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Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
Une exposition des œuvres de l'artiste au Grand Palais à Paris.
Gauguin l’alchimiste
Grand Palais
du 11 Octobre 2017 au 22 janvier 2018
Peintures, dessins, gravures, sculptures, céramiques, arts graphiques et décoratifs, Gauguin n’a eu de cesse de travailler la matière sous ces formes les plus diverses et d’en repousser les limites. Découvrez l’étonnante variété d’une œuvre majeure de l’histoire de l’art.
Paul Gauguin, né le 7 juin 1848 à Paris et mort le 8 mai 1903 à Atuona, Hiva Oa, aux Iles Marquises, est un peintre postimpressionniste. Chef de file de l'Ecole de Pont-Aven et et inspirateur des nabis, il est considéré comme l'un des peintres français majeurs du XIXème siècle et l'un des plus importants précurseurs de l'art moderne avec Munch et Cézanne.
Quelques images choisies de l'exposition visitée le 20 novembre 2017 avec le C.J.Houilles
L’œuvre sculptée de Paul Gauguin :
Meuble sculpté et peint
Coupe à popoï sculptée par Paul Gauguin Le plat tahitien est destiné à recevoir la pâte fermentée de l'arbre à pain.
Double portrait de Paul Gaug
Gauguin et son bonnet d'astrakan vers 1888. La photographie lui servira de modèle, 5 ans plus tard
La source Sainte-Amélie à Tahiti, photographie Charles-Georges SpitZ vers 1890, aquarelle préparatoire à la toile Pape Moe vers 1893-1894 et oeuvre terminée à l'huile par Paul Gauguin 1893
La Marquisienne Tohotaua, modèle de Paul Gauguin A gauche photographie de Louis Grelet, à droite "La Jeune Fille à l'éventail" 1902, par Bridgeman Giraudon Museum Folkwang Essen:Artothek/La collection
L'époque bretonne :
"J'aime la Bretagne, j'y trouve le sauvage, le primitif. Quand mes sabots résonnent sur le sol de granit, j'entends le ton sourd, mat et puissant que je cherche en peinture."
Lettre de Paul Gauguin à Emile Schuffenecker, mars 1888
La ronde des petites bretonnes 1888 Huile sur toile National Gallery of Art Washington
La Belle Angèle 1889 Epoque de Pont-Aven Musée d'Orsay à Paris
"La Belle Angèle" est un tableau réalisé par Paul Gauguin en 1889 à Pont-Aven. Angélique Marie Satre (1868-1932), alias « la belle Angèle » était l'une des trois célèbres aubergistes de Pont-Aven, à côté de la Pension Gloanec de « la mère Gloanec » (1839-1915 ) et non loin de l'hôtel de « mademoiselle Julia » Guillou (1848-1927).
Son style graphique est emprunté au japoniste. très en vogue à l'époque à Paris, et en particulier à une toile de Hokusai
"Enfant endormi" 1884, huille sur toile, Art Gallery of Ontario C.P.
La Maison du Jouir à Atuana
Atelier de Gauguin à Punaauia, photographie J. Agostini 1887 (à g) et reconstitution de la case-atelier de l'artiste "La Maison du Jouir" (à dr)
En 1901, Gauguin concrétise son rêve de s'installer dans l'archipel des Marquises.
Il quitte Tahiti pour Hiva Oa et s'installe à Atuana (Atuona) où il construit avec des matériaux locaux sa case-atelier.
Pour info la tombe de Jacques Brel se situe à Atuana sur l'ile d'Hiva Oa.
Autoportraits de Paul Gauguin 'Portrait de l'artiste au Christ Jaune" 1890-91, Grand Palais, Autoportrait,1888,
Merci à notre charmante conférencière du Grand Palais !
La Brasserie : subtil mélange d’Art nouveau et d’Art déco à deux pas de la Gare du Nord, cette brasserie vous invite depuis 1925 à entrer dans Paris par la porte des gourmands. Businessmen en partance pour Londres, députés européens de retour de Bruxelles, familles, tout le monde se croise au TerminusNord : la plus animée des Grandes Brasseries.
Proche de la Gare, le TerminusNord vous accueille tous les jours pour un en-cas sur le pouce entre deux trains, pour un déjeuner ou un dîner, autour d’un beau plateau de fruits de mer ou d’une pièce de bœuf.
Architecte : Jacques Ignace Hittorff (voir lien plus bas)
Inscrite aux M.H. en 1975
Adresse : 112, rue de Maubeuge, Paris 10ème.
. 262 millions de voyageurs en 2015. la deuxième gare au monde en terme de voyageurs après la gare de Shinjuku à Tokyo au Japon, dont 214 millions Grandes lignes et RER D, et 48 millions RER B.
Les œuvres allégoriques extérieures de la gare du Nord :
La "Maison fond" de l'artiste argentin Leandro Erlich commandée par la ville de Paris
La "Maison fond" : une œuvre inaugurée le 3 octobre lors de la Nuit Blanche 2015 en amont de la COP21, Maison fond est une allégorie de notre monde, métaphore de notre habitat à tous menacé par les changements climatiques. Cette installation monumentale pérenne imaginée par l'artiste argentin Leandro Erlich a été commandée par la Ville de Paris dans le cadre du projet "Les œuvres d'art investissent la ville". S'inspirant des univers familiers du quotidien qu'il subvertit, le plasticien reprend ici les lignes architecturales d'un immeuble de style Directoire qui se trouve rue de Grenelle. Il exploite une approche sensorielle immersive afin de créer une situation singulière en interaction avec le public, situation qui se formalise par le biais d'une expérience narrative à vivre et à interpréter. Avec Maison fond, un immeuble qui fond à l'instar de la banquise, Leandro Erlich utilise l'architecture symbole des civilisations pour évoquer la mise en péril du foyer humain, la fragilité du monde et la vulnérabilité du patrimoine. Afin d'interpeller les passants, il emploie l'image simple et puissante d'un bâtiment en pleine déliquescence pour souligner l'immédiateté des conséquences des dérèglements climatiques, l'urgence des choix déterminants pour notre avenir.
L'oeuvre "Angel Bear" de Richard Texier devant la façade de la Nord du Nord
L'histoire d'un ours ailé sur le parvis de la gare du Nord (Angel Bear)
L'entourage à "cartouches type écusson fond carré" Guimard de la station Gare du Nord fut installé en 1908.
Il fut déposé de 1939 à 1942, durant la deuxième Guerre mondiale. Sa référence monument est le MLI254.
Entourage à écussons et à fond carré Planche 3/6 dessins originaux réalisés en 2003 Le métropolitain d'Hector Guimard Somogy Editions D'ART de Frédéric Descouturelle, André Mignard et Michel RodrigueZ
La gare du Nord et ses trains en novembre 2017
Les trains en gare du Nord au début du 20ème siècle
La façade du cinéma Le Louxor située au carrefour Barbès
Une visite, un film en avant première au cinéma Le Louxor
Le Louxor aujourd'hui :
Le cinéma Louxor tire sa véritable originalité de ses décors égyptisants qui en font une salle unique en France. Ce sont des derniers qui en justifiant l'inscription l'inscription des façades et de la toiture sur l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques, ont permis le sauvetage de l'édifice.
Détails de la façade
Le Louxor est un cinéma Art et Essai de proximité qui projette, en version originale, des nouveautés en sortie nationale, des films porteurs et de qualité, mais aussi des oeuvres plus confidentielles. Une attention particulière est accordée aux cinémas du Sud, notamment par des partenariats avec des festivals ou des associations.
Le petit salon
Le bar du cinéma
La grande salle de cinéma : la salle Youssef Chahine, avril 2013
La grande salle, baptisée du nom de réalisateur égyptien Youssef Chahine (342 places).
Elle possède deux écrans : un de 9 mètres de large et un de 6 mètres (d'origine)
Le film-documentaire vu ce soir en avant-première :
"Maria by Callas"
en V.O. 1 H 53 mn
avec la présence et le débat avec le réalisateur du film-documentaire Tom Volf, présenté par le directeur du cinéma
Un prodigieux document de recherche qui a duré 4 ans sur la diva Maria Callas
La présentation du film et le débat avec le réalisateur Tom Volf, animés par le directeur M. Emmanuel Papîllon
Pour ceux qui n'ont pas assisté à la première :
Quelques images du film Maria by Callas
Dans le quartier proche, ce qu'il faut voir :
La gare du Nord et l'architecture magnifique de sa façade
La Brasserie "Terminus Nord" 1925. Remonter le temps en prenant tranquillement un café
La façade d'entrée de l'hôpital Lariboisière
Les boutiques typiques du boulevard de Magenta
Revenons sur notre cinéma Le Louxor
Chronologie et vies du cinéma Le Louxor Palais du Cinéma : Sources les Amis du Louxor
Le Louxor en 1958, sources INA
La mobilisation des habitants du quartier sauve le cinéma. La Ville de Paris acquiert le Louxor en 2003
"La jeune fille au carton à châpeau" 1927
Cinéma Louxor :
170, boulevard de Magenta, 75010 Paris, Métro. Barbès-Rochechouart
La sortie de métro. de pierre Etoile angle avenue de Wagram 1904
La sortie de métro.Etoile angle avenue de Wagram, détails
Sortie de métro. Saint François Xavier
Marie Joseph Cassien-Bernard :
Élève de Charles Garnier, Marie Joseph Cassien-Bernard (1848-1926) étudie à l’École des Beaux-Arts de Lyon, puis à celle de Paris où il obtient une médaille de première classe et le second prix de Rome.
Il est membre de la Société des artistes français.
Ses œuvres principales :
.1882 : plans de la Banque nationale de Roumanie à Bucarest, avec Albert Galleron,
.1883-1888 : Opéra Comédie de Montpellier,
.1885 : école des ponts-et-chaussées de Bucarest,
.1886 : avec Francis Nachon, projet de tour métallique classé 3e dans le cadre d’un « concours en vue de l'Exposition universelle de 1889» à Paris, L’édifice proposé est très proche du projet de son concurrent Gustave Eiffel, à la différence qu’il enjambe la Seine (à la manière du colosse de Rhodes),
.1888 : projet de « Monument à Victor Hugo »,
.1896-1900 :pont Alexandre III à Paris, avec l'architecte Gaston Cousin (maître d'œuvre, l'ingénieur Jean Réal),
.1902 :Trianon-Théâtre à Paris,
.1904 : entrées néo-classiques du Métro de Paris, notamment celles de la station Opéra pour laquelle son style sobre est préféré au style Guimard, la station Etoile, angle avenue de Wagram ou celle de la station Saint-François-Xavier ouverte en1923,
.1908 : siège de la Banque suisse et française, 20, rue Lafayette à Paris avec Paul-Emile Friesé.
Une visite-guidée le 12 novembre 2017 avec notre conférencière Marianne.
La ville de Carrières-sur-Seine, anciennement Carrières-Saint-Denis, a été crée en 1137 par le roi Louis VI le Gros pour les moines de Saint-Denis : la pierre calcaire (liais) fut utilisée pour l'édification de l'église abbatiale de Saint-Denis dont l'inauguration de la façade en 1140 marque le début de l'époque gothique.
La carrière de pierre "Espace Carrara" fut ainsi exploitée jusqu’à la fin du XIXème siècle, avant d'être reconvertie en champignonnière.
Devenue aujourd'hui lieu d'expression artistique et d'évènementiel, elle nous livre ce jour toute la richesse de son histoire à travers cette visite-guidée.
Sources : Art & Histoire, Association Culturelle de Houilles et de Carrières-sur-Seine.
La superficie de cette carrière est estimée à un hectare ! il est prudent de ne pas s’éloigner de la guide.
Des oeuvres du sculpteur Grégory BriZou
Une dizaine d'artistes ont investi la carrière depuis les années 2000.
L'artiste peintre Isabelle Rousset :
L'artiste, présente ce jour
Méthodes d'extractions de la pîerre
Salle à piliers tournés, une méthode d'extraction de la pierre en vigueur entre la fin du XIIème
et le XVIIème siècle
Géologie et différentes couches dans la carrière A droite, roche colorée, chargée en oxyde de fer
Tous les premiers samedis de chaque mois (hors vacances scolaires) à 15 heures, Marianne vous propose une visite guidée, en exclusivité de la carrière de pierre "Espace Carrara".
Ces visites-guidées, d'environ une heure, auront lieu les samedi suivants : . Samedi 2 décembre 2017 à 15 heures, . Samedi 13 janvier 2018 à 15 heures, . Samedi 3 février 2018 à 15 heures, . Samedi 10 mars 2018 à 15 heures, . Samedi 7 avril 2018 à 15 heures, . Samedi 5 mai 2018 à 15 heures, . Samedi 2 juin 2018 à 15 heures.
En pièce jointe : le retable de l'ancienne église de Carrières-sur-Seine actuellement au Musée du Louvre.
"L'Annonciation, La Vierge en majesté, le Baptême du Christ", retable découvert en 1838 dans l'église de Carrières-sur-Seine. Sources Le Louvre à Paris
Le tracé GPS du circuit le 2 novembre 2017 : 7.5 kilomètres 1 H 30 de marche (rapide) 500 photographies
Les "Petites Rivières" :
Les "Petites Rivières", dessinées par le comte de Choulot pour créer le décor pittoresque de la ville-parc du Vésinet, sont la partie visible du réseau hydraulique de 13 kilomètres, alimenté à l'origine par l'eau de la Seine.
Commandé par la Compagnie Pallu, conçu par l'ingénieur Zavier Dufrayer (1811-1879) a qui l'on doit la nouvelle machine de Marly, mis en oeuvre en 1858, le réseau complet du Vésinet comporte aussi 7 kilomètres de canalisation souterraines permettant la "recirculation".
Attention, les oies attaquent !!
Un vol de héron gris
La Villa "Belphégor" Juliette Gréco tourna des séquences dans cet édifice
La promenade d'Unterhaching plan
Canard col vert et poules d'eau
Le temple protestant inauguré en1880 architecte Eugène Rouyé La photographie de droite date de 1900
Villa "La Marguerite" : Alphonse Pallu résida dans cette villa jusqu'à sa mort le 4 novembre 1880.
Alphonse Pallu, (1808-1880) industriel, ami du duc de Morny, demi-frère de Napoléon III, est
le créateur de la ville-parc Le Vésinet. Il fut le premier maire de cette commune (1875 à 1879).
Création d’un lotissement modèle par Alphonse Pallu : Il décide de créer de toutes pièces un lotissement modèle en mariant la ville et la nature. Son idée directrice était de « donner à chaque propriétaire la jouissance d’un parc public, avec son animation, ses vues ravissantes, des eaux, ses prairies, à côté du calme de la vie privée ».
Il manque à ce circuit le lac de la Station, situé à deux pas de la gare RER A "Le Vésinet-Le Pecq", voir l'article "Le circuit des 5 lacs au Vésinet" référencé plus bas.
A voir aussi la villa art nouveau "La Hublotière", en fait "La Villa Berthe" dont les jardins sont ouvert au public l'été et les façades de l'architecte Hector Guimard et son histoire commentés par une conférencière d'une école d'art spécialisée. Lien : https://lahublotiere.com/.
Le circuit illustré des reflets
Le circuit illustré des volatiles
Plan du parc et le parcours du site de la ville et ses coordonnées
L'Hôtel Mezzara a les atouts pour devenir musée ou centre d'art nouveau parisien.
L'Etat vend ses bijoux de famille. Il voudrait se débarraser de ce magnifique hôtel particulier situé au 60, rue Jean de la Fontaine et qui a appartenu à Paul Mezzara, un industriel du textile et fabricant de dentelle, au début du siècle dernier.
Il confia la construction de son hôtel particulier et lieu d'exposition de ses créations à l'architecte Hector Guimard qui lui construisit ce petit bijou de l'art nouveau en 1910-1911.
Une réussite parfaite puisque Hector Guimard dessina l’intégralité de l'édifice : ameublement, éclairage, décoration générale, ferronnerie intérieure et extérieure, vitraux.
Un futur musée ? tout le monde le souhaite, car Paris de possède pas de musée art nouveau
capable de rassembler les œuvres de cette époque fin du 19ème-deuxième décennie du 20ème siècle qui vit de nombreux artistes du monde entier créer leur façon de créer l'art nouveau dans leur pays.
L'Hôtel, devenu cours privé appartint sous forme de don au Ministère de l'Education Nationale, utilisé en tant que foyer de jeunes filles étudiantes, mais il est actuellement dans la gestion de France-Domaine, en négociation de son avenir incertain.
Le Cercle Guimard se bat depuis plusieurs mois pour cela devienne réalité ; créer à Paris un musée art nouveau digne de sa capitale. Bruxelles, Barcelone et même Budapest possède leur musée. Lorsque Guimard décéda en 1942, son épouse et veuve Adeline fit don à l'Etat de l'Hôtel Guimard et son ameublement pour en faire un musée. Il n'y eut pas de suite et le site fut vendu au privé, ses meubles dispersés. L'immeuble est d'ailleurs aujourd’hui dans un mauvais état.
Avec le soutien de :
France Domaine, Ministère de l’Education nationale, Lycée d’état Jean Zay, Mairie de Paris, Mairie du 16ème arrondissement, Archives nationales, Archives de la ville de Paris, Musée et bibliothèque des Arts décoratifs, Musée d’Orsay, Musée de Saint-Dizier, Musée Horta, Réseau Art nouveau Network (Bruxelles), Route européenne de l’Art nouveau (Barcelone), Dartagnans et ses donateurs, Scyna 4.
Venez vous aussi soutenir ce projet passionnant !
Exposition « Hector Guimard, précurseur du design » :
Hôtel Mezzara, 60, rue Jean de La Fontaine, Paris 16ème.
Tous les samedis et dimanches, du 16 septembre jusqu’au 9 décembre, de 10 à 18 heures.
Entrée : 5 euros. (Gratuit lors des Journées Européennes du Patrimoine)
Accès : Métro Jasmin (ligne 9) ou Eglise d’Auteuil (ligne 10) RER C : Station Javel (12 minutes à pieds) Lignes de bus : 52 (arrêt George Sand), 22, 72
Renseignements : 07 69 89 87 69
Différents articles de presse :
PARISCOPE :
TELERAMA "Sortir"
LE PARISIEN :
LE CERCLE GUIMARD :
Exposition
Du 16 septembre jusqu’au 9 décembre 2017
Samedi et dimanche, de 10 à 18 heures Hôtel Mezzara
Au mitan de son parcours professionnel, artiste prolixe et novateur, Hector Guimard décidait, en 1903, de se doter d’un lieu de conception et de fabrication dans tous les domaines des arts décoratifs. Ces locaux, situés avenue Perrichont prolongée, ont permis à cet « architecte d’art » de présenter meubles, luminaires, papiers peints, tapis, couverts de table… autant de créations qu’il entendait diffuser en grand nombre.
Détruits pendant la décennie soixante, ces ateliers reprennent vie dans l’exposition « Hector
Guimard, précurseur du design » à travers une maquette, des documents et des photos anciennes.
Fort de ses récentes recherches, le Cercle Guimarddresse le panorama méconnu des ambitions de cet architecte de la modernité, en puisant également dans les archives léguées en 1948 par Adeline Oppenheim, veuve d’Hector Guimard, à la bibliothèque des Arts décoratifs et dans des collections privées,
Pour donner plus d’ampleur à cet hommage commémoratif, en cette année du cent-cinquantenaire de la naissance d’Hector Guimard, l'exposition est présentée à l'Hôtel Mezzara qui offre l’occasion unique d’admirer une œuvre d’art total de « Style Guimard » (cf. photos ci-dessous), en particulier son grand hall « cathédral »coiffé d’un étonnant vitrail zénithal, et sa salle à manger une des rares pièces toujours meublée et décorée comme à l’origine.
Sources : Cercle Guimard
La maquette de l'Hôtel Mezzara présentée lors de l'exposition
Permanence du 29 octobre 2017, le patio
Beaucoup de blog font écho : le blog d'Hélène par exemple
LE POINT 19 novembre 2017
Un musée pour Hector Guimard
L'exposition qui se tient à l'hôtel Mezzara est un succès. À quand un musée consacré à l'architecte "Art nouveau" qui fête, cette année, ses 150 ans ?
Week-end après week-end, la file d'attente devant l'hôtel Mezzara (1) ne cesse de s'allonger. Et il faut parfois attendre longtemps avant de pouvoir pénétrer dans cette belle bâtisse, édifiée par Hector Guimard en 1911 au cœur du 16e arrondissement de Paris. Le succès rencontré par l'exposition consacrée à ce « précurseur du design » qui se tient dans cet édifice "Art nouveau", jusqu'au 9 décembre prochain, réjouit ses organisateurs. « Nous savions que l'architecte était populaire, mais nous ne nous attendions pas à un tel engouement », confie Nicolas Horiot, vice-président du Cercle Guimard à l'origine de l'événement.
Cette association souhaitait célébrer dignement le 150e anniversaire de la naissance de l'inventeur d'un style reconnaissable entre mille. Mission accomplie. Le Cercle Guimard qui comptait moins de cent membres l'an dernier a plus que doublé le nombre de ses adhérents, depuis l'inauguration de l'exposition mi-septembre.
Le mouvement, créé en 2003 pour promouvoir l'œuvre de Guimard, ambitionne désormais de créer un musée ou, du moins, un lieu où pourraient être organisées rétrospectives et conférences dédiées à l'architecte. Le tout au cœur de l'arrondissement où il a vécu et travaillé. « Ses ateliers étaient situés avenue Perrichont et il avait élu domicile avenue MoZart », souligne Nicolas Horiot, lui-même architecte. Nombreux sont ceux qui aimeraient que l'hôtel Mezzara se transforme ainsi en site culturel. « L'afflux de visiteurs prouve que le projet est viable sur le plan économique et bénéfique pour le territoire en matière touristique », veut croire Olivier Pons, secrétaire de l'association.
Une maison à vendre... 7 millions d'euros
L'édifice appartient depuis 1956 au ministère de l’Éducation nationale. Il abritait jusqu'à l'an dernier un pensionnat pour jeunes filles, scolarisées au lycée Jean-Zay. Or, l'État a décidé de s'en défaire et a chargé France Domaine de trouver un acquéreur. Seul problème : la maison est mise à prix 7 millions d'euros. « Il nous faut trouver un mécène, car les pouvoirs publics que nous avons démarchés nous ont tous dit qu'ils ne pouvaient pas, seuls, réunir les fonds », indique Nicolas Horiot.
Fort du soutien d'amateurs du style Art nouveau, notamment étrangers, et convaincu que l'ampleur du travail de Guimard mérite un tel musée, le bureau de l'association se démène aujourd'hui pour réunir les fonds. « Nous avons toqué à toutes les portes : du ministère de la Culture à la Ville, en passant par la région. Si nous trouvons un généreux bienfaiteur, nous parviendrons à constituer un beau tour de table », énonce Nicolas Horiot qui souligne que le classement du bâtiment en deux temps, en 1975 puis en 1994, oblige l'État.
La grille extérieure comme la porte d'entrée en bois peint ne peuvent être démontées. La façade principale, la galerie intérieure et la verrière de l'entrée créée pour éclairer le show-room où Paul Mezzara exposait ses créations textiles, au rez-de-chaussée, ne peuvent pas, non plus, être remaniées. France Domaine ne pourra donc pas se défaire de cet immeuble auprès du premier marchand de biens venu. « À moins de tomber sur un amoureux fou d'Hector Guimard, l'administration ne pourra pas vendre cette maison », insiste Olivier Pons.
Un mobilier rare
Le Cercle Guimard est d'autant plus désireux de transformer l'hôtel particulier en musée que le salon de cette maison dispose encore d'un mobilier et d'un décor d'époque. « Le plafond de la salle à manger est ainsi orné d'une peinture signée de Charlotte Chauchet-Guilleré, amie de l'architecte », indique Georges Vigne, historien de l'art, spécialiste de la période. « Une rareté », souligne Nicolas Horiot qui relève que les meubles signés Hector Guimard sont aujourd'hui dispersés aux quatre coins de la planète.
Mort en 1942 à New-York où il avait trouvé refuge pour protéger sa femme, Adeline Oppenheim, des persécutions anti-juives, Hector Guimard a traversé une période de relatif oubli dans notre pays. Mais pas aux Etats-Unis où de nombreux collectionneurs ont acquis à prix d'or ce que ses détracteurs appelaient le style « nouille ». Ouvrir un site dédié à sa mémoire réparerait cette injustice.
(1) Exposition ouverte chaque week-end, les samedis et dimanches de 10 heures à 18 heures. 60, rue Jean de La Fontaine, 75016 Paris.
La façade côté rue Jean de la Fontaine de l'hôtel et ses ferroneries typiques de l'époque Guimard
Article du Cercle Guimard, le 21 décembre 2017
Un succès immense pour l’exposition à l’hôtel Mezzara !
Avec plus de 13 000 visiteurs, l’exposition « Hector Guimard, précurseur du design » a rencontré un immense succès ! Merci à toutes et à tous !
Passionné(e)s, curieux, étudiant(e)s, architectes, habitant(e)s du quartier, amis du musée d’Orsay ou du musée des Arts décoratifs… c’est un public d’une grande diversité qui a franchi les portes du 60, rue Jean de La Fontaine, dans le 16e arrondissement à Paris, chaque week-end du 16 septembre au 9 décembre.
Dès l’ouverture, lors des Journées européennes du Patrimoine, un millier de visiteurs se pressaient pour découvrir l’exposition et son écrin, l’hôtel Mezzara, construit en 1910 par la grande figure de l’art nouveau parisien. Très vite, le bouche à oreille a fonctionné, le mouvement était lancé… Dès lors, les files d’attente se sont allongées, rythmant chacun des 11 week-ends. Merci à ces nombreux visiteurs patients, à tous ces amateurs dopés à la curiosité, à tous ceux qui espéraient depuis longtemps admirer le lieu. Dans leur écrasante majorité, ils se sont déclarés ravis de cette découverte : c’est une immense satisfaction pour notre association. Leur soutien, désormais acquis, est précieux pour accompagner le projet d’offrir à l’hôtel Mezzara un rôle à sa mesure.
Le Cercle Guimard envoie un clin d’œil amical et un remerciement sincère aux nombreux journaux, magazines, blogs, sites web ou profils sur les réseaux sociaux qui ont annoncé et soutenu l’événement. L’aventure n’est pas terminée, avec de nouvelles parutions dans la presse, quelques Instagramers encore fervents, et par exemple un reportage sur Arte dans quelques jours. N’hésitez pas à nous retrouver sur Facebook, Twitter ou Instagram, pour en savoir plus.
Enfin, le Cercle Guimard remercie les partenaires et soutiens sans qui le projet n’aurait pas été possible :
France Domaine, Ministère de l’Education nationale, Lycée d’état Jean Zay, Mairie de Paris, Mairie du 16ème arrondissement, Archives nationales, Archives de la ville de Paris, Musée et bibliothèque des Arts décoratifs, Musée d’Orsay, Musée de Saint-Dizier, Musée Horta, Réseau Art nouveau Network (Bruxelles), Route européenne de l’Art nouveau (Barcelone), Dartagnans et ses donateurs, Scyna 4.
Article officiel du Cercle Guimard :
Quel Avenir pour l’hôtel Mezzara ?
4 mai 2020
Sur le site de La Tribune de l’Art, organe d’information spécialisé, dans un article du 24 avril, Bénédicte Bonnet Saint-Georges dresse un historique complet du projet de musée Guimard porté par Le Cercle Guimard et Fabien Choné. Au terme de ce récit, la journaliste questionne le Ministère de la Culture sur le potentiel muséal de l’hôtel Mezzara rappelant précisément la proposition du Cercle. Elle interroge également le Ministère de l’Action et des Comptes publics sur l’appel d’offre – toujours à venir – et ses critères de sélection.
Pour le Cercle et son projet, le soutien de La Tribune de l’Art est un signe fort. Cette enquête ne peut qu’encourager et conforter la communauté des passionnés qui voit dans l’hôtel Mezzara le futur étendard de l’Art nouveau français.
Documentation/Sources/Autres articles du blog sur l’Hôtel Mezzara:
Organisé par l'Association des Beaux-Arts de Sannois
Invités d'Honneur :
Juliette Gallas, peintre,
Daniel Tihay, sculpteur,
Frédéric Senot de la Londe, plasticien,
et un
Regard sur Martine Canillac, sculpteuse
L'artiste a créé son œuvre en démo. durant toute la durée du Salon
Cet article est en cours de rédaction, il sera agrémenté de documentations, de liens, de sites.
Merci aux artistes de le corriger, de le compléter, de le modifier, de donner leur avis.
Quelques vues de l'exposition
Les oeuvres de l'invité valdoisien Frédéric Senot de la Londe, plasticien,
Frédéric Senot de la Londe : peintre plasticien et Invité francilien
Peintre plasticien, fils du peintre Roger Senot de la Londe.
Il fut l'élève de Louis Berthomé Saint-André, qui était voisin d'atelier de son père.
Après des études artistiques à Paris, il quitte la capitale pour Maisons-Laffitte, puis Argentuil où il installe son atelier en 1980.
Il revient à paris en 1992 pour établir à Montmartre aux Artistes dans le 18ème arrondissement et créer son nouvel atelier où il travaille actuellement.
Ses œuvres : Collages couleurs : Paris (N°60), Londres (N°61), Hollywood (N°62), New-York (N°63), Collages noir et blanc : Paris (N°64), New-York (N°65), Los Angeles (N°66), Marvel (N°67), sculptures résines colorées : Taureau noir (N°68), Taureau blanc (N°69), Taureau violet (N°70), Taureau or (N°71)
De magnifiques oeuvres en résine
Les monotypes, oeuvres sur papier de Sandrine Gatignol
Les oeuvres de Gilles Grupe Le poisson blindé Bois/Zinc/Laiton Le poisson bleu en 2ème plan
Les oeuvres de Daniel Tihay, sculpteur et Invité d'Honneur
Daniel Tihay, Invité d'Honneur sculpteur :
Daniel est natif de Bourgogne, au pays des forges de Buffon.
"Au commencement, il y a ... le métal, ma préférence.
J'ai choisi de le façonner, de le modeler, de le transformer...
Je privilégie l'utilisation du métal brut à celle de pièces métalliques déjà formées ou récupérées."
Sources : catalogue de l'exposition 2017
Les sculptures de Laurence Goudeau Terres cuites
Les oeuvres de Nadège et Etienne Frouin commentées par Pascale, conférencière de l'exposition
Les œuvres de Nadège et Etienne se complètent parfaitement.
Des clins d’œil à des artistes :
Nadège ; hommage à Jean Cocteau, mobilier d'artiste voir photographie jointe
Etienne : Hommage à Courbet (N°281), Hommage à Mel Ramos (N°282), Hommage à Manet (N°283). Techniques mixtes, différents matériaux.
Les oeuvres de Juliette Gallas, peintre, Invitée d'Honneur et les explications de notre conférencière
Juliette Gallas, peintre et invité d'Honneur :
"J'ai fréquenté les Beaux-Arts de Lille, des ateliers d'art plastiques divers, puis les Beaux-Art de Saint-Brieux. Ces ateliers m'ont initiée à des techniques variées, et m'ont amenée à travailler de façon professionnelle depuis 2009.
Expositions, Artempo à Toulouse. Salon rempart et chevalets, Saint-Malo, Maison Louis David à Andernos; Art'Dinan. insolites Monde d'Artistes en Côtes d'Armor, Arrou, Art Contemporain en Beauce..."
Mes références : se situent plutôt dans l'abstraction lyrique que dans l'expressionnisme abstrait : Lankoy, Estève, Manessier, Poliakoff, Bissière, Fautrier, Zao Wou Ki, Gérard Schneider... pour citer les plus importants.
Les sculptures de Martine Canillac
Regard sur ... Martine Canillac, sculpteuse :
"Autodidacte, j'ai suivi une carrière d'enseignante en école élémentaire, au cours de laquelle
j'ai toujours eu la volonté de donner une grande place aux pratiques artistiques dans mon
enseignement.
Après avoir "fait faire" par mes élèves, je me suis intéressée pour des raisons personnelles, au travail de la terre, un mode d'expression qui me permet une relation directe avec le matériau.
J'aime son toucher, son élasticité, sa maniabilité.
C'est en affinant les lignes, en épurant les courbes, e, gommant toute expression aux visages, en cherchant un équilibre entre les vides et les pleins que je capte des instants de vie.
La ligne seule, pour moi, devient vectrice de sentiments, traductrice d'émotions.
A ma représentation de la femme, s'est ajouté celle du couple, de l'enfant. Tous en étroite relations émotionnelles.
En opposition à la violence extérieure, je veux que mes sculptures montrent des relations apaisées, d'espoir, de confiance.
Ce sont des sculptures "à caresser" qui jouent et se jouent de la lumière."
Pascale nous commente le travail de Martine, sculpteuse qui a réalisé en démo. son oeuvre sculptée durant le Salon
Une démo. d'aquarelle de notre ami artiste
Les magnifiques sculptures exposées
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Christiane croquant les visteurs du Salon Gilles et Daniel Christiane et Frédéric, invité d'Honneur plasticien
Visite du Salon de Sannois le samedi 14 octobre 2017 .
Merci aux amis de l'ABAS pour leur chaleureux accueil le samedi. A Martine pour toutes les explications données durant sa démo., aux artistes qui ont parlé de leurs œuvres et de leurs techniques.
Merci aussi à Pascale Chauvel pour sa passionnante visite-conférence du Salon d'Automne de Sannois.
Désolé pour les artistes qui ne sont pas mentionnés, mais encore des images en cours d'illustration et de rédaction.