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Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
Thierry choisitt son jasmin en Inde. Les bandes de papier sont des porte touches, qu'il imbibe d'essence pour la sentir
Les superbes flacons !
Merci à Elisabeth et à Thierry pour cette visite passionnante
Les parfumeurs de la famille Guerlain
Thierry Wasser Parfumeur Guerlain. Quatre générations le précédent
Thierry Wasser est le digne successeur de 4 générations de parfumeurs qui ont écrit l’Histoire de la parfumerie. Tous différents, mais tous audacieux. Chacun inventa ou réinventa le parfum, en explorant sans cesse de nouveaux territoires olfactifs, en repoussant les limites de la création. Quatre empreintes uniques qui marquèrent et prolongèrent cette signature olfactive propre à Guerlain, que l’on nomme la Guerlinade.(1)
Les parfumeurs :
Pierre François Pascal Guerlain (1798-1864) : le fondateur en 1828.
Aimé Guerlain (1834-1910), son fils aîné.
Gabriel Guerlain (1841-1933), son fils cadet.
Pierre Gabriel Guerlain (1872-1961), fils aîné de Gabriel, cinq enfants.
Jacques Guerlain (1874-1963), fils cadet de Gabriel.
Guerlain est un parfumeur français. La maison a été créée rue de Rivoli à Paris en 1828 par Pierre François Pascal Guerlain. Il ouvre une savonnerie place de l'Etoile.
Une nouvelle boutique est créée en 1839 au 11, rue de la Paix, qui deviendra N°15, quelques années plus tard.
Pendant cent cinquante ans, la Maison est restée propriété de la famille Guerlain. À la suite de son rachat en 1994, Guerlain est désormais une marque de la branche Parfums et Cosmétiques du groupe LVMH.
Guerlain est connu pour ses parfums, notamment "Shalimar", "Mitsouko" et "Guerlinade"(1) ainsi que plus récemment "La Petite robe noire".
(1) "Guerlinade" est un accord composé de six matières premières naturelles : iris, rose, jasmin, fève tonka, bergamote et vanille)
C'est Jacques Guerlain qui l'a créée et elle est devenu la signature de la maison. Elle est moins présente dans les créations actuelles.
En 1817, Pierre François Pascal Guerlain (1798-1864), originaire d'Abbeville, annonce à ses parents qu'il
souhaite s'émanciper et réaliser son rêve, devenir parfumeur à
Paris. Il quitte l'épicerie familiale et s'installe à Paris. où il devient commis marchand à la Maison Briard, fabricant et commerçant en parfumerie. Il se fait engager en 1822 par les sociétés Dissey et Piver.
En 1828, après des études de médecin chimiste en Angleterre, Pierre Guerlain revient s'installer à Paris comme parfumeur vinaigrier . La même année, il crée la parfumerie Guerlain, sous la forme d'une boutique au rez-de-chaussée de l'hôtel Meurice, no 228 rue de Rivoli à Paris. Il fait inscrire sur le fronton de sa fabrique sa devise : « Faites de bons produits, ne trichez jamais sur la qualité, ayez des idées simples et appliquez les scrupuleusement ». Il y confectionne et vend des sapocetin savons au blanc de baleine parfumés aux essences naturelles.
Pierre François Pascal a crée le premier rouge à lèvre en bâton en 1870 "ne m'oubliez pas"
En 1936, Jacques Guerlain a créé "Le rouge automatique".
Il s'adonne également à ses activités de parfumeur en proposant ses premières eaux de toilette comme "Senteurs des Champ"s et "Bouquet du Jardin du Roi". Il importe des lotions d'Angleterre, des crèmes de soin de la peau, comme son Blanc de perles, censé éclaircir le teint de la peau, une crème liquéfiée de graisse d'ours et une crème de rose aux limaçons. S'y ajouteront des poudres (1830), des fards à joues dont "Roselip", premier fard solide présenté dans un pot en porcelaine, et un extrait de rose liquide pour les lèvres. La mode étant également aux produits d'hygiène, Guerlain élabore un baume destiné à protéger les seins des nourrices baume qu'il nomme "Baume de la Ferté" et dont l'usage sera détourné au cours du XXe siècle, puisqu'il sera utilisé pour redonner de la souplesse aux lèvres.
Il se forge une clientèle parmi les célébrités et l'aristocratie, de la marquise de Girardin à Lord Seymour. Il est connu pour personnaliser une fragrance à l'image d'une personnalité ou d'une atmosphère ; les clients lui demandent de créer des parfums inédits, et Honoré de Balzac lui commande une eau de toilette alors qu'il s'apprête à écrire César Birotteau.
La particularité de Guerlain réside aussi dans l'utilisation de flacons griffés Baccarat et élaborés par Robert Granai ou des artisans verriers de la vallée de la Bresles.
Il développe ensuite ses produits de soins et crée dès 1840 des crèmes aux propriétés protectrices et adoucissantes comme Crème de Concombres ou Serkis des Sultanes. Son produit phare, "Crème de Fraise", est utilisé par Elisabeth d'Autriche, alias Sissi.
En 1842, Guerlain déménage et s'implante au 15, rue de la Paix. À cette période, la boutique se développe et de nouvelles fragrances sont produites. Guerlain crée "Parfum Impérial", "Bouquet de l'Impératrice", "Bouquet Napoléon". Le prince de Galles, la reine des Belges, ou encore la duchesse de Berry deviennent des clients de la maison. Outre les fragrances, les onguents continuent de se développer, comme les "Laits d'Iris" ou de Concombres ou la "Pâte d'Amande au Miel". Guerlain innove dans le domaine du maquillage : prenant le khôl pour modèle, il crée La "Pyrommée", qui permet de souligner les yeux quand jusqu'ici l'on se contentait de peindre les lèvres et d'illuminer le teint.
1853 marque la création de "l'Eau de Cologne Impériale", Composée spécialement pour L’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, elle valut à son créateur le titre de "Parfumeur breveté de sa Majesté". C'est l'un des grands classiques de la maison vendu dans un flacon aux 69 abeilles, symbolisant l'empire, dorées à l'or fin avec une étiquette verte.
Thierry Wasser : maître parfumeur actuel :
Thierry Wasser , le Nez de Guerlain à l'Emission "C à vous" sur la 5, le 27 novembre 2020
Un parfumeur né :
Thierry Wasser est né en 1961 à Lausanne, en Suisse. Ce parfumeur au sens olfactif très développé a pris les rênes de la maison Guerlain depuis mai 2008 pour qui il a composé d'uniques et de très personnelles fragrances.
A 20 ans à peine et le Diplôme Fédéral de Botanique en poche, Thierry Wasser intègre la société de parfumerie Givaudan dans laquelle il passe de nombreux tests olfactifs et est choisi pour y suivre une formation en parfumerie.
Il avoue être tombé dans le parfum par le plus pur des hasards : "Un ami de ma mère portait 'Habit Rouge' qui, pour moi, était la quintessence du masculin. Je m’en suis offert un flacon. Dès que je l’ai porté, ce parfum m’a transformé en me donnant de l’assurance".
Lorsqu'il termine sa formation en 1987, il est nommé parfumeur fine fragrance et décide de s'installer à Paris. Six ans plus tard, il embarque pour New York afin de travailler chez Firmenich, une entreprise suisse de création d'arômes alimentaires et de parfums.
Pendant neuf ans, il travaillera au sein de la firme suissesse avant de rejoindre le centre de création parisien de la même société. C'est en 2007 qu'il se fait remarquer par la maison Guerlain après une première collaboration fructueuse.
Thierry Wasser remarqué par Guerlain
Thierry Wasser a commencé à collaborer avec Guerlain à partir de 2007 pour l'édition des deux parfums, "Iris Ganache" et "Quand vient la pluie", qu'il élabore avec Sylvaine Delacourte.
A peine un an plus tard, la maison Guerlain le rappelle et lui offre la place de directeur de la création des parfums.
Dès 2008, il sort sa première fragrance en tant que directeur : Guerlain Homme. Viennent ensuite "Idylle" (2009), "Tonka Impériale", "Cologne du parfumeur", "Flora Nymphéa" (2010), et"Shalimar" (1) "Parfum Initial" (2011).
Chacun de ses parfums évoque l'une de ses rencontres. Il n'hésite pas à avouer que "si l’idée de départ, l’étincelle, naît d’une seule et unique personne, on est meilleur à deux dans la manière de la communiquer".
Depuis toujours, Thierry Wasser a su faire preuve d'originalité et d'audace dans ses fragrances, de sa première création, "Dior Addict" (2002) pour les parfums Christian Dior, aux parfums que l'on lui connaît aujourd'hui : "Hypnôse" (2005) pour Lancôme (2), "Emporio Armani Diamond" (2007) pour Emporio Armani, "Palazzo" (2007) pour Fendi, "Fuel for Life for Her"(2007) pour Diesel, "Jil Sander Man" (2007) pour Jil Sander AG, et "Iris Ganache" (2007) pour Guerlain.
Thierry Wasser s'inscrit brillamment dans la lignée de ses prédécesseurs à la tête de la création des parfums de la maison Guerlain.
Des Editions Glénat : une bande dessinée d'octobre 2018
Scénario : Saint-Dizier - Dessin : Li-An - Mise en couleurs : Simon Champelovier
GUERLAIN Le prince des Parfums :
Première époque : Pierre-François-Pascal Guerlain 1798-1864
1817, Picardie, le jeune Pierre-François-Pascal Guerlain n'a qu'une idée en tête : quitter la maison familiale pour rejoindre Paris. Là, il compte bien découvrir les arcanes de la parfumerie qui attirent tant.
Celui qui deviendra des années plus tard le "prince des parfums" et le fournisseur officiel des cours royales d'Europe, est encore loin d'imaginer qu'il va conquérir le monde et ouvrir la voie à une véritable dynastie de parfumeurs.
Extrait d'un livre de formule de parfum
Sources Guerlain Le prince des parfums
Référence bibliographiques de l'ouvrage :
Le Roman des Guerlain : Elisabeth de Feydeau Edition Flammariion, 2017
La Fabriques des parfums, naissance d'une industrie de luxe. Eugène Briot. Edittons Vendémiaire, 2015
Quelques images d'une émission de la télévision La 5 sur les Trésors de la Parfumerie française :
C à Vous sur la 5 avec Thierry Wasser, Maître farfumeur de Guerlain :
Emission du 27 novembre 2020 "C à Vous" sur La 5 à 20 heures
La boutique Guerlain sur les Champs-Elysées :
Quelques images de la boutique Guerlain sur les Champs-Elysées
Maison Guerlain Champs-Elysées :
68, avenue des Champs-Elysées.
75008 Paris
La boutique Guerlain au BHV Paris Le Marais
Quelques images de la boutique Guerlain à Paris BHV Le Marais
Azulejo géométrique est une œuvre du peintre portugais Manuel Cargaleiro située à Paris dans la station de métro. Champs-Elysées-Clémenceau. Il s'agit d'un décor peint sur carreaux de faïence, Azulejos désignant en portugais et en espagnol des carreaux de faïence décorés.
En 1995, un échange artistique est organisé entre les compagnies de métro de Lisbonne et de Paris. La ville de Paris offre à Lisbonne un édicule Guimard installé sur la station Picoas du métro de la ville. En retour, la RATP reçoit l'œuvre élaborée par le peintre Manuel Cargaleiro et l'installe dans la station Champs-Elysées-Clémenceau.
Avant l'abbatiale de Saint-Denis et jusqu'au roi Dagobert, l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés était la nécropole royale des rois mérovingiens (VIe et VIIe siècles). De nombreux rois de la première dynastie et leurs épouses y furent inhumés. Il y avait là une basilique et un monastère qui furent dédiés à saint Germain vers 754, en mémoire de l'évêque de Paris.
L'abbaye est détruite par les Normands à la fin du IXe siècle, réédifiée à la fin du Xe. Les bâtiments monastiques sont reconstruits au début du XIIIe siècle. Jusqu'au XVIIIe siècle, l'abbaye est un centre spirituel, intellectuel et artistique, célèbre pour ses moines copistes. À la Révolution, l'abbaye est dissoute. Les bâtiments servent de raffinerie de salpêtre, ce qui cause des dégâts considérables. Elle est rendue au culte en 1803. Au XIXe siècle, des restaurations sont entreprises par les architectes Godde et Baltard. C'est avec Baltard que l'église s'orne de nombreuses fresques et de tableaux.
Malgré les transformations au fil du temps, Saint-Germain-des-Prés a gardé les éléments d'origine qui lui confèrent un aspect roman indéniable. C'est l'une des rares églises de Paris à pouvoir se rattacher au style roman.
L'église de Saint-Germain-des-Prés :
(d'après Paris, 450 dessins inédits d'après nature, paru en 1890)
L'église et le monastère de Saint-Germain des Prés remontent, comme l'église cathédrale de Notre-Dame dans la Cité, et comme l'église collégiale de Saint-Germain-l'Auxerrois sur la rive droite, aux plus anciennes époques de la monarchie mérovingienne, c'est-à-dire à Childebert Ier et à Ultrogothe, sa femme, qui régnèrent de 511 à 538.
S
2015-2020 : un programme complet de restauration
Saint-Germain-des-Prés est l’un des édifices
cultuels les plus anciens de Paris, exceptionnel du
point de vue de son histoire, de son architecture
et de la richesse des oeuvres qu’elle abrite. Par
extension, l’appellation du quartier qui l’entoure
et du boulevard qui la borde sont des éléments
structurants de la vie et de la culture parisienne.
L’opération de restauration conduite par la Ville de
Paris depuis 2015 permet de remédier aux altérations
et à l’état d’encrassement généralisé des
décors intérieurs de l’édifice : d’ici à 2020, l’intégralité
des peintures murales, du mobilier, des
tableaux, sculptures et boiseries de l’église sera
restaurée. Les décors d’Hippolyte Flandrin et
Alexandre Denuelle, avec la voûte étoilée et ses
couleurs y sont des repères artistiques majeurs.
C'est le 27 octobre1880, que Léonard Lipp et son épouse Pétronille ouvrent leur brasserie boulevard Saint-Germain. Alsacien d'origine, Léonard Lipp a fui sa terre natale, devenue allemande, et se consacre à la préparation de cervelas rémoulade en entrée et de la choucroute en plat de résistance, le tout arrosé des meilleures bières. Sa convivialité et des prix modestes lui font connaître un franc succès. La germanophobie lors de la Première guerre mondiale l'oblige à prendre comme nouveau nom la "Brasserie des Bords" pendant quelques années.
En juillet 1920, le bougnat Marcellin Cazes reprend l'établissement, qui était déjà fréquenté par quelques poètes comme Verlaine et Apollinaire. Il le fait décorer avec des céramiques murales de Léon Farguès. les plafonds peints de Charley Garry, les banquettes en moleskine marron. C'est en 1935 que Marcelin créera le prix Cazes, qui était originellement attribué chaque année à un auteur n'ayant jamais eu d'autre distinction littéraire, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. En 1955, Marcelin passe le flambeau à son fils Roger Cazes.
Paradis, purgatoire, enfer… C’est ainsi que les différents recoins de la chapelle mondaine qu’est Lipp ont été baptisés par ses snobs habitués. Pour mieux comprendre ce jargon : sachez que la banquette à droite à l’entrée n’est autre que le séjour céleste où l’on installe les chics privilégiés : Jean-Pierre Elkabbach, Belmondo, Vincent Lindon ou Kate Moss pour ne citer qu’eux… En revanche, être placé au premier étage relève pour certains de l’affront social. C’est là qu’on retrouve le plus souvent les touristes et les sales gosses…
Table non-officielle des députés entre deux sessions parlementaires ou quartier général des mannequins qui
comptent pendant la fashion-week couture… Oui, Lipp est un théâtre parisien, une salle à manger mondaine où les chics anonymes du quartier côtoient depuis toujours le gratin parisien, l’establishment politique, les oiseaux de nuits canaille, les journalistes influents, les figures littéraires, PDG, avocats médiatiques et stars hollywoodiennes. De Verlaine à Beigbeder, Françoise Sagan à Kate Moss, François Mitterrand à Emmanuel Macron sans oublier, Charlotte Gainsbourg, Chiara Mastroianni, Scarlett Johansson, Sophie Marceau, Sofia Coppola ou encore les nouvelles brindilles comme Lilli Rose Depp, Chiara Delevigne, Emilie Ratachovsky et tant d’autres: le bottin mondain n’y suffirait pas ! Tout le beau monde a ses habitudes chez Lipp…
Sources : "Gasttronomico"
Les dates clés de la brasserie LIPP
1880 : Léonard et Pétronille Lipp quittent l’Alsace pour ouvrir leur première brasserie à Saint Germain des Prés.
1920 : Marcellin Cazes reprend Lipp.
1924 : Hemingway fréquente Lipp et y écrit des passages de “Paris est une fête”.
1925 : Marcellin Cazes inaugure la salle du fond.
1928 : A son arrivée en France après sa traversée de l’Atlantique, Charles Lindbergh exige de se rendre à Saint Germain des Prés. La brasserie passe la plus longue nuit de son histoire et sert 24h sans interruptions.
1935 : Lancement du Prix Cazes, un événement littéraire et mondain destiné à récompenser un jeune écrivain prometteur.
1944 : Lipp sort un menu maigre à base de carottes Vichy.
1960 : Chloé organise son défilé Printemps-Été chez Lipp qui réunit tout le gotha de la mode.
1965 : Mehdi Ben Barka se fait arrêter devant la porte de la Brasserie.
1974 : Mitterrand apprenant la mort soudaine de Pompidou, part sans régler son addition. Au patron: il crie “Envoyez la note à l’Elysée. Il y sera élu 7 ans plus tard et continuera de s’attabler chez Lipp pendant toute sa présidence.
2002 : Olivier Bertrand reprend la brasserie Lipp et exige du directeur Claude Guittard “ de ne surtout rien changer”.
2017 : Éric Neuhoff, pour Costa Brava, Albin Michel
2018 : Régis Wargnier, pour Les prix d'excellence, Grasset
Une bibliographie de Marcelin Cazes : Edition la Jeune Parque 1966
de Marcelin Cazes, préface d'André Simon
Marcelin Cazes à la Brasserie Lipp
Description de l'ouvrage : Collection "Documents contemporains", Paris, janvier 1966, EDITION ORIGINALE, éd. LE JEUNE PARQUE, IN-12, broché, couverture illustrée en bordeaux, 199 pages, préface de André SALTON Toute l' histoire de ce fameux café de Paris, crée par Marcelin CAZES, originaire de LAGUIOLE et monté à Saint-Germain-des-Prés Librairie généraliste spécialisée en livres de gastronomie, nologie et tabagie, installée à 450m du futur institut international de gastronomie de Joël ROBUCHON à Montmorillon (86-Vienne).
Le Grand Palais pendant la Première Guerre mondiale
Verrière du Grand Palais, restaurée en 2004
Le « Grand Palais des Beaux-Arts » est édifié à Paris à partir de 1897, pour l'exposition universelle prévue du 15 avril au 12 novembre 1900 en lieu et place du vaste mais inconfortable Palais de l'Industrie de 1855. « Monument consacré par la République à la gloire de l’art français », comme l'indique le fronton de l’aile ouest (Palais d'Antin), sa vocation originelle consiste à accueillir les grandes manifestations artistiques officielles de la capitale.
Son risque de démolition par Malraux et Le Corbusier :
Dans les années 1960, Le Corbusier souhaite la démolition du Grand Palais pour y implanter à la place le musée d'Art du XXe siècle dont André Malraux lui a confié la réalisation.
La mort de l'architecte, le 27 août 1965, met fin au projet.
Par arrêté du 12 juin 1975,la nef est classée au titre des monuments historiques. Un nouvel arrêté du 6 novembre 2000, protège le Grand Palais dans sa totalité.
Historique : "Quand l'expression publique d'un groupe de créateurs dure 10 ou 20 ans, elle peut être regardée comme la manifestation d'une mode, d'une tendance, d'un moment de l'art.
Quand est se maintien pendant pendant plus de trois siècles intégrant toutes les écoles successives, elle est une morceau de civilisation" soulignait Maurice Druon de l'Académie Française.
La Société des Artistes Française, héritière directe du Salon créée par Colbert pour Louis XIV, a traversé toutes les époques : royauté, empires, révolutions, guerres, entraînant dans son sillage les plus grands noms d'artistes qui ont marqué des derniers siècles, parmi lesquels : Auguste Bartholdi, Camille Claudel? Eugène Delacroix, Gustave Doré, André Dunoyer de Segonzac, Jean-Honoré Fragonard, Charles Garnier, Jean-Auguste-Dominique Ingres, Aristide Maillot, Edouard Manet, Auguste Renoir, Auguste Rodin, Elisabeth Louise Vigée Lebrun, Eugène Viollet-le-Duc...
En 1881, elle prend son nom actuel de Société des Artistes Français. L'Etat lui délègue le soin d'organiser une exposition annuelle des Beaux-Arts et la charge de s'administrer elle-même.
En 1883, un décret paru au Journal Officiel la déclare "d'utilité publique".
A partir de 1901, tous les ans, hormis quelques interruptions dues aux guerres ou à des travaux, le Salon a lieu à Paris au Grand Palais.
Depuis, le Salon préserve sa tradition de "jury et récompenses" et reste ouvert à tous.
Aujourd'hui la Société des Artistes Français compte plusieurs centaines d'adhérents (Sociétaires et Membres associés) auxquels s'ajoutent tous les ans de nombreux exposants au moment du Salon.
Grand Palais, avenue Franklin Roosevelt 75008 Paris
Métro. Champs-Elysées-Clémenceau
#salondesartistesfrançais
Bonne visite !
Voir aussi 61ème Salon des Beaux Art de' Cormeilles-en-Parisis présentant des œuvres d'artistes, dont Martine Delaleuf, Simon Bohbot, Bruno Madelaine :
LescouleurstraditionnellesdelavilledeParissont, delonguedate, lerougeetlebleu. Leurapparitionofficielleremonteàl'année 1358, quand Etienne Marcel, prévôt des marchands, alorsenconflitavecle dauphin futur Charles V, fitrevêtiràsespartisansde chaperonsmi-rouges, mi-bleus.
Blason de Paris durant le Premier Empire 1811 - 1814 :
Blason de la ville de Paris sous la IIème République
Blason de l'Epoque Louis Philippe :
Le blason de l’École Estienne :
36-38, Rue Abel Hovelacque 75013 Paris
Lat : 48.8307Lng : 2.35263
Le dernier blason date du 20 juin 1942.
Fluctuat Nec Mergitur
Quant à la devise qui accompagne ce blason, si on la retrouve sur des jetons depuis le 16e siècle, elle n’était à l’époque qu’une devise parmi d’autres, et la tradition l’attache également à la commune d’Aimargues, dans le Gard.
En 1581, une autre devise se lisait sur les jetons parisiens : Fluctuat at nunquam mergitur. Elle symbolisait un vaisseau battu par les vents qui le poussent en sens contraire, vaisseau soutenu par une main sortant des nuages.
Une visite à la fontaine Saint-Michel en janvier 2019
La fontaine Saint-Michel construite en 1860 par l'architecte Gabriel Davioud comprend un groupe en bronze sculpté par Francisque Duret (1804-1865), inspiré du tableau de Raphaël au Musée du Louvre, représentant Saint-Michel terrassant le démon.
Les deux dragons ont été sculptés par Henri-Alfred Jacquemart.
Saint-Michel terrassant le démon par Raphaël (1483-1520)
La chapelle expiatoire est une chapelle du 8ème arrondissement de Paris, située au 29, rue Pasquier, construite dans le square Louis XVI, à l’emplacement de l’ancien cimetière de la Madeleine où avaient été inhumés les corps de LouisXIV et de Marie-Antoinette avant leur transfert à la basilique Saint-Denis, le 21 janvier 1815. Certains gardes suisses tués lors de la prise du palais des Tuileries, le 10 août 1792 y sont aussi inhumés.
Cette chapelle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 22 juillet 1914.
Sosthène de la Rochefoucauld, duc de Doudeauville (1785-1864), aide-de-camp du comte d'Artois, futur Charles x, proposa le premier, à la fin de l'année 1815, la création d'un monument expiatoire en mémoire du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette. Louis XVIII avait alors décidé d’élever à ses frais (3 millions de livres) une chapelle commémorative (l’adjectif « expiatoire » ne fut jamais employé officiellement). Il la commanda à Pierre-François-Léonard Fontaine qui poursuivait une carrière officielle commencée sous le Consulat qui ne devait s'achever que sous le Second Empire.
Le monument fut élevé de 1815 à 1826, Pierre-François-Léonard Fontaine s'est adjoint les services de son élève Louis-Hippolyte Lebas (1782-1867) comme inspecteur, se séparant pour l'occasion de son acolyte Charles Percier qui n'approuvait pas le projet. Il construit notamment sur un jardin élevé de 2 mètres une cour d'honneur bordée de cénotaphes dédiés aux gardes suisses tués en 1792, lors de l'arrestation du roi, cour qui mène au fond à la chapelle.
En 1862, les cyprès qui entouraient la chapelle ont été coupés, et un parc public (le square Louis XVI) a été créé autour du complexe, remplaçant l'allée centrale qui menait à la chapelle et constituant une oasis de paix dans une ville animée. En mai 1871, la Commune exigea que la chapelle soit démolie, mais cette résolution n'a jamais été mise en vigueur.
L'édifice abrite deux groupes sculptés en marbre blanc montrant les souverains en attitude extatique : "Louis XVI, auquel un ange montre le ciel", de François-Joseph Bosio, et "Marie-Antoinette soutenue par la Religion" de Jean-Pierre Cortot. Antoine-François Gérard, qui a réalisé d'autres sculptures, a notamment sculpté un bas-relief montrant l'exhumation du roi et de la reine du cimetière de la Madeleine. Les « testaments » des deux souverains sont reproduits sur leur socle.
La Chapelle expiatoire vue de haut
Détails de la chapelle
La Chapelle expiatoire sous la neige janvier 2019 sources Facebook