:
Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
Une visite des châteaux de Villarceaux le 2 mai 2023 et le magnifique parc
Le château vieux situé à l'entrée et en bas de parc
Villarceaux se love dans les collines boisées du parc naturel régional du Vexin français, sur la commune de Chaussy. Au Moyen Âge, au XIIe siècle, l'autorité du roi de France s'arrêtait là, sur les bords de l'Epte, petit affluent de la Seine. Au-delà commençait le Vexin normand, sous l'autorité du duc de Normandie, par ailleurs roi d'Angleterre. Un chapelet de places fortifiées gardait cette frontière. Les plus importantes étaient Gisors, au nord, La Roche-Guyon, au centre, et, au sud, au-dessus de la Seine, Château-Gaillard. Ambleville et Villarceaux venaient en appui de La Roche-Guyon.
Le château du haut :
La documentation du château du haut sources château de Villarceaux
Les différentes pièces du château du haut
Retour au magnifique parc des châteaux de Villarceaux
Le château du bas
Le Manoir de Ninon de Lenclos du XVI et XVIIème siècle
Le Manoir de Ninon près de la tour Saint-Nicolas où Louis de Mornay, marquis de Villarceaux abrita, pendant la terreur, sa maitresse, Ninon de Lenclos. Le seigneur du domaine, en 1652, c’est lui : Louis de Mornay. Marquis de Villarceaux, capitaine-lieutenant des chevaux-légers du duc d'Orléans et « capitaine de la meute royale des 70 chiens courants pour la chasse au renard et au lièvre » de Louis XIV (ça ne s’invente pas). Il est terriblement séduisant ! Toutes les femmes tombent comme des mouches
La faune du parc de Villarceaux :
Les jeunes poules d'eau
Les oies Bernaches et leurs jeunes enfants
Le golf de Villarceaux et son château
La Bergerie de Villarceaux :
Les Salers de la ferme
Le Domaine de Villarceaux se situe à Chaussy, village du Vexin français dans le Val-d'Oise, à 5 km de Maudétour-en-Vexin, 8 km de Magny-en-Vexin et à environ 65 km au nord-ouest de Paris. C'est un territoire de 800 ha comprenant diverses structures : un site historique avec deux châteaux, un golf, une structure d'accueil et d'hébergement dans l'ancienne bergerie rénovée, une ferme avec des terres cultivables et une partie boisée. Le site des châteaux, du xiiie siècle pour la partie basse et du xviiie siècle pour la partie haute, se trouve dans un parc de 70 ha clos de mur. Il recèle un jardin des simples, un jardin Renaissance et de nombreuses pièces d'eau. Le domaine fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le et depuis l'été 2012, du label EVE pour Espace vert écologique. Le site des châteaux est un domaine « éco-géré » par le conseil régional d'Île-de-France dans le cadre d'un bail emphytéotique de 99 ans avec la Fondation Charles Léopold Mayer pour le progrès de l'Homme, propriétaire des lieux. Il constitue un ensemble unique par son vaste parc, ses jardins Renaissance, ses magnifiques perspectives dans un site vallonné, et la présence de deux châteaux, un manoir du xiiie siècle qui abrita les amours de Louis de Mornay, marquis de Villarceaux, et de Ninon de Lenclos, et un château de style Louis XV du xviiie siècle. Bassins et canaux sont alimentés par 32 sources recensées.
Les jardins du domaine ont été restaurés par Allain Provost, paysagiste, lauréat d'un Concours International en 1992
Quelques images de notre séjour aux Pays-Bas, du 3 au 6 avril 2023, avec Martine, notre accompagnatrice Arts & Vie, Sophie & Richard, nos conférenciers locaux néerlandais.
Séjour organisé par la S.A.C.M. Maisons-Laffitte
Le thème du voyage
Une exposition exceptionnelle : Vermeer au Rijksmuseun d'Amsterdam, Pays-Bas
Le restaurant Première Classe de la gare d'Amsterdam :
Notre premier restaurant à Amsterdam dans la gare de la ville néerlandaise
Les moulins de Kinderdijs
le meunier réglant la calotte de son moulin à l'aide de la roue en haut. il installe les ailes du moulin en bas
Le village de Volendam et son port
Un charmant village de pêcheurs
son port et ses voiliers traditionnels :
Le musée Mauritshuis à la Haye et l'œuvre de Vermeer La Jeune Fille à la perle
Peter Paul Rubens Portrait d'un homme et ses détails
La leçon d'anatomie du docteur (ou du professeur) Tulp de Rembrandt, 1632, de taille 169 x 217 cm, le plus célèbre des portraits de groupe du peintre avec La Ronde de nuit
Vermeer au Rijksmeum à Amsterdam :
La façade du Rijksmuseum
Les jardins du Rijskmuseum
Le centre historique de La Haye
Cette grande ville est le siège du gouvernement et le centre diplomatique des Pays-Bas
La Haye Den Haag
La Haye est une ville située sur la côte de la mer du Nord, dans la partie ouest des Pays-Bas. Son Binnenhof (ou cour intérieure) de style gothique est le siège du parlement du pays, et le palais Noordeinde datant du XVIe siècle abrite le cabinet de travail du roi. La ville est également connue comme étant le siège de la Cour internationale de justice de l'ONU, installée dans le palais de la Paix, et de la Cour pénale internationale.
Le centre historique de La Haye
Le musée Van Gogh a Amsterdam :
Le béguinage à Amsterdam :
Les canaux d'Amsterdam
Quelques images noir et Blanc des canaux d'Amsterdam
Le galion Amsterdam
C'est la réplique du vaisseau East Indiaman Amsterdam coulé par une tempête en 1749. Il accueillait à son bord pas moins de 350 marins! Le navire se visite du pont supérieur à la cale qui contenait, en plus des marchandises, huit mois de vivres.
Les canaux et les maisons flottantes d'Amsterdam
La maison-musée de Rembrandt à Amsterdam :
Le passage de l'université à Amsterdam
ses bouquinistes
Le quartier Rouge de la ville aux canaux
Documentation du séjour du 3 au 6 avril 202.3 Art & Vie/ S.A.C.M.
Documentation Kinderdjik et ses moulins :
Merci à Richard, notre guide-conférencier, à Sophie, notre guide à Amsterdam, à Martine, notre accompagnatrice Art & Vie et à la S.A.C.M.
Maisons-Laffitte
organisatrice de ce séjour du 2 au 6 avril 2023 aux Pays-Bas"Une exposition exceptionnelle : VERMEER à Amsterdam"
Un carnet de voyages aquarelles et dessin en cours sur notre séjour aux Pays-Bas à suivre
Bonne visite !
Voir aussi les autres articles du blog à Amsterdam et aux Pays-Bas :
Les voiliers traditionnels néerlandais à fond plat et dérives latérales spécifiques
Volendam est un village de pêcheurs, certainement le plus célèbre de Hollande, situé dans la commune d'Edam et sur les bord de la Markermeer, un immense lac qui fait suite à, un autre lac.
Ou se situe le village de Volendam et son charmant port ?
Le village et le petit port de Volendam se situe au bord d'un lac, puisqu'il est constitué d'eau douce. Les néerlandais l'appelle Markermeer. C'est en fait une mer intérieure au pays.
Costumes locaux ; sources site internet Wikipédia
Merci à Richard, notre guide-conférencier, à Martine, notre accompagnatrice Art & Vie et à la S.A.C.M.
Maisons-Laffitte
organisatrice de ce séjour du 2 au 6 avril 2023 aux Pays-Bas"Une exposition exceptionnelle : VERMEER à Amsterdam"
Voir aussi les autres articles du blog à Amsterdam et aux Pays-Bas :
Une visite au musée Mauritshuis à la Haye, le 5 avril 2023 avec Richard, conférencier néerlandais
La Jeune fille à la perle :
La Jeune fille à la perle en français ou My girl with à pearl en anglais ou Meisje met de parel en néerlandais
Description :
L'œuvre est réalisée sur toile et utilise comme médium de la peinture à l'huile ; pratiquement carrée (44,5 × 39 cm), elle est de taille moyenne1. Elle est présentée dans un cadre de bois marron clair sculpté de motifs floraux, large d'une dizaine de centimètres.
Elle représente une adolescente (ou une très jeune adulte) en buste, sur un arrière-plan d'un noir uniforme. Les épaules tournées vers la gauche du cadre, elle est montrée de trois quarts dos. Sa tête effectue une rotation vers la gauche, ce qui découvre son visage de trois quarts face. Elle fixe le spectateur de ses yeux en coin, et semble s'adresser à lui de sa bouche entrouverte, aux lèvres rouges et pulpeuses.
Sa tête est couverte d'un turban bleu outremer, surmonté d'un tissu jaune qui lui pend dans le dos. C'est en référence à cet attribut exotique que l'œuvre a d'abord été désignée comme La Jeune Fille au turban. Par ailleurs, elle porte au lobe de l'oreille gauche (la seule visible dans cette pose) une perle qui donne à la toile son nom officiel actuel — même si la nature exacte du pendant d'oreille est encore discutée. La jeune femme est vêtue de ce qui semble être une veste, rehaussée d'un col blanc, au tissu lourd offrant peu de plis d'une couleur ocre foncé, voire marron.
Une lumière franche, provenant du bord gauche du tableau, éclaire le modèle pratiquement de face. Elle produit un jeu d'ombres variées sur son dos et l'arrière de sa tête, dans la moitié droite de l'œuvre. C'est dans cette partie ombrée que se détache le scintillement des reflets du pendant d'oreille.
Ce tableau de moyenne dimension (44,5 cm × 39 cm) est un portrait en buste d'une jeune femme anonyme — peut-être l'une des filles de Vermeer — portant une perle à l'oreille ainsi qu'un turban sur la tête. Pour sa composition et son sujet proches de l'œuvre de Léonard de Vinci, on la surnomme aussi la « Joconde du Nord »
Qui est la jeune fille à la perle ? : une des hypothèse, en 1664, Griet, jeune fille curieuse et timide issue d'une famille pauvre de Delft, est engagée comme servante dans la maison de Johannes Vermeer pour s'occuper des six enfants de la famille et surtout pour faire le ménage dans l'atelier du peintre. Serait-elle le modèle du peintre ?
Le modèle du maître serait peut-être aussi une des filles du peintre ?
Signature, datation et titre :
Autoportrait présumé de Vermeer dans un détail deL'Entremetteuse(1656).
Le tableau est signé . ; les lettres I, V et M, à gauche, sont ligaturées (la lettre J s'écrivant encore parfois I au xviie siècle). La signature est peinte dans des tons proches de ceux du fond de l'arrière-plan sur lequel elle apparaît, ce qui fait qu'elle est très peu visible sur la toile, et pratiquement jamais sur les reproductions de l'œuvre. Le tableau ne porte pas de mention de date, mais les chercheurs estiment qu'il a été peint aux alentours de 1665 : « entre 1664 et 1665 » selon l'historien de l'art John Mickaël Montias, « entre 1665 et 1667 » selon son confrère Walter Liedtke, « entre 1665 et 1666 » selon le conservateur du département d'Art européen du nord de la National Gallery of Art de Washington, Arthur Wheelock, ou, plus simplement, « vers 1665 » selon le site du Mauritshuis. Il semble que l'œuvre n'ait pas reçu de titre spécifique à sa création, et ait d'abord été désignée par sa seule appellation générique de « tronie ». À sa redécouverte par le collectionneur d'art Arnoldus Andries des Tombe, elle est d'abord sobrement nommée comme « Jeune Fille » (par exemple en 1908) ou « Tête de jeune fille » (« Head of a Girl » en 1952). Ce n'est qu'à partir de la seconde moitié du xxe siècle qu'elle est désignée en référence à l'attribut du turban (« Jeune Fille au Turban » en 1952 et 1974, chez deux auteurs différents). Enfin, à partir du milieu des années 1970, apparaît le titre de La Jeune Fille à la perle qui s'impose progressivement, notamment après le succès du roman de Tracy Chevalier, traduit en français en 2000. En 1995, le Mauritshuis lui-même avait entériné cette appellation, désormais généralisée. En raison de sa composition et de son sujet proches de l'œuvre de Léonard de Vinci, le tableau est également surnommé la « Joconde du Nord » ou « Joconde hollandaise », expression du critique d'artThéophile Thoré-Burger.
« Il consiste en une manière de peindre extrêmement moelleuse, qui
laisse une certaine incertitude sur la terminaison du contour et sur les détails des formes quand on regarde l'ouvrage de près, mais qui n'occasionne aucune indécision, quand on se place à une juste distance (EM 1791) ». Le sfumato, en italien « enfumé » (Béguin), s'oppose à la vigueur et à l'accentuation du trait qu'on appelle, dans la peinture classique, « sentiment ». Le sfumato est l'un des quatre effets de peinture canoniques de la Renaissance. Les trois autres sont l'unione(en), le chiaroscuro (ou clair-obscur) et le cangiante. Il ne faut pas le confondre avec la perspective atmosphérique, qui fait l'objet d'une toute autre réflexion théorique et ne s'obtient généralement pas par les mêmes moyens. La technique permet cependant une autre interprétation : Léonard de Vinci s'est penché avec l'acuité d'un physicien sur les effets de l'éclairage et sur les passages insensibles de l'ombre à la lumière qui abolissent les contours. La traduction de telles observations sur le plan pictural produit l'enveloppement vaporeux des formes (sfumato) et suggère l'atmosphère qui les environne.
Quelle est la signification de La Jeune Fille à la perle ?
On peut déduire de ceci que la perle, dans la peinture de Vermeer,est un symbole de chasteté. L'aspect oriental, qui est mentionné dans l'extrait ci-dessus, est encore souligné par le turban. La référence à Isaac et à Rebecca suggère que ce tableau pourrait avoir été peint à l'occasion du mariage de cette jeune femme.
Les versions modernes étonnantes de la salle où le tableau de Johannes Vermer est mis en lumière :
La Jeune Fille à la perleavant sa restauration de 1994, bien plus sombre et terne que maintenant.
L'œuvre est restaurée en 1994. Ce travail donne lieu à une véritable mise en scène puisqu'il se déroule non pas dans le secret du laboratoire du musée, mais sous les yeux mêmes du public. Le vieux vernis jauni est alors enlevé et remplacé, rendant aux couleurs leur éclat d'origine. Ce nettoyage a révélé un petit point de couleur constitué de deux taches roses superposées, et figurant un reflet humide juste au-dessous de la commissure gauche des lèvres du modèle. À l'inverse, une petite tache blanche sur la perle, d'une autre main que celle de Vermeer, a été ôtée. Enfin, le travail de restauration mené sur ce tableau ainsi que sur la Vue de Delft a permis une étude en profondeur des techniques utilisées par Vermeer lors de l'élaboration de ses toiles.
Détail deLa Jeune Fille à la perlepermettant de voir le point clair qui apparaît après la restauration de 1994.
Le même détail avant restauration.
Les salles du musée
Portrait d'un homme de Peter Paul Rubens
Une des œuvres les plus connues du musée :
La leçon d'anatomie du docteur Tulp de Rembrandt, 1632, dimensions 169.5 x 216.5 cm dit aussi la leçon d'anatomie du professeur Tulp.
Quelques images du centre historique de La Haye proche du musée
Documentation musée :
Quelques infos sur Johannes Vermeer :
Né à Delft (Hollande) en 1632, d’un père maître tisserand et marchand d’art, il passe toute sa vie dans sa ville natale.
Johannes commence son apprentissage artistique dès la fin des années 1640. En 1653, il est admis commemaître par la Guilde de Saint-Lucde Delft.
Son oeuvre est principalement composée de scènes de genre (La Laitière,1658-1661).
Sa vie privée est si peu connue qu’on le surnomme« le Sphinx de Delft ». On sait qu’il se convertit au catholicisme avant son mariage avec Catharina Bolnes et qu’il devint, semble-t-il, père de 11 enfants.
Johannes Vermeer décède, désespéré, ruiné en 1675, à 43 ans. Il laisse en héritage à sa femme et ses onze enfants de lourdes dettes, comme l'avait fait son père. Il est enseveli à la vieille église de Delft.
Delft par Johannes Vermeer
Delft se situe entre La Haye (Den Haag) et Rotterdam
La ville de Delft en 1650 et 2020 Œuvre de Vermeer 1660 61
Un livre sur La Jeune fille à la Perle vendu à plus de 5 millions d'exemplaires : l'auteure nous explique qu'un collectionneur l'a acheté 2 florins au XIXème siècle, soit moins d'un euro, sans savoir qu'il s'agissait d'une œuvre de Vermeer. L'auteur de l'œuvre a été découvert une fois le tableau nettoyé :
Documentation sur Vermeer et ses œuvres phares
Les derniers secrets de Verneer Connaissances des arts Février 2023 N° 822
Vermeer Connaissance des arts Couverture et pages 42 à 49 du catalogue
Le savez-vous ? Vermeer n’était pas son vrai nom ! Né Joannis Reynierzoon, l’artiste change son prénom en Johannes et adopte le pseudonyme « van der Meer » (« du Lac » en néerlandais), contracté en « Vermeer ».
Un DVD La Jeune Fille à la perle
Delft, XVIIème siècle. La jeune et ravissante Griet est engagée dans la maison du peintre Vermeer.
Au fil du temps, la douceur, la sensibilité et la vivacité de la jeune fille émeuvent le maître qui l'introduit dans son univers.
D'après le best-seller de' Tracy Chevalier
Avec Colin Firth, Scarlett Johansson Tom Wilkinson.
Emmené par des acteurs sublimes et à la sensibilité envoutante, Scarlett Johansson (Lost In Translation), Colin Firth (Le journal de Bridget Jones), le film de Peter Webber a été acclamé dans le monde entier par la critique et le public (Grand Prix et Prix du Public du Festival de Dinard 2003).
Visite du 5 avril 2023
Merci à Richard, notre guide-conférencier, à Martine, notre accompagnatrice Art & Vie et à la S.A.C.M. Maisons-Laffitte organisatrice de ce séjour du 2 au 6 avril 2023 aux Pays-Bas "Une exposition exceptionnelle : VERMEER à Amsterdam"
Le béguinage d'Amsterdam (« Begijnhof » en néerlandais) est l'une des plus anciennes cours intérieures de la ville. Composée d'un ensemble de bâtiments, dont la plupart sont aujourd'hui des habitations privées, le béguinage abrite également l'Église réformée anglaise d'Amsterdam (De Engelse Hervormde Kerk) construite au xive siècle, qui sert de chapelle, ainsi que la plus vieille maison de la ville encore debout, la « Maison de Bois » (Het Houten Huys) construite vers 1528. La dernière béguine à y avoir habité est morte le 23 mai1971.
Le béguinage constitue une attraction touristique importante en raison de son caractère insolite et de la quiétude qui y règne, à quelques pas seulement de la Kalverstraat, l'une des rues les plus animées de la ville.
Histoire :
Le Begijnhof est la seule cour intérieure de la ville d'Amsterdam à avoir été construite pendant le Moyen Âge, et donc à être située à l'intérieur de l'espace délimité par le Singel, le canal de la ceinture de canaux située le plus au centre. En conséquence, le béguinage est située à une hauteur « médiévale », c'est-à-dire environ un mètre en dessous du niveau du reste de la vieille ville.
La date exacte de construction du Béguinage n'est pas connue avec certitude. En 1346, les béguines vivaient toujours dans une maison (un document de l'époque mentionnant une « maison aux béguines » ou beghynhuys). La première mention d'une cour remonte à 1389, probablement après que la réputation religieuse de la ville crut à la suite du miracle eucharistique de 1345, qui se produisit sur la Kalverstraat voisine.
Initialement, le béguinage était entièrement entouré par de l'eau (là où se trouvent aujourd'hui le Nieuwezijds Voorburgwal, le Spui et le Begijnensloot, le « Fossé des béguines ») et possédait une unique entrée baptisée « Passage des béguines » (Begijnensteeg), qui comportait un pont au-dessus du Begijnensloot. La seconde entrée située sur le Spui ne fut quant à elle ajoutée qu'au xixe siècle.
Montage sources documentation site
Cartes d'Amsterdam le Béguinage détails
Merci à Sophie, notre guide néerlandaise d'Amsterdam et à la S.A.C.M. organisatrice du séjour aux Pays-Bas.
Autoportrait présumé de Vermeer dans un détail deL'Entremetteuse(1656).
Le tableau est signé. ; les lettres I, V et M, à gauche, sont ligaturées (la lettre J s'écrivant encore parfois I auxviie siècle)1. La signature est peinte dans des tons proches de ceux du fond de l'arrière-plan sur lequel elle apparaît, ce qui fait qu'elle est très peu visible sur la toile, et pratiquement jamais sur les reproductions de l'œuvre6.
Le tableau ne porte pas de mention de date, mais les chercheurs estiment qu'il a été peint aux alentours de 1665 :« entre 1664 et 1665 »selon l'historien de l'art John Mickaël Montias7,« entre 1665 et 1667 »selon son confrère Walter Liedtke8,« entre 1665 et 1666 »selon le conservateur du département d'Art européen du nord de laNational Gallery of Artde Washington, Arthur Wheelock9, ou, plus simplement,« vers 1665 »selon le site duMauritshuis1.
Il semble que l'œuvre n'ait pas reçu de titre spécifique à sa création, et ait d'abord été désignée par sa seule appellation générique de « tronie »10. À sa redécouverte par le collectionneur d'artArnoldus Andries des Tombe, elle est d'abord sobrement nommée11comme « Jeune Fille » (par exemple en 1908) ou « Tête de jeune fille » (« Head of a Girl » en 1952). Ce n'est qu'à partir de la seconde moitié duxxe siècle qu'elle est désignée en référence à l'attribut du turban (« Jeune Fille au Turban » en 1952 et 1974, chez deux auteurs différents). Enfin, à partir du milieu des années 1970, apparaît le titre deLa Jeune Fille à la perlequi s'impose progressivement, notamment après le succès duromandeTracy Chevalier, traduit en français en 2000. En 1995, leMauritshuislui-même avait entériné cette appellation, désormais généralisée12.
Une visite de la maison de Rembrandt à Amsterdam le mardi 4 avril 2023 avec Martine, notre accompagnatrice; une demeure où le maître habita et fit évoluer ses recherches de 1639 a 1656.
L'atmosphère et l'ameublement du XVIIème siècle y sont parfaitement préservées.
Le nom local de ce musée est Museum het Rembrandthuis. Il a été crée le 10 juin 1911.
La maison d'origine fut construite en 1606 -1607 pour Cornelis van der Voot. La rue s'appelait alors Sint Anthonisbreestraat, situé dans le quartier juif de Jodenbuurt où s'installaient alors de nombreux marchands et artistes. En 1639, Rembrandt achète la maison pour 13.000 florins, somme énorme qu'il est incapable de payer en une seule fois. Il est autorisé à échelonner l'achat, mais malgré qu'il soit un artiste de bonne réputation et que ses revenus soient importants, il n'est jamais capable de rembourser ses dettes.
Il connait la banqueroute en 1656. On inventorie alors ses biens, dont ses collections d'art et son cabinet de curiosités qui sont vendus au bénéfice de ses créditeurs. La maison elle-même est vendue environ 11.000 florins. Rembrandt s'installe alors dans une petite maison sur le Rozengracht qu'il loue. Cette maison se situe à 1.8 kilomètres environ à l'ouest de la maison qu'il doit quitter. Il s'agit du quartier du canal de la Rose.
Il y meurt en 1669
Le musée de la Maison de Rembrandt à Amsterdam est une intéressante reconstitution de la vie quotidienne de ce peintre, de ses appartements et de son atelier. Comme toujours, la restauration peut donner aux visiteurs un manque d’authenticité. Néanmoins, la Maison de Rembrandt peut être intéressante pour les personnes qui veulent en savoir plus sur la vie du célèbre peintre, son travail graphique et sur l'âge d'or hollandais en général.