réaction contre l'académisme, Alexandre-Gabriel Decamps, y défend ses idées et y expose ses sentiments. Autour de lui, on trouve d'autres artistes romantiques ou de l'école de Barbizon qui annoncent l'impressionnisme, ce sont Paul Huet ou Théodore Rousseau, mais aussi leur ami... Alexandre Dumas.

Il devient l'un des premiers cafés-concerts du quartier, lançant même la mode. En 1857, on peut y écouter chanter Mlle Agar qui sera l'une des plus grandes actrices de la Comédie Française.

Le propriétaire, Edouard Fournier, décide en 1901 de construire un nouveau bâtiment, ce sera un «bouillon». C'est-à-dire un restaurant où l'on peut déguster un bouillon de viandes et de légumes.

Fournier en demande la décoration à ces artistes imaginatifs et poètes que sont les tenants de l'Art nouveau. L'établissement va se parer de fleurs, de paons et de nymphes apparaissant et disparaissant au gré des reflets dans les grands miroirs.

Le neveu de Fournier, Julien Barbarin, en hérite dans les années 1920. Il veut y faire entrer la lumière zénithale afin d'éclairer délicatement les fleurs et les nymphes. Pour cela, il va commander trois grandes verrières aux motifs floraux. Ces dernières vont être dessinées par Charles Buffet qui n'est autre que le père du peintre Bernard Buffet.

En 1938, Julien Barbarin lègue son prénom à l'établissement et c'est depuis que nous allons « Chez Julien »... La Môme Piaf y amène ses amis, non loin de la salle d'entraînement de son grand amour, Marcel Cerdan.

Jean-Paul Bucher acquiert, en 1975, l'enseigne qui devient une brasserie, avec le succès que l'on sait. Dans son extraordinaire décor Art Nouveau, préservé par le temps, on y croise au hasard des jours des personnalités aussi différentes que Jean-Paul Gaultier, FabriceLuchini, Lorànt Deutsch ou Angelina Jolie en voyage à Paris.

Sources : Brasserie restaurant Julien

 

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Les motif floraux des verrières, dessinées par Bernard Buffet.

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Les Femmes-fleurs, peintes sur pâtes de verre par le maître verrier Louis Trézel, inspiré par les oeuvres d'Alfons Mucha.

Ces oeuvres rendent hommage à la féminité, à la nature et au temps. Les quatres divines créatures se font face et se cotoient, portant toutes fièrement leurs couleurs de saison : vert pâle pour l'hiver, blanc pour le printemps, mauve pour l'été, et rouge pour l'automne.

Pour éclairer le tout et rendre la brasserie plus flamboyante, la verrière fleurie, réalisée par les établissements Guenne en 1929 vient déverser un flot de lumière et mettre en valeur la fameuse Gismonda, représentant Sarah Bernard, et les paons d'Armand Jean-Baptiste Segaud, artiste peintre.  

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A voir à deux pas de cette brasserie : les passages exotiques du Brady et du Prado.

Brasserie et restaurant Julien, 16, rue du Faubourg Saint-Denis 75010 Paris  

Tél. : 01 47 70 12 06

Ouvert tlj de 12 à 15 H et 19 à 01 H 00 du matin Métro. Strasbourg Saint-Denis

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Lien direct : Julien ou www.julienparis.com

Lien Brasserie Julien : l'art du décor

Lien plaquette Julien : Plaquette Julien

Lien Wikipédia : Louis Trézel maître verrier

Courriel : commercial@julienparis.com

Bon appétit !

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 17:25

 

Une visite de Senlis, ville royale, en début novembre.

Cette commune, située en région Picardie, est la sous-préfecture du département de l'Oise. Le site historique de cette ville domine la vallée de la Nonette.

Toutes les richesses de cette ancienne cité des Sulbanectes, nommée Augustomagus par les romains, protégée à cette époque, d'une muraille de 4 mètres d'épaisseur, et flanquée de 30 tours, peuvent se découvrir encore en partie ce jour.

De Sulbanectium à Senlis : le plus ancien nom de cette cité est civitas Sulbanectium, la cité des Sylvanectes, noms de ces peuples celtes; cette définition provient peut-être du gaulois selvanos, possssion propriété, puis troupeau, qui s'est confondu plus tard avec le latin silvanus de la forêt, suivi du suffixe celtique ecti. La cité s'est ensuite nommée Augustomagus Sivanectum, le marché d'Auguste des Sylvanectes. ou Silvanectis.

Au cours du VIème siècle, le nom de la cité devient Sinletis, puis Selnectensis au VIIIème, Seenlys au XIème, et enfin Senlis dès le XIIème siècle.

 

Hors de ces murs, se trouve un site unique en Picardie : les arènes gallo-romaines édifiées au 1er siècle.

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      la cité historique et ses murailles en 1772 et actuellement

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La cathédrale Notre-Dame, XII-XVIème siècle, témoin majeur de l'architecture gothique

 

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      Les portes et portails anciens de la cité historique sont innombrables

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Le jardin du Roy : au IIIème siècle, les romains construisent une épaisse muraille longue de 800 mètres.

La sécurité de l'administration et de ses habitants, les Sulbanectes, est assurée par un castrum de 8 hectares.

Senlis, ville royale :

En 978, Senlis, tout comme Soisson et Laon, est victime des brigandages des Normands, sous Bernard le Danois. Le comte Bernard de Senlis n'ayant pas d'héritier, la ville entre dans les possessions d'Hugues Capet au plus tard en 981, alors qu'il n'est que comte et duc des Francs : il expédie du château de Senlis un diplôme en faveur de l'abbaye d'Umblières.

A Senlis, Hugues Capet aurait été élu roi par ses barons en 987 avant d'être sacré à Noyon. En 991, il emprisonne le duc Charles de Basse-Lotharingie à Senlis pour avoir pris la ville de Reims, avec la complicité de l'archevêque de Reims, Arnoul de France. La construction de la première cathédrale de Senlis commence à la fin du Xème siècle.

Sous les Capétiens, Senlis est une ville royale, demeure des rois de France, d'Hugues Capet à Charles X.

Remanié plusieurs fois sous les règnes de Louis IX, Charles V et François 1er, le château a vu passer de nombreux rois, avant de devenir le siège du Présidial en 1551, puis d'être vendu comme bien national en 1793.

 

Bonne visite !

Liens et bibliographies :

Site wikipédia : Senlis

Site wikipédia ; Histoire de Senlis

Site office de Tourisme : Tourisme à Sentis

L'Office de Tourisme vous accueille toute l'année, 7 jours sur 7.
[ Sauf le 1er mai, 25 décembre et le 1er janvier ]

Place du Parvis Notre-Dame
BP 80024
60302 Senlis Cedex
Tél. : 03 44 53 06 40
Fax : 03 44 53 29 80
E-mail : contact@senlis-tourisme.fr

 

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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 08:36

 

Un article sur les anciens bains douches de Houilles, dans les Yvelines, est paru dans le journal "Côté-Yvelines" :

Lien direct de l'article d'Olivier Bessine du 16 octobre 2013 : Les bains douches de Houilles

 

Les bains douches de Houilles : quelques rappels de leur histoire :

 

 

Houilles-bains-douches-lavis-et-aquarelle.jpg

Lavis à l'encre et aquarelle de J.-P. Kosinski, 

Les anciens bains-douches de la ville de Houilles, de style art déco, sont situés dans l'enceinte du parc Charles de Gaulle. Elles furent inaugurés le 28 novembre 1924 et leur construction avait été adoptée au conseil municipal de la commune par 19 voix sur 22 en 1920, à l'epoque où seulement un logement sur dix possédait une salle d'eau.

Extrait de la Compagnie Générale d'Hygiène qui préconise la construction de bains douches dans les années 20 :

"Les BAINS DOUCHES devraient être établis partout, tant dans les villes que dans les campagnes; les pouvoirs publics subventionnent d'ailleurs les installations de bains douches municipaux"....

..."Le BAIN DOUCHE est une pluie douce et bienfaisante d'eau mitigée, qui coulant lentement sur le corps, enlève de la peau, à l'aide d'un savonnage, toutes les impuretés qui s'y sont déposées, c'est le plus rapide, le plus économique et le plus salubre des nettoyage du corps"

 

La société l'Oeuvre françaide d'hygiène, sous la direction de l'architecte Louis Lablaude, et sur les plans de Jacques Corot, fut chargée de la construction, pour un marché de 410.500.000 francs. L'entrepreneur fut Monsieur Bafoil. Ces bâtiments, dont l'extérieur n'a pas changé, faisaient suite à la loi de 1904 sur les bains douches municipaux, et servirent durant une cinquantaine d'années aux ovillois. Le chauffage à air chaud fut adopté par délibération du Conseil municipal le 20 mai 1952. Des réfections furent aussi entreprises cette année (maçonnerie, charpente, serrurerie, électricité, pour des devis de 683.000 francs).

Lors de la construction de ces bains douches, M. Guignet fut nommé inspecteur-régisseur des Bains Douches le 15 octobre 1924 par la maire M. Georges André.

Ils sont  composés d’un rez-de-chaussée, d’un sous-sol et d’un étage partiel organisés de façon symétrique avec deux ailes autour de l’entrée légèrement surélevée. Les 2 ailes séparaient l'espace hommes, à droite et femmes. à gauche.

p30bisBains douches de Houilles plan dessin
Le bâtiment n’a pas connu de modification de son aspect extérieur depuis sa construction. Sa surface est de 250 m2. Il est  inscrit à l'inventaire supplémentaire des bâtments historiques en 1993.
En 1979, il a servi d’annexe à la mairie pour héberger la Direction des Sports, de la Jeunesse de l’Enseignement et de I’Enfance (DISJEE), mais en 2010 la ville a souhaité effectuer des travaux pour 122 000 € afin d’y installer la structure multi-accueil « Les Genêts ».

Les travaux d'aménagement des bureaux des bains douches commencèrent vers le 15 février 1979. Ceux-cu furent confiés à l'architecte Claude Le Goas à Montreuil, pour un devis de 375.500 francs et un délai de 4 mois.

 

Bains douches en 1924L'entrée des bains douches de Houilles en 1924 (sources archives de la ville de Houiiles)

 

     Les anciens bains-douches de Houilles sous la neige, en janvier 2013IMGP7059-bains-douches-sous-la-neige-20-mars-2013.jpg

Houilles-centre-IMGP9479-r.jpg

Détails d'une des façades  

Ce bâtiment possède une structure en brique bichrome agrémentée de motifs en céramique et dont la couverture est en tuiles plates mécaniques

 

Houilles bains-douches sources Côté Yvelines ro 

Les bains douches des années 20 : document sources "Côté Yvelines"

 

Bains-douches-de-Houilles-montage.jpg

Les façades des bâtiments des anciens bains douches  nov, 2013  

 

Sources : archives de la ville de Houilles, Yvelines, Côté Yvelines octobre 2013, article d'Olivier Bessine

Lien direct carnet de voyage à Houilles, diaporama du blog : re Suite carnet 14 Houilles Ginkgo en automne aquarelle

Les bains-douches de Houilles : Site Topic Topos patrimoine des communes

Les 17 bains douches municipaux gratuits de Paris : 

 

 

Les 17 bains-douches gratuits de la ville de Paris : 

Paris 4ème arrondissement centre :

 

Bains-douches des Deux-Ponts (4e)
8, rue des Deux Ponts (4e)
Du mardi au samedi 12h-18h
Métro : Pont-Marie
Tél : 01 43 54 47 40
Jours et heures d'ouverture : voir la fiche bains-douches des Deux Ponts.
Bains-douches accessibles aux personnes en situation de handicap.
Bains-douches Saint-Merri (4e)
18, rue du Renard
Métro : Hôtel de Ville
Tél : 01 42 72 83 64
Du lundi au samedi 7h30-13h, dimanche 8h-12h30
Fermé le jeudi
Jours et heures d'ouverture : voir la fiche bains-douches Saint-Merri

Paris 5ème arrondissement :

Bains-douches Lacépède
50, rue Lacepède,
Métro : Place Monge
Tél. 01 45 35 46 63
Du mardi au samedi 7h30-13h, dimanche 8h-12h30
Jours et Heures d'ouverture : Voir la fiche des bains-douches Lacépède

Paris 8ème arrondissement : 

Bains-douches Rome
43, rue de Rome
Métro : Europe
Tél. 01 42 93 70 05
Du mardi au samedi 7h30-13h, dimanche 8h-12h30
Jours et heures d'ouverture : Voir la fiche des bains-douches Rome
Bains-douches accessibles aux personnes en situation de handicap

Paris 11ème arrondissement :

Bains-douches Oberkampf
42, rue Oberkampf,
Métro : Oberkampf
Tél. 01 47 00 57 35
Du lundi au samedi 7h30-13h, dimanche 8h-12h30
Fermé le jeudi
Jours et heures d'ouverture : Voir la fiche des bains-douches Oberkampf

Bains-douches 12ème arrondissement :


Bains-douches Audubon
11, rue Audubon
Métro : Quai de la Rapée ou Gare de Lyon
Tél. 01 43 47 60 07
Du lundi au vendredi de 12h-18h
Jours et heures d'ouverture : Voir la fiche des bains-douches Audubon

Bains-douches Charenton
188, rue de Charenton,
Métro : Dugommier ou Montgallet
Tél. 01 43 07 64 87
Du mardi au samedi 7h30-13h, dimanche 8h-12h30
Créneaux réservés aux femmes en grande difficulté le lundi 9h-20h et du mardi au vendredi 14h-20h
Jours et heures d'ouverture : Voir la fiche des bains-douches Charenton

Bains-douches 13ème arrondissement :

Bains-douches Butte-aux-Cailles
5, place Paul-Verlaine,
Métro : Place d'Italie ou Tolbiac
Tél. 01 45 89 60 05
Jours et heures d'ouverture : Actuellement fermés pour travaux pour une durée indéterminée
 

Bains-douches 15ème arrondissemnt :

Bains-douches Blomet
17, rue Blomet,
Métro : Sèvres-Lecourbe ou Volontaires
Tél. 01 47 83 35 05
Du lundi au samedi 7h30-13h, dimanche 8h-12h30
Fermés le mardi
Jours et heures d'ouverture : Voir la fiche des bains-douches Blomet

Bains-douches 18ème arrondissement : 

Bains-douches Les Amiraux
6, rue Hermann-Lachapelle,
Métro : Marcadet-Poissonniers ou Simplon
Tél. 01 46 06 46 47
Du mardi au samedi 12h-18h
Jours et heures d'ouverture : Voir la fiche des bains-douches Les Amiraux

Bains-douches Ney
134, boulevard Ney,
Métro : Porte de Clignancourt
Tél. 01 42 54 04 24
Du lundi au samedi 7h30-13h, dimanche 8h-12h30
Fermé le jeudi
Jours et heures d'ouverture : Voir la fiche des bains-douches Ney

Bains-douches accessibles aux personnes en situation de handicap

Bains-douches 19ème arrondissement : 

Bains-douches Meaux
18, rue de Meaux
M° Colonel-Fabien
Tél. 01 42 08 16 44
Du lundi au samedi 7h30-13h, dimanche 8h-12h30
Fermé le mercredi
Jours et heures d'ouverture : Voir la fiche des bains-douches Meaux
Bains-douches accessibles aux personnes en situation de handicap

Bains-douches Petitot
1, rue Petitot,
Métro : Place des Fêtes
Tél. 01 42 08 17 93
Du mardi au samedi 12h-18h
Jours et heures d'ouverture : Voir la fiche des bains-douches Petitot

Bains-douches Rouvet
1, rue Rouvet,
Métro : Corentin-Cariou
Tél. 01 40 36 40 97
Du mardi au samedi 7h30-13h
dimanche 8h-12h30
Jours et heures d'ouverture : Voir la fiche des bains-douches Rouvet

Bains-douches 20ème arrondissement :

Bains-douches Bidassoa
27, rue de la Bidassoa,
Métro : Gambetta (sortie Martin Nadaud)
Tél. 01 46 36 40 41
Jours et heures d'ouverture : Fermé pour travaux (durée indéterminée)

Bains-douches des Haies
27, rue des Haies,
Métro : Buzenval
Tél. 01 43 70 44 26
Du mardi au samedi 7h30-13h, dimanche 8h-12h30
Jours et heures d'ouverture : Voir la fiche des bains-douches des Haies

Bains-douches Pyrénées
296, rue des Pyrénées,
Métro : Gambetta ou Pyrénées
Tél. 01 46 36 16 63
Du lundi au samedi 7h30-13h, dimanche 8h-12h30
Fermé le mercredi
Jours et heures d'ouverture : Voir la fiche des bains-douches Pyrénées

 

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 16:50

 

Paris compte plus d'une centaine de fontaines Wallace, dont beaucoup sont installées depuis plus de 130 ans

Un petit rappel historique : en 1870, le riche philanthrope britannique Sir Richard Wallace fait don de 40 des fontaines publiques à boire à la ville de Paris qui manque d'eau potable, suite à la guerre franco-prussienne, au siège de Paris et à la Commune.

La première de ces fontaines à boire est inaugurée en août 1871.

Le dessin de ces fontaines, prenant le nom du donateur, et comportant 4 modèles de fontes d'acier, petit, grand et mural, est confié au sculpteur Charles-Auguste Lebourg.

Elle sont, comme tous les édifices et mobiliers des parcs et jardins de l'époque, peintes en vert pour s'intégrer au décor végétal.

Ces fontaines font actuellement partie d'une des images de Paris par les visiteurs étrangers, tout comme les sorties de métro. Guimard.

 

Paris visite de Montmartre 23 octobre 2013 r

Ces fontaines, fabriquées dans les fonderies du Val d'Osne en Haute Marne, près de Saint-Dizier, sont composées de 4 cariatides symbolisant quatre vertues :  la bonté, La simplicité, la charité et la sobriété. Elles représentent aussi quatre saisons : le printemps (la simplicité), l'été (la charité), l'automne (la sobriété) et l'hiver (la bonté).

Ces fontaines étaient équipées d'un gobelet métallique et sa chaine. La largeur d'accès entre deux cariatides devait permettre à un cheval de se désaltérer.

Paris-Montparnasse-Saint-Sulpice-Saint-Germain-Saint-Michel.jpg

La fontaine Wallace de la place Saint-Sulpice, peinte comme la grande majorité des autres édifices.

 

Ce jour est consacré à la recherche des fontaines qui n'ont pas cette teinte d'origine. Elles sont placées dans des ensembles urbains récents, et ont l'avantage d'être assez facilement repêrables par leur couleur.

 

Paris-circuit-des-fontaine-Wallace-colorees-25.10-montage-.jpg

La fontaine Wallace du 66 avenue d'Ivry, située dans le 13ème arrondissement (2011) au cœur du quartier asiatique de la capitale.

 

Fontaine-Wallace-Jean-Anouilh-r.jpg

Fontaine Wallace de la rue Jean-Anouilh, Paris 13 ème (2011) proche du jardin Georges Duhamel, à deux pas de la Bibliothèque Nationale de France François Mitterrand.

 

Paris-circuit-des-fontaine-Wallace-colorees-25.10-copie-1.jpg

La fontaine Wallace de l'esplanade Pierre-Vidal Naquet, au milieu  de l'Université Paris-Diderot VII, Grands Moulins de Paris, 13ème arrondissement (2011)

 

IMGP9536 Fontaine Wallace Porte de Versailles

Cette fontaine se situe à l'entrée et dans l'enceinte du parc des expositions de la Porte de Versailles, Paris 15ème

Fontaine-Wallace-Porte-de-Versailles.jpg

 

Bonne visite !

 

Lien Wikipédia : Les fontaines Wallace de Paris

Lien Wikipédia situation dans Paris : Liste des fontaines Wallace de Paris

Lien Wikipédia Sir Richard Wallace '25.7.1818 - 20.7.1890 : Sir Richard Wallace

Lien sculpteur Charles-Auguste Lebourg : https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles-Auguste_Lebourg

Les fontaines de Paris :  Les fontaines de Paris, liste List of Paris fountains

Autres liens internes :  Visite : la fontaine Médicis,  Visite des fontaines de la Concorde The two fountains, place de la Concorde,  Visite : la fontaine de l'Observatoire,  Visite : la fontaine de la Victoire

Lien les fontaines de Paris liste  : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/pages/Les_fontaines_de_Paris_liste_List_of_Paris_fountains-3395058.html

 

Bonne visite !

***

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