:
Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
La question reste posée après la découverte d'un et même deux tableaux de la peintre Léonide Bourges qui a vécu à Auvers-sur-Oise à partir de 1874 et y est décédé le 22 décembre 1909. Elle est d'ailleurs inhumée dans le cimetière d'Auvers connu mondialement avec la tombe de Vincent et Théo.
Voici un montage synthétique de différentes date et images des oeuvres des deux peintres rassemblées
L'église d'Auvers sur Oise de Léonide Bourges
C'est lors d'une vente aux enchères, que le tableau très abimé, est repéré par Wouter van der Veen, spécialiste de l'œuvre de van Gogh et co-commissaire de l'exposition à succès "van Gogh les Derniers Voyages" toujours en cours au château d'Auvers. Il l'achète pour une somme modeste, certain d'avoir mis la main sur une "œuvre exceptionnelle" et en fait don au Département du Val d'Oise pour qu'il puisse bénéficier d'une restauration et être exposé au public.
Et les racines dernier tableau de Vincent Van Gogh
Photographie Jean-Pierre Musée van Gogh Amsterdam
Le dernier tableau de l'artisteRacine d'arbre, 28 juillet 1890
La carte postale qui a servi à localiser l'œuvre de Vincent à Auvers-sur-Oise.
Cette découverte, on l’a doit au directeur scientifique de l’Institut Van Gogh, Wouter van der Veen
Si les circonstances de la mort de l’artiste restent mystérieuses, on en sait un peu plus sur ses derniers instants de vie. On peut désormais compléter le parcours de son œuvre qui comprend déjà l’église et l’Auberge Ravoux, située à 150 mètres seulement de l’emplacement des racines, et dans laquelle il a passé les 70 derniers jours de sa vie.
Où se trouve la plus grande collection de Van Gogh ?
Le Musée Van Gogha ouvert ses portes à Amsterdam en 1973 et a la plus grande collection privée de ses œuvres d'art célèbres.
Le Louvre présente des collections qui vont jusqu'à la 1ère moitié du XIXème siècle, la seconde moitié étant dévolue au musée d'Orsay. Le Louvre possède cependant huit dessins de Van Gogh dans son Département des Arts graphiques, uniquement consultables sur rendez-vous en salle de consultation des Arts graphiques
Le Louvre présente des collections qui vont jusqu'à la 1ère moitié du XIXème siècle, la seconde moitié étant dévolue au musée d'Orsay. Le Louvre possède cependant huit dessins de Van Gogh dans son Département des Arts graphiques, uniquement consultables sur rendez-vous en salle de consultation des Arts graphiques
Aujourd'hui, Auvers-sur-Oise est un véritable musée à ciel ouvert qui a su conserver son caractère bucolique et pittoresque.
Une visite du restaurant gastronomique Le Train Bleu le 4 juin 2025
Le restaurant gastronomique le Train Bleu se situe derrière les voies de la gare de Lyon et en étage
Le Train Bleu, ce restaurant iconique de la Gare de Lyon, est un lieu majestueux où le spectacle s’affiche aussi bien en cuisine qu’en salle. Dans cet établissement chargé d’histoire règne une atmosphère particulière et unique, où l’espace-temps s’efface devant l’exception de l’instant.
Le Train Bleu est plus qu’une étape pour voyageurs en transit et touristes curieux. Cet établissement dont l’excellente réputation est restée inchangée au fil des années, accueille une clientèle d’habitués, séduite par la qualité des lieux et de sa gastronomie. En plus des 2 grandes salles classées où se trouve le restaurant, Le Train Bleu vous propose un espace bar, composé de plusieurs petits salons au décor luxueux. A n’importe quel moment de la journée, l’ambiance feutrée se prête à l’évasion, et à la confidence.
Le Train Bleu :
Restaurant gastronomique :
Son histoire :
Paris s’apprêtait à recevoir une nouvelle grande Exposition Universelle en 1900. Après la gare Saint-Lazare en 1889, ce fut au tour de la gare de Lyon de prendre l’aspect d’un palais, et notamment pour magnifier le nouveau terminus de la Compagnie Paris Lyon Marseille qui exploitait les lignes du réseau Sud-Est à la fin du 19esiècle. Les travaux furent confiés à l’architecte Marius Toudoire, qui fit construire le beffroi de 64 mètres (la Tour-Horloge) et la façade monumentale de la gare.
La Direction de la compagnie des chemins de fer souhaitait la construction d’un buffet prestigieux, symbole du voyage, de l’innovation technique, du confort et du luxe. Le projet fut confié au même architecte, lequel construisit le buffet dans le bâtiment au centre de la gare.
Le buffet de la gare fut inauguré en 1901 par le Président de la République Emile Loubet.
En 1963, Albert Chazal rebaptisa le buffet en « Le Train Bleu », en l’honneur du mythique « Paris-Vintimille », train de légende à destination de la Côte d’Azur.
Une nouvelle visite du Musée Rodin et son parc le mercredi 28 mai 2025 avec l'association Houilles accueille, organisée par Dominique S. avec la conférencière du Musée Marielle.
Le Penseur de Rodin dans les jardins du musée
L'entrée du Musée et le bâtiment
d'accueil et sa boutique
L'entrée principale extérieure du Musée Rodin
Le musée Rodin a été créé en 1919, à l’initiative de Rodin, grâce aux trois donations successives qu’avait consenties l’artiste à l’État de ses œuvres, de ses collections, de sa bibliothèque, de ses lettres et manuscrits. Il est établi sur le site choisi par le sculpteur : l'hôtel Biron et son jardin, un hôtel particulier construit au début du XVIIIe siècle, que Rodin occupait, comme locataire, depuis 1908. Ce dernier a aussi fait don de sa résidence à Meudon, la Villa des Brillants, qui constitue aujourd’hui une annexe du musée. La renommée internationale de l’artiste, auteur de sculptures universellement connues, telles Le Penseur, devenu une icône de l'art occidental."
Le service de Recherche et de documentation du Musée de Rodin regroupe un grand nombre de documents sur l'œuvre de l'artiste.
L'Homme au nez cassé
Auguste Rodin peintre
Auguste Rodin ne s'est jamais entièrement consacré à la peinture comme il l'a fait pour la sculpture. Il a plutôt pratiqué la peinture et le dessin en parallèle, surtout dans les années 1960 - 1870 et de manière plus expérimentale dans les années 1890-1900, notamment avec l'aquarelle et le lavis.
Dans ces années-là, Auguste Rodin développe un intérêt accru pout les dessins et les aquarelles, notamment de nus féminins. Bien qu'il ne peigne pas des toiles au sens traditionnel, ses œuvres sur papier ont unes dimension picturale forte. Ses dessins ont un style libre, expressif, proche de l'abstraction dans certains cas.
Le modèle de Rodin : Estager, le conducteur de Tours
Le château de l'Islette en Touraine
Un peu d'histoire : Le château des amours de Camille Claudel et Auguste Rodin :
Le château de l'Islette en Touraine abrita au cours des années 1890, les amours tumultueuses des deux artistes.
Rodin travailla à son fameux Balzac, recherchant à Tours son modèle qu'il trouvera en la personne d'un conducteur local de charrette Estinger, qui pouvait ressembler à Honoré de Balzac
quant à Camille Claudel, elle y travailla
l'une de ses œuvres majeures : "la Petite Châtelaine" prenant pour modèle la petite-fille des propriétaires de l'époque, Madeleine Boyer, alors âgée de 6 ans. Cette œuvre majeure de l'artiste, se démarquant de Rodin, sera suivie de nombreux modèles d'études et 4 bustes de marbre dont l'un est visible au musée Rodin et l'autre à la Piscine de Roubaix.
Le château vibre toujours au souvenir de leur présence.
Henri Tréhard a été un praticien d'Auguste Rodin entre 1871 et 1884.
Il faisait partie des tailleurs de marbre travaillant pour Rodin avec ses modèles en argile ou en plâtre.
L'Orpheline alsacienne ou La Petite alsacienne marbre, 1871
Danaïde
Une œuvre taillée dans le marbre par Jean Escoula
Le monument aux Bourgeois de Calais :
Le bronze monumental des jardins du Musée Rodin
Une commande de la ville de Calais
La modélisation des mains et des pieds des Bourgeois de Calais a été réalisé par Camille Claudel a partir de 1886
Plusieurs bronzes du musée
Les années 80 et les débuts de la gloire de Rodin suite à un scandale
L'Âge d'airain
Rodin est accusé d'avoir réalisé un surmoulage sur un modèle au dimensions à l'échelle 1
L'Espace Camille Claudel :
Vertumne et Pomone ou L'Abandon au premier plan, marbre blanc sur marbre rouge
L'Abandon ou Sakountala ou Vertumne et Pomone (marbre)
La Penséeplâtre d'Auguste Rodin
vers 1895
avec la tête de Camille Claudel émergeant du blog de plâtre brut
Les Causeuses ou Les Bavardes ou la Confidence ou La Conversation ou Croquis d'après nature
Onyx et bronze pour le socle 1897
Les Causeuses ou Les Bavardes ou encore La Confidence, désigne un groupe de quatre femmes saisies par un secret. L’une d’elles, face au spectateur, le raconte tandis que les trois autres tendent l’oreille pour ne pas en perdre une miette. La scène est fermée par un paravent, qui fait penser à un coin de mur et qui donne un aspect très théâtral à cette sculpture.
Les dimensions de l’ensemble sont très réduites mais il s’agit bien de la taille définitive voulue par l’artiste. Malgré cette petite taille, le groupe est très éloquent et Camille Claudel parvient à animer les corps qui se penchent en avant, se cambrent, se pressent les uns contre les autres pour être au plus près de la détentrice du secret. Celle-ci porte la main à la bouche, comme pour diriger le murmure de sa confidence vers les visages avides de ses camarades.
Cette œuvre fait partie des « Croquis d’après nature », une série de sculptures de petites dimensions qui dépeignent des scènes du quotidien, imaginées par Camille Claudel dans les dernières années du XIXe siècle. L’inspiration des Causeuses proviendrait d’un groupe de femmes que l’artiste a observées dans un wagon de chemin de fer et qu’elle a modelées de mémoire de retour à l’atelier. Mais en représentant les femmes nues et en dépouillant le décor, elle s’éloigne de l’anecdote au profit d’une scène universelle et atemporelle. Cette manière de procéder est très inhabituelle et témoigne d’une conception résolument moderne de la sculpture. Avec les « Croquis d’après nature », Camille Claudel voulait prouver aux critiques qu’elle s’était détachée de l’influence de son ancien maître, Auguste Rodin.
Vertumne et Pomone au premier plan, l'Âge mûr au deuxième plan
Deux œuvres majeures de Camille Claudel
Paul Claudel à 37 ans bronze 1905
Clotho plâtre de Camille Claudel
"Une ostéologie de vieille est mise à jour par Mlle Camille Claudel"
Gustave Geffroy
"Avec Clotho, l'éternelle dévideuse d'écheveaux, c'est la vieillesse qui est mise en scène dans toute sa lamentable laideur, la commisération vous prend irrésistiblement devant la dégradation sans remède de ces formes qui furent la beauté, la jeunesse, la force et la grâce : or , qui saurait mieux qu'une femme pleurer sur la déchéance fatale d'un corps de femme".
Raoul Sertat.
Sources: Camille Claudel Catalogiue raisonné, 5ème édition Reine-Marie Paris et Philippe Cressent
La Petite Châtelaine marbre 1895
La Petite Châtelaine ou Jeanne enfant ou la petite de l'Islette ou l'Inspirée ou Contemplation ou Buste de Châtelaine
Ancienne collection Joanny Peytel acheté par le Musée Rodin en 1968
Petite info. : une version de l'Age mûr, petit modèle, a été vendue à Orléans le 16 février 2025 au tarif de 3.663.000 € à un collectionneur pour l'instant anonyme.
L'estimation avait été faite entre 1.5 et 2 millions d'euros et la mise à prix a donc été pulvérisée.
Le Baiser
Le Baiser marbre sculpté par Jean Turcan et ses assistants. Camille Claudel aurait peut-être collaboré à cette oeuvre
Auguste Rodin souhaitait plutôt nommer cette œuvre Paolo et Francesca, damnés à la Porte de l'enfer.
Le Sommeil marbre
Camille Claudel aurait participé à la conception de cette œuvre
Le Sommeil est une œuvre emblématique d’Auguste Rodin, réalisée vers 1890-1894.Elle existe en plusieurs versions, notamment en terre cuite, plâtre et marbre.La version en marbre a été taillée par Camille Claudel, qui a travaillé dans l’atelier de Rodin et a sculpté plusieurs de ses œuvres en marbre.artplastoc.blogspot.com
Le Sommeil représente deux figures humaines enlacées, symbolisant l’intimité et la fusion des corps.Cette œuvre illustre le style caractéristique de Rodin, mêlant sensualité et émotion brute, et témoigne de l’influence de Claudel dans l’exécution technique de la sculpture.
Bien que l’œuvre soit attribuée à Rodin, le rôle de Camille Claudel dans la réalisation de la version en marbre du Sommeil souligne sa contribution significative à l’atelier de Rodin.Elle a non seulement participé à la création de nombreuses sculptures, mais a également développé son propre style artistique, comme en témoignent ses œuvres telles que La Vague et Les Causeuses.musee-rodin.fr
Ainsi, bien que Le Sommeil soit une œuvre de Rodin, la version en marbre a été taillée par Camille Claudel, mettant en lumière sa maîtrise technique et son rôle essentiel dans l’atelier de Rodin.
La Cathédrale
Une fonteréalisée par la fonderie Alexis Rudier en 1928 pour les collections du musée Rodin.
La Porte de l’Enfer occupe une place tout à fait particulière dans la création de Rodin. Travaillant avec fièvre durant plusieurs années, il créa plus de deux cents figures et groupes qui forment un véritable vivier dans lequel il puisa durant le reste de sa carrière. Après avoir espéré pouvoir la présenter à l’Exposition universelle de 1889, le sculpteur laissa La Porte de côté à la fin des années 1880. À plusieurs reprises, il eut pourtant l’ambition d’achever son œuvre. Dans le cadre de sa grande exposition personnelle de 1900, il résolut de la montrer enfin au public, mais dans un état fragmentaire puisqu’il renonça finalement à mettre en place les figures les plus en relief, indépendantes de la structure principale, jugeant qu’elles produisaient un contraste trop fort avec le fond.Vers 1907, La Porte fut proche de voir le jour dans une version luxueuse, alliant le bronze et le marbre, qui devait être installée au musée du Luxembourg, où étaient exposées les œuvres acquises par l’État auprès des artistes contemporains. C’est en 1917 seulement que Léonce Bénédite, premier conservateur du musée Rodin, parvint à convaincre le sculpteur de le laisser reconstituer son chef-d’œuvre pour en faire réaliser unefonte, Rodin mourut avant de voir le résultat de tous ses efforts.
Ces trois figures sont 3 personnages identiques, légèrement tournées l'une par rapport à l'autres, sont inspirées du Canto III de l'Enfer de Dante, où les âmes damnés entrent dans les enfers. On les trouve au sommet de la Porte de l'Enfer?
Date de création 1880 -1886
Le Monument à Victor Hugo, bronze
Ugolin et ses enfants, bronze
Tout fini par un verre...
Merci à Marielle, notre conférencière de ce jour
Merci à Dominique S, notre accompagnatrice et organisatrice de cette conférence et à l'l'association Houilles accueille !
Documentation Musée Rodin de Paris
Musée Rodin de Paris : 77-79, rue de Varenne 75007 Paris. Accès Métro. Varenne.
Tél. : 0033 (0)1 44 18 61 10. Mardi au dimanche 10 à 17 H 45, nocturne mercredi 20 H 45.
Musée Rodin de Meudon : 19, avenue Auguste Rodin 92190 Meudon.
Tél. 0033(0)1 41 14 35 00. Ouvert le vendredi samedi et dimanche de 13 à 18 H.
Voir aussi les articles du blog sur l'œuvre d'Auguste Rodin :
Sources bibliographique : Musée Rodin, Centre de Recherche du Musée Rodin, Rodin Corps et décors, Musée Rodin, Beaux-Arts Editions 2010. Site Wikipédia.
Une visite du 3 mai 2025 avec la fête des Plantes installée dans la cour du château
La fête des Plantes les 3 et 4 mai 2025 de 10 à 19 heures
Un peu d'histoire du château :
Le château de La Roche-Guyon est un château qui se dresse sur la commune française de La Roche-Guyon dans le département du Val-d'Oise aux portes de la Normandie sur la rive droite de la Seine. L'ancien château fort en ruine, dominé par son donjon, au sommet du coteau a reçu des ajouts importants au XVIIIe siècle au pied du coteau et un jardin et potager « à la française » : le potager du château de la Roche-Guyon. Le château, classé au titre des monuments historiques[], propriété de la maison de La Rochefoucauld est aujourd'hui géré par un établissement public de coopération culturelle (EPCC) regroupant le département du Val-d’Oise, la commune de La Roche-Guyon, le syndicat mixte d’aménagement et de gestion du parc naturel régional du Vexin français et l'État. Élargi et embelli à de nombreuses reprises, notamment lors d'importants travaux au XVIIIèème siècle entrepris par ses propriétaires actuels, les La Rochefoucauld, l'ancienne place forte est progressivement devenue un lieu d'apparat. Depuis 2010, l'exposition « On emménage au château » a transformé l'endroit en musée éphémère dévoilant des œuvres contemporaines au détour d'une galerie ou d'un rempart, comme des colonnes installées par Daniel Buren[].
Édifié au Moyen Age, le Château de la Roche-Guyon cristallise dix siècles d'histoire de France : la forteresse féodale s'est transformée en manoir de plaisance à la Renaissance, en une demeure classique au XVIIème siècle puis en un château des Lumières au XVIIIème siècle. Ses hôtes illustres ont également façonné son histoire : La Rochefoucault y écrivit ses célèbres Maximes. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Rommel en fit son Quartier Général. Le Château de la Roche-Guyon est classé au titre des monuments historiques.
Projet de théâtre en restauration
Les parties troglodytiques du château
L'accès au donjon par l'escalier taillé dans la roche calcaire
250 marches à escalader, avec certaines avec 30 centimètres de hauteur
Nous sommes presque arrivés au dondon, voir plus bas les niveaux de dénivelés
La vue du donjon, un panorama à 360°
Les plans du château de la Roche-Guyon
Les orchidées présentées pour la fête des Plantes
Le centre du village de la Roche-Guyon
La Casa Victoria
La Casa Victoria, pizzeria artisanale de La Roche-Guyon
GPS : lat 49°4’51” long 1°37’42” Parking communal gratuit à l’entrée du village.
Office de Tourisme Point d'informations :
Le point d’information touristique de la Gabelle à La Roche Guyon, dont l’ouverture a été rendue possible grâce à la volonté conjuguée de la CCVVSet de l’EPCC
Située à l’angle de la Rue de l’Hôpital et de la Rue du Docteur Duval, la «Gabelle », nommée de la sorte par les villageois a été créée par Louis XII en 1504 à la demande de Bertin de Silly. Dans le bâtiment de La Gabelle situé à l’angle du potager du château.
Horaires d’ouverture: – Samedi de 13h à 18h, – Dimanche et jours fériés de 10h à 18h Adresse : rue de l’Audience – 95780 LA ROCHE GUYON Téléphone : 09 77 59 47 22 infotourisme@vexinvaldeseine.fr
Les dessinateurs de BD qui ont été séduits par le magnifique château de la Roche-Guyon comme cadre de leurs albums :
Edgar P. Jacobs Les aventures de Blake et Mortimer 1962
Elle est publiée en planches hebdomadaires dans Le Journal de Tintin du 22 septembre 1960 au 21 novembre 1961 . Elle est ensuite éditée en album en septembre 1962 aux Éditions du Lombard, puis rééditée en janvier 1990 aux Éditions Blake et Mortimer.
Jean-Michel Frémont - Genevièvre Marot La Dame de la Roche 2024
La Dame de la Roche : une Bande Dessinée née d’une résidence d’artistes au château de La Roche-Guyon
Grâce au soutien du ministère de la Culture – Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France, l’Établissement Public de Coopération Culturelle du Château de La Roche-Guyon a accueilli en résidence en 2022-2023 un duo d’artistes et d’auteurs, qui a créé une Bande Dessinée ancrée dans l’histoire du Château et publiée par la maison d’édition Jarjille. Dans la continuité des actions culturelles et pédagogiques menées en 2022 et 2023 par le Château de La Roche-Guyon sur son territoire, en partenariat avec la bibliothèque départementale du Val d’Oise, d’autres projets accompagneront la sortie de la BD en 2024.
Une visite à la cathédrale Notre-Dame de Paris le 2 mai 2025
En 1163, sur l'île de la Cité, sur les fondations d'anciens sanctuaires chrétiens, l'évêque Maurice de Sully pose la première pierre de Notre-Dame de Paris. Cette construction marque le début d'un projet audacieux qui s'étendra sur près de deux siècles.
Commencée sous l'impulsion de l'évêque Maurice de Sully, sa construction s'étend sur environ deux siècles, de 1163 au milieu du XIVe siècle. Après la Révolution française, la cathédrale bénéficie entre 1845 et 1867 d'une importante restauration, parfois controversée, sous la direction de l'architecte Eugène Viollet-le-Duc, qui y incorpore des éléments et des motifs inédits, dont une nouvelle flèche. Pour ces raisons, le style n'est pas d'une uniformité totale : la cathédrale possède certains des caractères du gothique primitif et du gothique rayonnant. Les deux rosaces qui ornent chacun des bras du transept sont parmi les plus grandes d'Europe.
La cathédrale inspire de nombreuses œuvres artistiques, notamment le roman de Victor HugoNotre-Dame de Paris paru en 1831 et qui influence en retour en partie son histoire. Au début du XXIe siècle, Notre-Dame est visitée chaque année par quelque 13 à 14 millions de personnes. L'édifice, aussi basilique mineure, est ainsi le monument le plus visité en Europe et l'un des plus visités au monde jusqu'en 2019, et de ceux qui ont suscité une réflexion sur une régulation des flux touristiques.
Le violent incendie du détruit la flèche et la totalité de la toiture couvrant la nef, le chœur et le transept. Il s'agit du plus important sinistre subi par la cathédrale depuis sa construction. Dès lors, Notre-Dame a été fermée au public. La reconstruction à l'identique des parties détruites ou gravement endommagées est décidée en 2020. La cérémonie officielle de réouverture de Notre-Dame a lieu le et l'ouverture au public le .
La façade de la cathédrale
Quelques photographies de la visite du jour
La Sainte Couronne du Christ :
La Sainte Couronne d’épines et les reliques de la Passion
La Couronne d’épines, une portion du Bois de la Croix et un Clou de la Passion sont aujourd’hui conservés à Notre-Dame de Paris, dans la châsse-reliquaire de la chapelle axiale. D’après les évangiles de saint Matthieu, saint Marc et saint Jean, les soldats romains, dans la nuit du Jeudi au Vendredi saint, se moquèrent du Christ en lui plaçant une couronne d’épines sur la tête avant de le crucifier. Ces reliques, redécouvertes selon la tradition par sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin, furent vénérées dès la fin du IVe siècle à Jérusalem, puis transférées à Constantinople au Xe siècle. En 1238, le roi Saint Louis acquit la Couronne d’épines auprès de l’Empereur latin d’Orient. Elle arriva à Paris le 19 août 1239 et fut portée en procession à Notre-Dame. Pour la conserver, Saint Louis fit édifier la Sainte-Chapelle.
Malgré la fonte des reliquaires sous la Révolution française, les reliques furent préservées. Elles sont remises par Napoléon Ier à l’archevêque de Paris et déposées au trésor depuis 1806.
Depuis plus de seize siècles, ces précieuses reliques de la Passion du Christ sont l’objet de vénération par les fidèles. Elles invitent les croyants à contempler le Mystère pascal, cœur de la foi chrétienne, et à accueillir la Promesse de vie éternelle que le Christ offre à l’humanité tout entière.
La réalisation du nouveau reliquaire réalisé à Saint-Rémy-les-Chevreuse par les Ateliers Saint-Jacques à lla fondation Coubertin conçu par l'architecte designer Sylvain Dubuisson, le maître verrier : Olivier Juteau et Patrick Rimoux, éclairage led du reliquaire-châsse et de la cathédrale (4800 heures de travail).
Le portail du Jugement Dernier, situé au centre de la façade, est le plus élevé et le plus large ! Il se compose de plusieurs parties: les linteaux, le trumeau, le tympan et les voussures. Ce portail rappelle aux fidèles que Dieu pèsera un jour leurs vices et vertus pour décider s’ils seront emmenés en enfer ou au paradis.
Le portail de la Vierge nord
Quelques chiffres :
La reconstruction de Notre-Dame de Paris a coûté environ 700 millions d'euros au total. Ce qui comprend environ 150 millions d'euros pour la sécurisation du lieu. A peu près 550 millions d'euros pour la reconstruction et la restauration. Il reste environ 140 à 150 millions d'euros de dons non utilisés.
Dix faits en chiffres sur Notre-Dame de Paris :
1-
Notre-Dame de Paris est vaste, très vaste ! La cathédrale mesure128 mètres de longueur et 48 mètres de largeur au niveau du transept, faisant d’elle l’un des plus grands édifices religieux de son époque. Ces dimensions impressionnantes témoignent de l’ambition architecturale des bâtisseurs médiévaux, qui ont conçu un espace capable d’accueillir jusqu’à 9 000 personnes, renforçant ainsi le rôle central de la cathédrale dans la vie religieuse et sociale de Paris.
2-
La voûte de la nef de Notre-Dame de Paris s’élève à33 mètres de hauteur, une prouesse architecturale qui illustre l’ingéniosité des bâtisseurs gothiques (dirigés par Jean de Chelles et son successeur Pierre de Montreuil). Cette élévation permet non seulement d’accueillir un vaste espace pour les fidèles, mais aussi d’inonder l’intérieur de lumière grâce aux grandes fenêtres et aux vitraux qui ornent la cathédrale.
3-
Cinq ans c’est le temps, incroyablement court, qu’il a fallu pour reconstruire Notre-Dame de Paris. Ce chantier a pu être mené en un temps record grâce à la mobilisation inédite de2 000 compagnons et artisans d’art.
4-
Les tours de la cathédrale Notre-Dame de Paris mesurent69 mètres de hauteur, ce qui équivaut à la hauteur d’un immeuble de 26 étages. Ces structures emblématiques, accessibles au public, offrent une vue panoramique exceptionnelle sur Paris et permettent d’admirer les détails architecturaux de la cathédrale, notamment ses célèbres gargouilles et chimères.
La flèche de Notre-Dame de Paris culmine à96 mètres du sol, ce qui en fait un élément emblématique de l’architecture de la cathédrale.
Conçue par Viollet-le-Duc en 1859 elle est ornée de statues en cuivre des douze apôtres et des quatre évangélistes, avec une charpente en chêne recouvert de plomb. Reconstruite à l’identique après l’incendie de 2019, elle est non seulement une prouesse technique, mais également un symbole fort de la résilience et du patrimoine culturel français.
6-
La charpente de Notre-Dame de Paris, surnommée « la forêt » en raison du nombre impressionnant de poutres, a nécessité près de21 hectares de chênes pour sa construction au Moyen Âge. Cette immense quantité de bois, provenait d’environ 2 000 chênes, était essentielle pour soutenir la toiture et créer l’espace majestueux que l’on admire aujourd’hui dans la cathédrale. Pour sa reconstruction, après l’incendie de 2019 Notre-Dame, pas moins de2 400 chênes, issus de forêts publiques et privées, ont été sélectionnés pour redonner vie à l’édifice.
7-
La toiture de Notre-Dame de Paris est recouverte de1 320 plaques de plomb, pesant au total plus de210 tonnes, ce qui en fait un élément essentiel de sa structure. Ce matériau a été choisi pour sa durabilité et son étanchéité, ce qui protége la cathédrale des intempéries tout en préservant son caractère historique.
8-
Après l’incendie dévastateur de Notre-Dame de Paris en 2019, un élan de solidarité mondiale a permis de récolter des fonds pour sa restauration, avec la contribution de340 000 donateurs provenant de 150 pays. Dont 45 000 américains.
L’engagement international suscité par Notre-Dame de Paris a permis de collecter848 millions d’euros, illustrant l’importance culturelle et historique de la cathédrale pour des millions de personnes à travers le monde. La reconstruction de Notre-Dame de Paris a coûté environ 700 millions d’euros au total. Ce qui comprend environ 150 millions d’euros pour la sécurisation du lieu. A peu près 550 millions d’euros pour la reconstruction et la restauration. Il reste environ 140 à 150 millions d’euros de dons non utilisés. Ces fonds seront consacrés à une troisième phase de travaux qui débutera en 2025, après la réouverture de la cathédrale au public.
10-
Notre-Dame de Paris accueillera, samedi 7 décembre 2024, environune centaine de personnalités, dont des chefs d’État et des personnalités éminentes du monde politique et artistique. Parmi les invités notables figurent Donald Trump, Jill Biden, ainsi que d’autres dirigeants internationaux, dans un événement marquant la réouverture de la cathédrale après sa restauration.
Les invités du 7 décembre 2024, pour la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris
Donald Trump, président élu des États-Unis.
Volodymyr Zelensky, président de l’Ukraine.
Frank-Walter Steinmeier, président de l’Allemagne.
Sergio Mattarella, président de l’Italie.
Andrzej Duda, président de la Pologne.
Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne
Denis Sassou-Nguesso, président de la République du Congo.
Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo.
Brice Oligui Nguema, président du Gabon.
Faure Gnassingbé, président du Togo.
Umaro Embaló, président de la Guinée-Bissau.
Frank-Walter Steinmeier(Allemagne)
Sergio Mattarella(Italie)
Andrzej Duda(Pologne)
Zoran Milanovic(Croatie)
Roumen Radev(Bulgarie)
Alar Karis(Estonie)
Alexander Stubb(Finlande)
Gitanas Nausėda(Lituanie)
Ekateríni Sakellaropoulou(Grèce)
Salomé Zourabichvili(Géorgie)
Vjosa Osmani(Kosovo)
Henri, grand-duc de Luxembourg
Philippe, Roi des Belges
Albert II, Prince de Monaco
Hauteur tours : 69 mètres,
H avec la flèche : 93 mètres,
L totale : 128 mètres,
L nef : 69 mètres, L transept : 14 mètres L chœur : 36 mètres,
H roses Nord et Sud : 13.10 mètres,
H sous toit : 49 mètres,
Hauteur voute : 33 mètres,
Nombre de chênes pour refaire la charpente dite la Forêt : 2400 chênes issues de forêts privées ou publques
Superficie totale : 4800 m2
Cause de l'incendie : Les enquêteurs privilégient la piste d'un « dysfonctionnement du système électrique ou celle d'un départ de feu occasionné par une cigarette mal éteinte »*. Le sinistre aurait donc, selon toute vraisemblance, une originelle accidentelle.
La Fréquentation de la Cathédrale Notre-Dame de Paris :
13 millions de visiteurs environ, venus du monde entier, entrent dans la cathédrale Notre Dame. Ce qui revient, en moyenne, à environ 30 000 personnes par jour. Jusqu'à 50 000 pèlerins et visiteurs peuvent pénétrer dans la cathédrale en une seule journée, les jours de grande affluence notamment associés aux grandes fêtes religieuses catholiques.
Notre-Dame demeure avant tout un lieu de cultes et les chiffres donnent ici, une fois de plus, le tournis : plus de 2000 célébrations sont organisées chaque année, avec 5 messes quotidiennes au minimum, et 7 offices le dimanche.
Voir aussi autres articles sur la cathédrale Notre-Dame de Paris :
L : 70 mètres H mats : 50 mètres, 1000 marins, 124 canons, 50 à 60 cm de bois d'épaisseur.
Il fallait plusieurs boulets de canons pour briser l'épaisseur de la coque; les canonniers cherchaient à briser les mâts pour immobiliser les vaisseaux.
une estimation de 3000 à 3500 chênes utilisés pour sa construction
Un archétype de vaisseau de premier rang :
À partir de 1661, Louis XIV décuple pratiquement sa flotte en une décennie, passant de neuf vaisseaux (en 1661, une force alors insignifiante) à 120 (en 1672, permettant de faire jeu-égal avec les flottes anglaises et hollandaises). Un important effort de construction est fourni en 1667-1671 juste avant la guerre de Hollande (1672-1678), et en 1689-1693 au début de la guerre de la Ligue d'Augsbourg (1688-1697). L'apogée se situe en 1695 avec 137 vaisseaux ; la mort de Seignelay (le fils de Colbert qui lui a succédé à la tête de la Marine) les défaites (Barfleur, la Hougue et Marbella) et les difficultés financières entraînent la réduction des dépenses et donc du nombre de vaisseaux. Pour l'ensemble du règne personnel de Louis XIV (1661-1715), 381 unités sont lancées[4]. Les unités de la flotte sont classées à partir de 1669 en six rangs, les vaisseaux correspondent aux quatre premiers rangs, les frégates aux cinquième et sixième.
La pèche à la baleine interdite aujourd'hui dans le monde, sauf la Norvège et le japon, l'Islande l'a faite dernièrement
Le paquebot France (troisième du nom, rebaptisé Norway en 1979, puis Blue Lady en 2006) est un ancien paquebot transatlantique construit aux Chantiers de l'Atlantique, à Saint-Nazaire, où il est mis à l'eau le en présence du président de la République française, le général de Gaulle. Avec ses 314 mètres de long, il est pendant toute sa période d'activité le plus long paquebot (navire à passagers) jamais construit au monde jusqu'au lancement en 2004 du Queen Mary , long de 345 m (1 132 ft). Il est ainsi resté pendant 42 ans le plus grand paquebot au monde, un record encore actif aujourd'hui. Symbole du prestige de la France gaullienne, dont la fin de l'exploitation en France fut elle symbolique de la crise des années 1970[], il fut surnommé le « petit frère du Normandie » par les chantiers de l'Atlantique.
Pendant douze ans, il assure des traversées transatlantiques et quelques croisières autour du monde, jusqu'en . Son désarmement est brutalement décidé avec l'accord du président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, pour cause de non rentabilité, alors qu'il s'était engagé, au cours de sa campagne électorale, à le maintenir en service[].
Revendu d'abord à l'homme d'affaires saoudien Akram Ojjeh, en 1977, puis à un armateur norvégien en 1979, rebaptisé Norway, il assure alors, après plusieurs transformations, des croisières en mer des Caraïbes. Revendu à un ferrailleur, il est rebaptisé Blue Lady en 2006 et son démantèlement prend fin en 2009 en Inde, sur le chantier d'Alang.
Caractéristiques techniques du Paquebot français "France"
Les grands tableaux de Vernet : les ports de France
Entre 1753 et 1765, Joseph Vernet se déplace dans dix ports : Marseille, Bandol, Toulon, Antibes, Sète, Bordeaux, Bayonne, La Rochelle, Rochefort et Dieppe.
Le porte-avion Charles de Gaulle et ses navires d'accompagnement
Un canon de 36 livres et ses décorations
Une collection, cinq sites :
Constitué en réseau, le musée national de la Marine est présent à Paris mais aussi sur le littoral atlantique : à Brest, Port-Louis et Rochefort ainsi que sur le littoral méditerranéen, à Toulon. Cela lui permet d’entretenir des liens forts avec les cultures maritimes locales et de promouvoir une politique active d’expositions.
Paris, palais de Chaillot, Trocadéro
Dominant l’un des plus vastes panoramas de Paris, le musée national de la Marine est installé sur l’emplacement du Palais du Trocadéro (1878) dans le nouveau Palais de Chaillot construit pour l’Exposition Universelle de 1937, au cœur d’un quartier touristique de première importance.
Merci à Marc notre conférencier du musée de la Marine et à Philippe notre accompagnateur et organisateur de cette visite !
Musée de la Marine Paris
Accès. Palais de Chaillot. 17, Place du Trocadéro. 75016 Paris.
Venir en bus. Lignes 22, 32 : arrêt Sheffers ou Trocadéro. Lignes 30, 63 : arrêt Trocadéro.
Lieu de travail et lieu de vie, l'atelier-musée Jean-Lurçat à Saint-Laurent-les-Tours, près de Saint-Céré, offre l'occasion rare de se glisser dans les coulisses de la création et dans l'intimité de l'artiste. Il permet aussi de découvrir son insatiable curiosité pour toutes les expressions artistiques. L'atelier d'un artiste éclaire toujours sur les créations qui en sortent, celui de Jean Lurçat le prouve de manière exemplaire. Un site classé Monument Historique.
Quelques images du musée château
Jean Lurçat
L'artiste
Jean Lurçat est un peintre, céramiste et créateur de tapisserie français, né à Bruyères (Vosges)[le et mort à Saint-Paul-de-Vence le . Il doit principalement sa notoriété à ses travaux de tapisserie dont il rénova en profondeur le langage au XXème siècle. Il est le frère aîné de l'architecte André Lurçat[. Comme peintre, Jean Lurçat s'illustra dans des domaines très variés : fresque, vitrail, céramique ou encore comme décorateur de théâtre et peintre cartonnier de tapisserie (peignant sur des cartons de tapisserie destinés à être tissés).
La découverte de la tapisserie
En 1917, Jean Lurçat fait exécuter par sa mère ses premiers canevas : Filles vertes et Soirées dans Grenade. Dès la fin de la guerre, en 1918, il revient en Italie où il passe, en 1919, au Tessin, des vacances en compagnie de Rilke, Ferruccio Busoni, Hermann Hesse et Jeanne Bucher. Sa deuxième exposition se tient à Zurich cette année-là.
En 1920, il voyage beaucoup : Berlin, Munich, Rome, Naples… puis s'installe à Paris avec Marthe Hennebert (qui avait été, à partir de 1911, la muse de Rainer Maria Rilke). C'est elle qui tisse au petit point deux tapisseries : Pêcheur et Piscine. Il expose cette année-là au Salon des indépendants deux tapisseries et quatre toiles. Il fait la connaissance du marchand d'art Étienne Bignou.
En 1921, il rencontre Louis Marcoussis, il découvre Pablo Picasso et Max Jacob, crée décor et costumes, pour le spectacle de la compagnie Pitoëff : Celui qui reçoit des gifles, et passe l'automne au bord de la Baltique. L'année suivante, il crée sa cinquième tapisserie au canevas, Le Cirque, pour Mme Cuttoli. Sa première exposition personnelle se tient à Paris, en avril et septembre (huiles, gouaches, aquarelles, dessins). Il réalise un grand décor mural — aujourd'hui disparu — au château de Villeflix, propriété de Berheim. Puis il voyage à Berlin où il retrouve Busoni.
Pendant deux années, Lurçat reprend la route des voyages. En 1923, il va en Espagne (Barcelone, Cadix, Séville et Tolède) ; en 1924, il découvre l'Afrique du Nord, le Sahara, la Grèce et l'Asie Mineure. À son retour il signe un contrat sans exclusivité avec son ami marchand Étienne Bignou. Son frère André construit sa nouvelle maison, la villa Seurat, à Paris. Il consacre une partie de l'année 1924 à la création d'un sixième canevas, Les Arabes (12 m2). Le 15 décembre, il épouse Marthe Hennebert et voyage en 1925 en Écosse, puis en Espagne et Afrique du Nord.
À son retour, il s'installe à la villa Seurat. Il participe à plusieurs expositions avec Raoul Dufy, Louis Marcoussis, Jean-Francis Laglenne… Il expose chez Jeanne Bucher ; participe au décor (tapis et peintures) du film de Marcel L'Herbier, Le Vertige ; écrit, illustre, et édite Toupies et Baroques. En 1926, il expose personnellement à Paris et à Bruxelles, et participe à des expositions collectives à Vienne, Paris et Anvers. Sa renommée commence à l'atteindre : de nombreux articles lui sont consacrés. Ses œuvres représentent des portraits et des paysages orientaux.
Les trois épouses de Jean-Lurçat :
Marthe Hennebert : artiste peintre, mariée avec Jean-Lurçat en 1924,
Marie Cuttoli : créatrice couture Myrbor, mariée avec Jean Lurçat en 1930,
Simone Selves : enseignante et résistante, créa la Fondation Jean et Simone Lurçat en 1956.
Au Nord, la tour de César, encore propriété de l’État, permet par ses 63 marches d’accéder à un impressionnant panorama à 360° qui domine l’ensemble de la région.
La Tour César vue du bas du château
Les vicomtes de Turenne et les rois de France :
En 1214, dans le conflit entre Capétiens et Plantagenêt, le vicomte Raymond IV s'est délié de la fidélité au duc d'Aquitaine pour se placer dans la mouvance du roi de France Philippe Auguste. En 1224, il participe avec d'autres barons à aider Louis VIII à ramener le duché d'Aquitaine dans la mouvance du roi de France. En 1242, il se rapproche du comte de Toulouse et participe à la révolte contre le jeune Louis IX et son frère Alphonse de Poitiers. Le château de Turenne est alors saisi et placé sous le contrôle de l'administration royale jusqu'en 1253. Le château a servi un temps de siège à la sénéchaussée créée à cette occasion pour contrôler cette partie de l'Aquitaine.
En 1251 la vicomté de Turenne est partagée entre Raymond VI et Hélie II de Rudel. Ce dernier, seigneur d'Aillac, épouse Hélix, fille de Raymond IV, et reçoit les possessions occidentales de la vicomté avec Larche, Ribérac, Salignac, Creysse, Carlux, Monfort. C'est l'origine de la branche des Pons de Bergerac se prétendant « vicomtes en partie de Turenne ». Raymond VI, neveu de Raymond IV, reçoit la moitié orientale avec Turenne, Montvalent, Saint-Céré et Curemonte. Les deux entités n'ont été de nouveau réunies qu'en 1494 avec le mariage d'Antoine de La Tour d'Olliergues, fils d'Anne Roger de Beaufort, vicomtesse de Turenne, et d'Annet IV de La Tour, seigneur d' Olliergues, avec Antoinette de Pons, dame de Montfort, fille de Guy de Pons.
Quatre familles se succèdent au titre prestigieux de Vicomte de Turenne et gouvernent la Vicomté :
Les Comborn du IXe siècle jusqu’à la fin du XIIIe siècle.
Les Comminges pendant la première moitié du XIVe siècle qui la vendirent au Pape Clément VI issu de la famille des Roger de Beaufort.
Les Roger de Beaufort pendant près d’un siècle.
En 1444, la vicomté devient par mariage la possession de la famille La Tour d’Auvergne. Henri, Maréchal de France, est coreligionnaire et compagnon d’armes du Roi Henri IV. Il devient duc de Bouillon et prince de Sedan. Son fils cadet Henri qui hérite du titre devient un des plus grands Maréchal de France sous le surnom de « Grand Turenne ».
Entre le XVIe et le XVIIe siècle, la vicomté flirte avec la Réforme et le calvinisme, sans doute propagés par les bateliers de la Dordogne, qui se diffusent dans la région. En 1575, après la Saint-Barthélemy, Henri de La Tour s’engage aux côtés d’Henri de Navarre et la forteresse devient temporairement une place forte protestante pendant les guerres de Religion. En 1650, la princesse de Condé, en fuite, y trouva refuge, faisant de cette « semaine folle » le seul évènement marquant de la Fronde en Limousin. La famille de La Tour d’Auvergne étant également Duc de Bouillon et Prince de Sedan vivait dans l’Est de la France et ne venait que rarement à Turenne. Ainsi le Grand Turenne qui portera le titre ne viendra que deux fois à Turenne tout occupé qu’il était à la grandeur du royaume. N’en attendant que les revenus des impôts par ailleurs bien plus modestes que ceux du royaume, ils laissaient l’administration du territoire s’organiser autour des « Etats » forme de gestion pré-démocratique dans les grandes cités de la Vicomté (Martel, Beaulieu, etc…).
Documentation Château de Turenne
Le Bistrot de Turenne :
9, place de la Halle
19500 Turenne
Tél. : 09 88 49 29 99
Où se situe le bistrot de Turenne ?
Merci à Bernard, notre guide du jour !
Voir aussi autres articles du blog dans la Corrèze et le Lot :
Une visite du village sculpté de Marc-la-Tour et son Jardin des sculptures
Une incroyable découverte de ce village aux nombreuses sculptures de pierre avec une visite d'un sculpteur et conférencier local Jacques Tramont.
Jacques Tramont devant l'œuvre de Zhao Lei Le Lac du Paradis 2011
Marc-la-Tour : un village sculpté par de nombreux sculteurs de pierres
La fontaine de Bacchus
La Fontaine de Bacchus, réalisée dans le cadre de la biennale de 1999, est une des œuvres les plus emblématiques du village de Marc-la-Tour.
Le Jardin des Sculptures
Le Christ du Cimetière 2015 Michel Villier réf P30
Un édifice remanié au cours des siècles.
D’abord nommée Marc-le-Vieux, la commune de Marc-la-Tour pris cette dénomination lorsque l’abbaye de Tulle obtint la seigneurie du lieu et y fit construire une tour. Ce n’est que très récemment, en 2019, que Marc-la-Tour a fusionné avec la commune de Lagarde-Enval.
Concernant plus précisément son église, elle se présentait en 1834 de façon moins harmonieuse et symétrique qu’aujourd’hui, sous l’aspect d’un rectangle allongé accolé à gauche d’un carré et à droite d’un rectangle en décalé.En 1839 et 1844, les registres municipaux évoquent un projet de démolition et de reconstructiondonnant lieu sans doute à l’architecture actuelle de l’édifice. En 1991, la municipalité rénove les parquets, les murs intérieurs, l’éclairage, repeint la voûte lambrissée, nettoie les statues et ferme le clocher en bois par des ardoises.En 1997, le système de cloches fut remplacé et le beffroi rénové.
Les fortifications de Beaulieu-sur-Dordogne : Entre la fin du 12e et le début du 13e siècle, la ville se dote d'une enceinte circulaire de taille modeste : 250 mètres de diamètre pour 3 ha. Vite à l'étroit, la cité se développe hors des remparts, dans les faubourgs de la Chapelle, de la Grave et de Mirabel, où s'installent artisans, paysans et commerçants. L’enceinte était fermée par 3 ou 4 portes fortifiées, dont 2 existent encore. La porte Sainte-Catherine a conservé ses gonds d'origine, sa hauteur d’environ 10 mètres et l'épaisseur de son mur (2 mètres) qui rappellent les dimensions du rempart. La porte de la Chapelle, située au Nord Ouest a conservé l'emplacement de sa herse. La porte principale, située au sud, a disparu. Elle était protégée par une fortification avancée appelée barbacane. L’enceinte était également protégée par des tours de défense. Sur la tour Paly, aujourd’hui transformée en habitation, une ouverture murée indique l’emplacement de l’ancien chemin de ronde qui traversait le bâtiment. Quelques fragments du chemin de ronde subsistent aussi dans des maisons particulières. Un fossé en eau et une contre escarpe complétaient le système de défense en avant du rempart.
Progressivement, à partir de la fin du 17e siècle, le consulat, ancêtre du conseil municipal, décide de vendre les parcelles occupées par le rempart aux habitants qui vont utiliser les pierres et le terrain pour agrandir leurs habitations et construire des maisons bourgeoises. La contre escarpe arasée devient une promenade, puis un boulevard. Le fossé est comblé et transformé en jardins d'agréments.
Au 19ème siècle, ces derniers sont plantés d'une végétation exotique rapidement acclimatée : magnolias, palmiers et bananiers. D'où le surnom actuel de Beaulieu : La Riviera Limousine.
àNée à Rouen en Normandie, AURIA se définit comme la Sculptrice du mouvement et de la Vie.
Dès son plus jeune âge elle a deux grandes passions qu’elle pratique assidûment : la danse classique et les arts graphiques.
Admise au concours des Beaux Arts de Rouen, AURIA s'oriente ensuite vers des études de marketing. Ceci l’amène en agence de publicité, puis dans un grand groupe de presse parisien où elle travaille huit ans durant à l'élaboration, la prise de vues, la rédaction et la mise en page d'un grand hebdomadaire féminin.
Depuis 20 ans elle se consacre à la sculpture, et il est aisé de voir que toute cette riche expérience alliant formes, couleurs, matières danse et mouvement à énormément influencé son travail de sculpteur.
« La Danse est ma grande source d’inspiration, je l’ai pratiquée assidûment, elle m’est familière et elle est pour moi avant tout mouvement, vie, émotion, histoire, mais surtout un langage Universel...
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Le circuit des 5 lacs du Vésinet et leurs rivières au départ de la gare du Vésinet-Le Pecq
Le grand lac des Ibis
En cheminant le longs des rivières et des lacs avec une lumière magnifique ce jour
Les belles villas du parc
La faune locale
Historique :
Le Vésinet, ville parc :
Le comte Paul de Lavenne de Choulot, 1794-1864, fut appelé par Alphonse Pallu, premier maire du Vésinet, pour en dessiner, en 1858, le parc du Vésinet et en tracer les principales voies, coulées, pelouses, lacs et rivières
Les lacs et les rivières du Vésinet, conduits artificiels édifiés sous Napoléon III
Les lacs du Vésinet :
Le grand lac : le grand lac ne s'appelle plus autrement que le lac des Ibis.
Ce grand lac fut le dernier des cinq lacs du Vésinet à être creusé, à partir de 1864.
Il fut inauguré en juin 1866.
Le grand lac mesure 350 mètres de longueur et 170 mètres de largeur, il couvre une surface de 5,2 hectares (52.000m²),
le lac supérieur : ce lac appartient à la ville depuis décembre 2006.
Il fut mis à l'eau le 25 novembre 1860,
Le lac de la station : fut achevé en 1860. Il est situé près de la station Le Vésinet-Le Pecq.
La nouvelle ligne de chemin de fer de Paris-Saint-Lazare au Pecq a été inaugurée en 1837.
Le tracé de la ligne est modifié pour permettre son prolongement jusqu'à Saint-Germain-en-Laye en 1848.
La gare du Vésinet est ainsi ouverte en 1862.
Le lac inférieur : il fut achevé fin 1860, en même temps que celui de Croissy et celui de la station.
Les liens du Circuit des 5 lacs du Vésinet 28 novembre 2020 sous OpenRunner :
Le fichier ggs : 28_nov._2020_15_13_36_1606649665017.gpx