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Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
Une visite à la grande serre art nouveau du parc de Schönbrunn : la plus grande serre d'Europe
La serre aux palmiers du parc du château de Schönbrunn est la plus grande d’Europe. Elle abrite de nombreuses plantes méditerranéennes, tropicales et subtropicales.
La serre aux palmiers a été commandée par l'empereur François Joseph en 1882. L'architecte Franz Segenschmid avait fort à faire : Longue de 111 mètres, sur un terrain de 2 500 mètres carrés et avec plus de 4 900 mètres carrés de verrières, c'est la plus grande serre aux palmiers d'Europe. Près de 45 000 plaques de verre ont été utilisées.
La serre aux palmiers est divisée en trois pavillons, représentant chacun une zone climatique, reliés entre eux par des tunnels. Le plus grand des pavillons présente des plantes du bassin méditerranéen, des Canaries, d'Afrique du Sud, d'Amérique et d'Australie. L'espace le plus au nord abrite des plantes issues de Chine, du Japon, de l'Himalaya et de Nouvelle-Zélande. Dans le troisième pavillon, des plantes tropicales et subtropicales s'épanouissent. La serre aux palmiers abrite notamment un palmier de 23 mètres de haut. Au printemps et en été, on peut également y admirer le plus grand nénuphar du monde (avec des feuilles d'un diamètre pouvant atteindre 1,20 mètre). À l'intérieur, les températures sont comprises entre huit et dix-sept degrés.
Où se situe la serre aux palmiers dans le parc du château de Schönbrunn ?
En 1860, Heinrich von Ferstel fit édifier un palais qui a abrité la Banque Nationale et la Bourse. On y découvre le passage Freyung appelé passage Ferstel une belle galerie marchande très élégante reliant la Herrengasse à la Freyung, qui cache une courette intérieure fort agréable embellie de la fontaine des Ondines, une œuvre d'Anton Dominik Fernkorn de 1861. Le palais abrite également le Café Central.
La cour et la fontaine des Ondines
La fontaine des Ondines dans le passage Ferstel ou Freyung
Donaunixenbrunnen in einem Innenhof des Palais Ferstel und Einkaufspassage zur Freyung
Quelques images du passage Freyung ou passage Ferstel
A voir aussi dans le quartier la fontaine Austria, l'église et l'abbaye des Ecossais, le Palais Kinsky, le palais Harrach, la maison de Beethoven, Dreimäderhaus, le musée des Sapeurs Pompiers
La fontaine Austria près de l'église écossaise et de l'entrée du Palais Ferstel par son passage
Plan d'accès au passage Ferstel à Vienne
Le passage Ferstel ou passage Freyung (quartier de la Freyung)
Une visite de la mairie du Vème arrondissement de Paris :
Journées Européennes du Patrimoine 2018
La construction de la mairie du 5ème arrondissement, une construction mouvementée :
L'histoire de la mairie du 5ème arrondissement est intimement liée à la construction de l'église Sainte-Geneviève, actuel Panthéon, confié par Louis XV à l'architecte Jacques Germain Soufflot. Il s'agit ans nul doute du plus grand chantier parisien du XVIIIème siècle.
Depuis les première esquisses de 1748 jusqu'au projet définitif dessiné en 1763, Jacques Germain Soufflot retient l'idée d'une esplanade demi-circulaire qui doit contribuer à la mise en scène de l'édifice central, qu'il veut monumental dans cet amphithéâtre urbain, l'architecte implanter symétriquement l'école de théologie au Sud et l'école de droit au Nord. Or seule cette dernière sera construite entre 1771 et 1774. L'église Sainte-Geneviève est quant à elle, achevée en 1790, vingt-six ans après la pose de la première pierre et dix ans après la mort de Soufflot.
Il faudra attendre la loi du 5 juillet 1844 pour donner le feu vert à la construction d'une mairie, dans ce qui est, à l'époque le 12ème arrondissement, en lieu et place de l'école de l'école de théologie prévue initialement. c'est cette même loi qui décide de l'érection de la bibliothèque Saint-Geneviève 1851 (par l'architecte Henri Labrouste) et du percement de la rue Soufflot jusqu'au Jardin du Luxembourg.
Les débuts d'un carnet de voyage au château de l'Islette en Touraine
A suivre
Le château , son plan et similitude avec son voisin
La façade sud et son parc
Le cadran solaire et son analemme (courbe dessinée en 8 au centre)
Le cartouche sculpté d'époque Renaissance, situé au-dessus de l'entrée de la façade sud
L'entrée du château
Le château et le moulin, aquarelle monocouleur
Le moulin vu du pont d'entrée au château
Vue du château et sa passerelle d'accès
La Grande salle où Camille Claudel et Auguste Rodin ont probablement travaillé sur la Petite Châtelaine et le Monument Balzac
La cheminée de la Grande Salle
La Petite de l'Islette de Camille Claudel
Les portraits de Rodin et Camille dans la salle des gardes utilisée en tant que lieu d'exposition
"La Petite Châlelaine" et son modèle Marguerite Boyer, la petite fille des propriétaire agée alors de 6 ans en 1892
Marguerite Boyer, la petite-fille du propriétaire du domaine de l'Islette pose pour Camille Claudel
La "Petite Châtelaine" 1896 marbre blanc de Camille Claudel
Crayon de couleur sépia
La genèse d'une œuvre majeure de Camille Claudel
(1892 à 1896)
Camille à 20 ans, aquarelle et crayon de couleur sanguine, d'après un portrait de César
****
Version en marbre de 1892
La version en bronze de l'Islette (aquarelle)
Crayon de couleurs sépia tendance violette
"La Petite Châtelaine" aquarelle
Les différentes versions de la "Petite Châtelaine" de Camille Claudel (1892 à 1896)
"Camille Claudel au Bonnet" d'Auguste Rodin
L'ancien bâtiment de briques du XVème siècle
Les deux étages visitable du château de l'Islette
Le Monument BalZac d'Auguste Rodin
Auuste Rodin en 1893. Il a alors 53 ans
Le Monument Balzac d'Auguste Rodin
Les études d'Auguste Rodin pour son projet BalZac Estager son modèle
Estager, le modèle d'Auguste Rodin pour le personnage de Balzac:
Balzac, d’après une photographie de l'époque
Je ne sais pas si Auguste Rodin avait eu connaissance de ce rare portrait
Le Monument Balzac à Paris VIIème
"La Valse" ou "Les Valseurs", une oeuvre de camille étudiée au château de l'Islette
Le moulin de l'Islette
Pique-nique près du bord de l'Indre
« Vous ne pouvez vous figurer comme il fait bon à l’Islette… et c’est si joli là ! … Si vous êtes gentil à tenir votre promesse, nous connaîtrons le paradis ? »
Noms prénoms ou surnoms date de naissance-décès (date d'entrée au Panthéon)
C215 enrichi sa célèbre série "Illustres" avec de nouveaux portraits.
Il les dissémine dans le quotidien des citoyens, dans le Ve arrondissement, autour du Panthéon.
Ce parcours extérieur est complété par une exposition présentant sa démarche et quelques objets de sa collection dans la crypte du monument.
L’artiste relève ainsi le défi de marquer la présence des personnages illustres dans la ville aujourd’hui, ses pochoirs colorés réaffirmant la présence sensible et quotidienne de ces grandes figures dont les passants croiseront le regard vif et saillant au détour des rues pendant les prochaines semaines.
Les Illustres et l'emplacement de leur portrait par l'artiste C215 :
Berty Albrecht, sur une boite à feux, 176, rue Saint-Jacques
Guillaume Apollinaire, sur une porte du cinéma La Filmothèque du Quartier Latin, 11, rue Champollion
Henri Bergson, sur une boite aux lettres, 160, rue Saint-Jacques
Pierre Antoine Marcellin Berthelot, sur une boite à feux, 5, rue Clotaire
Louis-Antoine de Bougainville, sur une boite à feux, 193, rue Saint-Jacques
Louis Braille, sur une boite aux lettres, 23, rue Jean de Beauvais
Pierre Brossolette, sur une boite aux lettres devant la mairie du Ve, 21, place du Panthéon
René Cassin, sur une porte en métal du collège Sainte-Barbe, 11, impasse Chartières
Aimé Césaire, sur une boîte à feux, 50, rue Saint-Jacques
Marie Curie, née Skłodowska, sur un algéco de l’Institut Marie Curie, 20, rue d’Ulm
René Descartes, dans un porte-menu du restaurant La Méthode, 2, rue Descartes
Alexandre Dumas, sur un mur au pied de l’escalier, rue Jacques-Henri Lartigues
Victor Hugo, sur une boite à feux, 7, rue Soufflot
Jean Jaurès, sur une porte de l’Ecole Normale Supérieure, 44, rue d’Ulm
Paul Langevin, au dos du panneau du square Paul Langevin, 17, rue Monge
Jean Lannes, duc de Montebello, sur une boite à feux au croisement de la rue de l’Estrapade et de la rue Clotilde
André Malraux, boite à feux, 8, rue d’Ulm
Honoré-Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau, sur un mur à droite des escaliers, 17, rue Malbranche
Gaspard Monge, sur une boite aux lettres, 27, rue Monge
Jean Moulin, sur un boitier électrique, 25, rue de l’Estrapade
Paul Painlevé, sur un panneau du square Paul Painlevé, 8, place Paul Painlevé
Jean-Jacques Rousseau, sur un boitier électrique, 7, place du Panthéon, au coin de la rue d’Ulm
Antoine de Saint-Exupéry, sur une boite dans le collège de France, 9, impasse Chartières
Dans la crypte du Panthéon, vous pourrez observez de plus près les outils de travail et le processus de création de C215 pour réaliser ses pochoirs.
La volonté de l’artiste de faire dialoguer les itinéraires personnels et les actions célèbres des illustres, comme fil conducteur de sa pensée, est mise en avant.
Ainsi, des ouvrages littéraires, lettres manuscrites, et objets professionnels de Marie Curie, Germaine Tillion, André Malraux, Victor Hugo ou Antoine de Saint-Exupéry sont exposés. Ces objets symboliques, dont certains sont agrémentés de portraits réalisés par C215, mettent en exergue le domaine pour lequel ces illustres sont honorés.
Ne manquez pas l'interview filmée de l’artiste dans laquelle il aborde son rapport au Panthéon, aux gloires de la Nation, à la pratique des graffitis et aux messages que ces derniers véhiculent.
Telle une invitation à la découverte en extérieur des portraits des personnalités honorées au Panthéon, dix photographies montrent l’artiste en plein travail de réalisation de ses œuvres.
Biographie de C215
« Peu de moments de l’enfance ou de l’adolescence ont autant marqué leur empreinte sur un artiste. Né en 1973, Christian Guémy alias C215, perd sa mère alors qu’il n’a que six ans. Ce sont ses grands-parents qui l’élèvent, avec ses oncles et tantes. Cette fratrie marque Christian entre volonté d’intégration et envie de liberté.
Éloigné de toute sensibilité culturelle, le jeune Christian se forme seul, se confronte de manière intuitive aux œuvres d’art. Sa formation universitaire le conduit à Paris, c’est tout à la fois un éloignement familial presque choisi et une rupture qui crée un nouveau manque. C’est après une première période professionnelle que la création artistique s’impose dans sa vie, après une rupture cette fois avec son ancienne épouse et sa fille Nina.
Après des visages torturés, il développe un art du pochoir sensible qui révèle – avec une acuité extraordinaire – la profondeur des hommes et des femmes représentés. Son travail se caractérise par une volonté inextinguible d’être accessible à tous, toujours au plus près de ses figures représentées. Ainsi, pour être au plus proche d’elles, il colonise leurs objets. Ces figures sont celles de son humanité, de ses choix : des animaux, sa fille, ses héros.
Pour cette exposition, le choix de vingt-huit grandes figures du Panthéon fut rude, tant par sa générosité, il voulait embrasser le plus grand nombre. Ce choix laisse percevoir l’histoire, les valeurs qui sont les siennes. » David Madec
Visite du Patrimoine du 5ème arrondissement, le 15 septembre 2018.
Les ouvrages liés à C215 :
C215 : Athlètes de Elodie Cabrera et Clara Martin
Douce France : D'Emile Zola à Brigitte Lahaie de C215
C215 : la monographie
"L'art de C215 est de capter la lumière,la profondeur et l humanité. C est très difficile à réaliser au pochoir son médium de prédilection et rarement réussi. Cette technique a tendance en effet à aplatir les images et à les rendre statiques. Au contraire, C215 a développé un style d illustration et de découpe qui révèle la personnalité profonde de ses sujets, leur apportant un éclairage impressionniste. Bien que sa technique soit méticuleuse, dans le sens le plus raffiné du terme, l art de C215 transcende la forme pure et semble toucher l essence même de l âme humaine. C est toujours un grand bonheur pour moi de croiser les œuvres de C215 dans la rue. » Shepard Fairey aka OBEY La première monographie d un artiste français majeur de la scène du street art : Christian Guémy, alias C215. Un abécédaire thématique, illustré et commenté par l artiste permettant d appréhender la richesse de son univers : Amsterdam, Amoureux, Architectures, Artistes, Ateliers, Athènes, Autoportraits, Ava, Barcelone, Berlin, Bleu, etc.
Les artistes devant quelques-unes de leurs oeuvres
Présentation et histoire du Lavoir :
Le Lavoir de Carrières-sur-Seine, monument historique daté de 1830 qui a longtemps résonné du bruit des battoirs, abrite aujourd'hui de fort belles expositions de peinture et de sculpture.
Ce lieu chargé d'histoire est une richesse patrimoniale de la Ville par sa construction en pierres, son atrium et son bassin central. Idéalement situé, sur le "poétique" chemin des Impressionnistes qui longe la Seine de Carrières-sur-Seine à Louveciennes, il est le témoin vivant de cette époque où les nombreux peintres impressionnistes plantaient leur chevalet sur nos bords de Seine. Le charmant petit pont en pierres, objet de nombreuses peintures, symbolise également cette époque et y situe le Lavoir.
L'Art trouve tout naturellement sa place dans ce haut lieu d'expositions. La construction en pierres anciennes entoure vos œuvres de sa magnificience et l'éclairage zénithal les met en valeur. De ce lieu, se dégage une ambiance d'antan qui rappelle la douceur des touches impressionnistes et donne à vos œuvres tout leur éclat. Un endroit idéal pour exposer.
Historique de la ville de Carrières-sur-Seine :
Histoire du village :
Le village a certainement été victime de l'incursion des Vikings qui ont remonté la Seine jusqu'à Paris en 845.
Mais c'est en 1137 que le hameau fut officiellement fondé par Suger, abbé de Saint-Denis au XIIe siècle, pour accroître les terres et les revenus de l'abbaye. Le parchemin sur lequel figure l'acte qui donne à l'office du trésorier de Saint-Denis la prévôté de Verneval-en-Caux ainsi que le village de « Carrières-Saint-Denis » est conservé aux Archives nationales. Ainsi, comme trésorier de l'office claustral, Étienne est le premier seigneur du village, puis Christian lui succède deux ans plus tard.
Située sur les flancs de la vallée de la Seine, Carrières-Saint-Denis offrait de bonnes terres d'alluvions, très fertiles, ainsi qu'une pierre calcaire de bonne qualité : le liais. Le hameau prit d'ailleurs le nom de « Carrières-Saint-Denis » en raison des multiples carrières de calcaire qui y furent exploitées jusqu'au XIXe siècle.
De 1250 date l'édification de la grange dîmeresse.
Philippe-le-Bel et Philippe de Valois y avaient un manoir.
Le moulin est mentionné dans les registres de l'abbaye de Saint-Denis en 1425 pour la première fois, même si sa construction est bien antérieure.
En 1453, à la fin de la guerre de Cent ans, le village compte trente feux ou maisons. En 1470, seuls huit feux sont signalés. Il est probable que bien des habitants venus chercher refuge autour de l'abbaye sont retournés dans leur région d'origine.
Toujours sous la tutelle de l'abbaye de Saint-Denis, le village gagna cependant en autonomie vis-à-vis de ses voisines comme Houilles ou Montesson et vit son territoire affirmé par les procès-verbaux de 1479, 1633 et 1728.
Quand les carrières de pierre deviennent champignonnières :
A suivre...
La ville de Carrières-sur-Seine comptait 15.200 habitant en 2015.
Le centre du vieux Carrières-sur-Seine actuel vu de la Seine Carrières par Claude Monet
Adresse du Lavoir de Carrières-sur-Seine :
Chemin de Halage 37, rue Victor-Hugo, 78420 Carrières-sur-Seine
Coordonnées GPS du Lavoir de Carrières-sur-Seine : N48.9023°E2.1716°
La première gare de Tours (appelée L’Embarcadère durant la seconde moitié du XIXème siècle) est construite en 1846 par Phidias Vestier (1), sur l'emplacement de l'actuelle place du Général-Leclerc, Tours, comme Orléans, ayant accepté tardivement la desserte ferroviaire. Elle est exploitée par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans. La gare de Vendée, desservant Les Sables-d'Olonne, est édifiée pour le compte de la Compagnie des chemins de fer de la Vendée en 1875, à l'ouest de la première.
Le bâtiment voyageurs actuel est construit entre 1896 et 1898 sous la direction de l'architecte
tourangeau Victor Laloux (2). Ce chantier avait pour but de fusionner les équipements du Paris-Orléans et des Chemins de fer de l'Etat (qui avaient acquis les Chemins de fer de la Vendée). Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 28 décembre 1984.
Entre la fin du XIXème siècle et la Seconde Guerre mondiale, les voies de chemin de fer et les ateliers des compagnies ferroviaires occupaient une large superficie de la ville de Tours ; ces espaces ont été urbanisés pour former les quartiers du Sanitas et de la Rotonde.
Dans le cadre du chantier de la première ligne du tramway en 2013, des annexes de la gare ont été détruites, ainsi que les bâtiments de la rue de Nantes qui reliait la rue des Aumônes à la place du Général-Leclerc en longeant la gare. La rue de Nantes est remplacée par la voie du tramway, tandis que la façade ouest de la gare est ouverte pour faciliter l'accès à la nouvelle station Gare de Tours.
En 2016, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare est de 5 156 584 voyageurs, ce nombre s'étant élevé à 4 664 457 en 2015 et à 4 732 297 en 2014.
Le hall de la gare de tours et ses rames de trains
Le bar restaurant de la gare de Tours
La fontaine de la gare, place du Général Leclerc
La gare de Tours au début du XXème siècle
L'Hôtel de ville de la ville de Tours :
L'Hôtel de Ville de Tours et ses fontaines
L'hôtel de ville de la ville de Tours
L'hôtel Goüinest un hôtel particulier du XVe siècle situé à Tours, un des rares vestiges de l’architecture Renaissance de la ville. Ce bâtiment fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le .
Une gravure de l'Hôtel Gouïn
Quoi de mieux qu’un Hôtel Goüin ? Deux Hôtels Goüin !
Afin de sublimer la cour de l’hôtel, les architectes Alice et Nicolas Stadler ont imaginé une installation proposant un jeu de miroirs reflétant la façade de ce bâtiment atypique.
A découvrir tous les jours, à partir du 2 juin 2018.
Jouant sur le classicisme des jardins à la française, avec un plan d’eau central, et sur la modernité, avec des miroirs asymétriques, l’installation paysagée réalisée par Jardin Bleu, reflète à la fois l’image de la façade de l’Hôtel Goüin mais aussi ses particularités et époques architecturales. Chaque surface de réflexion correspond à une partie et un moment de la construction du bâtiment.
Le tout est complété par une végétalisation des abords de la cour afin de sublimer l’installation et l’envelopper dans un cocon naturel et onirique.
La médiatique place Plumereau :
Le charme de la place est, toujours d’après beaucoup, le fait qu’elle soit complètement entourée de cafés-bars, et notamment l’été quand les tables prennent toute la place… du centre de la Place Plumereau. Mais il faut avouer que le vrai charme de Place Plume (nom donné par les Tourangeaux) est ses vieilles maisons à pans de bois qui l’entourent.
La place "Plume" et ses cafés restaurants
La place Plumereau et ses maisons à pans de bois
La place "Plume" et ses maisons médiévales
La cathédrale Saint-Gatien de Tours
La cathédrale Saint-Gatien, de style gothique, a été construite entre 1170 et 1547.Lors de sa création, elle était située presque au débouché du pont franchissant la Loire contrôlé par le château de Tours sur la route reliant Paris au sud-ouest de la France.
Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historique par la liste de 1862.
Le Pont Wilson, construit entre1765 et 1778 est le plus vieux pont de Tours. Composé de 15 arches, il est long de 434 mètres et enjambe la Loire Les Tourangeaux le surnomment le « Pont de pierre ». Il débouche au sud de la place Choiseul au bas de l'avenue de la Tranchée et au nord de la place Anatole-France devant la rue Nationale.
Le pont est inscrit monument historique. Il a remplacé le vétuste pont d'Eudes du XIème siècle plus à l'est, dont il a permis la désaffectation puis le remplacement plus tard par la passerelle Saint-Symphorien.
Plan de la ville de Tours. Au nord, la Loire et au sud le Cher
La ville de Tours :
Tours est une commune de l'ouest de la France sur les rives de la Loire et du Cher, dans le département d'Indre-et Loire, dont elle est le chef-lieu.
La commune est le chef-lieu de la métropole Tours-Val-de-Loire.
La ville de Tours comptant 136 252 habitants en 2015, est au centre d'une unité urbaine de 453 042 habitants (en 2015) les Tourangeaux, elle-même pôle d'une aire urbaine de 492 722 habitants. Elle est la plus grande commune, la plus grande unité urbaine et la plus grande aire urbaine de la région Centre-Val-de-Loire ainsi que la 18ème aire urbaine de France. Son intercommunalité est peuplée de 292 268 habitants en 2015, ce qui en fait également la première de la région Centre-Val-de-Loire par sa population.
Histoire : le comté de Tours devient la Touraine.
Ancienne Caesarodunum (1) cité des Turones (2) fondé par Auguste, capitale de la IIIe Lyonnaise avecun des plus grands amphithéâtre de l'empire romain. Sanctuaire national avec Saint-Martin, Grégoire de tours et Alcuin sous les Mérovingiens et les carolingiens, avec l'adoption par les Capétiens de la monnaie locale la livre tournois (3) qui deviendra la monnaie du royaume. Capitale du comté de Tours qui deviendra la Touraine, le jardin de la France, première ville de l'industrie de la soie, voulu par Louis XI, capitale royale sous les Valois avec ses châteaux de la Loire, capitale de loyauté pour Henri III et Henri IV pendant les guerres de Religion et ville de repli en 1940 qui lui vaudra d'être en partie détruite.
L'élégance d'un château, l'intimité d'une demeure familiale :
Joyau de la Renaissance, le château, flanqué de deux imposantes tours et couronné d'un chemin de ronde sur mâchicoulis, fut achevé vers 1530. Sa Grande Salle et sa chapelle offrent une remarquable décoration picturale. il est aujourd'hui le lieu de vie des propriétaires qui, de mai à septembre, déménagent dans la ferme voisine, ayant fait le choix de laisser découvrir l'aménagement d'un château au XXIème siècle et de faire partager la dimension très chaleureuse de ce lieu.
Le souvenir de Camille Claudel et Auguste Rodin dans l'ancienne Salle des gardes
Quelques vues des façades du château
La façade nord et l'ancienne structure du château en brique et pierre
Le parc de 30 hectares, traversé par la rivière l'Indre
Détails des chemins de ronde de la façade sud du château
La façade sud du Château et son historique graphique
Le similitudes architecturales avec le château d’Azay-le-Rideau apparaissent évidentes. La
tradition veut d'ailleurs que les mêmes ouvriers aient travaillé sur les deux édifices. Comme à Azay, tout d'abord, on remarque une façade très régulière, ordonnée, rythmée par des fenêtres de proportions identiques. Ces fenêtres, ornées d'une volute au centre du linteau, étaient au XVIème siècle, toutes à meneaux, comme cela reste notamment le cas au second étage.
Les étages sont de la même manière séparées par un double corps de moulures formant un bandeau. L'ensemble est également
Le château d'AZay-le-Rideau
couronné par un chemin de ronde sur mâchicoulis. Toutefois, le château, bâti sur pieux de bois, était entouré de douves, à l'emplacement des gravillon actuels. il subsiste, au-dessus de la porte d'entrée, les deux rainures du pont-levis qui permettait d'accéder au château. De plus, les toiture des tours étaient pointues et les lucarnes surmontées d'un gâble de pierre sculptée.
Vers les années 1830-1840, Jean-Baptiste Dupuy, alors propriétaire du château, fit combler les douves, fit tronquer les tours et rogna les lucarnes, donnant au château de L'Islette sa physionomie actuelle. Pourquoi de telles modifications ? Par mesures d'économies, a-t-on longtemps pensé. On suppose plutôt, aujourd'hui, que cet homme, riche et à la forte personnalité, a voulu s'approprier le lieu, et y laisser son empreinte.
L'entrée principale et l'ancienne salle des gardes
La salle des gardes
La salle des gardes :
Pour accéder à la salle des gardes, le visiteur doit emprunter le hall d'entrée ouvert par deux entrées nord ou sud.
A l'origine, l'entrée sud était le point de passage obligé pour pénétrer dans le château, et était équipée d'un pont-levis et les murs entourés de douves. On le voit bien sur le cadastre
napoléonien dont une reproduction figure sur la table devant la fenêtre.
Cette salle restaurée est dédiée à Camille Claudel et Auguste Rodin, notamment grâce à des
documents très intéressants fournis par le Musée Rodin.
On peut voir des lettres des deux artistes ayant un lien avec le château de l'Islette ou emblématiques de leurs relations sentimentales, de leur personnalité.
La Grande Salle :
La Grande Salle du château
La Grande Salle ou Grand'salle, par la beauté et la qualité de ses décors, constitue l'orgueil de ce château. Elle apparait à nos yeux plus prestigieuse encore, quand on imagine qu'elle a pu servir d'atelier à Camille Claudel et à Auguste Rodin lors de leurs séjours au Château de l'Islette.
Ils y vinrent tous deux au cours des étés 1890, 1891 et 1892.
"La Petite Châtelaine" bronze de Camille Claudel
Histoire de la Petite Châtelaine :
Entre 1890 et 1893, Camille Claudel séjourne plusieurs fois au château de L’Islette près d’Azay-le-Rideau. Il semble qu’elle s’y reposa notamment d’une grossesse interrompue tandis
que Rodin y travaillait à son Balzac. En 1892, Madeleine Boyer, la petite-fille de la propriétaire
du domaine, posa soixante-deux heures pour ce buste dont il existe deux versions en marbre, executé un an après dans son atelier de l'avenue d'Italie. "La Petite Châtelaine" de la Piscine de Roubaix, la plus aboutie, fut commandée en 1895 à l’artiste, sur la recommandation d'Antoine Bourdelle, par l’industriel Henri Fontaine. Si la composition générale rappelle ici elle des bustes reliquaires de la Renaissance et renoue avec le néoflorentianisme des années de formation de Camille Claudel auprès de Dubois et de Boucher, c’est-à-direavant la rencontre avec Rodin, le travail virtuose de la matière, - cheveux tout à jour, Madeleine Boyer à 6 ans
corps évidé pour devenir un piège à lumière, polissage à l’os de mouton – est un vrai défi technique qui met l’œuvre en perpétuel danger.
Selon son habitude, Camille Claudel donne de nombreux titres à sa sculpture : "Jeanne enfant", "La petite de l’Islette", "Petite folle", "L’inspirée", "Contemplation", "Portrait d’une petite châtelaine", et enfin "Petite Fille". Et cette particularité a tendance à s’opposer à la manière de faire de Rodin, qui ne soucie guère de nommer ses œuvres .
Les différentes versions de La Petite Châtelaine
Les 2 versions en marbre de la Petite Châtelaine
La Piscine de Roubaix et le Musée Rodin
Auguste Rodin et la recherche de son modèle pour son personnage Balzac :
En août 1891, La Société des Gens de Lettres, sous la présidence d'Emile Zola, attribua à Auguste Rodin la commande d'un monument à Balzac Enthousiaete, l'artiste revint séjourner l'l'Islette er reccherchant un modéle du type tourangeau, le trouva en la personne d'un voiturier d’Azay-le-Rideau nommé Estager, dont la ressemblance avec le grand écrivain ♪0tait, parait-il frappante.
Rodin, avant d'habiller ses personnages, commençait toujours par les modeler nus. Il dut payer à Estager un louis d'or par séance afin que celui-ci consente à dévoiler son anatomie.
La Grande Salle et son entrée à droite
Les blasons d'entrée, la frise des blasons et les propriétaires du château :
Le château de l'Islette fut construit vers 1530 par René de Maillé, membre d'une importante famille de la noblesse tourangelle. L'édifice resta dans cette famille durant trois siècles, de 1350 à 1650 environ.
On doit la frise des 27 blasons de la Grande Salle à l'arrière-petit-fils, Charles de Maillé, devenu marquis en 1612. Elle possède un intérêt historique.
Le blason d'entrée, autrefois un pont-levis dont il reste les rainures, était celui des Barjot de
Roet B♪0néncée qui possédaient l'Islette une bonne partie du XVIIIème siècle et dont la devise "Lhaurae non l'haure" (des lauriers non des ronces). Une devise qui ne manque pas de piquant...
A l’époque de la Révolution, le château appartenait à Charles Tiercelin d’Apelvoisin, député aux Etats généraux de 1789 et qui mourut sur l’échafaud en 1793.
L'islette appartient en 1895 à Cyprien Courcelle, un ami des arts et des artistes puisqu'il donne l'hospitalité au grand sculpteur Auguste Rodin.
Vendu sous le Premier Empire, plusieurs propriétaires se succédèrent au XIXème siècle.
En 1950, l'Islette est acquise par la société Müller (Minerais et Affrètements) qui en fait une maison de repos pour son personnel.
Au milieu des années 60, le château fit l'objet, par Pierre et Madeleine Michaud, les propriétaires, d'une importante campagne de restauration
Le château reste dans la famille. Pierre-André et Bénédicte en deviennent propriétaires en 2010 et l'ouvre au public.
"Camille Claudel au bonnet" par Auguste Rodin plâtre ronde-bosse 1884
Le château de l'Islette plan des deux étages de visite, aquarelle carnet de voyage
La chapelle :
La chapelle est aménagée dans le rez-de-chaussée de la tour 'Est.
Peint vers la fin du XVIème ou le début du XVIIème siècle, les décors de la chapelle ont retrouvé toute leur beauté grâce à une restauration réalisée en 2012. La voûte sur croisée d'ogive est ornée d'un semis d'étoiles à six branches dorées à la feuille, sur un fond bleu de lapis-lazuli. Les nervures, assises sur des chapiteaux-culots sculptés, sont rehaussés par une frise décorative végétale stylisée. Ce travail de restauration a aussi permis de découvrir que la chapelle préexistait au château actuel : en témoignent le faux parement pierre sur le mur en face de l'entrée et le petit triangle de faux parement brique conservé sur la voûte, vestige du premier décor du XVème siècle.
La chapelle est fréquemment citée sur les registres paroissiaux de Cheillé à partir de 1617. L'Islette, en effet, dépend de cette commune et non d’Azay-le-Rideaux, comme on le croit généralement.
La chapelle du château
La façade sud du château :
La chambre du fond du château
Les chambres du Château
La chambre dans la tour ouest
Il est possible que Camille Claudel logeait dans cette chambre. On sait que Auguste Rodin louait plusieurs pièces dans cet étage.
Dans une lettre qu'elle lui adressa le 25 juin 1893, elle lui écrivit : "Mlle Vaissier est venu me voir et m'a raconté toutes sortes de fables forgées sur moi à l'Islette, il parait que je sors la nuit par la fenêtre de ma tour, suspendue à une ombrelle rouge avec laquelle je mets le feu dans la forêt !!!"
Cette chambre est la celle des propriétaires du château lorsque la saison de visites se termine.
La façade sud et le cartouche sculpté au-dessus de la porte d'entrée
Le cadran solaire date de la seconde moitié du XVIIIème siècle, son intérêt résulte en particulier de la courbe en huit qui est représentée en son milieu. Cette courbe, appelée analemme (1), permet de marquer, à midi et selon l'emplacement de l'ombre du style sur celle-ci, le découpage, jusqu'à 15 minutes entre l'heure solaire vraie et l'heure solaire moyenne ( celle donnée par une horloge, correspondant à l'axe vertical du XII) Quant aux signes du Zodiaque, qui la parcourent, ils indiquent l'époque de l'année.
L'analemme est la figure tracée dans le ciel par les différentes positions du soleil relevées à
une même heure et depuis un même lieu au cours d’une année calendaire.
Elle est sous forme d'un 8 sur la terre.
L'aile brique et pierre :
Cette partie est la partie la plus ancienne du château et remonte au XVème siècle.
Le Moulin
Le moulin : son mécanisme a disparu, mais l'examen du cadastre napoléonien nous apprend qu'il était équipé de deux roues montées de chaque côté du moulin.
La rivière baignant le moulin est l'Indre.
Comment le moulin pouvait-il être constitué ?
L'eau :
L'élément eau, primordial à l'Islette "petite île", est intimement lié à la beauté et au charme du site. La rivière forme ainsi la frontière naturelle entre deux communes : celle d’Azay-le-Rideau, rive droite, par laquelle le visiteur entre, et celle de Cheillé, rive gauche, sur laquelle le château est édifié.
Un peu d'histoire : à l'origine, moulin "banal" (1), c'est-à dire dont les gens dépendant de la seigneurie étaient tenus de se servir pour moudre leur blé... moyennant une redevance au seigneur.
L'ancien moulin a été transformé depuis l'après-guerre en maison d'habitation.
"Rodin", le film avec Vincent Lindon a été présenté mercredi 24 mai 2017 au festival de Cannes. Le château de l'Islette, à Azay-le-Rideau, avait servi de cadre aux amours tumultueuses entre Rodin et Camille Claudel, à partir de 1890. Il a servi de décors pour quelques scènes du film de Jacques Doillon.
Sources : documentations et brochures du Château de l'Islette.
« Vous ne pouvez vous figurer comme il fait bon à l’Islette… et c’est si joli là ! …
Si vous êtes gentil à tenir votre promesse, nous connaîtrons le paradis ? »
Camille Claudel
Merci à Bénédicte pour son sympathique accueil.
Merci à Mélissa pour sa visite-conférence passionnante, le 29 août 2018.
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