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Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
La façade de l'église Saint-Etienne-du-Mont et son entrée principale
Le jubé de pierre vu de la travée centrale
Le jubé de pierre de l'église Saint-Etienne-du-Mont :
Élément remarquable de l’église, le jubé construit au début du XVIème siècle, est le seul subsistant à Paris.
Au Moyen Age, le jubé est à la fois une barrière séparant le chœur, où se tiennent les religieux et les chanoines, de la nef où sont les simples laïcs, et une tribune d’où est proclamée la Sainte Parole (d’où son nom, correspondant au début de la prière par laquelle le lecteur demandait la bénédiction au prêtre : «jube, domine, benedicere…» : «Daigne me bénir, Seigneur…»).
Avec la volonté de rendre le déroulement des cérémonies de la messe visible pour tous, la plupart des jubés disparaissent au XVIIIème siècle.
Ce jubé allie une structure gothique interne et une ornementation pleinement Renaissance. La balustrade est un entrelac de dentelle de pierre, sculpté dans du calcaire de Saint-Leu. Deux escaliers à claire voie s’enroulent autour des piliers, desservant à la fois le jubé et la coursive, dont la fonction exacte, autre que décorative, n’est pas bien établie.
Alors que les noms de la plupart des artisans ayant participé à la construction de l’église nous sont connus, curieusement on ignore l’auteur de ce chef-d’oeuvre.
Le beau Christ en croix qui surmonte le jubé, oeuvre de Ulrich de Grienewald, provient de la chapelle de l’Ecole polytechnique, supprimée en 1830.
L’ensemble du jubé et de la clé de voûte constitue un magnifique cadre pour l’autel moderne de la maison Cheret.
Une visite du 22 mars 2023 à l'église américaine de Maisons-Laffitte
Septembre 2020 : Cent ans valent bien une messe ! C’est ce que s’apprêtent à faire les responsables de l’Église anglicane Holy Trinity Church ce dimanche 4 octobre à 10 h 30, afin de fêter le centième anniversaire de l’ouverture au culte de l’église mansonnienne. Dans ce contexte, une petite couche d’histoire s’impose. Un centenaire face au défi des restrictions sanitaires. L’essor des activités hippiques à Maisons-Laffitte (Yvelines) amena dans la commune bon nombre de Britanniques en tant qu’entraîneurs, jockeys et lads. Parmi ces nouveaux arrivants nombreux étaient anglicans. L’anglicanisme est une confession chrétienne se voulant à la fois catholique et réformée, présente principalement dans les pays de culture anglophone. Pour pratiquer leur culte, ils devaient se contenter d’une chapelle en bois, place du marché. Grâce au généreux donateur Frank Jay Gould qui offrit 500 000 F, une nouvelle église, sise au 15 de l’avenue Carnot, sera consacrée le 2 octobre 1920. C’est Percy Lynham qui en sera le premier responsable.
Une visite de la maison-musée de l'artiste peintre animalière Rosa Bonheur avec l'association Houilles accueille le 15 mars 2023, avec une petite randonnée dans la forêt de Fontainebleau et la visite de Thomery et son petit circuit des murs à raisin.
L'extérieur et l'entrée du musée Rosa Bonheur
L'atelier salon du musée
Le tableau de l'artiste non terminé
Le grenier exposition du château de By
Rosa photographe
Le laboratoire de Rosa Bonheur
Merci à notre guide-conférencier
Merci à Jocelyne notre organisatrice de l'association Houilles accueille
Château de Rosa Bonheur :
12, rue Rosa Bonheur, 77810 Thomery
A voir aussi à Thomery, le circuit des murs à raisins dans le centre du charmant village et ses reproductions d'œuvres de l'artiste peintre Rosa Bonheur :
Les murs à raisins de Thomery
Le Chasselas de Thomery : historique
Avant l’essor des fruits exotiques et le développement des transports, le fruit frais sur les tables de fête en toute saison, c’était le chasselas de Thomery !
Au cœur de la commune de Thomery, se dresse un patrimoine architectural singulier et exceptionnel : les murs à vigne. Monuments historiques aujourd'hui protégés, les premiers murs dédiés à la culture du raisin y furent construits à partir du XVIe siècle pour accueillir les pieds de chasselas dorés provenant des treilles du roi.
Ce mode de culture original — treilles adossées à des murs — permettait de produire un fruit très goûteux.
Initialement très prisé par Louis XV et sa Cour, le chasselas de Thomery s’invita tout d’abord à la table des Grands d’Europe avant de se démocratiser progressivement.
Il connaîtra un fantastique essor avec la mise au point d’une technique de conservation « à rafle verte » permettant de proposer du raisin frais en toute saison. Les sarments et les grappes étaient ainsi conservés d’octobre à mai dans de petites bouteilles en verre contenant de l’eau et un morceau de charbon, dans des chambres à raisin, à l’abri de la chaleur et de la lumière. La culture sous serres chauffées permettait de récolter les précieux grains dorés dès le mois de mai.
Ainsi, pendant près d’un siècle, le chasselas de Thomery fut le seul fruit frais disponible en hiver, un produit de luxe et d’exception. Plus de 1 000 tonnes étaient expédiées chaque année, dans toute la France et jusqu’en Russie, par voie fluviale depuis le port d’Effondré, puis dès 1849 par le train, qui acheminait la marchandise jusqu’aux Halles de Paris.
Quelques hivers rigoureux, des parasites et le mildiou ont eu raison de près de 90 % de la production à l’orée de la Première Guerre mondiale. Le développement des transports, la concurrence des raisins de Moissac et des fruits exotiques rendus populaires grâce à l’Exposition coloniale de 1930 sonnèrent le glas de cette aventure viticole. Le dernier colis de chasselas fut expédié pour Paris en 1970. Par la suite, Thomery tenta de faire fructifier ce jeune héritage en lançant, des cures uvales — cures de raisins — aux vertus détoxifiantes. L’idée était avant-gardiste ! Aujourd’hui on ne trouve plus ce raisin que chez les particuliers.
Elle a été commencée en 1840, terminée en 1845 et inaugurée en 1846, après l'agrandissement de la place de la Madeleine. Très bien conservée, elle abritait jusqu'à récemment de petits commerces et des artisans, mais accueille maintenant surtout des boutiques de luxe.
Conçue par l'architecte Théodore Charpentier, elle a un aspect monumental, se démarquant des exemples antérieurs. La verrière, divisée en panneaux, s'appuie sur d'élégants arcs-boutants. Les deux façades sont très différentes: celle de la Madeleine présente deux belles cariatides encadrant le beau porche. Du côté de la rue Boissy-d'Anglas, l'immeuble 1700 vient se loger dans la galerie: le porche en arrondi s'incruste harmonieusement dans la belle façade double en bois sculpté, qui date de l'origine de la galerie.
Jean Cocteau a habité dans l'immeuble du 9, place de la Madeleine, avec Jean Marais, au printemps 1938.
Une visite au passage Puteaux à Paris VIIIème arrondissement, le 13 mars 2023
Un passage de Paris assez peu connu, situé entre la place de la Madeleine et la gare Saint-Lazare.
Le passage porte de nom de Louis Puteaux, son concepteur qui a construit plusieurs immeubles dans le 17ème arrondissement de Paris. Ouvert en1839, le passage Puteaux fut réalisé à proximité de la future gare Saint-Lazare qui devait être construite à hauteur de la rue Tronchet.
Ce passage joua de malchance, puisqu'au lieu de se trouver dans la situation idéale, la gare fut en, définitive édifiée plus au nord, dans le quartier de l'Europe.
Ainsi ce passage, le plus court de Paris, de six travées et au charme certain, se trouva dès le départ déserté par les commerçants et les piétons.
Une visite du 13 mars aux toilettes publiques de la place de la Madeleine
Il est nommé "le Lavatory Madeleine"
Premier du genre, le lavatory Madeleine a été construit en 1905 avec les meilleurs matériaux par les établissements Porcher. Les lieux accueillaient les hommes et les femmes dans deux galeries souterraines accessibles depuis la place de la Madeleine.Par manque de fréquentation et à cause de l’absence d’accès handicapés,le Lavatory Madeleine est fermé par la Mairie de Paris en 2011, malgré la protestation de nombreux amoureux de Paris et de ses lieux insolites.
Acajou verni, vitraux, céramiques décorées, mosaïque : l’entreprise Porcher n’a pas lésiné sur la décoration. On y trouvait même une loge pour un gardien et un cireur de chaussures. Chaque cabine de toilette dispose en outre d'un miroir et d'un lavabo individuels, indispensables pour se refaire une beauté en toute intimité.
En 2011, le lavatory est classé Monument Historique. Mais sa gestion difficile rend incontournable sa fermeture la même année.
(À noter : la galerie « hommes » est devenue un local technique concédé à la RATP qui en a confié la gestion à la société Promométro et utilisé par Orange et Numéricables.notre newsletter !
Redonner au lavatory son lustre d'antan
Les dalles de béton ont été restaurées au cours de 2022. Parfaitement étanches, les pavés de verre laissent passer la lumière naturelle.
Suite à un vote au Conseil de Paris, c'est le concessionnaire 2theloo qui gère, depuis 2015, 6 toilettes remarquables à Paris parmi lesquels celui du parvis de Notre-Dame, du Palais-Royal et de la Madeleine. L'ouverture de ce dernier a pris du retard en raison notamment de travaux menés pour l'embellissement de la place de la Madeleine et de problèmes complexes d'étanchéité à régler (la place avec ses pavés de verre correspondant au plafond du lavatory). Tout au long de l'année 2022, la direction de la voirie et des déplacements (DVD) a ainsi mené à bien l'opération. Les pavés de verre ronds qui confèrent une lumière naturelle au lavatory ont été assemblés pour être fermés aux deux faces. Autrement dit, si un verre venait à être cassé, l'eau remplirait le double pavé sans causer de fuite dans le lavatory. En septembre 2022, le problème d'étanchéité ayant été réglé, le concessionnaire 2theloo a pu entreprendre les travaux intérieurs. Le lavatory « Dames » est donc désormais ouvert et mixte ! Seul bémol, il n'est toujours pas accessible aux personnes à mobilité réduite en raison de son accès par un escalier dont la mosaïque sera restaurée par la Ville en 2024. En effet, le diagnostic de la présence de fissures est actuellement en cours.
Dans ces toilettes, seuls les sanitaires ont été modernisés. Le reste est d'époque. Une opération qui a coûté 150.000 euros et 12 ans de travaux.
Date : 1905
Architecte : Entreprise Porcher, mosaïques Simons
Adresse : place de la Madeleine 75008 Paris
Fréquentation en 2011 : 350 par jour
Fermeture : mai 2011 Réouverture : 20 février 2023
Inscription aux titres des monuments historiques : arrêté du 16 mars 2011
Et... où se situe la dernière vespasienne de Paris ? Après la disparition de celle située près du métro. Mirabeau dans le XVIème arrondissement, il ne reste qu'un seul exemplaire de vespasienne, ces fameux urinoir réservées aux hommes, datant du XXème siècle. Il est situé sur le boulevard Arago, Paris XIVème arrondissement.
Une visite originale le soir et à la lumière des chandelles dans l'église
(1) de Sépeaux dans l'Yonne
Béatrice, notre guide-conférencière, accompagnée de Dominique nous a conté l'histoire de la lumière dans le passé des édifices religieux et nous a montré des anciennes chandelles et supports d''éclairage locaux d'époque. Il a été évoqué l'évolution des bougies avec les risques de noircissement des murs en fonction de la nature des bougies.
La lumière est restée au centre d'intérêt de cette visite conférence étonnante dans deux églises anciennes de la région de Joigny.
L'église de Sépeaux, le 2 mars 2023 à 18 H 30 avant notre visite
L'église de Sépeaux :
L’église de Sépeaux date du XIIe siècle, du temps où le village s’appelait Sépols. Un beau portail de style roman est formé de deux colonnes à crosses et à tailloir carré. Il s’ouvre sur une nef unique à voûte ogivale en lattes recouvertes de plâtre, éclairée par des baies plein cintre romanes. L’abside est plate. De belles poutres ouvragées au nombre de sept soutiennent la voûte.
Avant le corps de l’édifice, un vestibule a été aménagé, prolongé à droite et à gauche par un espace carré voûté avec quatre arêtes. A gauche, on trouve un baptistère avec une superbe cuve de pierre. Les baies latérales donnent une lumière diffuse. Leurs vitraux représentent, à droite, cinq saints et à gauche, cinq saintes femmes dont sainte Alpais qui a vécu presque toute sa vie à Cudot, localité très voisine. La chaire, sur le côté gauche est en vis-à-vis d’un très beau Christ sur une croix de bois. Au milieu de la nef, de chaque côté deux autels de pierre sont accolés au mur. Celui de gauche est dédié à Marie. De part et d’autre sont placées des statues de saint Joseph tenant Jésus enfant par la main et sainte Anne faisant lire la jeune Marie. Celui de droite est dédié à sainte Jeanne d’Arc pour rappeler le passage de la bergère de Domrémy à Sépeaux. Sa statue est entourée de celle de sainte Barbe et de sainte Catherine. Deux autres statues représentent sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et Notre-Dame de Lourdes.
(2) de Saint-Romain-le-Preux Notre-Dame des Groseilles
dans l'Yonne
Le parvis de l'église Saint-Romain-le-Preux
L'église de Saint-Romain-le-Preux Notre-Dame des Groseilles :
Les piliers sont construits avec le même grès, rare dans la région, que l’on retrouve aux quatre pans du monastère de Preux.
D’après certains archéologues seuls les Romains savaient travailler une roche d’une telle dureté et c’est peut-être la un des mystères du « Vieux château » de la forêt d’Argent puisqu’il aurait été démoli pour reconstruire Preux à cette époque. Le reste de cette petite construction est en silex. Son portail unique et cintré datant du XIIe siècle est encadré de deux petites colonnes et précédé d’un porche en charpente (uncaquetoire) d’un effet assez pittoresque. Quelques lancettes XIIIe sont également à remarquer.
À l’intérieur, une seule nef voûtée en bois est dominée par un clocher en ardoise. À droite du maître autel on remarque une statue de saint Vincent, patron des vignerons et à gauche saint Éloi, patron des agriculteurs et des forgerons. Toutes deux sont en bois. À gauche de la porte d’entrée est fixé un tableau qui représente un saint Éloi peint sur toile en 1775 par Lambinet : peintre connu à cette époque qui était originaire de Sens. Cette œuvre est inscrite à l’inventaire des Objets mobiliers des Monuments historiques ainsi qu’un lutrin du XVIIIe siècle.
Comment Faisait-on les bougies au Moyen-âge ?
La mèche employée par exemple au moyen-âge était faite en chanvre ou en étoupe. (sous produit fibreux du chanvre ou du lin). Le tout était trempé dans du suif de mouton ou de bœuf et séché pour le rendre solide. Les utilisateurs l'allumait et une fumée noire et une odeur nauséabonde se dégageait lors de la combustion.
La bougie :
Voici la petite histoire de la bougie. Rien à voir avec la bougie naturelle! Autrefois, il n’existait pas d’autre moyen que la bougie ou la chandelle pour éclairer les habitations dès que l’obscurité arrivait dans les villes ou les campagnes. L’éclairage par une flamme de chandelle est née 3000 ans avant J-C.
Remontons un peu dans le temps
La base des toutes premières chandelles était de la graisse animale (suif). Obtenu en faisant fondre la graisse du bœuf ou du mouton. Pour fabriquer une chandelle de suif, les pauvres utilisaient des joncs trempés dans la graisse animale. Ensuite, on laissait sécher ceux-ci afin de rendre solide la mixture. Une fois séché, le suif, allumé permettait un éclairage extérieur ou intérieur. Une odeur nauséabonde et une fumée noire s’en dégageait. La noblesse utilisait de la cire d’abeille bien moins nauséabonde et polluante, mais très chère et réservée à une élite.
Les techniques pour confectionner des chandelles pour la noblesse était différente. En Egypte, le papyrus et la cire d’abeille servait à la fabrication. En Chine, c’est avec de la cire d’abeille que l’on remplissait des tubes en papier de riz. Au moyen-âge, la noblesse et le clergé ont beaucoup utilisés des chandelles de cire d’abeille. Le peuple lui, continue d’utiliser le suif, très bon marché mais tout de même taxé par l’impôt.
Au 14 -ème siècle, la France voit naître la “corporation des chandeliers-ciriers-huiliers” sous la bannière de Saint Nicolas. (Nicolas de Bari ou de Myre). On voit apparaître pour la première fois le mot bougie concurrencée elle-même par l’apparition de la lampe à huile. La chandelle de suif s’éteindra (sans mauvais jeu de mot !) en 1825. Par la suite, Michel Eugène Chevreul chimiste né à Angers (49) fera une découverte importante. Isoler l’acide stéarique et oléique des matières grasses animales. La toute première bougie sans suif est née !. La bougie stéarique est apparue juste après sa publication sur ses travaux de recherches. Cette dernière produit plus de lumière , moins de fumée et pratiquement plus de mauvaises odeurs.
Par conséquent, à l’époque, Nantes toute proche deviendra la plus grosse production française de bougies. Près de 80% de fabrication pour le pays. En 1830, le chimiste Allemand Karl Von Reichenbach va réaliser un exploit. Il extrait du résidu solide du pétrole une substance minérale : la paraffine. L’invention de l’électricité par Edison en 1879 va diminuer l’utilisation des bougies pour éclairer . De nombreux chimistes vont travailler sur le sujet des bougies afin d’améliorer la technique de fabrication. A la fin du 18 -ème siècle, l’élaboration d’un mélange d’huile d’olive et de plomb fera naître la glycérine.
Ce n’est qu’au milieu du 19ème siècle que l’industrie chimique va découvrir la paraffine. Fort heureusement, d’autres alternatives s’offrent aux artisans ciriers aujourd’hui. , Beaucoup moins polluante, la cire végétale peut remplacer la paraffine. Lacire de soja,cire de colza ou de palme(bien que cette dernière soit très contestée).
Différence entre une chandelle et une bougie?
Pour continuer sur la petite histoire de la bougie naturelle
Alors, vous savez? Et bien, Il y a fort longtemps, la chandelle était formée par une mèche entourée de matière combustible solide.
La mèche employée par exemple au moyen-âge était faite en chanvre ou en étoupe. (sous produit fibreux du chanvre ou du lin). Le tout était trempé dans du suif de mouton ou de bœuf et séché pour le rendre solide. Les utilisateurs l’allumait et une fumée noire et une odeur nauséabonde se dégageait lors de la combustion. D’autres méthodes étaient utilisées afin de rendre l’odeur moins gênante, par exemple la résine de pin qui remplaçait le suif. La bougie est constituée quand à elle de cire, traversée par une mèche en coton, en lin ou en bois. Fort heureusement, la fabrication des bougies actuelles s’est fortement améliorée! De nos jours, les cires employées sont en cire minérale (paraffine) ou animale (cire d’abeille). Mais le mieux sont les cires végétales (colza, soja, tournesol, ou palme).
Actuellement, nous nous servons des bougies pour décorer, pour diffuser un parfum d’intérieur, pour prier ou pour fêter un anniversaire. Tiens mais d’où vient cette tradition d’ailleurs? Rives de Saintonge pour la fabrication de ses bougies naturelles parfumées emploie de la cire de soja ou de colza.
Petite histoire de la bougie d’anniversaire
Bonne visite !
Merci à Béatrice et à Dominique pour cette visite étonnante !
Une visite-conférence du 3 mars 2023 par Patrice Walhen, conférencier Fondation du Patrimoine
Historique de l'édifice, ex-cathédrale et description de la façade de pierre par Fabrice
Le jugement de Salomon, haut relief du XIVème siècle
Bethsabée est la fille d'Ammiel et la femme d'Urie le Hittite. Le roi David, se promenant sur la terrasse de son palais, aperçoit Bethsabée en train de se baigner. Bien qu'il ait appris qu'elle était mariée à Urie, l'un de ses soldats parti assiéger une ville, il fait enlever cette femme, la contraint, et elle tombe enceinte et le lui fait savoir. David rappelle le mari de Bethsabée de la guerre pour qu'il dorme avec sa femme, mais celui-ci refuse. Le roi pousse alors le commandant de son armée, Joab, à lancer une attaque hasardeuse dans le but de faire périr Urie au combat, ce qui finit par arriver.
Après la période de deuil, David épouse Bethsabée et l'enfant de leur union naît
La parabole de l'Enfant Prodigue La vie de Saint-Jean La vie de Saint-Etienne
Le deuxième hôtel
Le thème du Jugement dernier sur le portail central
La vie des apôtres La vie de Saint-Etienne
Jeanne d'Arc allant à Chinon s'arrêta à Auxerre le dimanche 27 février 1429 et vint prier dans la cathédrale alors en construction.
Le 2 juillet 1429, la cité d’Auxerre voit le passage de Jeanne d’Arc, accompagnée de l’armée royale, en route pour le sacre de Charles VII à Reims.
Les chapiteaux de la cathédrale
La cathédrale est visitée par le groupe sous la conduite du conférencier Patrice
La cathédrale actuelle, qui a d'ailleurs perdu son titre au profit de la cathédrale de Sens, est le cinquième édifice bâti sur ce site. La première cathédrale ou mater ecclesiae fut peut-être érigée par saint Amâtre (386-416). Incendiée, elle fut reconstruite au IXe siècle par l'évêque Hérifride, L'Évêque Desiderius dit Saint Didier d'Auxerre (603-621), ajouta à son église une abside décorée d'une mosaïque à fond d'or à l'exemple de celle de Syagrius à Autunpuis à nouveau détruite par les flammes un siècle plus tard.
Le troisième sanctuaire fut érigé sous l’épiscopat d’Hérifried (887-909). C’est aussi un incendie qui ravagea en 1023 cette cathédrale, ainsi qu’une grande partie de la ville.
Une cathédrale romane fut alors édifiée par Hugues de Châlon. Bâtie en pierre, la nouvelle église fut consacrée en 1057 par l'évêque Geoffroy de Champallement. Son chœur, flanqué de deux tours, reposait sur une crypte qui lui servait de soubassement en raison de la pente du terrain vers l’Yonne. Cependant, à la mort de Hugues de Châlon la construction n'est pas finie : pour les vitraux du chœur, seuls ceux du fond sont terminés ; et les tours des cloches ne sont montées que jusqu'au bas de la toiture de l'église. Ces éléments sont achevés par Robert de Nevers (1076-1084). Ce dernier fait aussi deux ouvertures dans la crypte de Hugues de Châlon, pour donner plus de lumière.
Édification de la cathédrale gothique : 1220-1550
Vue de la face nord de la tour nord de la cathédrale d'Auxerre.
L'édification de la cathédrale actuelle débuta en 1215, sous l'épiscopat de Guillaume de Seignelay, sur base du vaste édifice roman dont subsiste toujours aujourd'hui la crypte du xième siècle. Les travaux de démolition construction démarrèrent simultanément au niveau du chœur (au-dessus de la crypte) et de la tour sud de la grande façade occidentale. Mais les successeurs de Guillaume de Seignelay étaient beaucoup moins enthousiastes que lui, et les travaux avancèrent lentement.
En 1235 cependant, à la suite de l'épiscopat d'Henri de Villeneuve (1220-1234), le gros œuvre du chœur était terminé. On débuta dès lors la pose des vitraux du déambulatoire, laquelle ne se termina que vers 1250. Les travaux de la façade occidentale et de la nef démarrèrent alors, mais très lentement.
À la fin du xiiième siècle, on dut exécuter des travaux de consolidation du chœur dus à un problème d'équilibre des forces. En 1300, on entreprit la construction du croisillon sud du transept dont le portail est consacré à saint Étienne. Le tympan de ce portail fut sculpté vers 1320.
La destruction de l'ancienne nef romane, afin d'élever la nef gothique, eut lieu au début du xivéme siècle. Après quoi on éleva la nef dans les années 1320-1350, et de 1345 à 1355, on réalisa les chapelles latérales des bas-côtés de la nef. Mais les vicissitudes de l'époque liées à la guerre de Cent Ans retardèrent le chantier ; ainsi le bas-côté sud ne fut achevé que vers 1378 et au début du xvème siècle, le croisillon nord du transept et les tours n'avaient pas encore été entrepris.
La pose des vitraux de la nef se fit de 1390 à 1410, et en 1403, le chapitre de la cathédrale commanda au charpentier Odon Gauthier les portes de la façade occidentale.
En 1415 débute la construction du bras nord du transept. Le portail de ce croisillon fut consacré aux saints de l'église d'Auxerre, en particulier à saint-Germain, saint Pèlerin et Saint-Amâtre. On considère que le tympan du portail de ce croisillon fut sculpté vers 1415. Mais la construction de ce bras nord ne s'acheva que sous l'épiscopat de Jean III Baillet (1477-1513).
En 1478 eut lieu la construction des voûtes de la nef et en 1500, on commença enfin les travaux de la tour nord. Le deuxième niveau de celle-ci se termina en 1525 sous l'épiscopat de François Ier de Dinteville (évêque de 1513 à 1530).
Comme ces travaux nécessitaient des finances importantes, Louis XI confirma en par lettres patentes sa protection royale et les privilèges de l'église.
En 1528, la pose de la verrière et de la rosace de la Vierge des Litanies du bras nord du transept est réalisée par Germain Michel.
En 1543, la tour nord était enfin terminée, sous l'épiscopat de François de Dinteville II (1530-1554), neveu du son prédécesseur.
En 1550, on posa la verrière du bras sud du transept (oculus central représentant Dieu le Père et 8 lancettes consacrées à l'histoire de Moïse), ainsi que la verrière de la façade occidentale. Les deux verrières sont l'œuvre du maître verrier Guillaume Cornouaille.
L'édifice est très dégradé par les protestants durant les guerres de religions
Les vitraux de la cathédrale :
De 1567 à la Révolution :
À cette époque les guerres de religion mirent fin à tout espoir de terminer un jour la façade de la cathédrale (et la tour sud). En 1567 les protestants, conduits par les capitaines Louis de Blosset, Jean de La Borde et François Marraffin, mirent la ville à sac. L'édifice eut à en souffrir si bien qu'en 1576, l'évêque Jacques Amyot (1571-1593) fit entreprendre la restauration de la cathédrale, dont celle des verrières du chœur6.
Ainsi la construction, demeurée inachevée, s'est étendue sur plus de trois siècles ; la tour sud ne fut jamais construite.
En 1690 fut détruit le labyrinthe dont disposait la cathédrale, qui existait déjà en 13348.
En 1764, le jubé Renaissance dû à François Ier de Dinteville fut détruit et remplacé par les grilles de chœur, œuvre du ferronnier parisien Dhumier avec des portes dues à Sébastien-Antoine Slodtz sur des dessins de Claude-Nicolas Ledoux.
La Révolution causa d'innombrables dégâts à l'édifice et à son mobilier. On supprima le diocèse en 1790 et peu après, on transforma Saint-Étienne en Temple de la Raison. On démonta stalles et grilles pour installer dans le chœur un théâtre en gradins destinés aux cérémonies républicaines. Des chefs-d'œuvre d'orfèvrerie furent envoyés à la fonte. La belle statue de saint Étienne agonisant, située près du maître-autel, œuvre de Louis-Claude Vassé, échappa à la destruction car on en fit alors un Marat agonisant dans son bain. Les vitraux furent menacés de destruction, mais comme leur remplacement par du verre blanc eût coûté trop cher, la décision ne fut fort heureusement jamais prise. Enfin la crypte servit de cave au préfet du département qui occupait les locaux de l'évêché tout proche.
De 1801 à nos jours :
Plan de 1857 de Saint-Étienne
En 1840, grâce à Prosper Mérimée, Saint-Étienne est inscrit sur la liste des édifices classés monuments historiques. De grands travaux de restauration eurent lieu tout au long du xixème siècle. Eugène Viollet-le-Duc restaure la crypte de 1844 à 1848. Il y effectue des travaux de consolidation des piles, de restitution des baies d’origine, de dallage du sol.
En 1866, démarre une grande campagne de restauration de la cathédrale gothique, sous la direction de l'architecte Piéplu. Les vitraux sont restaurés ou complétés de 1866 à 1880 par les verriers Vessières frères, puis à nouveau en 1925-1930 par David.
Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, une dizaine de boulets de canon prussiens sont tirés sur la cathédrale. L'un d'eux vient malheureusement pulvériser la belle verrière droite du chevet de la chapelle axiale, datant de la première moitié du xiiième siècle.
Depuis l'année 2001, une campagne de restauration générale de la cathédrale est en cours. Elle est financée par l'État, la région de Bourgogne, le département de l'Yonne et la ville d'Auxerre. Cette campagne concerne notamment les couvertures du sanctuaire ainsi que la remise en état de la grande façade occidentale, et plus particulièrement la restauration des trois portails et de leur statuaire.
Les reliques de la cathédrale : morceaux du brancard de Saint-Germain
La crypte de la cathédrale :
La crypte romane du XIème siècle est située sous les chœur de la cathédrale siècle. On y accède par la partie sud du déambulatoire de l'église haute (c'est-à-dire à droite du chœur). La crypte, qui date de 1023, est la partie restante de l'édifice roman qui a précédé la cathédrale actuelle
Une étrange collerette de la crypte
Les frises de la crypte
Le Trésor de la cathédrale
Don d'un collectionneur privé à l'édifice.
Photographie de la mise au tombeau du Christ : en cours
Croix du Christ en cristal de roche
Le trésor originel de la cathédrale Saint-Étienne d’Auxerre a été dispersé trois fois au cours de l’histoire : en 1359 lors de la prise de la ville par les Anglais au cours de la guerre dite de Cent Ans, en 1567 lors du sac de l’édifice par les Protestants, et enfin en 1790, à la Révolution française. L’actuel trésor est composé des quatre cents pièces que Germain Duru, collectionneur auxerrois, a légué à la paroisse Saint-Étienne en 1869. Une partie de cet ensemble est présentée au public dans la chapelle Sainte-Catherine, datée du XIVe s., en attendant la réalisation d’une exposition plus vaste dans l’ancienne salle capitulaire. Les visiteurs peuvent ainsi admirer, entre autres choses, des vases sacrés (XVe-XIXe s.), des émaux limousins (XIIIe s.), des ivoires sculptés (diptyques, triptyques...), des manuscrits et miniatures (XIVe-XVIe s.), des statuettes de la Vierge et des saint(e)s en bois. Les deux pièces maîtresses exposées sont le splendide missel manuscrit de Monseigneur Étienne Becquart de Panoul, archevêque de Sens à la fin du XIIIe s, ainsi qu’une impressionnante mise au tombeau de la Renaissance peinte sur ardoise et attribuée à Luca Penni, artiste de l’École de Fontainebleau (vers 1540).
Merci à Patrice, notre conférencier du jour
Bibliographie du conférencier : en cours
Office de Tourisme d'Auxerre :
Adresse :7, place de l'Hôtel de Ville, 89000 Auxerre