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L'artiste

  • : Le blog de Jean-Pierre Kosinski.
  • : Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
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25 août 2022 4 25 /08 /août /2022 11:05

Une visite de Joigny dans l'Yonne, le 22 août 2022

 

Le pont Saint-Nicolas

Une visite à Joigny en août
Une visite à Joigny en août

LA MAISON DE L'ARBRE DE JESSE » ( XVIe siècle) : La Maison de «l'Arbre de Jessé» remarquable maison particulière à pans de bois sculptés qui développe en façade l'arbre généalogique du Christ

Une visite à Joigny en aoûtUne visite à Joigny en août
Une visite à Joigny en août

 

 

 

Une visite à Joigny en aoûtUne visite à Joigny en août
Une visite à Joigny en août

Architecture : La Maison du Pilori, la Maison du Bailli, la Maison de l'Arbre de Jessé pour ne citer que ces trois  exemples, offrent de riches décors sculptés, avec une iconographie religieuse et une iconographie inspirée des métiers des propriétaires.

 

Une visite à Joigny en août
Une visite à Joigny en aoûtUne visite à Joigny en août
Une visite à Joigny en août
Une visite à Joigny en août

 

 

L'église Saint-Jean : 


Les plus anciens vestiges datent du XIIIe siècle : ce sont les colonnes engagées de la travée du chœur. Détruite pendant la guerre de Cent Ans, l'église fut reconstruite au XVe siècle. Elle subit de graves dégâts suite à l'incendie de 1530. Les travaux, conduits par Jean Chéreau, s'étalent de 1548 à 1596 et sont menés d'est en ouest. Les grandes arcades du rez-de-chaussée ont été édifiées dans le style gothique, pour s'harmoniser avec les parties ayant échappé à l'incendie. Mais la Renaissance s'impose dans les parties hautes : faux triforium, fenêtres hautes.

La voûte, en berceau surbaissé avec pénétrations pour les baies, est exceptionnelle : elle est en effet un des premiers exemples de cette structure architecturale sur la nef d'une église du XVIe siècle en France. Le thème du décor est un parterre de broderies dans un jardin.

Le tombeau de la comtesse Aélis, datant du début du XIIIe siècle, est dans le bas-côté. C'est un des rares témoignages des tombeaux de cette époque car il est complet (gisante et cuve) et entièrement sculpté avec notamment à la tête, l'allégorie de l'insouciance.

Les saints de l'église : en bas à droite Saint-Jacques-le-Majeur

Les saints de l'église : en bas à droite Saint-Jacques-le-Majeur

 

Une visite à Joigny en aoûtUne visite à Joigny en août
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L'église Saint-André           

En 1080, Geoffroy, comte de Joigny, fonde un prieuré hors les murs et fait venir des moines de La Charité-sur-Loire, dépendant de l'abbaye de Cluny. Des habitations viennent entourer cet établissement religieux qui sera englobé dans la deuxième enceinte de la ville. L'église du prieuré devient, vers 1200, église paroissiale, elle est dédiée à Notre-Dame. C'est seulement au XIVe siècle que le vocable de Saint-André est donné à l'édifice.

L'église primitive était constituée d'une nef unique, correspondant à la nef actuelle. Elle est remaniée aux XIIIe et XIVe siècles. Elle devient le lieu de sépulture habituel des comtes de Joigny. Vers 1530-1550, l'église est agrandie au nord par un bas-côté voûté d'ogives, prolongé à l'est par un chevet plat. Une partie des vitraux datent de cette époque.

Une nouvelle façade occidentale est aussi construite.

De grandes baies, en plein-cintre dotées de remplages aux formes très simples sont pratiquées. Des arcades en arc brisé permettent la communication entre la nef et le collatéral. Ce dernier est composé de cinq travées d'ogives caractéristiques de la fin du Moyen-Âge

 
 

L'église Saint-Thibault est d'abord une chapelle au milieu des vignes, avant d'être reconstruite. Elle est dédiée à Saint-Thibault au XIe siècle, depuis que les reliques du saint, transportées par son frère, de Vicenze en Italie où il est décédé, à Sens, furent déposées dans cette chapelle pour une nuit. Comme le faubourg hors les murs s'étend autour de la chapelle, elle est agrandie pour en faire une église paroissiale.

Le quartier devient un quartier prospère de vignerons et d'artisans, protégé par la dernière enceinte fin XII- début XIIIsiècles.

Dévastée par la guerre de Cent Ans, l'église Saint-Thibault est reconstruite à la fin du Moyen Âge, vers 1490.

C'est un bel édifice gothique tardif voûté d'ogives, avec un chœur où le gothique flamboyant a développé tout un réseau de liernes et tiercerons avec des clefs de voûtes pendantes. Les verrières datent des XVIIIe et XIXe siècles. Seule une rosace en grisaille est plus ancienne (XVIe siècle). L'église Saint-Thibault abrite un bel ensemble de sculptures champenoises et bourguignonnes et de magnifiques hauts-reliefs dans la chapelle axiale.

 

Le plan de visite de la ville de Joigny : 

1 : LE PONT SAINT NICOLAS : Le pont de pierre, aux arches inégales, relie la « Vieille Ville » au quartier « Rive Gauche »,

2 : AVENUE GAMBETTA : Dans le prolongement du pont, « Rive Gauche », l'avenue est devenue au fil du temps, la rue la plus commerçante de la ville. Son percement a entraîné une destruction partielle de l'hôpital, fondé en 1330 par la Comtesse Jeanne,

3 : L'EMBASE DE LA PORTE DU PONT : Sous la 1ère arche du pont actuel est visible l'embase de la porte du pont ( XIIIe siècle),

4 : LE MARCHE COUVERT : Le marché couvert, construction harmonieuse de métal et de briques, est d'une architecture de style Baltard ( 1883 - 1887),

5 : L'EGLISE SAINT-THIBAULT : Edifice de style « gothique flamboyant »,  reconstruit après la guerre de Cent Ans, achevé en 1529. Cette église est riche par ses vitraux, ses sculptures (Vierges à l'Enfant, bas reliefs, statue équestre du saint patron représenté en «Chevalier Thibault» et attribuée à Juan de Juni, sculpteur né à Joigny en 1507),

6 : L'ECOLE DE MUSIQUE : Cette architecture de pierre, de briques, de métal et verre abrita le Collège public dit «de la rue Saint Jacques» et conserve encore de nos jours les vestiges de l'ancien hôpital Saint Antoine (XVIe siècle),

7 : L'ANCIENNE « HALLE AUX GRAINS » L'ancienne « halle aux grains», édifice construit entre 1824 et 1828, dans un style italianisant, voit aujourd'hui son 1er étage être transformé en une salle de théâtre et son rez-de-chaussée, qui abritait l'ancienne « Halle au blé », être aménagé en salles de rencontres et de conférences,

8 : LA VIGIE : L'une des deux « Vigies » appartenant aux tours de guet qui surmontaient la Porte Saint Jacques, démolie en 1824,

9 : LES LAVOIRS : Les lavoirs, édifiés en 1870, étaient à la fois les lieux de travail des lavandières, d'échanges et de vie sociale,

10 : LA PORTE DU BOIS : La porte du bois est la seule porte subsistant des remparts du XIIIe siècle,

11 : L'ANCIEN HÔTEL DE VILLE : L'ancien hôtel de ville, construit d'après les plans de l'architecte G. Boffrand (1725 - 1727), est situé sur une place encore entourée de quelques beaux hôtels particuliers. Ses superbes salons abritent l'actuelle Bibliothèque Municipale ,

12 : LA MAISON DE L'AVE MARIA (XVIe siècle) : Elle doit son nom au thème de l'Annonciation développé sur ses piliers ( Archange Gabriel, vase de lys, Vierge en prière...),

13 : MAISON NATALE DE SAINTE SOPHIE BARAT( 1779-1865 : Cette religieuse fut à l'origine de la création de l'Ordre de la « Congrégation du  : Sacré Cœur »,

14 : MAISON DITE « DU PILORI » (XVIe siècle) : Cette belle demeure Renaissance présente un décor d'écailles et d'engoulants. Plusieurs représentations de saints illustrent les poteaux cormiers,

15 : LA MAISON DE L'ARBRE DE JESSE » ( XVIe siècle) : La Maison de «l'Arbre de Jessé» remarquable maison particulière à pans de bois sculptés qui développe en façade l'arbre généalogique du Christ,

16 : LA MAISON DITE "DU BAILLI " (XVIe siècle) : La « Maison du bailli », qui abrite aujourd'hui le Service Animation du Patrimoine , fut en son temps la demeure d'un officier chargé par le Comte de rendre la justice,

17 : LA PORTE SAINT-JEAN : La porte Saint-Jean, d'architecture militaire du XIe siècle est un vestige de la première enceinte autour du château,

18 : L'EGLISE SAINT-JEAN : L'église Saint-Jean, la plus ancienne des églises de Joigny, détruite en 1396, fut reconstruite au XVIe siècle; L'élément le plus spectaculaire est sa voûte en berceau «à lunettes», œuvre de Jean Chéreau. Elle abrite également le tombeau d'Aélis, Comtesse de Joigny (XIIIe siècle) et une Mise au Tombeau de l'esthétique du XVème siècle,

19 : LE CHÂTEAU RENAISSANCE DIT "CHÂTEAU DES GONDI" : Le château Renaissance,dit « Château des Gondi », édifié entre 1569 et 1608, porte la marque des différentes étapes de sa construction. Le corps de logis présente au nord une façade aux décors rythmiques de pur style Renaissance, au sud une façade plus sobre dans le style privilégié sous Louis XIII, le pavillon carré offre un décor maniériste,

20 : LA TOUR DITE " DE LA PRISON " :  La Tour dite «de la prison», est un autre vestige de la première enceinte construite autour du Château,

21 : L'ANCIEN « COUVENT NOTRE DAME » : L'ancien couvent Notre-Dame, fondé en 1630, abrite actuellement une école élémentaire publique et en sa chapelle, le tribunal à la façade néoclassique (1823-1827),

22 : LA CHAPELLE SEPULCRALE DES FERRAND (XVIe siècle) : La Chapelle sépulcrale des Ferrand (XVIe siècle) fut édifiée au sein de l'ancien cimetière des paroisses St Jean et St André, à la demande de Jacques Ferrand, grand archidiacre de Sens. C'est un édifice religieux à plan octogonal de la Renaissance française,

23 : MAISON NATALE DE MARCEL AYME (1902-1967) : Cet écrivain très connu fut tour à tour romancier, nouvelliste, dramaturge et journaliste. Il était le dernier des six enfants d'un maréchal ferrant.
Au bout de cette rue, deux piliers marquent l'emplacement d'une des quatre portes de l'enceinte urbaine, la porte Percy,

24 : LES REMPARTS ET LA TOUR DE "LA GUIMBARDE" : Les remparts et la tour de la Guimbarde sont les derniers vestiges de l'enceinte urbaine du XIIIe siècle,

25 : L'EGLISE SAINT ANDRE : L'église Saint-André est à l'origine celle du Prieuré Notre Dame fondé en 1080. Le linteau sculpté d'une des portes représente les trois épisodes de la vie de saint André. De superbes vitraux Renaissance dont la parabole des «vignerons homicides», éclairent sa large nef,

26 : L'HÔTEL DE GUIDOTTI : L'Hôtel de Guidotti fut construit en 1610, à la demande de Louis de Guidotti, Gouverneur du Comté. Caché derrière son portail encadré de deux tourelles «en poivrière», le bâtiment central, après restauration, a gardé son caractère original du XVIIe siècle.
Dans la maison adjacente, côté droit, saint Vincent de Paul aurait séjourné alors qu'il était précepteur des enfants de Philippe Emmanuel de Gondi, Comte de Joigny,

27 : LE QUARTIER DUBOIS-THAINVILLE : Le quartier Dubois-Thainville, construit vers 1759, sur les plans de Charles Axel Guillaumot, architecte du Roi, doit son nom à celui d'un Dragon, engagé volontaire qui devint Baron d'Empire et général en 1813. C'est l'actuel hôtel de ville,

28 : LE MAIL OU ALLEE VILLEROY : Le mail ou allée Villeroy fut aménagé au XVIIIe siècle par le Comte Neuville de Villeroy. Il était réservé au jeu de mail (jeu de boules poussées à l'aide d'un maillet),

 

et ... LE MAIL OU ALLEE VILLEROY : LE MAIL OU ALLEE VILLEROY

 

Un autre plan de la ville de Joigny en mars 2023 

Une visite à Joigny en août
Une visite à Joigny en août
Le pont Saint-Nicolas

Le pont Saint-Nicolas

La Forme de la ville et les anciennes enceintes : 

La première enceinte (en rouge sur le planétait constituée du bourg castral (autour du château) et date du début XIe siècle. La configuration du quartier Saint-Jean aujourd’hui, avec ses rues au tracé concentrique, suit le contour de l'ancienne enceinte castrale, dont l'existence est rappelée par le nom de la rue des Fossés Saint-Jean.

La deuxième enceinte (en bleu sur le plan) date de la fin du XIe siècle, suite au développement de la ville, elle descend de l'éperon calcaire jusqu’à la rivière. Cet éperon fait partie de la cuesta du plateau d'Othe. Elle est traversée d'ouest en est par une partie du chemin de Sens à Troyes, devenu artère de la ville. Le tracé peut encore se suivre, notamment par la rue de la Tuerie (rue des anciennes boucheries).

La ville connaît alors une grande prospérité et les faubourgs se sont beaucoup développés autour de la deuxième enceinte. Il est alors décidé de construire une troisième enceinte (en violet sur le plan) au XIIIe siècle, incluant ces faubourgs. Les vestiges en sont les murs et la tour du chemin de la Guimbarde ainsi que la Porte du Bois sur le haut de la ville.

Progressivement, après le XVIIIe siècle, la ville va s'étendre de chaque côté de cette troisième enceinte, formant le "quartier d'Épizy" et le faubourg de Paris à l'ouest et le quartier Saint-Florentin et de la Madeleine à l'est.

La 3ème enceinte a été construite en trois épisodes :

1 - Le quartier du prieuré fermé entre le décrochement et la citadelle;

2 - Le quartier nord continuant de la porte aux Poissons à la porte du Bois par la ruelle Bourg-le-Vicomte et le mur de la cour Paul Genty;https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2015/05/une-visite-de-joigny-yonne-et-son-circuit-historique.html

3 - Enfin le Bourg-le-Vicomte et le quartier Saint-Thibault.

 

La ville s'est aussi développée de manière plus modeste car non protégée par des fortifications sur la rive gauche autour d'une commanderie fondée au XIe siècle et de l'hôpital de Tous-les-Saints du XIVe siècle.

Le développement de ce quartier sera conforté avec la construction de la gare au XIXe siècle, confirmé au XXe siècle par la création de la zone industrielle.

Plan supposé du château de Joigny Sources archives municipales

 

Information touristique :

 

Le circuit des maisons à pans de bois permet d'admirer de véritables joyaux de l'architecture avec la maison du Pilori, la maison du Bailli, la maison de l'Ave Maria, et la maison de l'arbre de Jessé. Classée

aux Monuments Historiques, l'église Saint-André est un édifice gothique agrandi au XIIIe siècle et réaménagé au XVIe. Lieu de sépulture des comtes de Joigny, elle dévoile une très belle Pietà de la fin du Moyen Âge, une dalle funéraire du XIIIe siècle et une dalle funéraire du XVe siècle classées aux Monuments Historiques. Elle aussi classée, l'église Saint-Jean date du XIIIe siècle. Située en haut de la ville, à côté du château des Gondi, elle est reconstruite à la fin du XVe siècle lors de la guerre de Cent ans, puis au milieu du XVIe siècle suite à un important incendie. Si les parties basses présentent un style gothique, le haut a été entièrement refait en style Renaissance. L'édifice a notamment été fréquenté par saint-Vincent-de-Paul lorsqu'il était précepteur des enfants du comte de Joigny. A l'intérieur, il est possible de découvrir un exemple unique de tombeau complet du début du XIIIe siècle avec gisant et cuve, une

Mise au tombeau du XVIe siècle, un groupe sculpté de personnages du début du XVIe siècle, une Vierge à l'Enfant en pierre peinte du XVIe siècle, ou encore un banc d'œuvre au dossier en bois taillé du XVIIIe siècle tous deux classés aux Monuments Historiques. De style gothique flamboyant, l'église Saint-Thibault est elle aussi classée aux Monuments Historiques. Édifiée au XIe siècle, elle est dévastée durant la guerre de Cent ans et reconstruite à la fin du XVe siècle. Elle présente de très belles voûtes ainsi que des vitraux des XVIIIe et XIXe siècles. L'édifice est surtout réputé pour ses statues bourguignonnes et champenoises, comme sa très belle Vierge à l'Enfant gothique. Surplombant la ville, le château de Gondi est un édifice Renaissance entouré de quelques beaux hôtels particuliers. En vous baladant dans la ville, ne manquez pas de découvrir la porte Saint-Jean qui servait de porte d'entrée au premier château de Joigny au Xe siècle ou la chapelle des Ferrand. Construite en pleine Renaissance sous François Ier, elle était au centre de l'ancien cimetière de Saint-André, et englobée depuis le milieu du XIXe siècle dans le palais de justice de la ville. De forme octogonale, sa frise extérieure représente cinq bas-reliefs sur la résurrection des morts. A l'intérieur, on peut admirer une fresque de la première moitié du XVIIe siècle représentant l'Adoration des mages. Vendue en 2012 à des particuliers, elle est aujourd'hui louée pour de grands évènements. Dans le centre ancien, il est possible d'admirer de vieux lavoirs pleins de charme.

Office de Tourisme de Joigny :

4, quai Henri Dagobert 89300 Joigny

Tél. : 03 86 62 11 05

Lien : http://www.joigny-tourisme.com/

Voir aussi autres articles du mois d'août dans le département de l'Yonne :

Une visite de Sens au mois d'août 2022 :  https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2022/08/une-visite-a-sens-au-mois-d-aout.html

Le pont Paul Bert à Auxerre en août 2022 : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2022/08/le-pont-paul-bert-a-auxerre.html

Une visite à Joigny dans l'Yonne et son circuit touristique en 2015 : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2015/05/une-visite-de-joigny-yonne-et-son-circuit-historique.html

Une visite d'Auxerre dans l'Yonne en mai 2015 : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2015/05/une-visite-d-auxerre-dans-l-yonne.html

Une visite d'Auxerre dans l'Yonne en août 2016 : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2016/08/une-visite-a-auxerre-en-aout.html

 

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