:
Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
"La Classe de danse" vers 1873 Ttois danseuses (jupes bleues, corsages rouges vers 1903
Huile sur toile et pastel sur papier
Le 5ème étage du Musée d'Orsay et une de ses pendules
La façade du Musée d'Orsay côté Seine
A deux pas du Musée d'Orsay :
La mouette rieuse des Tuileries
Le Marché de Noël des Tuileries - Jusqu'au 5 janvier 2020
L'ancienne gare d'Orsay :
Située en bord de Seine, dans le 7ème arrondissement de Paris, sur l'actuel quai Anatole-France qui précédemment était la partie est du quai d'Orsay, la gare du quai d'Orsay (puis gare d'Orsay), construite par Victor Laloux de 1898 à 1900, est située à environ 600 mètres à l'est du Palais Bourbon, à proximité de nombreux ministères.
La gare, ancien terminus de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans, a pour vocation originelle d'accueillir les visiteurs de l'exposition universelle de Paris 1900, et les délégations étrangères qui se rendent à Paris. Elle permet ainsi de prolonger jusqu'au cœur de Paris les lignes de la Compagnie d'Orléans, qui souffraient de la position excentrée de la gare de Paris-Austerlitz.
La nouvelle gare se doit donc de représenter le savoir-faire français sans porter atteinte aux quais de la Seine proche, au « bon goût » et à l'Académisme triomphant de l'époque. Sa conception fut alors confiée à l’architecte et premier grand Prix de Rome, Victor Laloux, créateur de la gare de Tours, qui construit cet édifice en employant une ample et audacieuse verrière à structure métallique qu’il masque à l'aide d'un parement de pierre richement orné. Trois statues monumentales représentent les trois principales destinations desservies par la Compagnie d'Orléans : Bordeaux, Toulouse et Nantes ; elles sont l'œuvre respectivement de Jean-Baptiste Hugues, Laurent Marquestre et Jean-Antoine Injalbert. L'extrémité ouest du bâtiment est occupée par l'hôtel Terminus de 370 chambres, dont la façade cache le pignon métallique du grand hall des machines.
Un article encore en cours de rédaction sur notre visite du 5 octobre 2019 avec l'association AmiCal
Les lavoirs au bords de l'Eure
La fontaine Saint-André ou Saint-Nicolas, ancienne source d'eau potable de la ville de Chartres
Le Musée international du Vitrail de Chartres :
La collection permanente de 70 vitraux authentiques de la Renaissance est à découvrir dans le premier niveau du musée du vitrail. Une salle pédagogique complète la visite avec la présentation de l’ensemble des verrières de la cathédrale de Chartres, sous forme de maquettes et de schémas explicatifs pour identifier toutes les scènes figurées dans les vitraux.
La vaste salle gothique, voûtée d’ogives, au sous-sol, accueille les expositions temporaires de vitraux contemporains.
La galerie des vitraux contemporains dans l'ancienne crypte
Le rez de chaussée du musée
Ecole du Vitrail et du Patrimoine :
Dans l’ancienne école Gérard Philipe, sur le parvis de la cathédrale de Chartres, le Centre international du Vitrail a ouvert une école universitaire, accessible à tous, qui dispense des enseignements sur l’histoire des arts en lien avec le monument, la cathédrale : les arts de l’image et de l’espace, la création artistique, la conservation du patrimoine et l’histoire des idées.
Les visites de groupe au Centre International du Vitrail
La cathédrale de Chartres :
Classée au Patrimoine mondial de l'UNESCO, la cathédrale de Chartres estt une des plus belles du monde.
Pourquoi ?
Construite au début du gothique, elle a été achevée en moins de 26 ans, ce qui explique son unité architecturale.
Quelques images de la cathédrale Notre-Dame de Chartres
Les vitraux de la cathédrale :
Le Musée des Beaux-Arts de Chartres et son exposition
"Regards sur la cathédrale"
Le groupe des visiteurs du groupe avec notre guide Véronique
Le marché couvert de Chartres
Merci à nos guides conférenciers du jour.
Merci à l'AmiCal pour cette journée de Visite à Chartres
La fresque de Jean Moulin située entre la cathédrale et la préfecture de l'Eure et Loir
Le blason de Chartres
Chartres en peinture en en gravure. A gauche l'incendie de la cathédrale de Chartres en 1836.
A droite peinture de Jean-Baptiste-Camille Corot
L'incendie de la cathédrale de Chartres le samedi 4 juin 1836 :
Elle brûle, la forêt. Ce samedi 4 juin à 15 H 30, le soleil éclaire pour la dernière fois la toiture de plomb de la cathédrale, soutenue par la forêt, sa belle charpente de châtaignier.
Une étincelle, un souffle et tout est effacé...
18 H 30, le tocsin sonne à coups redoublés : le feu est à la cathédrale. Il a pris dans l'angle nord-ouest du transept et couve depuis l'après-midi. Il est localisé un peu plus tôt, vers 15 H 30, par des ouvriers qui effectuent des soudures sur la toiture endommagée par une tempête. Le temps d'essayer de l'arrêter, de descendre chercher des secours et de remonter, le feu a progresser.
Sous la direction du préfet Gabriel Delessert, du capitaine des pompiers et du général commandant le département, on tente de circonscrire l'incendie depuis la galerie latérale.
D'abord des seaux, puis un dispositif de pompes de Chartres puis des communes voisines, amenées sous la conduite de leurs maires. Les pompiers cherchent à isoler les foyers en pratiquant des coupures dans la couverture et la charpente. Mais le feu, activé par la sécheresse du bois et du vent, s'étend et éclate d'un bout à l'autre de la toiture. Elle est perdue.
10 heures du matin, aux flammes succèdent la fumée des décombres. Le quartier reste sous surveillance.
La charpente métallique actuelle de la cathédrale de Chartres
Cette article comporte 40 photographies du centre ville et de la cathédrale de Chartres en 1836.
Quelques liens :
Musée ou Centre International du Vitrail :
Adresse postale : 5, rue du Cardinal Pie
F28000 CHARTRES
Tél. : +33 (0)2 37 21 65 72
La fondation de l’asile impérial de Vincennes en 1857 est liée aux gigantesques travaux d’urbanisme voulus par Napoléon III et entrepris par le préfet Haussmann. L’architecte Eugène Laval est chargé de la construction et l’hôpital est inauguré par le ministre Billault en 1857. Il prend le nom officiel d’Établissement national des convalescents, puis devient Hôpital national de Saint-Maurice. L’Hôpital Esquirol été construit en juin 1833 par Jean-Étienne Esquirol, psychiatre français. Il conçoit l’hôpital actuel en insistant sur la vocation curative de l’établissement au travers l’aménagement des espaces et de son architecture. La construction des bâtiments (1838-1886) est confiée à l’architecte Émile Gilbert et à son collaborateur Arthur-Nicolas Diet, à qui l’on doit l’Hôpital Dieu de Paris. L’EPS Esquirol et l’Hôpital national de Saint-Maurice forment depuis le 1er janvier 2011 un seul établissement, les Hôpitaux de Saint-Maurice. Depuis le 1er juillet 2016 Les Hôpitaux de Saint-Maurice et le Centre Hospitaliers Les Murets forment la GHT 94 Nord (Groupement Hospitalier de Territoire).
Une visite réalisée durant les Journées Européennes du Patrimoine à Paris :
L'institut de France et sa façade côté Seine
Créé par la loi du 25 octobre 1795 sur l’organisation de l’instruction publique, l’Institut de France est placé depuis le 1er janvier 2018 sous la responsabilité du chancelier Xavier Darcos.
Au sein du Palais de l'Institut de France, 23 quai de Conti, travaillent cinq académies :
l'académie française (fondée en 1635)
l'Académie des inscriptions et belles lettres (fondée en 1663)
l'Académie des sciences (fondée en 1666)
l'Académie des beaux arts (créée en 1816 par la réunion de l’Académie de peinture et de sculpture, fondée en 1648, de l’Académie de musique, fondée en 1669 et de l’Académie d’architecture, fondée en 1671)
l'Académie des sciences morales et politiques (fondée en 1795, supprimée en 1803 et rétablie en 1832)
Dans une approche pluridisciplinaire de la connaissance, l'Institut national des sciences et des arts était initialement destiné :
à perfectionner les sciences et les arts par des recherches non interrompues, par la publication des découvertes, par la correspondance avec les sociétés savantes et étrangères ;
à suivre les travaux scientifiques et littéraires ayant pour objet l’utilité générale.
Il était également prévu que l’Institut national des sciences et des arts distribuât chaque année des prix et des récompenses "aux inventions et découvertes utiles, aux succès distingués dans les arts, aux belles actions et à la pratique des vertus domestiques et sociales".
Aujourd’hui, parallèlement à ces missions génitrices, l’Institut de France gère le millier de dons, legs et fondations dont il est dépositaire.
L’Institut est une chose qui est propre à la France. Plusieurs pays ont des académies qui peuvent rivaliser avec les nôtres pour l’illustration des personnes qui les composent et l’importance de leurs travaux. La France, seule, a un Institut où tous les efforts de l’esprit humain sont comme liés en un faisceau, où le poète, le philosophe, l’historien, le critique, le mathématicien, le physicien, l’astronome, le naturaliste, l’économiste, le juriste, le sculpteur, le peintre, le musicien peuvent s’appeler confrères.
Ernest Renan (1867)
Jules Mazarin
La bibliothèque Mazarine
La salle des séances rouges
La Coupole, où se réunissent les académiciens lors des séances publiques
L'habit des académiciens
L'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres :
Le fonds Louis Robert de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres
La documentation de l'Institut de France
Histoire du bâtiment :
En 1661, dans son testament et grâce à sa grande fortune, le cardinal Mazarin demande la fondation sous Louis XIV, d'un collège devant recevoir soixante gentilshommes des quatre nations réunies à l'obédience royale par les traités de Wesphalie en 1648 et le traité des Pyrénées en 1659, qui sont : l'Artois, l'Alsace, Pignerol et le Roussillon (avec la Cerdagne). Colbert (4) charge alors Louis Le Vau (1) de dresser les plans du collège au niveau de la cour carrée du Louvre, de l'autre côté de la Seine. Les travaux de construction s'étalèrent entre 1662 et 1688. L'inscription sur la façade « JUL. MAZARIN S.R.E. CARD BASILICAM ET GYMNAS F.C.A M.D.C.LXI » signifie « Jules Mazarin (2), cardinal de la sainte église romaine catholique, a ordonné de construire cette église et ce collège en 1661 ». En 1796, le bâtiment accueille l'une des trois écoles centrales de Paris, sous le nom d’«Ecole centrale des Quatre-Nations" (3) . L’École est fermée en 1802, et en 1805, à la demande de Napoléon 1erl'Institut de France, initialement installé au Louvre, s'installe dans le collège Antoine Vaudoyer (6) transforme la chapelle en salle pour les séances des académies.
Au XIXe siècle dans la deuxième cour une aile est ajoutée, reliant les deux pavillons existants. Elle est inaugurée en 1846 et prendra le nom de l'architecte qui l'a conçue Hippolyte Le Bas (5). Elle abrite deux salles des séances de travail, utilisées pour les séances ordinaires des Académies. Le bâtiment est classé monument historique depuis 1862.
Dans le cadre d'un projet de construction d'un auditorium, l'Institut national de recherches préventives, (Inrap) (è) est intervenu de septembre à décembre 2015 : ses fouilles ont mis au jour un tronçon de l'enceinte de Philippe Auguste comprenant le mur de courtine, une tour et un fossé, ce dernier datant du règne de Charles V.
L'église Saint-Germain-l'Auxerrois à deux pas des fortifications de la ville
L'église Saint-Germain-l'Auxerrois de Dourdan :
L'église Saint-Germain-d'Auxerre ou l'Auxerrois :
Une première église aurait été fondée par Bertrade de Laon, mère de Charlemagne, au VIIème siècle.
La construction de l'église débuta en 1150 sous la direction des chanoines de Saint-Chéron et fut achevée au XIIème siècle. En 1428, durant la guerre de Cent ans, la troupe de Salisbury endommagea gravement les parties hautes, elle ne fut restaurée qu'à la fin du XVème siècle, gagnant au passage des chapelles latérales. Pendant les guerres de religions, l'église fut à nouveau endommagée par les huguenots, brûlant la toiture, brisant les vitraux, les cloches furent fondues pour fabriquer des boulets.
En 1641, les flèches asymétriques furent ajoutées; en 1648, Anne d'Autriche, offrit le maître-autel à quatre colonnes de la chapelle de la Vierge; puis, en 1689 fut construite la chapelle de la Vierge qui augmenta la longueur de l'édifice de quatorze mètres pour atteindre cinquante mètres et devenir le chevet.
À nouveau ravagée sous la Révolution française, l'église fut transformée en « Temple de la raison victorieuse » puis en prison jusqu'en 1795
Au XIXème siècle, l'église presque ruinée fut réhabilitée grâce à la volonté de l'abbé Gérard et les dons des paroissiens en moins de dix ans2.
Depuis le 26 octobre 1967, l'église est classée aux monuments historiques.
Village celte puis cité gallo-romaine, berceau des Capétiens et ville royale depuis le Xe siècle, capitale du Hurepoix , Dourdan est aujourd’hui encore célèbre pour son château du XIIIe siècle exceptionnellement conservé et sa vaste forêt . Mêlant patrimoine historique et environnemental de qualité, située aux portes de l'agglomération parisienne à mi-chemin entre la capitale et Chartres, elle dispose d’un cadre de vie préservé et accessible, apprécié notamment par Emile Zola ou Michel Audiard . Ses monuments, son musée et ses espaces naturels en font un site touristique important du département.
Laissez-cous conter l'histoire de cette abbaye qui domine le village d'Abondance depuis le XIIème siècle et découvrez un patrimoine architectural, artistique et religieux de grande renommée.
L'abbaye d'Abondance fut le premier monument du département classé au titre des Monuments historiques et reste un joyaux de l'art religieux médiéval.
Le cloître de l'abbaye d'Abondance
L'abbaye fut fondée vers 1108 par l'abbaye Saint-Maurice-d'Agaune, ou en 1043 selon certaines sources. À l'origine elle était établie dans les environs de la Chapelle d'Abondance.
En fait elle occupa deux endroits, puisque des éboulements obligèrent les religieux à changer d'emplacement.
Enfin, au XIIe siècle, le prieuré se fixe à Abondance et devient abbaye vers 1138-1144. La présence d'un cloître roman sous le cloître gothique a d'ailleurs été attestée lors de travaux de restauration au cours du XXe siècle. C'est d'ailleurs vers 1140 que la communauté s'affilie à la congrégation des chanoines augustins. Quittant en 1158 la tutelle de la maison-mère, elle va alors prospérer jusqu'au XVe siècle.
Sa puissance est d'ailleurs attestée par le nombre important de ses possessions au début du XVe siècle avec plus d'une vingtaine de monastère et une dizaine de paroisses dont les abbayes de Sixt-Fer-à-Cheval, donné en 1140 par Aimon de Faucigny et d'Entremont en Faucigny, de Filly (en bas Chablais), de Moutier-Grandval et de Goaille attachées au diocèse de Besançon, ainsi que vingt-deux prieurés, dont ceux de Peillonnex (Faucigny), donné par Amédée 1er de Genève en 1156 à l'abbé Burchard, qui serait un parent du comte —, de Nyons (Vaud) — lors d'un échange en 1244 avec l'abbaye de Saint-Oyand de Joux ou encore Vions (Chautagne).
Cependant l'abbaye passe sous le régime de la commende en 1433, marquant alors le début de sa décadence. La nef et le clocher de l'abbatiale sont endommagés par un incendie vers 1446, mais le cloître est épargné. Les travaux de restauration ne s'achèveront que vers 1481, D'après de récentes études, c'est vers 1430 que les peintures murales ornant le cloître ont pu être réalisées.
La situation de l'abbaye continue de se dégrader jusqu'en 1606. Lors de la visite de François de Sale, évêque de Genève, qui a ramené le Chablais. au catholicisme, les chanoines augustins ne suivent plus aucune règle. C'est pour cela qu'il décide de demander au pape de les faire remplacer par des cisterciens feuillants. Le but de François de Sales et de redonner à l'abbaye d'Abondance son prestige d'antan, grâce au spirituel et au religieux.
Cependant le renouveau ne sera que de courte durée. Rapidement, le déclin reprend le pas. Dès la fin du XVIIe siècle, les feuillants sont en conflit avec les habitants de la vallée et avec les autorités religieuses, principalement l'évêque de Genève. Enfin, au XVIIIe siècle, ils sont la cause de
très nombreux scandales: on ne compte plus leurs petites amies ni leurs enfants, certains témoignages rapportent même qu'ils se battent entre eux, portent des pistolets et fréquentent les cabarets.
À la suite de ces très nombreux excès et d'une situation religieuse particulièrement
désastreuse, l'évêque de Genève demande à Charles-Emmanuel III de Sardaigne de demander au pape la suppression de l'abbaye: elle est définitivement fermée en 1761 par un bref de Clément XIII.
En 1795, les bâtiments sont vendus comme biens nationaux. Ils tombent à l'abandon, et le cloître sert de dépotoir aux habitants de la ville.
La famille Sallavuard rachète les bâtiments en 1836. En 1862, les peintures sont redécouvertes et l'ensemble de l'abbaye est classée au titre des monuments historiques treize ans plus tard, par la liste de 18757. Les peintures seront restaurées à plusieurs reprises, la dernière campagne en date étant dans les années 1977-1990
Actuellement, les bâtiments sont occupés par les services municipaux d'Abondance.
Merci à Laure pour sa conférence sur l'abbaye d'Abondance
Les peintures murales du cloître de l'abbaye d'Abondance
L'église abbatiale de style gothique :
Notre-Dame de l'Assomption
L'ensemble des bâtiments de l'abbaye, de style gothique, a été construit à partir de 1275.
Documentation Abbaye d'Abondance Paroisse Saint-Maurice en Vallée d'Abondance
Les vitraux de l'église Notre-Dame de l'Assomption à Abondance
Un des vitraux intérieurs de l'église
Détails de l'église N.-D. de l'Assomption d'Abondance
Détail des oeuvres de l'église Notre-Dame de l'Assomption et du cloître de l'abbaye
Le musée de l'abbaye d'Abondance :
Maquette de l'abbaye d'Abondance (1/200ème) par Georges Ferrari et Virginie Bertrand
1500 heures de travail entre 1994 et 2004
Plan général de l'abbaye d'Abondance son cloître et son église abbatiale
Les Apartés - L'orgue d'Abondance :
"Les Apartés"" sur l'orgue d'Abondance par Jean-Pierre Charles Sources Abbaye d'Abondance
Une visite conférence sur l'orgue de l'église Notre-Dame d'Assomption d'Abondance par Jean-Pierre Charles suivie d'un concert sur ce grandiose instrument. Les œuvres musicales interprétées sont de Jean-Sébastien Bach, chorale, préludes et fugues, Johann Pachelbel (Cianone), François Couperin (extrait de la messe des paroisses), Léon Boellmann (suite gotique) et César Franck (prélude, cantabile).
Jean-Pierre Charles a commencé la musique par le chant choral et le piano à l'âge de 6 ans à la maitrise Saint-Evode à Rouen.
Dix ans plus tard, il commence l'orgue avec Marie-Thérèse Duthoit, titulaire des grandes orgues de la cathédrale de Rouen.
Établi à Paris, il accompagne les messes dans plusieurs paroisses à Ivry-sur-Seine et donne des concerts en région parisienne.
Il interprète régulièrement des œuvres musicales sur l'orgue Stotz de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul d'Ivry-sur-Seine.
Durant ses venues dans la vallée d'Abondance, il met son talent au service de la paroisse en jouant lors des offices de l'église Notre-Dame de l'Assomption à Abondance et anime les conférences "Les Apartés" sur l'orgue de l'église de l'abbaye.
Merci à Jean-Pierre pour son magnifique concert d'orgue et à son petit fils Samuel.
Bravo à eux !
En savoir un peu plus sur le principe de l'orgue :
Quelques explications sur le principe de l'orgue :
Sur cette coupe d’un instrument classique du 18ème siècle français on peut observer les grandes parties constitutives d’un orgue et en comprendre le fonctionnement :
• la pièce centrale, le grand buffet (1) comporte dans sa partie inférieure la console(7) avec ses 3 claviers, son pédalier (8) et le banc de l’organiste.
• il contient, du repère A au repère B, les tuyaux de l’Echo (2) mis en œuvre par le clavier supérieur, du repère B au repère C, ceux du Grand Orgue (3) mis en œuvre par le clavier médian. En avant, les tuyaux de la Montre (4). En (5) et (6) les sommiers de ces plans.
• en arrière, le buffet des tuyaux de pédale (10) avec son sommier (11). On remarquera la grande taille de ces tuyaux : ce sont des jeux graves
• tout à l’arrière, le moteur (12), le ventilateur (13) et le soufflet (14) reliés aux sommiers par les porte-vent(10).
• en avant du grand buffet, et dans le dos de l’organiste, le petit buffet (9) situé au bord de la tribune, et qui renferme les tuyaux du Positif, mis en œuvre par le clavier inférieur.
Visite du 8 juin 2019 avec le C.J.H. et ses correspondants des villes jumelées
La cathédrale de Chartres :
Haut-lieu du christianisme, la cathédrale Notre-Dame de Chartres nous présente un ensemble
exceptionnel de la l'art religieux du XIIème et du XIIIème siècle.
Ses 9 portails sculptés et ses 176 vitraux, remarquablement conservés, constituent un corpus d'images unique au monde, reflet de la pensée spirituelle et de l'expression artistique de cette époque.
Sa crypte romane, dont les baies accueil lent des vitraux du XIXème au XXIème siècle, associe à l'esthétique médiévale la diversité des créations contemporaines.
Inscrite au Patrimoine mondial en 1979, la cathédrale de Chartres est un exemple incontournable de l'architecture gothique à découvrir ou à redécouvrir.
Plan de la Cathédrale Notre-Dame de Chartres
Plan du labyrinthe de la cathédrale Notre-Dame
Quelques-uns des 176 vitraux uniques
La clôture de' Choeur : patrimoine unique de la cathédrale Notre-Dame de Chartres
Cartes ouest-est de la ville afin de définir l'emplacement des murailles anciennes et actuelles
L'ancienne Porte Guillaume :
Au 9e siècle, les quartiers riverains de l'Eure étaient protégés par quelques ouvrages fortifiés réunis par une palissade, puis des remparts en maçonnerie furent construits.
La Porte Guillaume, reconstruite au 14e siècle, était un spécimen de l'architecture militaire du Moyen Âge.
Tout ce qui constitue une forteresse s'y trouvait : de longues ouvertures (nécessaires à la manœuvre du pont-levis) marquaient le corps central au-dessus du passage doublé d'une porte basse pour piétons ; une herse, des meurtrières à embrasures…
La façade extérieure se composait de deux puissantes tours rondes couronnées de créneaux et de mâchicoulis, auxquelles venaient aboutir le chemin de ronde et le mur de rempart.
Pendant des siècles, c'est par la Porte Guillaume (voir plan) que les voyageurs venant de Paris entraient en ville. Il faudra attendre la construction du pont de pierre de >la Courtille au 18e siècle pour que le trafic contourne la ville. La porte rappelait le nom du Vidame de Chartres, Guillaume de Ferrières. Sous la Révolution, lorsqu'on proscrit les noms évoquant l'Ancien Régime, elle s'appellera porte Guillaume Tell !
Son intérêt architectural lui permit de survivre à la démolition des remparts qui avait commencé en 1806 par la mise à bas de la Porte des Épars. En 1856, alors qu'elle sert de dépôt de combustible à un boulanger voisin, elle est endommagée par un incendie. Réparée, elle abritera une bibliothèque populaire.
Malheureusement, cet édifice, qui avait été classé monument historique en 1852, sera presque totalement détruit par l'armée allemande en retraite dans la nuit du 15 au 16 août 1944.
Muraille de la ville ouest et est
Les anciennes portes de Chartres :
La Porte de la Fruiterie et la Porte du Cadran
L'escalier de la Tourelle de la Reine Berthe et ses colombages sculptés
La Tour et l'escalier de la Reine Berthe Etait autrefois adossé au château des comtes (disparu)
L'Hôtel des Postes de Chartres, actuellement médiathèque de style art déco
La Maison du Saumon
Les bords de l'Eure , visite des quartiers centre est de la ville de Chartres avec notre conférencière
Les bords de l'Eure
Plan de Chartres et ses bâtiments
La Maison du Saumon
Jean Moulin préfet de l'Eure et Loir
Jean Moulin, né en 1899 à Béziers (Hérault), où son père est professeur d'Histoire, fait ses études au collège de cette ville jusqu'en 1917. Mobilisé en 1918, démobilisé en 1919, il étudie alors le Droit. Il gravit ensuite les différents échelons de la carrière administrative et devient à 38 ans, le plus jeune préfet de France, à Rodez (Aveyron). Le 21 janvier 1939, il est nommé à Chartres, préfet d'Eure et Loir.
Il ne s'était pas trompé. « Le 17 juin 1940, Jean Moulin refuse, malgré les coups et la torture, de signer un document que lui soumettent les autorités allemandes, accusant les tirailleurs sénégalais de l'armée française d'actes de barbarie sur des civils », résume la préfecture d'Eure-et-Loir.
Le ministère de l'intérieur poursuit le récit : « Ils le traînent alors devant les cadavres déchiquetés des prétendues victimes (à Saint-Georges-sur-Eure, NDLR) et le torturent jusqu'à l'épuisement de ses forces, mais n'en viennent pas à bout. »
Dans son livre, Premier combat (consultable à la médiathèque), Jean Moulin raconte « une effroyable mise en scène », à la suite d'un bombardement des Allemands. « II ne faut pas être grand clerc pour voir que ces malheureux, dont le corps est criblé d'éclats, sont simplement des victimes du bombardement. Hélas, j'ai trop parlé, trop bien découvert leur jeu macabre. »
Ramené à Chartres, il est enfermé dans la conciergerie de l'hôpital. « Et, pour ne pas céder, pour sauver son honneur et l'honneur de l'armée française, il se coupe la gorge avec un débris de verre, écrit le ministère de l'intérieur. Il échappe à la mort par miracle. »
Aucun document, autre que le témoignage de Jean Moulin, n'atteste de ces événements, « car l'affaire a été soigneusement étouffée », précise les archives départementales. Les nazis évoqueront même « un malentendu ».
Office du Tourisme de Chartres :
La Maison du Saumon
8, rue de la Poissonnerie 28000 Chartres
Tél. : 02 37 18 26 26
Merci à notre conférencière La Maison du Saumon à Chartres
Merci au Comité de Jumelage de la ville de Houilles C.J.H.
Compostelle, traverse Chartres (l'autre itinéraire passe par Orléans). Selon le Chapitre Premier du Guide du
Pèlerin d'Aymery'Picaud la Via Turonensis était une des quatre routes en France menant à Saint-Jacques-de-Compostelle et la seule venant du nord et du nord-est de l'Europe. Les pèlerins modernes qui partent de Paris peuvent prendre l'une des deux variantes de l'itinéraire (via Vauhallan et Saint-Remy-lès-Chevreuse ou via Versailles) qui convergent près de Rambouillet et traverse Epernon, Saint-Prest,, et Lèves avant d'entrer dans Chartres. La Via Turonensis continue ensuite vers Bonneval et Châteaudun jusqu'à Tours où elle converge avec la variante via Orléans.
Chartres en Lumières :
Les lieux à Chartres des illuminations nocturnes
Chartres ville du vitrail
Sources photographies du 6 juin 2019, visite avec le CJH, documentations de l'Office de Tourisme de Chartres et site Wikipédia :
Voir aussi autres articles du blog sur la vile de Chartres :
La tour Eiffel a fêté ses 130 ans en avril dernier
31 mars 1889 : l’inauguration de la Tour
Elle est de couleur rouge !!
La construction de la structure de la tour Eiffel s’achève le dimanche 31 mars 1889. Ce jour-là, elle est inaugurée à 13h30 alors que des ouvriers travaillent encore sur les aménagements intérieurs et les ascenseurs ne sont pas encore installés ! Gustave Eiffel hisse un drapeau tricolore au sommet de la Tour en présence du directeur de l’Exposition universelle, de certains de ses collaborateurs et de certaines personnalités du Gouvernement et de la Ville de Paris.
La célébration se prolonge ensuite aux pieds de la Tour où Gustave Eiffel rend hommage à ses équipes et notamment aux 300 ouvriers qui ont construit celle qu’on appellera plus tard la Dame de fer.
A sa naissance, la Tour était de couleur rouge !
«Je viens d’éprouver une grande satisfaction, celle d’avoir fait flotter notre drapeau national sur le plus haut édifice que l’homme ait jamais construit » Gustave Eiffel
15 mai 1889 : ouverture au public pour l’Exposition universelle
Entre avril et mi-mai 1889, les aménagements de la Tour se poursuivent. Le 15 mai débute l’Exposition universelle et la Tour ouvre au public, sans ascenseur encore fonctionnel. Elle est le cœur et l’attraction principale de l’Exposition qui occupe le Champ de Mars, la colline du Trocadéro et les quais jusqu’à l’esplanade des Invalides.
La Tour est à cette époque-là la construction la plus haute du monde, et dès la première semaine, près de 30 000 visiteurs gravissent les 1710 marches pour atteindre le sommet. Les ascenseurs entrent en service le 26 mai !
Les polémiques qui avaient accompagné la construction de la Tour s’éteignent alors, tant le succès populaire fut immense tout au long de 1889. La Tour reçoit près de 2 millions de visiteurs pendant l’Exposition universelle (qui s’achève le 6 novembre 1889) pour admirer ce chef-d’œuvre architectural mais également pour ressentir les vertiges de l’ascension et admirer le panorama inédit qu’il offre sur Paris.
Un succès immédiat pour la tour la plus haute du monde :
L’Exposition universelle de Paris de 1889 reçoit des millions de visiteurs. Parmi eux, 1 953 122 viennent découvrir la tour Eiffel, soit près de 12 000 par jour ! La Tour connait donc un succès immédiat.
Dès la première semaine, alors que les ascenseurs ne sont pas encore en service (ils le seront dès le 26 mai), ce sont près de 30 000 visiteurs qui escaladent le monument par l’escalier, soit 1710 marches jusqu’au sommet !
La tour Eiffel est à cette époque la tour la plus haute du monde et les gens de tous pays se rendent au cœur de la Capitale française pour admirer ce chef-d’œuvre architectural.
Le public se presse pour découvrir non seulement les vertiges de l’ascension mais surtout une vue sur Paris inédite puisqu’on ne connaissait pas encore la vue d’avion.
La tour Eiffel a attiré parmi les très nombreux visiteurs célèbres l'actrice française Sarah Bernhardt, le Prince de Galles (futur roi Edouard VII) et la Princesse de Galles, George 1er de Grèce, le Shah de Perse, le prince Baudouin… et d’autres plus inattendus comme cet américain : il a les cheveux longs, un large couvre-chef et des cuissardes fauves. C'est William F. Cody, connu sous le nom de Buffalo Bill.
Le 10 juillet, le Président de la République Française, Sadi Carnot, très satisfait de sa visite, offre une somme de 200 francs aux employés de la Tour Eiffel et une somme de 100 francs au personnel de l'imprimerie du Figaro !
Convention signée le 8 janvier 1887 entre Édouard Lockroy, ministre du Commerce et de l’Industrie, Eugène Poubelle, Préfet de la Seine et Gustave Eiffel, ingénieur-constructeur, qui précise l’emplacement, ainsi que les modalités de construction et d’exploitation de la Tour de 300 mètres. Archives nationales F/12/3770
1889 : les travaux avant cette date d'inauguration 2 ans, 2 mois et 5 jours
Les antennes de la Tour : 45 chaines de télévision et 32 stations de radio,
Les escaliers : 1665 marches et 276 mètres de dénivelée.
Record de la Verticale, compétition 2019 13 participants Hommes 7'53 " et Femmes 10"16",
5 ascenseurs hydrauliques : 3 pour le public jusqu'au 2ème étage, 1 pour le restaurant "Le Jules Verne" et 1 pour le service,
20.000 lampes à éclats, 336 projecteurs,
7.000.000 de visiteurs par an, le monument payant les plus visité au monde.
Les dates :
1898 : Station météo,
1909 : Antenne TSF,
1921 : Emission radio
1935 : Emission Télévision,
1947 : Phare de balisage aéronautique
Les rénovations : 1900, 1937, 1981, 2011 et 2017,
2000 : Le scintillement, tous les jours de la tombée de la nuit à 1 heure du matin durant 5 minutes,
2011 : le plancher de verre,
2015 : 2 éoliennes.
Clin d'oeil
Quel est le prix de la Tour Eiffel ?
434,66 milliards d’euros : c’est l’estimation du prix de la Tour Eiffel, selon une étude italienne faite par la chambre du Commerce de Monzia et Brian’un cinquième du PIB français.
Claude Monet s'installe dans le village de Vétheuil en 1878.
Vétheuil est un village situé dans le Vexin français à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de Paris, et limitrophe au département des Yvelines. Sa population en 1872 est d'environ 590 habitants.
En 1876, Claude Monet avait rencontré Ernest Hoschédé, négociant en tissus et collectionneur, mais un mécène qui allait rapidement faire faillite.
En 1878, ce dernier, sa famille et celle de Monet emménagent dans une maison commune à Vétheuil.
La mort de Camille en 1879, atteinte d'un cancer de l'utérus et les nombreuses absences d'Ernest à Paris, conduisent au rapprochement de Claude Monet et d'Alice Hoschédé.
Claude Monet avait épousé Camille Doncieux en 1870, son modèle, ainsi que celui de nombreux peintres de son époque (Manet, Renoir) .
"La famille Monet dans leur jardin d'Argenteuil" par Edouard Manet "Camille et son fils" par Pierre-Auguste Renoir
Camille Doncieux et son fils Claude Monet 1875
En plus de peindre intensivement la Seine, Claude se rend régulièrement sur la côte Normande pour peindre.
En 1883, lui, ses deux enfants et la famille Hoschedé emménagent définitivement à Giverny. C'est à partir de cette période que prennent fin ses ennuis financiers et que commence une certaine fortune qui n'ira qu'en s'accroissant jusqu'à la fin de son existence. Après l'emménagement, il effectue un séjour à Bordighera sur le Côte d'azur, puis à Belle-Île-en-Mer.
Claude Monet va revenir à Lavacourt en automobile pour peindre le village de Vétheuil en 1901 et 1902. Il va louer sur place un local pour entreposer son matériel.
Vétheuil par Claude Monet 1901 Lille PdBA et Pushkin Museum
Camille Doncieux, modéle de Claude Monet et des peintres de son époque. la photographie centrale date de 1871
La maison de Claude Monet
Quelques images réalisées le 9 mai 2019 dans la cour de la maison de Claude Monet à Vétheuil
Rien n'est plus triste que les témoignages de détresse qu'il donnait dans ses lettres de Vétheuil.
Un courrier de Claude Monet adressé au docteur de Bellio, le 10 mars 1879 :
"Chaque jour amène ses peines et chaque jour surgissent des difficultés dont nous ne sortirons jamais, Aussi je renonce tout à fait à la lutte et à tout espoir d'arriver et je ne me sens plus la force de travailler dans de telles conditions "... "avec cent francs de plus je pourrai me procurer les toiles et les couleurs qui me manquent pour travailler".
Sa misère fut à son comble quand sa femme Camille, qui était malade depuis des mois et souffrait affreusement, finit par mourir le 5 septembre 1879.
Sujet principal de nombreux tableaux de Claude Monet, compagne des heures difficiles, mère de ses deux enfants, elle est bien oublié. Enterrée à Vétheuil, sa tombe est ignorée de beaucoup de biographes de Claude Monet.
Son dernier portrait, peint à Vétheuil s'intitule "Camille sur son lit de mort"
Quellques images intérieures de la maison de Claude Monet à Vétheuil
L'église Notre-dame de Vétheuil figure dans 60 toiles de Claude Monet, peintes de 1878 à 1881 et 15 peintes en 1901 (D. Wildenstein, Monet I et IV)
L'église Notre-Dame de Vétheuil et ses œuvres d'art
Notre-Dame-de-Grâce XIVème siècle
L'église de Vétheuil et ses façades
Camille, atteinte d'un cancer de l'utérus, s'éteint le 5 septembre 1879 à l'âge de 32 ans. Claude Monet la peint sur son lit de mort.
La tombe de Camille à l'ancien cimetière de Vétheuil
La tombe de Camille Monet avant sa restauration
Les peintres et graveurs de Vétheuil dans l'histoire (liste non exhaustive) :
- Israël Silvestre 1521-1691) graveur "L'Eglise de Veuteuil proche la Roche Guion",
- Watelet (1718-1786) un lavis sépia rue Lavacourt, actuellement rue Abel-Lauvray "Vétheuil, le 20 octobre 1773",
- Villeneuve, lithographie datée de 1819 (voir image de droite)
- Maugendre, lithographie représentant le panorama de Vétheuil depuis Lavacourt. La plupart des maisons
sont encore existantes et peuvent être encore identifiées.
- Le jeune, peintre qui a laissé une grande toile visible dans la mairie de Vétheuil. Elle représente les bords de Seine à Vétheuil.
- Bouret, un peintre qui habitait Vétheuil et dont sa fille a donné à l'église un grand tableau de lui "Le Christ au jardin des oliviers", présenté au Salon de 1862. Il faut citer aussi Duffour, joubert, Mignot, Foubert et beaucoup d'autres.
- Abel Lauvray (1850-1950) a passé la plus grande partie de sa vie à Vétheuil. Il y peignit beaucoup sans aucun souci commercial. Ses belles toiles ont été découvertes après sa mort. Son biographe a été Claude Roger-Marx et son marchand d'art Yves Jaubert.
- Jean Serrière, émailleur, attiré à Vétheuil par un autre émailleur Husson,
- Misti, aquarelliste, a laissé des vues de Vétheuil parfaitement dessinées et évocatrices,
- Joan Mitchell (1925-1992), qui a peint et élu domicile à Vétheuil en 1925. C'est dans l'environnement de
Vétheuil que l'artiste, qui débuta à New-York avec les artistes expressionnistes abstraits, développe son goût pour les grands formats. Ses tableaux - Rivière, Tilleul, Cyprès- renvoient à la nature. L'importance accordée au geste, l'utilisation de couleurs pures sont autant d'élément d'un lyrisme très personnel au service d'une vision intériorisée du paysage, d'un "impressionnisme abstrait", pour reprendre un terme utilisé à propos de la peinture américaine, influencé par le dernier Monet. Elle a peint de nombreuses années; sa notoriété n'a
fait que grandir jusqu'à son décès en 1993. Son œuvre a été couronnée par le Grand Prix de la ville de Paris.
Une grande exposition lui a été consacrée à Chicago et une autre à Paris en 1994.
Jean-Paul Riopelle, peintre canadien de réputation internationale, qui s'est fixé à Vétheuil pendant des
années.
Une de ses œuvres orne la salle de mariage de la mairie. donné par Yves Jaubert, reconnaissant à la mairie d'avoir donné à une rue le nom du peintre.
Parmi les peintres habitant ou ayant habité à Vétheuil on peut citer Hasegawa, Brunault, Carré, Mary Towsey. Ils exposent entre autres à la galerie Amedro à Vétheuil.
Le peintre le plus connu à Vétheuil est évidemment Claude Monet (1840-1926) qui louait une maison à
Vétheuil avec la famille Hoschédé de 1878 à 1881. La propriétaire, Madame Eliott, le força à quitter la maison au terme d'octobre 1881
Fondation Vuitton Le Parti de la Peinture le 31 mai 2019 Les œuvres de Joan Mitchell (1925-1992) du 20 février au 26 août 2019
Trois prériodes de Claude Monet
Avant de quitter Vétheuil, Claude Monet aura connu le début de son succès, auprès des amateurs, des
marchand de tableaux et des critiques.
Un plan de Vétheuil centre ville
Faites escale chez le Maître de l'Impressionniste :
Escale chez un Impressionniste documentation
L'église Notre-Dame de Vétheuil Documentation de l'association
La documentation de l'Association Notre-Dame de Vétheuil
Un circuit de randonnée autour de Vétheuil :
Une randonnée de 8,5 kilomètres avec une dénivelée de 180 mètres environ
Quelques liens documentaires :
Lien site Wikipédia Oscar-Claude Monet (14 novembre 1840 - 5 décembre 1926) : http://Claude_Monet
Thierry choisitt son jasmin en Inde. Les bandes de papier sont des porte touches, qu'il imbibe d'essence pour la sentir
Les superbes flacons !
Merci à Elisabeth et à Thierry pour cette visite passionnante
Les parfumeurs de la famille Guerlain
Thierry Wasser Parfumeur Guerlain. Quatre générations le précédent
Thierry Wasser est le digne successeur de 4 générations de parfumeurs qui ont écrit l’Histoire de la parfumerie. Tous différents, mais tous audacieux. Chacun inventa ou réinventa le parfum, en explorant sans cesse de nouveaux territoires olfactifs, en repoussant les limites de la création. Quatre empreintes uniques qui marquèrent et prolongèrent cette signature olfactive propre à Guerlain, que l’on nomme la Guerlinade.(1)
Les parfumeurs :
Pierre François Pascal Guerlain (1798-1864) : le fondateur en 1828.
Aimé Guerlain (1834-1910), son fils aîné.
Gabriel Guerlain (1841-1933), son fils cadet.
Pierre Gabriel Guerlain (1872-1961), fils aîné de Gabriel, cinq enfants.
Jacques Guerlain (1874-1963), fils cadet de Gabriel.
Guerlain est un parfumeur français. La maison a été créée rue de Rivoli à Paris en 1828 par Pierre François Pascal Guerlain. Il ouvre une savonnerie place de l'Etoile.
Une nouvelle boutique est créée en 1839 au 11, rue de la Paix, qui deviendra N°15, quelques années plus tard.
Pendant cent cinquante ans, la Maison est restée propriété de la famille Guerlain. À la suite de son rachat en 1994, Guerlain est désormais une marque de la branche Parfums et Cosmétiques du groupe LVMH.
Guerlain est connu pour ses parfums, notamment "Shalimar", "Mitsouko" et "Guerlinade"(1) ainsi que plus récemment "La Petite robe noire".
(1) "Guerlinade" est un accord composé de six matières premières naturelles : iris, rose, jasmin, fève tonka, bergamote et vanille)
C'est Jacques Guerlain qui l'a créée et elle est devenu la signature de la maison. Elle est moins présente dans les créations actuelles.
En 1817, Pierre François Pascal Guerlain (1798-1864), originaire d'Abbeville, annonce à ses parents qu'il
souhaite s'émanciper et réaliser son rêve, devenir parfumeur à
Paris. Il quitte l'épicerie familiale et s'installe à Paris. où il devient commis marchand à la Maison Briard, fabricant et commerçant en parfumerie. Il se fait engager en 1822 par les sociétés Dissey et Piver.
En 1828, après des études de médecin chimiste en Angleterre, Pierre Guerlain revient s'installer à Paris comme parfumeur vinaigrier . La même année, il crée la parfumerie Guerlain, sous la forme d'une boutique au rez-de-chaussée de l'hôtel Meurice, no 228 rue de Rivoli à Paris. Il fait inscrire sur le fronton de sa fabrique sa devise : « Faites de bons produits, ne trichez jamais sur la qualité, ayez des idées simples et appliquez les scrupuleusement ». Il y confectionne et vend des sapocetin savons au blanc de baleine parfumés aux essences naturelles.
Pierre François Pascal a crée le premier rouge à lèvre en bâton en 1870 "ne m'oubliez pas"
En 1936, Jacques Guerlain a créé "Le rouge automatique".
Il s'adonne également à ses activités de parfumeur en proposant ses premières eaux de toilette comme "Senteurs des Champ"s et "Bouquet du Jardin du Roi". Il importe des lotions d'Angleterre, des crèmes de soin de la peau, comme son Blanc de perles, censé éclaircir le teint de la peau, une crème liquéfiée de graisse d'ours et une crème de rose aux limaçons. S'y ajouteront des poudres (1830), des fards à joues dont "Roselip", premier fard solide présenté dans un pot en porcelaine, et un extrait de rose liquide pour les lèvres. La mode étant également aux produits d'hygiène, Guerlain élabore un baume destiné à protéger les seins des nourrices baume qu'il nomme "Baume de la Ferté" et dont l'usage sera détourné au cours du XXe siècle, puisqu'il sera utilisé pour redonner de la souplesse aux lèvres.
Il se forge une clientèle parmi les célébrités et l'aristocratie, de la marquise de Girardin à Lord Seymour. Il est connu pour personnaliser une fragrance à l'image d'une personnalité ou d'une atmosphère ; les clients lui demandent de créer des parfums inédits, et Honoré de Balzac lui commande une eau de toilette alors qu'il s'apprête à écrire César Birotteau.
La particularité de Guerlain réside aussi dans l'utilisation de flacons griffés Baccarat et élaborés par Robert Granai ou des artisans verriers de la vallée de la Bresles.
Il développe ensuite ses produits de soins et crée dès 1840 des crèmes aux propriétés protectrices et adoucissantes comme Crème de Concombres ou Serkis des Sultanes. Son produit phare, "Crème de Fraise", est utilisé par Elisabeth d'Autriche, alias Sissi.
En 1842, Guerlain déménage et s'implante au 15, rue de la Paix. À cette période, la boutique se développe et de nouvelles fragrances sont produites. Guerlain crée "Parfum Impérial", "Bouquet de l'Impératrice", "Bouquet Napoléon". Le prince de Galles, la reine des Belges, ou encore la duchesse de Berry deviennent des clients de la maison. Outre les fragrances, les onguents continuent de se développer, comme les "Laits d'Iris" ou de Concombres ou la "Pâte d'Amande au Miel". Guerlain innove dans le domaine du maquillage : prenant le khôl pour modèle, il crée La "Pyrommée", qui permet de souligner les yeux quand jusqu'ici l'on se contentait de peindre les lèvres et d'illuminer le teint.
1853 marque la création de "l'Eau de Cologne Impériale", Composée spécialement pour L’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, elle valut à son créateur le titre de "Parfumeur breveté de sa Majesté". C'est l'un des grands classiques de la maison vendu dans un flacon aux 69 abeilles, symbolisant l'empire, dorées à l'or fin avec une étiquette verte.
Thierry Wasser : maître parfumeur actuel :
Thierry Wasser , le Nez de Guerlain à l'Emission "C à vous" sur la 5, le 27 novembre 2020
Un parfumeur né :
Thierry Wasser est né en 1961 à Lausanne, en Suisse. Ce parfumeur au sens olfactif très développé a pris les rênes de la maison Guerlain depuis mai 2008 pour qui il a composé d'uniques et de très personnelles fragrances.
A 20 ans à peine et le Diplôme Fédéral de Botanique en poche, Thierry Wasser intègre la société de parfumerie Givaudan dans laquelle il passe de nombreux tests olfactifs et est choisi pour y suivre une formation en parfumerie.
Il avoue être tombé dans le parfum par le plus pur des hasards : "Un ami de ma mère portait 'Habit Rouge' qui, pour moi, était la quintessence du masculin. Je m’en suis offert un flacon. Dès que je l’ai porté, ce parfum m’a transformé en me donnant de l’assurance".
Lorsqu'il termine sa formation en 1987, il est nommé parfumeur fine fragrance et décide de s'installer à Paris. Six ans plus tard, il embarque pour New York afin de travailler chez Firmenich, une entreprise suisse de création d'arômes alimentaires et de parfums.
Pendant neuf ans, il travaillera au sein de la firme suissesse avant de rejoindre le centre de création parisien de la même société. C'est en 2007 qu'il se fait remarquer par la maison Guerlain après une première collaboration fructueuse.
Thierry Wasser remarqué par Guerlain
Thierry Wasser a commencé à collaborer avec Guerlain à partir de 2007 pour l'édition des deux parfums, "Iris Ganache" et "Quand vient la pluie", qu'il élabore avec Sylvaine Delacourte.
A peine un an plus tard, la maison Guerlain le rappelle et lui offre la place de directeur de la création des parfums.
Dès 2008, il sort sa première fragrance en tant que directeur : Guerlain Homme. Viennent ensuite "Idylle" (2009), "Tonka Impériale", "Cologne du parfumeur", "Flora Nymphéa" (2010), et"Shalimar" (1) "Parfum Initial" (2011).
Chacun de ses parfums évoque l'une de ses rencontres. Il n'hésite pas à avouer que "si l’idée de départ, l’étincelle, naît d’une seule et unique personne, on est meilleur à deux dans la manière de la communiquer".
Depuis toujours, Thierry Wasser a su faire preuve d'originalité et d'audace dans ses fragrances, de sa première création, "Dior Addict" (2002) pour les parfums Christian Dior, aux parfums que l'on lui connaît aujourd'hui : "Hypnôse" (2005) pour Lancôme (2), "Emporio Armani Diamond" (2007) pour Emporio Armani, "Palazzo" (2007) pour Fendi, "Fuel for Life for Her"(2007) pour Diesel, "Jil Sander Man" (2007) pour Jil Sander AG, et "Iris Ganache" (2007) pour Guerlain.
Thierry Wasser s'inscrit brillamment dans la lignée de ses prédécesseurs à la tête de la création des parfums de la maison Guerlain.
Des Editions Glénat : une bande dessinée d'octobre 2018
Scénario : Saint-Dizier - Dessin : Li-An - Mise en couleurs : Simon Champelovier
GUERLAIN Le prince des Parfums :
Première époque : Pierre-François-Pascal Guerlain 1798-1864
1817, Picardie, le jeune Pierre-François-Pascal Guerlain n'a qu'une idée en tête : quitter la maison familiale pour rejoindre Paris. Là, il compte bien découvrir les arcanes de la parfumerie qui attirent tant.
Celui qui deviendra des années plus tard le "prince des parfums" et le fournisseur officiel des cours royales d'Europe, est encore loin d'imaginer qu'il va conquérir le monde et ouvrir la voie à une véritable dynastie de parfumeurs.
Extrait d'un livre de formule de parfum
Sources Guerlain Le prince des parfums
Référence bibliographiques de l'ouvrage :
Le Roman des Guerlain : Elisabeth de Feydeau Edition Flammariion, 2017
La Fabriques des parfums, naissance d'une industrie de luxe. Eugène Briot. Edittons Vendémiaire, 2015
Quelques images d'une émission de la télévision La 5 sur les Trésors de la Parfumerie française :
C à Vous sur la 5 avec Thierry Wasser, Maître farfumeur de Guerlain :
Emission du 27 novembre 2020 "C à Vous" sur La 5 à 20 heures
La boutique Guerlain sur les Champs-Elysées :
Quelques images de la boutique Guerlain sur les Champs-Elysées
Maison Guerlain Champs-Elysées :
68, avenue des Champs-Elysées.
75008 Paris
La boutique Guerlain au BHV Paris Le Marais
Quelques images de la boutique Guerlain à Paris BHV Le Marais
Dédiée à l’approvisionnement en tapisserie et en tapis des palais officiels de la République, la Manufacture des Gobelins entretient un patrimoine bien vivant que l'on retrouve dans les collections publiques du Mobilier National.
Une découverte des coulisses de ces ateliers de restauration.
L'histoire du tapis en France débute avec la fondation, par Henri IV, de la manufacture de tapis "façon de Perse et Levant" établie dans les galeries du Louvre. Louis XIII développe la manufacture en installant les ateliers sur les bords de Seine, au pied de la colline de Chaillot, dans les bâtiments d'une ancienne fabrique de savon - d'où le nom de Savonnerie, qui depuis désigne les tapis réalisés selon la technique du point noué.
La statue de Jean-Baptiste Colbert (1) situé au milieu de la manufacture
En 1663, Colbert réorganise la Savonnerie en la plaçant, comme les Gobelins, sous la direction artistique de Charles Lebrun.
L’enclos des Gobelins à Paris, classé monument historique et qui fournit 600 palais de la République, ce n’est pas moins de 80 artistes, 23 000 nuances de couleurs, 10 « pièces » magistrales qui « tombent du métier » chaque année et 3 ateliers avec un savoir-faire unique et traditionnel en tissage qui perdure et s’étoffe au fil des époques.
La délicate manipulation de la broche, du peigne et du calque, la maitrise parfaite des nœuds, le positionnement méticuleux du miroir qui sert de contrôle pour le travail en cours ou encore la préparation de la « chaine », toutes ces techniques transforment la main de l’homme en celle d’un artiste accompli et la majestueuse machine en instrument délicat haut de gamme.
Sources : Manufacture des Gobelins de Paris
Les métiers : médaillons de la façade du bâtiment
La Galerie des Gobelins
L'exposition actuelle dans la Galerie des Gobelins
Quelques tapisseries exposées dans la Galerie des Gobelins
Les bâtiments intérieurs de la manufacture et des explication d'Emmanuel, nore guide
Historique de la manufacture :
XVème-XVIème siècle
L’histoire des Gobelins débute au XVe siècle. Jehan Gobelin, originaire de Reims, crée un atelier de teinture quelque part dans le faubourg Saint-Marceau, aujourd’hui faubourg Saint-Marcel. Quelques décennies plus tard, ses descendants acquièrent de vastes terrains sur les bords de la Bièvre, dont les eaux sont réputées pour leurs qualités tinctoriales. Ils y bâtissent de vastes ateliers.
Experts dans l’art de la teinture des laines en écarlate de Venise, puis de cochenille, les Gobelins s’enrichissent, achètent des titres et des charges, renoncent à leur artisanat, non sans attacher leur nom à la propriété qu’ils avaient bâtie.
Gravure ancienne de la Manufacture
L'atelier de Lodève
La tapisserie de Haute Lisse : la cadre de la tapisserie est vertical
La tapisserie de Basse Lisse : le cadre est horizontal
La haute lisse est la disposition verticale de la lisse du métier à tapisser,
contrairement à la basse-lisse ou cette trame est à plat et horizontale.
Les tapisseries ainsi fabriquées sont appelées de haute lisse ou simplement haute lisse. La disposition du métier n'est modifiée que pour le sens dans lequel la
tapisserie est faite.
La manufacture des Gobelins travaille en haute-lisse.
On se sert de la broche, une navette bobine, pour faire des passées. Deux passées, de sens contrarié, forment une duite. On emploie un peigne d'ivoire pour serrer les passées.
Les égyptiens de l'antiquité ont connu le métier de tapisserie à haute-lisse.
La tapisserie de Basse Lisse
La basse-lisse est un procédé d'exécution des tapisseries en laine et en soie dans lesquelles la chaîne est horizontale. Pour les tapisseries de haute-lisse, la chaîne est verticale.
Le principal avantage du procédé de basse-lisse consiste dans la rapidité
relative de la main-d’œuvre et, par suite, dans la diminution du prix de revient. D'autre part il est inférieur à celui de la haute-lisse, au point de vue du style dans la distinction de certains détails.
Les métiers de basse-lisse étaient exclusivement employés à Beauvais et à Aubusson, tandis que ceux de haute-lisse sont demeurés l'apanage des Gobelins.
Visite du 2 janvier 2019 avec Emmanuel, notre guide.