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Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
Le château de Pierrefonds vu de l'église et du grand parking
le mercredi 28 octobre 2020
Le château vu de son entrée
La cour du château
La statue équestre de Louis 1er d'Orléans
exécutée en 1869 par le sculpteur Emmanuel Frémiet
La chapelle du château
La statue de Viollet-le-Duc en habit de pèlerin ...Saint-Jacques de Compostelle ?
Les collections permanentes du château
Les poinçons de l'Atelier Monduit à Saint-Germain-en-Laye, puis à Paris
Où se situe l'exposition des poinçons de l'atelier Monduit ?
Le salon de réception du château :
Le salon de réception présente des boiseries en chêne de Hongrie sculptées d'animaux fantastiques et des peintures murales composées d'animaux symboles du pouvoir royal ou impérial. Le style des frises inspirées de motifs végétaux annonce l'Art nouveau avec presque 30 ans d'avance.
La cheminée est aux armes des ducs d'Orléans.
Les chaises et la banquette à dossier réversible ont été dessinées par Eugène Viollet-le-Duc.
Un buste d'Eugène Viollet-le-Duc
Le cabinet de travail
La salle des Preuses **
Les Preuses détails
Les peintures du château situées dans le cabinet de travail
La magnifique maquette du château
La maquette en pierre :
Cette dernière d'un poids de 4500 kg a été réalisé pour l'exposition universelle de Paris de 1878 sous la conduite de Lucjan Wyganowski (1809-1886), inspecteur des travaux du château, dans le but de montrer au public l'importance du projet de reconstruction.
Lorsqu’en 1901, le peintre impressionniste Henri Le Sidaner évoque le souhait de s’installer à la campagne, à l’instar de son ami Claude Monet à Giverny, le sculpteur Rodin lui suggère une maison de village à Gerberoy.
C’est le coup de foudre ! Ici, 4 000 m2 de jardin s’ordonnent sur trois niveaux qui dévalent en terrasses vers la bâtisse blottie sous la collégiale. Roseraie, chemin de ronde, tour, pergola, balustrades et statues : l’artiste en a conçu les
moindres détails, jusqu’au petit atelier dans lequel il s’installait pour réaliser ses esquisses.
Labellisé Jardin remarquable, doté de 25 espèces différentes de rosiers, c’est aujourd’hui une sublime balade pour déambuler entrejardins blanc, jaune, bleu, sauvage, terrasses à l’italienne, et même un temple de l’Amour !
Henri Le Sidaner : peintre et fondateur des jardins de Gerberoy
Au cours de l'Exposition Universelle de 1900, Henri Le Sidaner, confie à son ami Auguste Rodin, sculpteur, son souhait d'acquérir une maison de campagne. Rodin lui conseille le Beauvaisis qu'il découvre. A Beauvais, il fait la connaissance du célèbre céramiste picard Auguste Delaherche qui l'invite à visiter Gerberoy. Sous le charme de cette petite ville endormie, ancienne ville fortifiée (créée en 1078), ville qui fût le théâtre de plusieurs guerres, dont la guerre de 100 ans, Henri Le Sidaner s'installe à Gerberoy en avril 1901 et loue une maison adossée à la Collégiale Saint-Pierre (classée Monument Historique) maison dont il fait l'acquisition en 1904.
Henri le Sidaner construit son Atelier d'hiver dans la cour de la maison, à partir d'une ancienne grange. La maison, autrefois habitée par des Religieuses ne possède qu'un verger qui deviendra plus tard son premier jardin monochrome : le Jardin Blanc.
Au fur et à mesure des années, le peintre acquiert diverses parcelles sur les ruines du château-fort et crée trois jardins monochromes : le jardin blanc, la roseraie avec son Atelier d'été et le jardin jaune et bleu où il édifie le Temple de l'Amour, réplique de celui qui se trouve au Petit Trianon à Versailles.
Né le 7 août 1862, il décède le 16 juillet 1939 à l'âge de 77 ans.
Les jardins Henri Le Sidaner :
Ouverts au public en 2008, Dominique Le Sidaner, petite-fille du Peintre par alliance, contribue à la
restauration des Jardins Henri Le Sidaner et obtient, en 2013, le label "Jardin Remarquable",une première étoile au Guide Vert Tourisme MICHELIN et l'inscription de l'Atelier du Peintre dans le Guide des Maisons d'Ecrivains et d'Artistes, en 2019.
Yann Farinaux Le Sidaner, arrière petit-fils du Peintre est l'auteur du Catalogue Raisonné et des ouvrages "Paysages intimes" et "les derniers impressionnistes" (Editions Monelle Hayot).
Commissaire des expositions, il organise d'importantes expositions en France, en Hollande, au Japon, en Angleterre... expositions qui contribuent à la redécouverte du Peintre Intimiste, post-Impressionniste Henri Le Sidaner.
La rose Henri Le Sidaner
Ouverture prévue des jardins Le Sidaner à Gerbevoy : le 21 mai 2020
Le puits et la halle de Gerberoy
Place La Hire et Xaintrailles et la mairie de Gerberoy
La Hire et Xaintrailles : qui sont-ils ? Des compagnons d'arme de Jeanne d'Arc.
La Hire, des fois orthographié Lahire : Etienne de Vignoles ou de Vignolles :
Illustration : Etienne de Vignolles dit La Hire et Xaintrailles,
d'après un manuscrit de Martial d'Auvergne 1484
La Collégiale Saint-Pierre de Gerberoy :
La collégiale Saint-Pierre de Gerberoy
Plan de la collégiale Saint-Pierre :
La collégiale Saint-Pierre est une église paroissiale catholique commencée au XIème siècle et
terminée au XVème siècle. Le style est roman pour les parties les plus anciennes, et gothique pour le reste. La collégiale fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 3 avril 1984. Elle est affiliée à la paroisse Saint-Lucien du Haut-Beauvaisis.
Gerberoy est un village fait de maisons anciennes à colombage, où le torchis a laissé place aux briques rouges. Sur la façade de la plus ancienne maison, construite en 1690, des faïences illustrent les anciens corps de métier de la ville. Plus loin une maison bleue. « La plus peinte et la plus photographiée du village », assure notre guide. Construite en 1691, sa peinture bleue interpelle. Elle a été réalisée à base de feuilles de guède, qui produisent une teinture bleue, le pastel, et d’urine humaine « d’homme, prélevée le lundi car plus chargée en alcool » précise la guide.
Les vignes Le clos de Gerberoy
Le tour des remparts de Gerberoy
Les remparts côté mare :
Détails de la cité :
Les restaurants de Gerberoy, malheureusement fermés actuellement du fait de la crise sanitaire :
L'Atelier gourmand de Sarah
L'Atelier gourmand de Sarah :
3 rue Henri le Sidaner, 60380 Gerberoy
Tél. : 06 73 19 02 06
Le Vieux Logis
Hostellerie Le Vieux Logis :
25, rue du Logis du Roy 60380 Gerberoy
Tél. : 03 44 82 71 66
Le Logis de Gerberoy : chambres d'hôtes
4, rue Logis du Roy 60380 Gerberoy
Tél. : 03 44 82 36 80
Restaurant "Les Remparts"
Les Remparts :
2, allée du Jeu de Tamis, 60380 Gerberoy
Tél. : 03 44 82 16 50
Ouverture : téléphoner au restaurant
Où se situe le restaurant Les Remparts ?
Le Jardin des Ifs :
3, impasse du Vidame 30380 Gerberoy
Tél. : 07 66 20 51 41
Le Bar de la Terrasse :
Désolé pour les restaurants ou bars que j'aurai pu oublier
merci de me contacter pour compléments d'informations.
Les autres fleurs de Gerberoy
Les iris bleus
La poterie de Gerberoy
Quelques images sur l'atelier et la boutique de Stéphanie ouverts actuellement
Stéphanie au tour, un futur bol !
Stéphanie au tour
Stéphanie au tour
Une commande prestigieuse :
A la fin de l'année dernière et en ce début d'année, Stéphanie a eu une prestigieuse commande pour la
Haute-Couture :
des boutons en céramique pour la Maison Margiela Collection "Artisanal" Printemps-Eté 2020 et Automne-Hiver 2020 concu par John Galliano
Images des boutons de la Collection "Artisanal"
Défilé de la Maison Margiela Collection "Artisanal"
Poterie de Gerberoy : Stéphanie Quilan
Artisanat d'art et créations
Ouvert toute l'année et tous les jours
La poterie fait partie Patrimoine vivant de la ville
Terre vernissée, Raku, poterie artisanale. Arts de la table, bijoux, sculptures.
Cours enfants - adultes, Visites démonstrations de groupes. Stages cuisson raku
28 et 29 mars : porte ouverte de l’atelier à Gerberoy. Annulée
Un moment privilégié de partage entre passionnés et curieux tout le week-end.
Reporté au 5 et 6 septembre2020 JEMA (Journées Européennes des Métiers d’Art) porte-ouverte de l’atelier-boutique de Gerberoy tout le w-e, puis R.V. au marché artisanal de Beauvais organisé par le département de l’Oise pour l’occasion (au 1, rue Cambry). Au programme exposition, démonstrations de tournage et ateliers tout le week-end.
“Fête des Roses” à Gerberoy chaque année, rendez-vous le premier dimanche de juin, cette année c’est reporté en septembre lors du w-e du patrimoine. Pièces uniques façonnées spécialement pour cette occasion en série limitée.
Reporté en 2021 les 12 et 13 juin la biennale “de briques et de pôts” fête de l’argile et marché potiers à Allonne (Beauvais – Oise) à la briquetterie DeWulf. Nous fêterons les 20 ans, un rendez-vous à ne pas manquer!
“Journées du Patrimoine” à Gerberoy en mi- septembre porte-ouverte de l’atelier-boutique avec démonstration les après-midi, c’est un moment de partage avec les visiteurs.
“Exposition Vente des potiers et céramistes de l’Oise à la Maladrerie Saint Lazare” à Beauvais le samedi 21 et 22 novembre 2020.
Une très belle exposition durant tout un week-end dans un cadre magnifique.
Exposition d'aquarelles de Jean-Pierre dans l'atelier-boutique de Stéphanie en 2013 et 2014
Voir aussi autres articles du blog sur la cité de Gerberoy :
L'emplacement des anciennes murailles gallo-romaine de Senlis
Plan de la ville en 1772
La muraille gallo-romaine :
Au IIIe siècle, pour se protéger des invasions alamanes et franques, les romains construisent une épaisse muraille longue de 800 mètres. Augustomagus se replie alors dans un castrum de 6 hectares assurant la sécurité de l’administration et de ses habitants : les Sulbanectes.
Construite selon la technique romaine utilisant l’alternance de pierres et de briques pour en
assurer la solidité, la muraille de Senlis est l’une des rares constructions de ce type, conservée dans sa quasi-intégralité en France. On peut encore admirer 16 tours sur les 30 d’origine. Une partie de cette muraille se trouve cachée dans les propriétés privées.
Les meilleurs points de vue sur la muraille sont :
- le Jardin du Roy, - le parc du Château Royal, - la rue de la Treille, - le Jardin de l’évêché, rue aux Flageards, - le passage Vernet (voir photographie jointe)
Le passage et le square Vernet
Le soubassement de la muraille s’appuie sur des matériaux de remploi (colonnes, statues…). Il est possible de découvrir in situ ces fondations au Musée d’Art et d’Archéologie révélant des éléments exceptionnels, provenant de monuments détruits, assemblés à sec sur une hauteur de 3 ou 4 assises.
Détail au jardin royal
La muraille gallo-romaine de Senlis
Sources La muraille gallo-romaine Patrimoine senlisien Office de Tourisme de Senlis
La place de la Halle avant 1918 et après 1920
Le passage Vernet
L'enceinte gallo-romaine :
L'enceinte gallo-romaine enserre des ruelles pavées, les vestiges du château royal, lieu d’élection d'Hugues Capet en 987, où séjourneront les rois de France, juqu'à Henri IV, le Prieuré Saint-Maurice, construit près du palais royal au XIIIème siècle à la demande du roi Saint-Louis, la cathédrale Notre-Dame (XII- XVIème siècle) marquée par quatre siècle d'évolution de l'art gothique, la Chapelle Saint-Frambourg édifiée vers 1170... sous le règne de Philippe-Auguste, la ville est protégée par un deuxième rempart. Les fortifications médiévales (XIII- XVième siècle) offrent une belle promenade autour de la ville, le long de la rivière la Nonette. De nombreuses communautés religieuses s'installent à Senlis : la Charité, les Capucins, les Carmes, la Présentation, proche de l'abbaye Saint-Vincent, fondation de la reine de France Anne de Kiev, vers 1060.
Diane, bronze situé au centre du jardin royal
L'hôtel d'Hérivaux XVIème siècle
Les rues pavées de Senlis
La partie haute du passage Vernet
La cathédrale Notre-Dame :
La cathédrale Notre-Dame est le témoin majeur de l'architecture gothique. La flèche de 78
mètres, fut construite au XIIème siècle.
Sur le portail ouest on peut admirer la première représentation du Triomphe de la Vierge.
De taille assez modeste (longueur totale extérieure : 76 mètres), elle est l’un des premiers monuments gothiques du pays.
Ou se situe la cathédrale Notre-Dame de Senlis ? Vue aérienne
La cathédrale Notre-Dame montage des vues exterieures
Vitrail de la cathédrale Notre-Dame
La cathédrale Notre-Dame et son intérieur
L'église Saint-Pierre :
Sources Office de Tourisme de Senlis
L'église Saint-Pierre
L'église Saint-Pierre
L'église Saint-Pierre
L'église Saint-Pierre Sources Office de Tourisme de Senlis
Conception et illustration de la brochure de l'église Saint-Pierre : D. Vermand, sauf p 7 (10 et 11) : J. Marcellin. Dépot légal 2ème trimestre 1995. Imprimeur Fontaine à Poitiers
La chapelle Saint-Frambourg : érigée au Xème siècle par la reine Adélaïde, épouse d'Hugues Capet . restaurée en 1973 par le pianiste Georges CZiffra, elle est devenue une auditorrium pouvant accueillir 450 spectateurs.
Musée des Spahis, Parc du château royal Parvis Notre-Dame Tél. : 03 44 26 15 50
Ce musée est consacré à 150 ans d'histoire de cette cavalerie d'Afrique du Nord qui combattit au côté de l'Armée française. Il présente des costumes et des fanions.
L'artiste peintre Séraphine Louis, dite Séraphine de Senlis 1864-1942, habita dans cette maison de 1906 à 1932.
L'artiste peintre Séraphine Louis, photographie au centre et une de ses œuvres en haut et à gauche.
Qui était Séraphine Louis ?(1864-1942) :
Née à Arsy dans l’Oise, bergère, puis femme de ménage chez les sœurs de St Joseph jusqu’en 1902. En 1906, elle s’installe dans sa maison rue du Puits-Tiphaine à Senlis. Vers 1908-1910, elle commence à peindre, à la gouache, puis au ripolin sur des objets et des meubles. En 1912, Wilhem Uhde découvre le talent de sa femme de ménage et l’encourage. Aidée financièrement, elle expose en 1927 trois toiles de grandes dimensions où elle rencontre un grand succès. Elle ne se consacre alors plus qu’à la peinture. A partir de 1930, elle multiplie dépenses et excentricités. En 1934, elle est internée à l’hôpital psychiatrique de Clermont (Oise) où elle meurt en 1942.
Musée de la Vénerie :
Musée de la Vénerie et d'Art et d'Archéologie :
Ouvert du mercredi au dimanche de 10 à 13 H et de 14 à 18 H Entrée gratuite aux musées le 1er dimanche de chaque mois.
Senlis : ville Gallo-romaine et royale, berceau de la dynastie capétienne.
Augustomagus Sulbanectium s’enferme au Vème siècle dans une muraille pour se protéger des invasions barbares. Les remparts et 16 tours subsistent.
Le château royal vit passer tous les rois de France depuis Clovis (481 - 511) qui vénérait les reliques de saint-Rieul en 511. Depuis Childebert, fils de Clovis, le comté de Senlis a été une propriété royale.
Charles le Chauve (843 - 877) venait à Senlis pour Noël.
Grands veneurs furent tous les rois de France. C’est à la suite d’un accident de chasse dans les giboyeuses forêts d’alentour, en 987, que meurt Louis V, le dernier des Carolingiens.
En grande hâte, au château, est élu le duc des Francs Hugues (941 - 996), le premier roi capétien.
Les vestiges du château, qui se dressent devant nos yeux, datent en partie du XIIe siècle. Pendant ce siècle ce fut, sous le règne de Louis VI le Gros (1081 – 1137), une des périodes les plus fastueuses de Senlis. En 1173 Louis VII approuve la charte Communale.
Philippe Auguste (1165 – 1223) fait édifier le deuxième rempart de Senlis qui enserre 40 hectares, aujourd’hui espace du Secteur Sauvegardé.
Saint Louis (1214 -1270) qui affectionne le séjour à Senlis, en poursuit l’embellissement et l’agrandissement.
Philippe IV le Bel (1268 - 1314) y résida, Louis XI signe la « paix de Senlis » avec le Duc de Bourgogne en 1473.
Henri II (1519 -1559) est le dernier roi qui séjourna à Senlis.
C’est de Senlis que part Henri IV à la conquête définitive de Paris et de son royaume.