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Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
Corot conservera toute sa vie la maison de Ville-d’Avray que ses parents ont achetée en 1817. Les étangs et les forêts qui l’entourent lui inspirent un nombre important de toiles. Ville d’Avray, l’étang au bouleau devant les villas est l’une des dernières de ces pastorales intemporelles où l’héritage de Poussin s’enrichit de l’expérience du plein air de Constable. Tout au bonheur de retrouver, la guerre finie, sa chère maison, Corot peint là, au cours de l’hiver 1872-1873 pour son ami Alfred Robaut, auteur du premier catalogue de son œuvre, une toile qui marque la distance à l’égard de la tradition. Le peintre poète sait trouver, à l’approche de la mort, des accents nouveaux.
Les nymphes ont cédé la place à de gracieuses villageoises réduites à des proportions infimes, le bouquet d’arbres est reporté sur le bord de la toile, l’eau limpide de l’étang et l’éclat ensoleillé du ciel allègent le centre de la composition; enfin le site est restitué avec une grande lisibilité, les villas Cabassud et la maison de Corot étant aisément identifiables. L’observation du réel y est sensible et la belle palette dorée tient compte des impressionnistes, sans que l’artiste renonce toutefois à l’exigence d’équilibre qui domine toute son œuvre et qu’il exprime en ces termes : « Ce que je cherche c’est la forme, l’ensemble, la valeur des tons […] c’est pourquoi, pour moi, la couleur vient après, car j’aime avant tout l’ensemble, l’harmonie dans les tons, tandis que la couleur nous donne quelque chose de heurté que je n’aime pas. »
Camille Corot, néJean-Baptiste Camille Corotle16 juillet 1796 à Paris et décédé le 16 juillet 1796 dans cette même ville
est un peintre et graveur français.
Il passa longtemps pour un peintre amateur qui avait tout loisir de voyager non seulement un peu partout en France, mais aussi en Italie, où il résida à trois reprises. Au cours de ses pérégrinations, il ne cessa de peindre des paysages idylliques, généralement étoffés de petits personnages, selon les règles du paysage classique.
Connu pour sa philanthropie, il est aussi l'un des fondateurs de l'école de Barbizon.
Ci joint le n° 56 de la rue du Faubourg Poissonnièreoù est mort Jean-Baptiste Corot.
Au début du XXe siècle, cet endroit, du Mont Valérien et jusqu'à la Seine à l'ouest, est peu urbanisé. La plaine de Nanterre est surtout composée de jardins et cultures maraîchères, de prairies où paissent vaches et moutons.
Dans les années 1950, de nombreux travailleurs immigrés s'installent dans les lieux sans l'eau, ni sanitaires. Cette population représente 10 % de la population de la ville à l'époque.
André Malraux (1), ministre des Affaires culturelles, décide la création de ce parc dont le projet est approuvé en 1964.
Il a été édifié dans les années 1970 à l'emplacement d'anciens bidonvilles, de terrains vagues ainsi que d'anciennes carrières de gypse. Conçu par le paysagiste Jacques Sgard (2), il présente de légers reliefs constitués avec des déblais en provenance du quartier de la Défense, situé à proximité.
Ouvert au public le , les travaux d'aménagement se poursuivront jusqu'en 1981 et son nom lui sera donné en hommage à son initiateur en 1979. Le parc, d'abord confié à l'Etablissement public pour l'aménagement de la région de la Défense (3), sera géré par le département qui en devient l'unique propriétaire en 2005.
Une visite intimiste du cimetière des chiens d'Asnières-sur-Seine le 17 janvier 2021.
C'est le plus ancien et le plus grand cimetière des chiens du monde
Un peu d'Histoire :
Les conditions de vie des animaux se sont considérablement améliorées au cours du XIXème siècle. Lentement, la fonction de l'animal change. D'utilitaire, il devient animal de compagnie et concourt désormais à la qualité de vie des hommes.
En 1824, une Société Protectrice des Animaux voit le jour en Angleterre. En 1845, outré des mauvais traitements infligés aux chevaux, le Comte de Grammont fonde la SPA française.
Un statut pour les animaux de compagnie :
Mais si les conditions de vie des animaux s'améliorent de leur vivant, rien n'est prévu après leur mort.
En théorie, les cadavres devraient être apportés dans les vingt-quatre heures chez l’équarrisseur. Dans la pratique, à Paris, les dépouilles sont le plus souvent jetées dans les ordures ménagères; lorsqu'elles ne sont pas lancées dans la Seine ou dans les fossés des fortifications.
Avec la loi du 21 juin 1898 qui précise que les animaux domestiques pourront être enterrés "dans une fosse située autant que possible à cent mètres des habitations et de telle sorte que le cadavre soit recouvert d'une couche de terre ayant au moins un mètre d'épaisseur", l'ouverture d'un cimetière animalier devient possible.
C'est à cette tâche que s'attelleront un publiciste, Georges Harmois, et la fondatrice du journal "La Fronde", Marguerite Durand. Restait à trouver, à Paris, un lieu situé, comme le voulait la loi, à cent mètres de toute habitation.
La création du cimetière des chiens d'Asnières :
Située au nord-ouest de Paris, sur la rive gauche de la Seine, la ville d'Asnières-sur-Seine était, au XIXème siècle, une destination dominicale privilégiée pour les Parisiens en quête de verdure et de distraction. L'Ile des Ravageurs fait alors face aux bords de Seine tant appréciés. A l'époque, elle était occupée par des chiffonniers qui ramassaient tissus, métaux et autres objets abandonnés pour les revendre. Profitant de la toute nouvelle loi autorisant l’enfouissement des animaux, Georges Harmois et Marguerite Durand créent, le 2 mai 1899, la Société Française Anonyme du Cimetière pour Chiens et autres Animaux Domestiques et, le 15 juin 1899, la société achète au baron de Bosmolet la moitié de l'Ile des Ravageurs située en amont du pont de Clichy.
Après avoir obtenu l'assurance que la loi du 21 juin 1898 sur l'enfouissement des animaux domestiques serait respectée, le Préfet ne s'oppose pas à la création du cimetière.
Ce cimetière, le premier du genre, est officiellement ouvert au public à la fin de l'été 1899.
Plusieurs constructions furent projetées, comme un columbarium et un musée des animaux domestiques, mais seuls les jardins, le bâtiment d'entrée et la nécropole furent réalisés. Cette dernière est divisée en quatre quartier : celui des chiens, celui des chats, celui des oiseaux et celui des autres animaux.
L'architecte parisien Eugène Petit, dont plusieurs immeubles du XIVème arrondissement portent la signature, est chargé de dessiner l'entrée du cimetière. Il recevra le portail de style Art nouveau, flanqué de deux portes pour le passage des piétons.
En 1975, le comblement du bras de Seine, rendu possible par la disparition d'une seconde île, l'île Robinson, fait perdre au cimetière son caractère insulaire.
Après sa création, le cimetière connait un succès croissant, mais rencontre des difficultés chroniques.
La plus récente est cette de 1986 quand le Conseil d'Administration décide l'arrêt de toute activité et la fermeture définitive du cimetière pour le mois de septembre 1987. Très émus, les concessionnaires et les amoureux du vieux cimetière se mobilisent. La Mairie d'Asnières-sur-Seine prépare alors un plan de sauvetage et demande notamment le classement du site.
Par arrêté ministériel du 25 juin 1987, la Commission départementale des Hauts-de-Seine, à la demande du Ministre de l'Equipement, Pierre Méhaignerie, inscrit le site du cimetière des chiens compte-tenu de sin "intérêt à la fois pittoresque, artistique, historique et légendaire".
Par délibération du 29 juin 1987, le conseil municipal décide l'acquisition par voie d'expropriation des lieux et en confie la gestion à une société indépendante. Plus tard, en 1996, le Conseil général des Hauts-de-Seine achève les travaux de consolidation des berges reliant la terrasse du parc Robinson au port Van Gogh par une promenade en bordure de Seine jalonnée de pergolas.
Enfin, le 1er février 1997, la mairie d'Asnières-sur-Seine reprend en main la gestion du cimetière.
Les locataires du cimetière :
Avec les années, le cimetière se peuple de monuments et de sépultures importantes. Dès 1900, la direction fait ériger, face à l'entrée du cimetière, un monument à la gloire de Barry.
Ce chien, qui vécut au début du XIXème siècle, appartenait aux moines de l'hospice du grand Saint-Bernard.
La légende veut qu'après avoir "sauvé la vie à 40 personnes, il fut tué par la 41ème !...".
Autre témoin du lien unissant hommes et animaux, le monument dressé à la mémoire des chiens policiers victimes du devoir. Érigé en 1912, quelques années après que les commissariats de banlieue se furent dotés de chiens de police. Il abrite Dora (1907-1920), du commissariat d'Asnières-sur-Seine, Top, plusieurs fois médaillé, Papillon, avec huit ans de service dans le XVIème arrondissement de Paris, Léo, tué en service...
Des animaux vedettes et des animaux de vedettes ont également trouvé un dernier refuge au cimetière d'Asnières-sur-Seine. Rintintin, le valeureux héros du feuilleton télévisé, Prince de Wales, dont l'épitaphe explique qu'il "parut 406 fois sur scène du Théâtre du Gymnase" en 1905 et 1906; Kroumir, le chat d'Henri de Rochefort, dont on raconte qu'il est mort de chagrin quatre jours après son maître, et les animaux de compagnie de Camille Saint-Sens, de princes et de ducs... Moustache, mascotte de la Grande Armée entre 1799 et 1811. il a accompagné les vétérans et va s'illustrer dans les faits d'armes aussi pittoresques qu'héroïques. Devenu célèbre, Moustache sera présenté à l'Empereur pour qui il exécutera le salut militaire en soulevant une patte à la hauteur de l'oreille.
Le 11 mars 2006, la stèle à la mémoire du chien Moustache est le dernier
monument officiel à avoir été inauguré au cimetière des chiens d'Asnières.
Mais le cimetière d'Asnières ne serait rien sans la multitude des anonymes, chiens, chats, oiseaux, lapins, tortues, souris, hamsters, poissons, chevaux, et même singe, gazelle, fennec, maki, dont les sépultures richement sculptées ou simplement fleuries témoignent de l'affection de leurs maîtres.
Ainsi, au hasard d'une promenade, peut-on découvrir la reconnaissance d'une mère à qui le chien Loulou "rendit son enfant qui en 1895 se noyait dans la Garonne. Le brave Loulou n'avait que neuf mois et de plus une patte cassée..."
Plus loin, un petit chien de pierre tend la patte à un soldat casqué ? C'est Mèmère, née en 1914 et qui resta quinze ans durant la mascotte des chasseurs à pied.
Ailleurs, sur des plaques de marbre, entourées de fleurs, un nom, deux dates et une photographie.
Pour Pupuce, Sultan, Minouchette, Ulysse ou Rubis.
Enfin;, anonyme parmi les anonymes, un chien errant vint mourir, le 15 mai 1958, aux portes de cimetière. La direction du cimetière lui érigea un monument. C'était le 40.000ème animal à être enterré dans la nécropole...
Les chats vivants y ont aussi leur domaine, "la Maison des chats" entretenue par une association qui leur apporte assistance.
Le cimetière aujourd'hui :
La mairie d'Asnières est aujourd'hui propriétaire et gestionnaire du
cimetière qui compte officiellement 869 concessionnaires venant de la France entière et quelques-uns de l'étranger, pour rendre un dernier hommage à leur compagnon
Avec 110 ans d'existence, le cimetière des chiens a subi les outrages du temps. Afin de lui redonner toute sa dimension, la Mairie
d'Asnières-sur-Seine a décidé en 2001 d'entreprendre la restauration de l'entrée du cimetière et de revoir son aménagement paysager.
La façade pensée par Eugène Petit a retrouvé son aspect originel et le portail laisse entrevoir l'ancienne entrée
principale ainsi que l'imposant monument en souvenir de Barry.
La partie arborée permet aux concessionnaires et aux visiteurs de profiter encore plus du charme intemporel du cimetière animalier de Marguerite Durand.
Le cimetière des chiens sous les projecteurs :
L'un des lieux phares d'Asnières est à l'honneur dans le film "Les âmes de l'île des Ravageurs" tourné par Pangaïa Productions, avec le soutien de la Mairie.
Sur une musique envoûtante du Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns, apparait au détour d'un travelling, le monument érigé à la mémoire d'Emma : une voix off lit son épitaphe... Suit le survol du portail du cimetière, telle une âme errante venant rejoindre un "endroit discret, presque secret", avant de se poser dans cet "ultime lieu de repos des animaux de compagnie". La voix est sobre, posée et chaude, comme lest ce lieu touchant et émouvant.
"Star du petit écran, héros des tranchées, vedette de cirque, amis et compagnons fidèles, tous ont une place en ce lieu autrefois appelé l'île des Ravageurs". Eugène Sue l'aurait mentionnée dans les "Mystères de Paris". Plongée dans l'histoire, visite touristique ? Ce film se veut atypique. On y croise Hervé le gardien, Jean qui venait y pique-niquer dans les années 50, Régine chauffeur de taxi retraitée et maîtresse de Candy qui fut sa compagne pendant 18 ans. avec beaucoup de poésie, de retenue et de pudeur, la caméra se glisse entre les stèles et nous fait goûter à ce "petit Père-Lachaise empli de sérénité et curiosités".
La sculpture Alter Ego de l'artiste Arnaud Kasper :
« Alter Ego est une sculpture qui rend hommage à l’âme de l’animal et à la relation qui l’unit à l’homme », confie Arnaud Kasper, sculpteur-peintre polymorphe. Il a donné vie à cette œuvre dans la Fonderie Chapon de Bobigny en banlieue parisienne.
Un lieu de recueillement depuis 120 ans
Fondé par la journaliste féministe Marguerite Durand et l’auteur Georges Harmois sous le nom de Société française anonyme du cimetière pour chiens et autres animaux domestiques », ce cimetière pour les animaux défunts fête ses 120 ans d’existence cette année. « J’ai choisi le chat car c’est l’animal préféré des Français. Le chien représente Moustache, un bâtard de fox-terrier. La tête de cheval rend hommage à celui de Mme Durand, enterré ici. Le ouistiti, il y a en un ici, est un animal de compagnie exotique. Quant à la perruche, c’est l’oiseau avec qui on s’identifie, elle vit en couple avec son amoureux… », commente Arnaud Kasper.
Départ de la visite devant la place du parvis de la Seine Musicale Source Marianne
Découverte des environs du quartier de l'île Seguin sur la butte de la Seine Musicale
Les deux côtés des bords de Seine
L'auditorium de la Seine Musicale
La Seine musicale
La Seine Musicale est un ensemble de bâtiments en forme de vaisseau, consacrés à la musique, ouverts à tous les publics et pouvant accueillir des manifestations variées (artistiques, politiques, festives, commerciales…). Elle est située sur la pointe aval de l'île Seguin à Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine.
Création en 2017 Budget : 15.600.000 €
La conception du grand bâtiment de 280 mètres de long fut confiée aux architectes Shigeru Ban (1) et son associé Jean de Gastines (2). La scénographie des salles est réalisée par l'agence dUCKs scéno tandis que les études acoustiques ont été confiées aux cabinets Nagata Acoustics et Lamoureux Acoustics. C'est le long du grand foyer que s'organise la colonne vertébrale du projet. Un grand parvis fait la transition entre le bâtiment et l'extérieur. Les visiteurs peuvent sortir sur les terrasses et du grand foyer accéder à la grande salle, l'auditorium, l'espace entreprises, ainsi que le pôle des répétitions d'enregistrement. Un jardin est accessible sur le toit de la grande salle. L'ensemble représente une superficie de 36 500 m2.
Le grand foyer :
D'une surface de 1 000 m2 il comprendra un bar, café restaurant, des boutiques en rapport avec la musique et des expositions culturelles.
En obtenant la majorité au Sénat et le départ de Mac-Mahon, remplacé à l’Elysée par Jules Grévy, les républicains sont enfin installés au pouvoir en 1879. Les souvenirs de « l’année terrible » s’en trouvent dès lors réactivés. Pour commémorer la défense héroïque de Paris contre l’envahisseur prussien en 1870-1871, la Préfecture de la Seine lance un concours en 1879 : le monument est destiné au rond-point de Courbevoie, situé à l’extrémité de l’avenue de Neuilly, dans la perspective de l’Arc de triomphe, là où s’étaient rassemblés les gardes nationaux avant la dernière bataille du siège, la « sortie » de Buzenval, le 19 janvier 1871. Rodin, qui cherche alors à se faire connaître, prend part à ce concours tout comme Bartholdi, Carrier-Belleuse, Boucher et Falguière.
Un groupe jugé trop révolutionnaire :
Comme la plupart des autres projets (une centaine), son groupe est composé d’une figure allégorique et d’un guerrier. Mais, au lieu de se définir par les costumes ou les symboles dont les figures étaient accompagnées, l’œuvre repose sur le contraste entre le rythme brisé du corps du guerrier, représenté mourant, et le dynamisme de la figure féminine. Celle-ci jaillit hors de la composition, ses deux bras aux poings serrés largement écartés et la bouche grande ouverte comme le Génie de la Patrie de Rude à l’Arc de triomphe ; mais son aile cassée qui retombe lui
donne un caractère plus humain en la faisant apparaître comme vulnérable. Quant au guerrier mourant, il offre une transposition directe du Christ de la Pietà de Michel-Ange aujourd’hui au Museo dell’Opera del Duomo, à Florence. Jugé trop révolutionnaire, ce groupe vibrant de violence fut écarté dès la première étape du concours, le 29 novembre 1879, le jury ayant donné la préférence à des œuvres plus réalistes qui, tout en ayant recours au langage de l’allégorie, donnaient du siège une vision plus historique. Mettant en scène un combattant résolu au pied d’une fière image de la Ville de Paris, tandis qu’à l’arrière une fillette engourdie par le froid rappelle la rigueur de l’hiver 1870-1871, le monument dû à Ernest Barrias fut inauguré le 12 août 1883.
En honorant la défense de Paris, les républicains manifestent leur volonté de réintégrer la capitale dans la communauté nationale. Par-là même ils souhaitent en finir avec les divisions nées de la Commune, laquelle sans être pardonnée se voit d’une certaine façon oubliée. En même temps cette initiative leur permet de rappeler la politique de défense nationale qu’ils ont menée durant les premiers mois du régime, bien différente de celle de l’Ordre moral menée par Thiers après 1871. Le besoin d’inscription du nouveau régime touche donc aussi à l’ordre symbolique : la IIIe République se caractérise à partir des années 1880 par une « statuomanie » impressionnante, à l’origine de nombreuses commandes.
La revanche de Rodin :
Le groupe de Rodin allait finir par trouver une place. En effet, l’esprit de revanche qu’il
proclamait dès de 1879 s’imposa peu à peu, et Bénédite proposa ce projet en 1916 au comité néerlandais de la Ligue des pays neutres, qui voulait élever un monument commémoratif de la défense de Verdun : « Il existe dans les œuvres du Maître un groupe tout-à-fait de circonstance, déclara-t-il le 27 janvier 1917 : La Défense, qu’on pourrait reprendre en lui donnant les dimensions voulues. » L’agrandissement au quadruple fut réalisé en 1917-1918, et le monument inauguré à Verdun le 1er août 1920.
La Défense d'Auguste Rodin à Verdun
Le Pouce de César
Les dimensions de ce Pouce sont les suivantes H 600 cm l : 340 cm P : 250 cm
Acquisition : Département des Hauts-de-Seine
Où se situe le Pouce de César ?
La quartier du Trazèze :
Les différentes architectures du quartier :
La Maison Saint-François de Sales dans le quartier du Trapèze