Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'artiste

  • : Le blog de Jean-Pierre Kosinski.
  • : Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
  • Contact

Recherche

Pages

27 juin 2018 3 27 /06 /juin /2018 18:52

 

Le Haras du Pin, 27 juin 2018

Le Haras du Pin, 27 juin 2018

Situation et plan du Haras du Pin en NormandieSituation et plan du Haras du Pin en Normandie
Situation et plan du Haras du Pin en Normandie

Situation et plan du Haras du Pin en Normandie

La commune est aux confins de la Plaine d'Argentan, du pays d'Auge, du pays d'Ouche et de la campagne d'Alençon. La commune est enclavée dans la commune nouvelle de Gouffern en Auge. Son bourg est à 14 km à l'est d'Argentan et à 19 km au nord de Sées..

Le Haras du Pin dans l'Orne "Le Versailles du Cheval"Le Haras du Pin dans l'Orne "Le Versailles du Cheval"
Le Haras du Pin dans l'Orne "Le Versailles du Cheval"Le Haras du Pin dans l'Orne "Le Versailles du Cheval"Le Haras du Pin dans l'Orne "Le Versailles du Cheval"

 

Historique :

En 1655, Colbert crée, sous Louis XIV, l’administration des Haras royaux afin de pallier la pénurie de chevaux à laquelle doit faire face le royaume tout en améliorant les races équines françaises. En effet l'armée manque cruellement de chevaux et le Royaume est obligé de les importer de l'étranger. Dès la création de l'administration, des étalons royaux sont sélectionnés et répartis en région et ils sont les seuls à pouvoir reproduire. À partir de 1668, l'armée manquant toujours de chevaux, les étalons privés sont autorisés à reproduire après avoir été approuvés par l'État.

Le site fut choisi en 1714 afin d'y bâtir le premier Haras royal. La qualité de ses pâturages et les facilités d'approvisionnement en eau faisaient du Buisson d'Exmes l'endroit parfait. Le domaine est acheté à Louis de Béchameil de Nointel (1), conseiller du roi, à la suite d'un échange avec d'autres terres en Picardie. Le 2 avril 1715, le transfert de l’ancien haras royal de Saint-Léger vers le Buisson d'Exmes était ordonné.

Le Domaine du Pin compte aujourd'hui plus de 1 000 hectares. Les premières écuries sont construites à partir de 1715 et les premiers étalons arrivent en 1717. Le style architectural correspond à celui de l'école de Versailles. C'est Pierre Le Mousseux qui réalise les travaux sur des plans de Robert de Cotte,premier architecte du Roi successeur de Jules Hardoin-Mansart. Les bâtiments actuels (écuries et château) furent construits sous le règne de Louis XV, entre 1715 et 1730. L’écrivain Jean de La Varende l’avait surnommé le « Versailles du cheval ».

Les terrasses du château sont réalisées dans la tradition des jardins à la française.

Le 27 janvier 1790, la suppression et la destruction du Haras est votée. Cependant, il y échappe de peu puisque l'Assemblée Nationale décide, in-extremis, d'y installer un "dépôt des meilleurs étalons du royaume". Les fonctions des Haras ne seront toutefois rétablies que sous l'Empire, en 1810. L'École des Haras est fondée en 1840 et une loi organique du 29 mai 1874 impose d'en être diplômé pour prétendre à la fonction d'officier des Haras.

Le haras fut occupé par les Prussiens en1871, puis par les Allemands entre juin1940 et juin 1941. Il se retrouve ensuite au cœur du site de la bataille de Normandie, proche de Falaise, sans avoir subir aucun dommage.

 

(1) Il s'agit du fils de Louis Béchameil de Nointel (1630-1703) rendu célèbre par la sauce béchamel qui porte son nom

Lien : haras royal de Saint–Léger  Lien : Pierre Le Mousseux

Lien : Robert de Cotte Lien : Jean de La Varende

Lien : Buisson d’Exme Lien : La  bataille de Normandie

La mairie et ses environsLa mairie et ses environs
La mairie et ses environs
La mairie et ses environsLa mairie et ses environsLa mairie et ses environs

La mairie et ses environs

 

Le nom de la localité est attesté sous la forme Pinus en 1373. Le toponyme Le Pin est lié à l'évocation ou la présence de pins, terme déjà en usage en ancien français issu du latin pinus.

Le gentilé est Pinois.

Le Haras du Pin dans l'Orne "Le Versailles du Cheval"
Le Haras du Pin dans l'Orne "Le Versailles du Cheval"
Le Haras du Pin dans l'Orne "Le Versailles du Cheval"
Le Haras du Pin dans l'Orne "Le Versailles du Cheval"
Le Haras du Pin dans l'Orne "Le Versailles du Cheval"
Cartes postales anciennesCartes postales anciennes

Cartes postales anciennes

 

Vue aérienne du Haras du Pin

Vue aérienne du Haras du Pin

Une manifestation au Haras du Pin

Spectacle équestre familial Les Rênes Magiques

Bibliographie :
  • . Gérard Guillotel, Les Haras nationaux, 3 tomes, Lavauzelle,1985
  • . Le Haras national du Pin, Versailles du cheval, collectif, coll. « Itinéraires », éditions du Patrimoine-Monum, 2006
  • . Olivier-Raoul-Hugues Chebrou de Lespinats, Histoire des haras sous le Premier Empire, Mémoire et documents, 2005, préface Gérard Guillotel
  •  . Olivier-Raoul-Hugues Chebrou de Lespinats, Hommes de Chevaux sous le Premier Empire, All-Square Publications,2009.
Vue aérienne et carte IGN du Haras du PinVue aérienne et carte IGN du Haras du Pin

Vue aérienne et carte IGN du Haras du Pin

 

Coordonnées GPS : N48.7392°E0.146757° (Faire un copier-coller sur Google)

 

Lien Wikipédia Le Pin-au-Haras : https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Pin-au-Haras

Lien Le Haras-du-Pin : https://fr.wikipedia.org/wiki/Haras_national_du_Pin

Documentation : Haras national du Pin 61310 Le Pin au Haras

Le Haras du Pin :

61310 Le Pin au Haras

Tél. : 02 33 36 68 68 Courriel : info@harasnationaldupin.fr

Site : http://www.haras-national-du-pin.com

Établissement public administratif

 

Bonne visite !!

****

Partager cet article
Repost0
2 juin 2018 6 02 /06 /juin /2018 16:01

Une exposition en juin 2018

Vernissage de l'Exposition le 2 juin 2018

 

Un article en cours de rédaction

L'Exode au Clair de Terre au Pavillon de la Muette, Yvelines
Les artistes présents ce jour

Les artistes présents ce jour

Une exposition collective à travers les créations de 7 artistes, présentant leurs productions d'art, de design et d'architecture autour du Pavillon de la Muette et de son environnement.

Du samedi 2 juin au samedi 30 juin 2018

 Le Pavillon de la Muette,  Le Trianon de Saint-Germain-en-Laye, Route Forestière des Pavillons - Pavillon de la Muette - En forêt de Saint-Germain-en-Laye 78100 Saint-Germain-en-Laye

"Le titre de l'exposition "L'Exode au Clair de Terre" se réfère à une volonté générationnelle de s'échapper du cloisonnement urbain pour percevoir une nouvelle approche de la Nature. Chemin permettant de s'extraire de l'effervescence de nos sociétés, l'acte créatif réévalue le rapport entre l'Homme et la Nature et crée une harmonisation idéale"

Les artistes exposants :

Studio Quetzal (Louise Naegelen, Adrien Gadet & Benjamin Lina),
Botanical Agency (Simon de Dreuille & Elena J Seegers),
Hugo Drubay,
Hristo Mavrev,
Philippe Henry & Wassyl Abdoun-Tamzali,
Marion Catusse.
 

Hugo Drubay :

 

serpent bicéphale, 2018 photographie à droite

 

Couleuvre naturalisée

 

 

 

Percevoir le Jardin d'Eden et la Création du Monde à travers l'expérience artistique est l'intention de l'installation de Hugo Drabay "Le Paradis Terrestre".

A travers une relecture des trois premiers chapitres du livre biblique "Le Livre de la Genèse", l'installation invite le visiteur à une rêverie ou promenade contemplative. Présenté dans les différends espaces du Pavillon de la Muette, l'installation "Le Paradis Terrestre" propose un parcours stimulant l'interprétation introspective d'une réalité alternative, jouant  avec des des variations subtiles de mythes issus d'un patrimoine culturel que nous avons en commun.

Le mythe d'Adam et Eve, fondement de notre société, devient une base de réflexion et de création autour des croyances anciennes afin de réinterpréter l'Histoire et y inclure la Nature dans la compréhension de son futur. Mi-animal ou mi-végétal ? Au fil de la visite, le visiteur pourra s'imprégner de la dualité des personnages d'Adam et Eve à travers les œuvres présentées et des extraits du livre biblique pour percevoir une histoire de la Genèse à la limite entre Nature et Absurde.

Le Temple, 2017 cylindre en palissandre

 

 

Le paradis terrestre :

Le récit du paradis :

Le serpent le plus rusé de tous les animaux des champs que Yahvé Dieu avait faits. Il dit à la femme : "Alors, Dieu a dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?" La femme répondit au serpent : "Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin. Mais du fruit de l'arbre qui es au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n'en mangerez pas, vous n'y toucherez pas, sous peine de mort.

Le serpent répliqua à la femme : "Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez,  vos yeux s’ouvrirons et vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal." La femme vit que l'arbre était bon à manger et séduisant à voir, et qu'il était, cet arbre, désirable pot acquérir le discernement. Elle prit de son fruit et mangea. elle en donna aussi à éon mari, qui était avec elle, et il mangea. Alors, leurs yeux à tous les deux s'ouvrirent et ils connurent qu'ils étaient nus, ils cousirent des feuilles de figuiers et se firent des pagnes.

"Ils entendirent le pas de Yahvé qui se promenait dans le jardin à la brise du jour et l'homme et sa femme se cachèrent devant Yahré Dieu parmi les arbres du jardin? Yahé Dieu appela l'homme : " Où es-tu ?" dit-il? " J'ai entendu ton pas dans le jardin, répondit l'homme; j'ai eu peur parce que je suis nu et je me suis caché." Il reprit : "Et qui t'a appris que tu étais nu ? Tu as donc mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger !" L'homme répondit : " C'est la femme que tu as mise auprès de moi qui m'a donné de l'arbre et j'ai mangé ! "Yahvé Dieu dit à la femme : "Qu'as-tu fait-là ?" Et la femme répondit : " C'est le serpent qui m'a séduite et j'ai mangé".

Alors Yahé Dieu dit au serpent : "Parce que tu as fait cela, maudit sois-tu entre tous les bestiaux et toutes les bêtes sauvages. tu marcheras sur ton ventre et tu mangeras de la terre toute ta vie. Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ton lignage et le sien.

Il t'écrasera la tête et tu l'atteindras au talon".

A la femme, il dit : "Je multipliai les peines de tes grossesses, dans la peine tu enfanteras des

fils. Ta convoitise te poussera vers ton mari et lui dominera sur toi.

A l'homme, il dit : "Parce que tu as écouté la voix de la femme et que tu as mangé de l'arbre

dont je t'avais interdit de manger, maudit soit le sol à cause de toi ! A force de peines, tu en tireras subsistance tous les jours de ta vie. Il produira pour toi épines et chardons et tu mangeras l'herbe des champs. A la sueur de ton visage, tu mangeras ton pain, jusqu'à ce que tu retournes au sol, puisque tu en fus tiré. Car tu es glaise et que tu retourneras à la glaise.

L'homme appela sa femme"Eve", parce qu'elle fut la mère de tous les vivants. Yahvé Dieu fit à l'homme et à sa femme des tuniques de peau et les en vêtit. Puis Yahé Dieu dit" : "Voila que l'homme est devenu comme l'un de nous, pour connaitre le bien et le mal ! Qu'il n'étende pas maintenant la main, ne cueille aussi de l'arbre de vie, n'en mange et ne vive pour toujours !"

Et Yahé Dieu le renvoya du jardin d'Eden pour cultiver le sol d'où il avait été tiré. Il bannit l'homme et il posta devant le jardin d'Eden les chérubins et la flamme du glaive fulgurant pour garder le chemin de l'arbre de vie.

Miroitement, 2017 Carapace de tortue de mer recouverte d'or

Œuvre d'Hristo Mavrev : Peinture sur plexiglass et toile, installation en trois portraits
Œuvre d'Hristo Mavrev : Peinture sur plexiglass et toile, installation en trois portraits

Œuvre d'Hristo Mavrev : Peinture sur plexiglass et toile, installation en trois portraits

L'Exode au Clair de Terre au Pavillon de la Muette, Yvelines
MEMNA, 2018 Plexiglas, feuille d'argent, pompe, lentilles d'eau

MEMNA, 2018 Plexiglas, feuille d'argent, pompe, lentilles d'eau

Cultiver la lentille d'eau les sources de fascination

Le sous-sol du Pavillon de la Muette et ses détails

Le sous-sol du Pavillon de la Muette et ses détails

L'Exode au Clair de Terre au Pavillon de la Muette, Yvelines

Un mécanisme de cheminée historique (1)

Quelques détails des œuvres des artistesQuelques détails des œuvres des artistesQuelques détails des œuvres des artistes
Quelques détails des œuvres des artistesQuelques détails des œuvres des artistesQuelques détails des œuvres des artistes
Quelques détails des œuvres des artistesQuelques détails des œuvres des artistes

Quelques détails des œuvres des artistes

 

Le salon octogonal et les oeuvres des artistesLe salon octogonal et les oeuvres des artistes

Le salon octogonal et les oeuvres des artistes

Bartolomeo est la reproduction à l'échelle 1/30ème d'un oratoire du XVIIIème siècle situé dans une forêt de la province de Trévise en Italie.

L'Exode au Clair de Terre au Pavillon de la Muette, YvelinesL'Exode au Clair de Terre au Pavillon de la Muette, YvelinesL'Exode au Clair de Terre au Pavillon de la Muette, Yvelines
L'Exode au Clair de Terre au Pavillon de la Muette, Yvelines
Le Pavillon de la Muette Images munérisées Pentax
Le Pavillon de la Muette Images munérisées PentaxLe Pavillon de la Muette Images munérisées PentaxLe Pavillon de la Muette Images munérisées Pentax

Le Pavillon de la Muette Images munérisées Pentax

Plan d'accès du Pavillon de la Muette en Forêt de Saint-Germain

Plan d'accès du Pavillon de la Muette en Forêt de Saint-Germain

Exposition ouverte les week-end du mois de juin 2018

de 10 à 12 heures et de 15 à 18 heures.

 

. Vernissage le 2 juin de 12 à 20 heures

Les chasses royales au Pavillon de la Muette

Lien sites des artistes et du Pavillon de la Muette :

Lien site Le Pavillon de la Muette : http://www.pavillondelamuette.com/

Lien site Wikipédia Le Pavillon de la Muette : http://Lien Le Pavillon de la Muette :

Hristo Mavrev :  http://www.hristomavrev.com

Hugo Drubay : http://www.hugodrubay.com Courriel : hugo.drubay@gmail.com

Botanical Agency : http://www.botanicallagency.com

Philippe Henry & Wassyl Abdoun-TamZali  :  http://p.henry.pro@gmail.com

Marion Catusse : http://www.marioncatusse.com

Voir aussi autres articles du blog sur le Pavillon de la Muette:

(1) Le Pavillon de la Muette de l'architecte Ange-Jacques Gabriel  : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2016/04/le-pavillon-de-la-muette-de-l-architecte-ange-jacques-gabriel.html

Le Pavillon de la Muette en forêt de Saint-Germain ouvert en public en août : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2016/07/le-pavillon-de-la-muette-en-foret-de-saint-germain-ouvert-au-public-en-aout.html

Les lys du Pavillon de la Muette en août 2017 : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/08/le-lys-du-pavillon-de-la-muette-en-aout-2017.html

 

Bonne visite !

 

Partager cet article
Repost0
30 mai 2018 3 30 /05 /mai /2018 07:35
Beaume-les-Messieurs fait partie des Beaux Villages de France et du Jura

Beaume-les-Messieurs fait partie des Beaux Villages de France et du Jura

Une visite dans la vallée de Beaume-les-Messieurs, Jura, son abbaye et ses cascades ***

Le cirque de Beaume-les-Messieurs *** :

Un site naturel, grandiose et exceptionnel, forgé à la rencontre de trois vallées au pied de la magnifique reculée (1) du cirque de Baume.

Une illustre abbaye, dont on peut encore admirer l'église et la plupart des bâtiments abbatiaux, niche là depuis le IXème siècle.

. Le village, légèrement en contrebas, occupe les rives de la Seille*. A voir :

. l'abbaye, ses bâtiments abbatiaux et son église*,

. Les cascades des Tufs**,

. Les grottes de Beaume,

. Le Belvédère des Roches de Beaume***

 

 

Une visite dans la vallée de Beaume-les-Messieurs, Jura, son abbaye et ses cascades ***Une visite dans la vallée de Beaume-les-Messieurs, Jura, son abbaye et ses cascades ***
Une visite dans la vallée de Beaume-les-Messieurs, Jura, son abbaye et ses cascades ***Une visite dans la vallée de Beaume-les-Messieurs, Jura, son abbaye et ses cascades ***

Géologie :

(1) La reculée de Baume-les-Messieurs est considérée comme étant le plus bel

exemple de reculée. Elle incise les calcaires du plateau lédonien en vallée ramifiée complexe, au bout de chaque ramification, se trouve un cirque au pied duquel jaillit une résurgence qui alimente le cours de la Seille qui naît dans cette reculée.

L'abbaye impériale :

Une visite dans la vallée de Beaume-les-Messieurs, Jura, son abbaye et ses cascades ***
Détails de l'abbaye A droite sa fontaineDétails de l'abbaye A droite sa fontaineDétails de l'abbaye A droite sa fontaine

Détails de l'abbaye A droite sa fontaine

Une visite dans la vallée de Beaume-les-Messieurs, Jura, son abbaye et ses cascades ***

Une abbaye riche d'histoire :

De Beaume-les-Moines à Beaume-les-Messieurs :

Les premières mentions d'un établissement monastique à Beaume remontent à 870, mais l'histoire de l'abbaye ne commence en fait qu'en 890, date de son acquisition par Bernon, abbé de Gigny.

L'un de ses titre de gloire est d'avoir fourni, en 909, six des douze religieux qui créèrent l'illustre abbaye de Cluny. L'abbaye de Beaume va rapidement prospérer, mais également entrer en conflit avec Cluny.

Grâce à Frédéric Barberousse, empereur germanique, qui a épousé l'héritière du comté de Bourgogne. Beaume obtient son autonomie de 1157 à 1186; c'est de cette période que l'abbaye tire son nom d'abbaye impériale.

Peu à peu, comme à Saint-Claude, la vie monastère se relâche. A partir du XVIème siècle, l"abbaye passe en commende, et humbles moines du début sont remplacés par de nobles chanoines. Cette sécularisation de fait, il y a un va-et-vient permanent des habitants pour la fontaine ou lors des marchés, est confirmée par une bulle papale en 1759. Ces "haut-messieurs" se hâtent de corriger le nom de leur maison : de Baume-les-Moines, celle-ci devient Beaume-les-Messieurs. En 1793, les biens sont dispersés lors d'une vente au flambeau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vue aérienne de l'abbaye actuelle et le village en 1787

 

L'église abbatiale

L'église abbatiale

Une visite dans la vallée de Beaume-les-Messieurs, Jura, son abbaye et ses cascades ***
Une visite dans la vallée de Beaume-les-Messieurs, Jura, son abbaye et ses cascades ***
Détails de quelques statues

Détails de quelques statues

L'église :

 

 

 

L'église abbatiale de Baume-les--Messieurs date du XIème siècle, de style roman avec une grande nef (45 mètres de long et près de 14 mètres de haut). Plusieurs modifications furent apportées durant la période gothique (portail, voûte et chœur).

 

Les cascades des Tufs

Une visite dans la vallée de Beaume-les-Messieurs, Jura, son abbaye et ses cascades ***

Les cascades des Tufs :

En face du restaurant des Grottes, pavillon du style Belle Époque, la résurgence du Dard forme, après les périodes de pluie ou à la fonte des neiges, de magnifiques cascades.

Les "Tufs" sont des roches formées par des dépôts calcaires qui recouvrent et pétrifient la végétation; l'eau s'écoule ici dans une succession de vasques.

 

Une visite dans la vallée de Beaume-les-Messieurs, Jura, son abbaye et ses cascades ***
Images des cascades
Images des cascades
Images des cascades
Images des cascades
Images des cascades
Images des cascades
Images des cascades
Images des cascades
Images des cascades
Images des cascades
Images des cascades
Images des cascades
Images des cascades
Images des cascades
Images des cascades
Images des cascades

Images des cascades

Les cascades et leur environnement verdoyant

Lien YouTube  les cascades des Tufs : https://www.youtube.com/watch?v=Pza9zDKZDuM

 

Les grottes de Baume

Les grottes de Beaume-les-Messieurs Sources : grottes de BeaumeLes grottes de Beaume-les-Messieurs Sources : grottes de Beaume

Les grottes de Beaume-les-Messieurs Sources : grottes de Beaume

Les Grottes de Beaume-les-Messieurs :

La plus haute verticale souterraine du Jura. 1 kilomètre de grotte aménagée.


39210 Baume-les-Messieurs
Tél./fax : ++ 33(0)384482302 ( en saison) et 33(0)384446141 (hors saison)

Courriel :   grottes-baumelesmessieurs@orange.fr

"D’azur aux deux clés d’or, les anneaux en losange pommeté en sautoir, celle en

barre brochant sur celle en bande."

 

 

 

Le village qui a donné une chanson célèbre : Le « village perdu au fond de la vallée » de

la chanson "Les Trois Cloches", écrite en 1939, par Jean Villard, dit Gilles, et interprétée par Edith Piaf et les Compagnons de la chanson en 1945, désigne Baume-les-Messieurs, où se serait égaré l'auteur, en route pour Paris. Quant au protagoniste de la chanson, Jean-François Nicot, il est directement inspiré de François Nicot (1858-1929), de l'écart de Sermu, dont Gilles a vu la tombe dans le cimetière du village.

Liens : Les Trois Cloches ,Jean Villard  Auteur-composteur suisse sa photo. jointe

Lien "Les Trois Cloches" de Jean Villard, dit Gilles You-Tube : https://www.youtube.com/watch?v=rVuKLxx-ETY

Lien site Wikipédia Beaume-les-Messieurs : https://fr.wikipedia.org/wiki/Baume-les-Messieurs

 

Mairie de Baume-les-Messieurs :

4, place de la mairie 39210 Beaume-les-Messieurs Tél. : 03 84 44 61 41

Site lien http://www.baumelesmessieurs.fr

Courriel : baumelesmessieurs@wanadoo.fr

Localisation : 20 kilomètres de Lons-le-Saunier (voir plan plus  bas)

Les parkings de l'abbaye et des cascades sont gratuits (mais limités en place...)

 

Plan joint sources Guide Vert Michelin

 

 

Voir aussi d'autres articles du blog sur le Jura :

Lien cascades du Hérisson*** : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/05/les-cacades-du-herisson-dans-de-jura.html

Lien Une visite de Dole et sa petite Venise : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/05/une-visite-a-dole-dans-le-jura.html

L'abbaye de Fontenay en région Bourgogne : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/07/l-abbaye-de-fontenay.html

L'abbaye de Pontigny dans l'Yonne : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2016/08/l-abbaye-de-pontigny-dans-l-yonne.html

L'abbaye de Royaumont dans l'Oise : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/06/une-visite-a-l-abbaye-de-royaumont.html

Conques, site extraordinaire : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/pages/Conques_site_extraordinaire-3378843.html

 

Bonne visite !

 

Où se situe le village de Beaume-les-Messieurs ?

Où se situe le village de Beaume-les-Messieurs ?

Localisation GPS de Baumes-les-Messieurs :
Géographique degré décimaux X: 46.716671 Y: 5.63333
DMS X: 46° 43' 0.02" Y: 5° 37' 59.99"
UTM (en mètres) Zone 31T X: 701252 Y: 5177047
Lambert 2 étendu (en mètres) X: 851961 Y: 2196026

X=Latitude Y=Longitude  N46.716671°E5.63333°
 
 
Les distances de l'abbaye aux cascades et grottes : 2.5 km (40 minutes à pied)
Partager cet article
Repost0
15 mai 2018 2 15 /05 /mai /2018 11:59

 

Une balade dans la Vallée-aux-Loups en mai 2018

La Vallée-aux-Loups dans les Hauts-de-Seine
Plan général de la Vallée-aux-Loups

Plan général de la Vallée-aux-Loups

L'Ile Verte :

 

L'Île Verte, ancienne Villa Barbier, est une propriété sise au 34, rue Eugène-Sinet à Châtenay-Malabry dans le Val d'Aulnay, à proximité de la Vallée-aux-Loups.

Ce fut, au XIXème siècle, la demeure de Jules Barbier, librettiste de Charles Gounod,puis au XXème siècle de l'écrivain Marcel Arland et du peintre Jean Fautrier. La propriété tire son nom d'une toile de ce dernier.

La propriété, d’une superficie de 113 ares, est achetée en décembre 2003 par le Conseil Général des Hauts-de-Seine.

 

Lien : Jules Barbier Lien : Marcel Arland Lien : Jean Fautrier Lien : Charles Gounod

La Vallée-aux-Loups dans les Hauts-de-Seine
La Vallée-aux-Loups dans les Hauts-de-SeineLa Vallée-aux-Loups dans les Hauts-de-Seine
La Vallée-aux-Loups dans les Hauts-de-SeineLa Vallée-aux-Loups dans les Hauts-de-Seine
La Vallée-aux-Loups dans les Hauts-de-Seine

L'arboretum :

Dédié à la botanique depuis sa création au XVIIIème siècle, le site abrite prés de 500 espèces d'arbres et d'arbustes sur une superficie de 12,7 hectares. Il a été conçu comme un jardin à l'anglaise, avec ses fabriques, une grotte et une cascade, une fontaine, un pot suspendu un embarcadère et son kiosque, ainsi qu'une glacière.

Les fabriques de l'arboretum

Les fabriques de l'arboretum

La Vallée-aux-Loups dans les Hauts-de-Seine

Les arbres remarquables

Le cèdre bleu pleureur de l'Atlas

Le cèdre bleu pleureur de l'Atlas

Le cèdre bleu pleureur de l'Atlas et sa surface de ramure de 680 mètres-carrés

 

 

 

La Vallée-aux-Loups dans les Hauts-de-Seine
La Vallée-aux-Loups dans les Hauts-de-Seine

La collection de bonsaïs :

66 pièces exceptionnelles composent ce trésor végétal : issues de la collection de Rémy Samson, 60 d'entre elles ont été acquises fin 2013 par le Département, les 6 autres ont été offertes par le collectionneur passionné.

La Vallée-aux-Loups dans les Hauts-de-SeineLa Vallée-aux-Loups dans les Hauts-de-Seine
La Vallée-aux-Loups dans les Hauts-de-SeineLa Vallée-aux-Loups dans les Hauts-de-Seine

L'époque des rhododendrons

La Vallée-aux-Loups dans les Hauts-de-SeineLa Vallée-aux-Loups dans les Hauts-de-SeineLa Vallée-aux-Loups dans les Hauts-de-Seine
La Vallée-aux-Loups dans les Hauts-de-SeineLa Vallée-aux-Loups dans les Hauts-de-SeineLa Vallée-aux-Loups dans les Hauts-de-Seine
Les buissons fleuris de l'arboretumLes buissons fleuris de l'arboretumLes buissons fleuris de l'arboretum

Les buissons fleuris de l'arboretum

Les moutons de l'Ile d'Ouessant :

Depuis juin 2011, le parc héberge un petit troupeau de moutons d'Ouessant pour entretenir une parcelle de prairie. En assurant une tonde naturelle, le parc évite les tondeuses et faucheuses, source sonore importante.

 

 

 

Très résistants, les moutons de l'île d'Ouessant vivent toute l'année dehors. Une petite bergerie est cependant à leur disposition pour leur convenance (paille, pierre à sel et abri lors des grosses intempéries météorologiques)

La Bibliothèque :

Entrée principale de l'arboretum.

 

La Maison de Chateaubriand :

 

 

La Vallée-aux-Loups dans les Hauts-de-Seine

La maison fut construite à la fin du XVIIIème siècle par un riche brasseur, André-Arnoult Aclocque..

Le 22 août 1807, Chateaubriand fait l'acquisition du domaine de la Vallée-aux-Loups dans le hameau d'Aulnay, moyennant 20 000 francs, probablement grâce à un prêt de la comtesse de Choiseul-Beaupré.

Exilé de Paris par Napoléon en raison de son l'hostilité au premier Empire, il se retire à la Vallée aux Loups où il rédige plusieurs de ses œuvres, en particulier "Les Martyrs", "Itinéraire de Paris à Jérusalem", "Les Aventures de dernier Abencerage" et "Les Mémoires d'Outre-tombe" dans la tour Velléda.

Cette tour, construite à la fin du XVIIIème siècle, est nommée ainsi par lui d'après l'héroïne du

roman "Les Martyrs".

Chateaubriand y avait aménagé son bureau et sa bibliothèque. Il fait aussi orner la façade d'un péristyle néo-classique, dont le fronton triangulaire est soutenu par deux colonnes et deux cariatides.

Il fait encore aménager le domaine et crée le parc de la Vallée-aux-Loups sur 14 hectares, le plantant, avec son épouse, de cèdres, de catalpas, de tulipiers, de cyprès et autres arbres exotiques.

 
La Tour Velléda, située dans le parc, où Chateaubriand aimait se réfugier pour écrire

Après avoir perdu son poste de ministre d'État en 1816, Chateaubriand se trouve dans une situation financière catastrophique. Il doit alors vendre le domaine de la Vallée-aux-Loups qui est acheté par Mathieu duc de Montmorency, ami et créancier de Chateaubriand.

 

Lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9-Arnoult_Aclocque

La demeure de l'écrivain labellisée "Maison des illustres" restitue l'atmosphère d'"une chartreuse" romantique. On y admire son curieux escalier à double branche, ses salons et les chambres de Chateaubriand et de Juliette Récamier, où l'on retrouve papiers peints, tissus et meubles d'époque.Salles et extérieurs s'ornent de mobilier et d'aménagements de style néogothique, que Chateaubriand, précurseur, a contribuer à remettre au goût du jour.

Détail de la façade et son péristyle néo-classique, le fronton triangulaire est soutenu par deux colonnes et deux cariatidesDétail de la façade et son péristyle néo-classique, le fronton triangulaire est soutenu par deux colonnes et deux cariatidesDétail de la façade et son péristyle néo-classique, le fronton triangulaire est soutenu par deux colonnes et deux cariatides

Détail de la façade et son péristyle néo-classique, le fronton triangulaire est soutenu par deux colonnes et deux cariatides

La façade située face au parc

La façade située face au parc

Classement monument historique : L'ensemble,comprenant les façades et toitures (ainsi que l'escalier intérieur et sa rampe), la tour Velléda et le parc, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 24 janvier 1978. Le reste de la propriété (à savoir la maison, ainsi que l'aile du duc de Montmorency avec sa tourelle) fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 31 janvier 1964.

Les pièces de la Maison de Chateaubriand

Les pièces de la Maison de Chateaubriand

La bibliothèque de la Maison de Chateaubriand Sources photographie CD92 Willy Labre

 

La bibliothèque est accessible sur R.V. du lundi au jeudi de 9  à 17 heures et le vendredi de 9 à 16 heures au 01 55 52 12 00.

Elle accueille chercheurs, auteurs, érudits, amateurs et étudiants et regroupe 12.600 documents sur l'auteur et son époque.

Une sélection d’œuvres publiées dans des éditions modernes est à la disposition des visiteurs pour un moment de lecture dans la bibliothèque ou le parc.

Le Parc de la Maison de Chateaubriand :quelques arbres centenaires

Le Parc de la Maison de Chateaubriand :quelques arbres centenaires

"Je les connais par leurs noms, comme mes enfants", écrivait Chateaubriand à propos de ses arbres, "c'est ma famille, je n'en ai pas d'autre"  Chateaubriand Mémoires d'Outre-Tombe

Fleurs de printemps du parc de la Maison de Chateaubriend

Fleurs de printemps du parc de la Maison de Chateaubriend

La Maison de Chateaubriand actuelle et en 1901

La Maison de Chateaubriand actuelle et en 1901

La Vallée-aux-Loups et la Maison de Chateaubriand :

 

La Vallée-aux-Loups et les Hauts-de-Seine : localisation

 

Toute l'activité de la Vallée-aux-Loups lien : http://vallee-aux-loups.hauts-de-seine.fr

 

Domaine départemental de la Vallée-aux-Loups :

Arboretum : 102, rue de Chateaubriand, 92290 Châtenay-Malabry N48.7685°E2.27102°

Horaires : de novembre à février : 10 à 17 h, mars : 10 à 18 h, avril à septembre : 10 à 19 h, octobre : 10 à 18 h.

Maison de Chateaubriand : 87, rue de Chateaubriand, 92290 Châtenay-Malabry

Parc : tous les jours, sauf le 1e rjanvier et 25 décembre, de mars à octobre : 9 à 19 h, de novembre à février ; 9 à 17 heures.

Tél. : 01 55 52 13 00 Courriel : chateaubriand@hauts-de-seine.fr

RER B Station Robinson

 

Lien Wikipédia François-René de Chateaubriand (1768-1848) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois-Ren%C3%A9_de_Chateaubriand

Les Thés Brillants (ci-dessus)

François-René de Chateaubriand est l'un des précurseurs du romantisme français et l'un des grands noms de la littérature française.

Sources  documentations, Maison de Chateaubriand (intérieur du Musée): Wikipédia

La société des Poètes français : http://www.societedespoetesfrancais.net/

Voir aussi un autre article : les maisons d'écrivains Le château de Medan et la maison de Zola http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2016/04/la-route-des-maisons-d-ecrivains-le-chateau-de-medan-et-la-maison-zola.html

 

Bonne visite !

Partager cet article
Repost0
4 mai 2018 5 04 /05 /mai /2018 12:06

Camille et son œuvre  :

Au regard de la légende de Shakuntala, que je vous propose de découvrir ou redécouvrir dans la

rubrique "mythes et mythologie", Camille Claudel propose une sculpture narrative et symboliste par l'intermédiaire de laquelle elle affronte pleinement la question de la composition. Exposé en plâtre au Salon de 1888 sous le nom de Sakountala, ce groupe de sculptures inspiré d'un drame hindou représente les retrouvailles de Sakountala et de son mari au nirvana.

En effet la légende hindoue de Shakuntala et du prince Dushanta, se perdant puis se retrouvant inéluctablement au Nirvana, devient sous les doigts d'artiste de Camille Claudel, une représentation gréco-romaine, puis passe, matériellement, à la notion psychologique d'abandon, au sens amoureux du terme. Cela témoigne de la part de la sculptrice, d'une évolution interne du sens de l'oeuvre et se manifeste par des nuances parfois légères entre les différentes versions.

Il est intéressant et frappant de constater qu' à partir de cette œuvre

dupliquée à l’envie, avec à chaque fois d’infimes variations apportées à la sculpture, Camille Claudel pouvait réutiliser les visages d’une œuvre à une autre, ou tout simplement changer les titres selon le matériau utilisé, racontant ainsi de nouvelles histoires. Ainsi l'ouvrage devenait Vertumne et Pomone en marbre, puis L'Abandon en bronze.

A l’évidence, la réunion de toutes ces créations permet de comprendre quasi instantanément, que Camille Claudel n’a jamais cessé de retravailler son œuvre dans un processus de réitération ininterrompu.


 

Une autre œuvre de Claudel, intitulée "le Psaume" réutilise le visage de Shakuntala et constitue également une étude sur les variations possibles et sur le sens nouveau que peut prendre un élément détaché et placé ainsi en exergue. Ainsi de l'Inde on passe à la province Française, de la mystique hindoue on passe à l'émotion chrétienne, enfin de l'amour humain on passe à l'amour divin...

Sakountala ou Vertumne et Pomone ou l'Abandon

Sakountala :

Camille Claudel (1864 -1943)

1905

Marbre blanc sur socle en marbre rouge

H. 91 cm ; L. 80,6 cm ; P. 41,8 cm

S.1293

Signé sur la terrasse à l'arrière : "Camille Claudel"
Titré : "Vertumne et Pomone"

La sculpture a connu divers matériaux et divers titres. Tirée d’une pièce de théâtre indienne évoquant les retrouvailles de Sakountala avec son mari, après une longue séparation due à un enchantement, l’œuvre connaît une première réalisation en plâtre vers 1886. Malgré des demandes réitérées et l’espoir déçu d’une commande de l’État, le groupe n’est réalisé en marbre, grâce à la comtesse de Maigret, qu’en 1905. Il porte alors le titre de Vertumne et Pomone.

 

Le bronze, fondu par Eugène Blot, est présenté la même année 1905 au Salon d’automne sous le titre de L’Abandon. De la mythologie hindoue l’on passe ainsi à la mythologie grecque puis à la psychologie ou à l’histoire intime.

 

Les variantes observées entre les différentes versions témoignent des recherches poursuivies par l’artiste. Le changement de titre, accompagné d’un changement du matériau, met en évidence cette variation des lectures et du sens qui est aussi un des éléments de cette recherche.

Sakountala, Vertumne et Pomone ou L'Abandon de Camille ClaudelSakountala, Vertumne et Pomone ou L'Abandon de Camille Claudel

Vertumne, dont le nom signifie « tourner, changer », était sans doute un roi d'Etrurie qui, à cause du soin qu'il avait pris des fruits et de la culture des jardins, obtint, après sa mort, les honneurs de la divinité. Ce qu'il y a de certain, c'est que son culte passa de chez les Etrusques à Rome où on le considérait comme le dieu des jardins et des vergers. Ses attributions différaient de celles de Priape : il veillait surtout à la fécondité de la terre, à la germination des plantes, à leur floraison et à la maturation des fruits.

Il avait le privilège de pouvoir changer de forme à son gré à l'instar de Protée, et il eut recours à cet artifice pour se faire aimer de la nymphe Pomone qu'il choisit pour épouse. Ce couple heureux et immortel vieillit et se rajeunit périodiquement sans jamais mourir. Vertumne a donné sa foi à la nymphe et lui voue une inviolable fidélité.

Dans cette fable l'allégorie est transparente ; il est clair qu'il s'agit de l'année et de la succession ininterrompue des saisons. Ovide semble appuyer cette conception de Vertumne, puisqu'il dit que ce dieu prit successivement la figure d'un laboureur, d'un moissonneur, d'un vigneron, enfin d'une vieille femme, désignant ainsi le printemps, l'été,

l'automne et l'hiver.

Vertumne avait un temple à Rome, près du marché aux légumes et aux fruits dont il était le dieu tutélaire. Il était représenté sous la figure d'un jeune homme avec une couronne d'herbes de différentes espèces, tenant de la main gauche des fruits, et de la droite une corne d'abondance.

 

Pomone ou Pomona, nymphe d'une remarquable beauté, est la divinité des fruits.. Elle déteste la nature sauvage et lui préfère les jardins soigneusement entretenus.

Aucune nymphe ne connaissait comme elle l'art de cultiver les jardins et surtout les arbres fruitiers. Pomone n'avait aucune attirance pour les hommes mais fut recherchée en mariage par tous les dieux champêtres.

L’œuvre de Camille :

Camille Claudel avait 24 ans lorsque la version initiale de grande dimension parut au Salon des Artistes Français en 1888, sous le nom indou de "Sakountala". une deuxième version en bronze de dimension réduite fut éditée par le fondeur Eugène Blot pour l'exposition de 1905 sous le nom de "L'Abandon". Une troisième version en marbre en taille directe de cette dernière époque a été présentée au Salon des Artistes Français sous le titre de "Vertumne et Pomone".

Le destin de "Sakountala" révèle la signification de l’œuvre.

 

Sakountala (1), drame indien du Vème siècle :

Le grand dramaturge indien, Kalidasa, qui vécut au Vème siècle, écrivit en sanskcrit le drame de cette jeune fille de brahmane : dans son ermitage des rives du Gange, elle fut surprise par ses compagnes de jardin par le prince Douchanta, qui pourchassait une gazelle. Il la contemple à travers les branches d'un manguier, sort de son embuscade, et lui offre le gage nuptial de l'anneau. Telle la fiancée des anciens épithalames, Sakountala se donne à son roi.

Conduite par l'ambassade du roi, Sakountala, parvenue à la cour, n'est pas reconnue par son

fiancé, qui renie ses serments : l'anneau avait glissé le matin dans le lac des ablutions. Désespérée, vêtue en veuve, elle s'enfuit au désert.

Un jour, un pêcheur rend au roi l'anneau découvert dans le ventre d'un poisson. A la vue de l'alliance, Douchanta recouvre la mémoire, et assailli de remords, recherche sans relâche la répudiée.

Précédée d'un jeune garçon,qui porte sur son visage la ressemblance du prince, sa mère, Sakountala, apparait hâve de souffrance : le roi s'agenouille à ses pieds et avoue son aveuglement. Sakountala heureuse et confiante s'abandonne aux bras qui se tendent.

 

Camille Claudel a éternisé cet échange de la supplique et du pardon qu'est une réconciliation !

L'homme implore à genoux, couple talons joints, un bras, invite déjà de valse, dans le suspens de ceindre les hanches désirées; l'autre en étai prend charge d'un corps et son destin.

La femme rejette son assise de cep à pampres, et le pied claudiquant, le corps en bascule, fait foi en son amant pour trouver l'appui et l'élan à se lever. Une main défend encore un sein et ce ventre avide de mère, l'autre pend en grappe mûre. Les paupières sont closes sur la gravitation du bonheur.

Les deux corps se joignent, non par les mains ou par les lèvres, mais par cette tempe de femme qui absout, et ces yeux d'homme qu'aveugle le poids d'une tête chérie. Et la bouche mâle murmure à l'oreille ce secret d'amour qui abolit toute offense.

Vues de l'atelier de Camille

Sources : "L’œuvre de Camille Claudel" de Reine-Marie-Paris et Arnaud de la Chapelle. 1990

(1) Sakountala ou Shâkountalâ (en sanskrit Abhijñānaśākuntala) ou Shakuntala, sans accent.

Camille travaillant sur son œuvre "Sakountala"; à droite son amie Jessie Liscomb

(Collection Elborne)

Sakountala, Vertumne et Pomone ou L'Abandon de Camille Claudel
Sakountala, Vertumne et Pomone ou L'Abandon de Camille ClaudelSakountala, Vertumne et Pomone ou L'Abandon de Camille Claudel
Sakountala, Vertumne et Pomone ou L'Abandon de Camille ClaudelSakountala, Vertumne et Pomone ou L'Abandon de Camille Claudel
Sakountala, Vertumne et Pomone ou L'Abandon de Camille ClaudelSakountala, Vertumne et Pomone ou L'Abandon de Camille Claudel

 

"L'Abandon" Camille Claudel et son musée de Nogent-sur-Seine

Etudes sur l’œuvre de l'Abandon de Camille Claudel :

dessins et aquarelle 2020

Encre Havana plume et lavis janvier 2021 format 30 x 20 cm

Encre plume et lavis bleu violet L'Abandon de Camille Claudel 1905 réalisation février 2021

"Sakountala"

d'après l’œuvre de l'artiste, une étude en plâtre de 1888, musée Bertrand à Châteauroux.

Sakountala, Vertumne et Pomone ou L'Abandon de Camille Claudel

"L'Abandon" ou "Sakountala",  une copie achetée en décembre 2023

D'après le modèle en bronze de 1905 fonderie Eugène Blot à Paris;

18 exemplaires ont été fondus entre 1905 et 1922 du vivant le l'artiste.

Un exemplaire de 62 centimètres de haut à été vendu aux enchères chez Artcurial à Paris 1.2 million d'euros. Son estimation avait été chiffrée entre 50.000 et 70.000 € par les experts.

 

 

Partager cet article
Repost0
8 avril 2018 7 08 /04 /avril /2018 05:31
Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube
Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube

Voici un article rédigé suite à une visite du Musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine le mercredi 4 avril 2018. A voir !! il reste encore des précisions à rajouter. En cours d'écriture.

 

Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube
Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube
Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube
Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube
Quatre sculpteurs du musée de Nogent-sur-Seine

Quatre sculpteurs du musée de Nogent-sur-Seine

Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube

 

Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube
Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'AubeUne visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'AubeUne visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube
Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube
Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube
Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'AubeUne visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube
Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube
Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube

Camille Claudel par Auguste Rodin :

Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'AubeUne visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube
Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'AubeUne visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube

 

Les œuvres de Camille Claudel :

Implorante ou L'imploration vers 1894

Implorante ou L'imploration vers 1894

La Sirène ou la Joueuse de flûte de Camille Claudel BronZe vers 1905

La Sirène ou la Joueuse de flûte de Camille Claudel BronZe vers 1905

 

Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube
La Valse de Camille Claudel

La Valse de Camille Claudel

" Cette Valse ivre, toute roulée et perdue dans l’étoffe de la musique, dans la tempête et le tourbillon de la danse […]. "

Paul Claudel, 1905

"Giganti" ou "Tête de brigand" de Camille Claudel vers 1885

"Giganti" ou "Tête de brigand" de Camille Claudel vers 1885

L'Aurore de Camille Claudel

L'Aurore de Camille Claudel

Auguste Rodin par Camille Claudel

Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'AubeUne visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube
"Chienne rongeant un os" ou "Chienne affamée" de Camille Claudel"Chienne rongeant un os" ou "Chienne affamée" de Camille Claudel

"Chienne rongeant un os" ou "Chienne affamée" de Camille Claudel

"La petite Châtelaine" Plâtre patiné"La petite Châtelaine" Plâtre patiné

"La petite Châtelaine" Plâtre patiné

Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube
Quelques oeuvres de Camille ClaudelQuelques oeuvres de Camille ClaudelQuelques oeuvres de Camille Claudel
Quelques oeuvres de Camille ClaudelQuelques oeuvres de Camille ClaudelQuelques oeuvres de Camille Claudel
Quelques oeuvres de Camille ClaudelQuelques oeuvres de Camille Claudel

Quelques oeuvres de Camille Claudel

Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube

"Les Bavardes" ou "Les Causeuses" Plâtre

Camille Claudel 1896

 

 

 

 

 

 

"Les Bavardes" ou "Les Causeuses" Bronze, en dessous

"Les Bavardes" ou "Les Causeuses"  "Rêve au coin du feu"  "Profonde pensée""Les Bavardes" ou "Les Causeuses"  "Rêve au coin du feu"  "Profonde pensée""Les Bavardes" ou "Les Causeuses"  "Rêve au coin du feu"  "Profonde pensée"
"Les Bavardes" ou "Les Causeuses"  "Rêve au coin du feu"  "Profonde pensée""Les Bavardes" ou "Les Causeuses"  "Rêve au coin du feu"  "Profonde pensée""Les Bavardes" ou "Les Causeuses"  "Rêve au coin du feu"  "Profonde pensée"

"Les Bavardes" ou "Les Causeuses" "Rêve au coin du feu" "Profonde pensée"

Antoine Bourdelle : portrait d'Auguste Rodin

Antoine Bourdelle : portrait d'Auguste Rodin

Auguste Rodin par Antoine Bourdelle :

Bourdelle a quitté l'atelier de Rodin depuis un an déjà lorsqu'il conçoit en 1909 ce portrait du maître avec lequel il a collaboré quinze années durant. En dépit des réactions du modèle qui manifeste son mécontentement durant les séances de pose, il s'agit bien d'un hommage.
Le buste, traité comme une stèle, représente le sculpteur en vieux colosse barbu. Dénaturant l'anatomie qu'il va jusqu'à démembrer, Bourdelle figure Rodin en dieu Terme inébranlable, en patriache ténébreux. Il s'agit bien d'un hommage dans l'hommage puisque Bourdelle s'inspire, pour cette effigie de la terribilita, du célèbre Moise de Michel-Ange pour l'église Saint-Pierre-aux-liens de Rome.
La référence à la tradition comme marque de respect n'interdit pas l'émancipation, ainsi que l'atteste la formule inscrite sous la barbe : "Au maître Rodin, ces profis rassemblés". De fait, la géométrie des volumes et la synthèse architecturée des formes expriment sans ambages le désir d'indépendance de Bourdelle. Et sans doute était-il nécessaire de le dire, et de le dire ainsi à Rodin.

Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube
Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube
Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'AubeUne visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube
Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'AubeUne visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube

Une œuvre d'Alfred Boucher

Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube

Brasserie Bellevue :

Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube
Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube

Restaurant Brasserie Le Bellevue :

 

2, rue des Ponts 11400 Nogent-sur-Seine

Tél. : 09 51 02 37 74 Port. : 06 95 10 49 27

Courriel : brasserielebellevuenogent@gmail.com

"Vue de la Seine à Nogent-sur-Seine" Alfred Boucher 1880"Vue de la Seine à Nogent-sur-Seine" Alfred Boucher 1880

"Vue de la Seine à Nogent-sur-Seine" Alfred Boucher 1880

 

 

Le moulin barrant la Seine à Nogent-sur-Seine

Le moulin barrant la Seine à Nogent-sur-Seine

La maison de la Turque

La maison de la Turque

Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube
Une visite au musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine dans l'Aube

Musée Camille Claudel :

Adresse : 10, rue Gustave Flaubert 14400 Nogent-sur-Seine.

Tél. : 03 25 25 51 70  Site lien : http://museecamilleclaudel.fr

A voir aussi autres article du blog : Camille Claudel son œuvre :   http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/article-camille-claudel-son-oeuvre-125356739.html

Camille Claudel par Auguste Rodin ; http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2016/03/camille-claudel-par-auguste-rodin.html

Sur les pas de Camille Claudel à Paris, In the footsteps of Camille Claudel at Paris  : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/07/sur-les-pas-de-camille-claudel-a-paris-in-the-footsteps-of-camille-claudel-at-paris.html

Une visite à Fère-en-Tardenois, village natal de Camille Claudel : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/07/une-visite-a-fere-en-tardenois-village-natal-de-camille-claudel.html

Une visite au château de l'Islette en août 2018 : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/08/le-chateau-de-l-islette-en-touraine.html

Un carnet de voyage aquarelle au château de l'Islette en août 2018 : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/09/un-carnet-de-voyage-aquarelle-au-chateau-de-l-islette.html

 

La maison Claudel, du XVIIe siècle, a reçu la famille de Paul et Camille Claudel où ils ont vécu trois ans, de 1876 à 1879.

Camille, âgée alors d'une douzaine d'années, y prit des leçons de sculpture auprès de Ramus (1) et d'Alfred Boucher (2). Ce dernier, partant pour l'Italie, la confia à son ami Auguste Rodin à Paris. Le musée consacré à Camille Claudel et les sculpteurs de Nogent-sur-Seine, y est ouvert depuis mars 2017.

(1) Lien : Ramus (2) Lien : Alfred Boucher.

Nogent-sur-Seine :  lien Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nogent-sur-Seine

Chef-lieu de canton dans l'Aube -  6000 habitants

Issue d'une antique Novagus, le cartulaire de l'abbaye du Paraclet désigne en 1227 cette bourgade sous son nom actuel.

Issu du gaulois novio « nouveau » et suffixe -entum, désignant une nouvelle agglomération.

La centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine :

La centrale nucléaire de Nogent est située dans la commune de Nogent-sur-Seine sur la rive droite de la Seine dans l'ouest du département de l'Aube (région Grand Est. Elle se situe à 50 km à l'ouest de Troyes et à 110 km au sud-est de Paris. La centrale compte deux unités de production de type réacteur à eau pressurisée  (REP) de 1 300 MW.

La centrale finance les collectivités locales à hauteur de quinze millions d'euros par an, dont huit millions pour la taxe foncière.

Cette centrale a été commencée en 1981 et mise en service en 1988-89. Elle a donc 29 ans de service.

Capacité :  19,331 TWh/an.

Lien site Wikipédia La centrale nucléaire de Nogent : https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire_de_Nogent

La centrale nucléaire menacée par la rouille, article du 17 octobre 2017 : https://actu.fr/grand-est/nogent-sur-seine_10268/la-centrale-nucleaire-nogent-sur-seine-menacee-par-rouille_13034645.html

 

Cet article comporte 102 photographies, sources Jean-Pierre et deux images source Wikipédia

 

Bonne visite !

Une exposition en octobre 2018 au Musée Camille Claudel :

 

Partager cet article
Repost0
5 avril 2018 4 05 /04 /avril /2018 17:35
Un séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-Marne
Un séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-MarneUn séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-MarneUn séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-Marne

Provins est une commune française située à soixante-dix-sept kilomètres au sud-est de Paris,

sous-préfecture du département de la Seine-et-Marne dans la région Ile-de-France.

Elle est le chef-lieu de l'arrondissement et du canton. Ses habitants sont appelés les Provinois.

Ancienne capitale des comtes de Champagne, Provins est inscrite depuis le 13 décembre 2001, sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.  

 

Le blason de Provins

Voici quelques édifices visités les 2 et 2 avril 2018 :

La Tour César :

Symbole de puissance des comtes de Champagne, ce donjon, construit au XIIème siècle a rempli de nombreuses fonctions : tour de guet, prison, clocher...

La scénographie nous plonge dans la vie quotidienne du donjon, il y à 8 siècles.

Le dernier étage offre une vue panoramique sur la ville et ses environs

Un séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-Marne
Un séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-Marne
La tour CésarLa tour César

La tour César

Un séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-Marne
Un séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-MarneUn séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-Marne
Le chemin de ronde de la tour César et sa vue panoramique sur la ville de ProvinsLe chemin de ronde de la tour César et sa vue panoramique sur la ville de Provins
Le chemin de ronde de la tour César et sa vue panoramique sur la ville de ProvinsLe chemin de ronde de la tour César et sa vue panoramique sur la ville de Provins

Le chemin de ronde de la tour César et sa vue panoramique sur la ville de Provins

Le diaporama audiovisuel de la tour CésarLe diaporama audiovisuel de la tour CésarLe diaporama audiovisuel de la tour César

Le diaporama audiovisuel de la tour César

La place du Châtel : le cœur de la Ville Haute

Un séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-MarneUn séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-Marne
Un séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-Marne
Un séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-Marne

Les souterrains :

La ville de Provins possède des réseaux de souterrains très nombreux et d'une importance exceptionnelle, riches de par leur qualité et leur diversité.

Tout d'abord exploitées comme carrières, puis en tant qu'entrepôts pendant les foires de Champagne, refuges ou encore lieux de rencontres de réunions secrètes.

Un séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-MarneUn séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-MarneUn séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-Marne

La dernière salle avant la sortie vers la rue

La Grange aux dîmes  :

Cette maison, typique de Provins,avec sa superbe salle inférieure voûtée, étaient louée par des marchands toulousains qui venaient pour les foires de Champagne.

La visite guidée nous plonge dans cette ambiance très animée, la scénographie évoquant les principaux métiers et marchands de l'époque.

Durée de la visite : 35 minutes environ. de 10 à 18 heures (mars à septembre), 14 à 18 heures (septembre à novembre)

Un séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-Marne
Un séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-Marne
Un séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-Marne

La Grange aux dîmes : Cette dénomination n'apparaît qu'au XVIème siècle, lorsque l'on y

entreposait la dîme, impôt sur les récoltes versé à l'église.

Pendant les foires de Champagne, l'édifice était utilisé comme marché couvert. On sait, par exemple, que les  marchands toulousains en furent locataires en 1223. La salle basse servait d'entrepôt de marchandises, le rez-de- chaussée de boutique et le premier étage d'habitation. La salle dans laquelle on pénètre possède une magnifique voûte sur croisée d'ogives retombant sur les tailloirs sculptés d'ornements floraux.

On observe au départ des ogives, des rainures qui supportaient des traverses de bois agrémentées d'étoffe, ce qui permettait le cloisonnement de l'espace.

 

Le marchand italien

Venu de Venise, Gênes ou Florence, il vend des produits de luxe des pays méditerranéens et d'Orient : soieries, épices ...

Une fois ces marchandises vendues, il achète des produits d'Europe du Nord qu'il ramène au pays. Les italiens jouent un rôle moteur dans la croissance économique et commerciale de l'Occident.

 

 

Le changeur :

Le changeur tient ordinairement sa table ou son banc (d'où le terme banquier) en plein air ou dans une boutique ouverte sur la rue. Les tables de changeurs se donnent en fief, se louent ou se vendent.

 

Le comte de Champagne se réserve une redevance importante sur l'activité.

 

Le marchand flamand :

Le marchand flamand apporte avec lui, laines, fourrures et peaux d'Europe du Nord.

Une draperie de qualité apparait de bonne heure dans les Flandres, pays où les moutons et les voies d'eau se trouvent en grande qualité

 

Un article spécifique sur la Grange aux dîmes sera réalisé bientôt.

 

La collégiale Saint-Quiriace :

La collégiale Saint Quiriace, un édifice au destin mouvementé, malheureusement restée inachevée suite aux difficultés financières sous le règne de Philippe le Bel, au XIVème siècle.

Elle est dédiée à saint Quiriace ou Cyriaque de Jérusalem, intimement lié aux évènements de l'Invention de la Vraie Croix par sainte-Hélène.

Elle présente la particularité de ne jamais avoir été achevée, la réalisation de l’église dans les proportions données au départ étant trop coûteuse. Elle est située non loin de la tour César.

Lien site :Saint-Quiriace ou Cyriaque de Jérusalem

Intérieur de la collégiale

Intérieur de la collégiale

Un peu d'histoire : la Collégiale, de style romane, est construite au XIème et XIIème siècle, l’argent venant à manquer les travaux sont interrompus.

Au fil des siècles de nouveau travaux sont entrepris : le décor intérieur au XVIIème siècle par exemple. Le magnifique dôme date du XVIIème, il a été construit suite à l’effondrement du transept en 1662. A l’intérieur de Saint-Quiriace se trouve le chœur couvert d’une voûte octopartite.

La Collégiale se situe dans la ville haute.

Entrée intérieure, la grille et extérieure

Entrée intérieure, la grille et extérieure

L'glise et le Prieuré Saint-Ayoul :

Situé en ville basse, le prieuré Saint-Ayoul, un ensemble architectural à l'histoire millénaire et à

l'origine des Foires de Champagne.

L'église est bâtie à la suite de la redécouverte de la sépulture d'Aigulphe de Bourges (connu sous plusieurs autres noms : Au, Ay, Août, Ayeul ou Ayoul), ancien évêque de Bourges enterré dans le plus grand secret en 845.À la suite d'une guérison attribuée à un miracle, ses reliques sont retrouvées en 996 et transférées dans un sanctuaire voisin, transformé en prieuré en 1048, année ou l'église Saint-Ayoul de Provins est donnée par Thibaud 1er de Champagne comte de Champagne avec l'autorisation du roi de Henri 1er de France à l'abbaye de Saint-Pierre de Montier-la-Celle qui envoie comme prieur Robert qui sera fondateur de l'abbaye de Molesme, en 1075 et de l'abbaye de Cîteaux en 1095.

L'église est alors un lieu de pèlerinage, et son parvis héberge les premières foires commerciales de Provins. L'édifice est partiellement détruit par un incendie en 1157 et immédiatement reconstruit, puis remanié à de nombreuses reprises jusqu'au XVIème siècle.

Saint Ayoul céphalophore (XVIe siècle)

Pendant la Révolution française, le prieuré Saint-Ayoul est vendu. Une partie du cloître est transformée en habitations, le chœur est utilisé comme lieu de stockage. L'État rachète le monument en 1828 et l'intègre à une caserne militaire. L'église est restaurée au XXe siècle.

L'édifice est protégé au titre des monuments historiques en plusieurs fois : le transept est classé en 1862, la nef en 1909, le chœur, la chapelle et le clocher en 1913; le reste du prieuré est inscrit en 2005 et son aile est classée en 2006.

Un séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-Marne
Un séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-Marne
Un séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-Marne
Un séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-Marne
Un séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-Marne

Le musée de Provins et du Provinois :

 

Un séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-MarneUn séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-MarneUn séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-Marne
Un séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-MarneUn séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-Marne
Salle des sculptures

Salle des sculptures

Dans cette salle, se trouve une parties des œuvres de Louise-Elisabeth Munaut, sculpteur de Provins (1889-1963).

Cette artiste a réalisé avant tout des marbres et des modelages, mais a croqué aussi des portraits au pastel  et des paysages.visite à l'étage.

Salle basse et préhistoire :

Un séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-Marne

Musée de Provins et du Provinois :

7, rue du Palais 77160 Provins.

Tél. : 01 64 01 40 19 Courriel : musee@mairie-provins.fr lien : musee@mairie-provins.fr

L'atelier de peinture de Provins : à suivre bientôt

 

 

Le Durteint et la cité de ProvinsLe Durteint et la cité de Provins
Le Durteint et la cité de Provins

Le Durteint et la cité de Provins

Le Durteint et la Voulzie :

 

La spécialité de Provins au Moyen-Age est le drap. Fait en laine, il est réputé pour sa qualité

et sa couleur d'un bleu très foncé, le bleu "ners", obtenu grâce à la dureté de l'eau de la rivière appelée Durteint. De plus, l'eau était indispensable à certains métiers tels que les tanneurs, lavandières, bouchers... Ces rivières offrent de pittoresques points de vue avec des petits lavoirs individuels, en plusieurs endroits.

 

          Les points de vue sur les lavoirs du Durteint voir flèches à droite

Plan d'une partie du circuit du 3 avril

Plan d'une partie du circuit du 3 avril

Un séjour à Provins, cité médiévale en Seine-et-Marne

Office de Tourisme de Provins :

Provins Tourisme "entre Bassée, Montois et Morin"

Chemin de Villecran B.P.44 77482 Provins Cedex

Tél. : 01 64 60 26 26 Fax : 01 64 60 11 97 Lien : http://www.provins.net

Sources documentations Provins et Wikipédia.

La ville de Provins classée à l'UNECO article " Provins, ville où se déroulaient les foires de Champagne, a été inscrite le 13 décembre 2001 au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO" : http://www.la-seine-et-marne.com/actualites/provins-classee-a-l-unesco/

 

Merci à nos conférencières et aux hôtesses des musées et édifices visités.

 

Pour info. un charmant gîte à une dizaine de kilomètres de Provins :

Gîte de M. et Mme Dormion Christine et Jean-Claude :  :

2, rue des Glycines, 77 Lizines Tél.  01 60 67 32 56

Coordonnées GPS : N48.526065°E3.178492°

Lien :  N48.526065°E3.178492°  ou faire un copier-coller

 

Bientôt un article sur Nogent-sur-Seine et son musée Camille Claudel.

Voir aussi article du blog sur Troyes dans l'Aube : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/article-une-visite-de-troyes-aube-73147552.html

Les 35ème Médiévales de Provins "Des Hommes et des Bêtes" : 9 et 10 juin 2018

 

Bonne visite !

***

Partager cet article
Repost0
7 mars 2018 3 07 /03 /mars /2018 13:16
L'église de Nucourt, Val-d-OiseL'église de Nucourt, Val-d-Oise

 

;

L'église Saint-Quentin de Nucourt :

Un peu d'histoire :

Le début de la construction du clocher central se situe vers 1175 et celle du chœur vers

1210-1220. La fin des travaux, de la nef et des bas-côtés peut être datée vers 1540; celle du clocher-porche vers 1560 (architecte Jean Grapin).

Ce sont ces dates qui vont imposer les styles, gothique, gothique flamboyant et Renaissance de cette église dont les richesses intérieures sont impressionnantes.

 

Le clocher en bâtière  central est de style gothique primitif, et date des alentours de 1175. Il peut être considéré comme l'archétype des clochers gothiques du Vexin.

L'église de Nucourt, Val-d-Oise
Plan de l'église Saint-Quentin de Nucourt

Plan de l'église Saint-Quentin de Nucourt

Les clés de voûte 1ère, 2ème et 3ème travéeLes clés de voûte 1ère, 2ème et 3ème travéeLes clés de voûte 1ère, 2ème et 3ème travée

Les clés de voûte 1ère, 2ème et 3ème travée

Le retable de l'église

Le retable de l'église

Saint-Quentin :

La statue de saint Quentin assis sur une chaise de torture du style de la Renaissance est en

pierre tendre, et a été repeinte. La hauteur est de 90 cm, et la datation du dernier quart du XVIe siècle. Classée en février 1915, elle a été restaurée en 1991 et est actuellement exposée au musée du Vexin français.

Fanfan la Tulipe et l'église de Nucourt

Fanfan la Tulipe et l'église de Nucourt

Le portail situé près de l'entrée du cimetièreLe portail situé près de l'entrée du cimetière

Le portail situé près de l'entrée du cimetière

A quelques kilomètres de Nucourt : Magny-en-Vexin

La place de la Halle et les cours interieures environnantesLa place de la Halle et les cours interieures environnantesLa place de la Halle et les cours interieures environnantes

La place de la Halle et les cours interieures environnantes

Où se situe Magny-en-Vexin ?
Où se situe Magny-en-Vexin ?

Où se situe Magny-en-Vexin ?

Sources et lien Wikipédia L'église Saint-Quentin de Nucourt : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Quentin_de_Nucourt

Partager cet article
Repost0
2 mars 2018 5 02 /03 /mars /2018 18:29

Historique :

Le télégraphe : du grec ancien τηλε têlé, loin et γραφειν graphein, écrire.

Un contexte qui favorise la recherche :

De nombreuses recherches depuis l'antiquité tentèrent de répondre sans succès à la maitrise de transmission de l'information à distance. La première télégraphie optique utilisait des feux allumés sur des hauteurs. Cette technique était principalement utilisée à des fins militaires.

Les Perses et les Grecs utilisaient le télégraphe à torches,puis plus tard les Romains.

Ces derniers utilisaient des poutres au sommet des miradors dans des positions verticales, horizontales ou obliques, dispositif précurseur du télégraphe aérien de Claude Chappe.

C’est à la fin du XVIIIème siècle (1793) que Claude Chappe invente un nouveau type de communication à partir d’un système de bras mobiles installé sur les hauteurs.
A cette époque, la France est engagée à la suite de l’exécution de Louis XVI dans des guerres intérieures et extérieures.

Claude Chappe

L’expérience, sous le contrôle de trois commissaires, permit de transmettre un message en 11 minutes entre Ménilmontant (Cimetière de Belleville - Paris aujourd’hui) et Saint-Martin-du-Tertre, deux communes distantes de 25 km. Saint-Just lui même se rendra à Écouen pour suivre l’expérience.
 

Le Télégraphe de Chappe est accueilli avec enthousiasme par le gouvernement révolutionnaire. Il doit permettre d’échanger, entre Paris et les frontières envahies, les messages rapides étant nécessaires aux armées.

En effet, l’usage du Télégraphe restera réservé à l’Etat, à des fins principalement militaires.
Le principe est le suivant : envoyer rapidement et sur une longue distance des dépêches en utilisant un réseau de tours pour transmettre à vue des signaux.

Le système est basé sur le fonctionnement de bras mobiles placés au sommet d’un bâtiment ou d’un monument déjà existant.

 

Descriptif technique de la machine

Le dispositif se composait d’un mât vertical sur le toit de chaque station, maisonnette, tour ou église d’environ 5,00 m portant un grand bras orientable appelé régulateur de 5,32 m. A chaque extrémité du régulateur étaient fixées 2 petites ailes complémentaires, mobiles elles aussi, longues de 2,24 m, les indicateurs.

L’ensemble du dispositif était relié par poulies et câbles à un

manipulateur à hauteur d’homme situé à l’intérieur de la station. Ce manipulateur permettait d’actionner chaque élément du mécanisme indépendamment les uns des autres.

Le stationnaire, nom donné à l’opérateur qui reproduisait les signes observés à la lunette sans comprendre les signaux observés. Seuls les directeurs de la ligne au départ et à l’arrivée étaient à même de comprendre le sens du message qui circulait.

92 signes étaient réalisables, chaque signe représentait un nombre de 1 à 92. Le premier signal indiquait la page d’un livre de 92 pages comportant 92 lignes. Le deuxième signal indiquait le numéro de la ligne. Chaque ligne exprimait une phrase ou un mot. 8464 mots ou expressions étaient inscrits sur le livre secret...

Le message envoyé entre Ménilmontant et Saint-Martin-du-Tertre passant par Ecouen :

Le message délivré entre Ménilmontant (à Paris) et Saint-Martin-du-Tertre en passant par Écouen, en onze minutes, est ainsi rédigé : « Daunoi est arrivé ici. Il annonce que la Convention nationale vient d'autoriser son Comité de Sûreté Générale à apposer les scellés sur les papiers des représentants du peuple ».

La réponse est : « Les habitants de cette belle contrée sont dignes de la liberté par leur amour pour elle et leur respect pour la Convention nationale et ses lois ».

L'expérience étant une réussite, quelques semaines plus tard, le Comité de salut public, influencé par Lakanal, ordonne la construction de la première ligne télégraphique de l'histoire.

Elle relie Paris et Lille, via Écouen et d'autres relais. Ce sont les menaces d'invasion aux frontières qui ont entraîné dans l'urgence l'installation rapide du télégraphe. Au 19 ème siècle, d'autres lignes sont  développées . Puis l'électricité et les chemins de fer rendent obsolète ce système télégraphique optique.

Le relais, à l'origine situé sur la butte, dans la forêt, a disparu. Néanmoins, les travaux récents ont permis de retrouver son emplacement. Une exposition dédiée au télégraphe de Chappe est proposée à l'office de tourisme d'Écouen.

 

 

Localisation du télégraphe à Ecouen

Localisation du télégraphe à Ecouen

Le télégraphe d'Ecouen

Première expérience mondiale de télécommunication

L'exposition présentée à l'Office du Tourisme d'Ecouen

L'exposition présentée à l'Office du Tourisme d'Ecouen

Une exposition présentée à l'Office du Tourisme d'Ecouen et de ses environs, Val d'Oise :

Lien site : http://www.otecouen.fr/telegraphechappe

Contact  messagerie http://contact@otecouen.fr et http://contact@ipee95.org

L'Office du Tourisme d'Ecouen

L'Office du Tourisme d'Ecouen

A voir aussi à Ecouen :

Le centre d'Ecouen ; l'Hôtel de Ville, la poste, l'église Saint-Acceul, le château Musée de la RenaissanceLe centre d'Ecouen ; l'Hôtel de Ville, la poste, l'église Saint-Acceul, le château Musée de la RenaissanceLe centre d'Ecouen ; l'Hôtel de Ville, la poste, l'église Saint-Acceul, le château Musée de la Renaissance
Le centre d'Ecouen ; l'Hôtel de Ville, la poste, l'église Saint-Acceul, le château Musée de la RenaissanceLe centre d'Ecouen ; l'Hôtel de Ville, la poste, l'église Saint-Acceul, le château Musée de la Renaissance
Le centre d'Ecouen ; l'Hôtel de Ville, la poste, l'église Saint-Acceul, le château Musée de la RenaissanceLe centre d'Ecouen ; l'Hôtel de Ville, la poste, l'église Saint-Acceul, le château Musée de la RenaissanceLe centre d'Ecouen ; l'Hôtel de Ville, la poste, l'église Saint-Acceul, le château Musée de la Renaissance

Le centre d'Ecouen ; l'Hôtel de Ville, la poste, l'église Saint-Acceul, le château Musée de la Renaissance

Sources et documentation :

"Un Télégraphe à Ecouen, Première expérience mondiale de télécommunication", Jean-Michel Motta et Alain Kesler Préfaces : Gérard Contant, Michel Ollivier

Exposition à l'Office du Tourisme d'Ecouen : visite du 18 février 2018

"Première expérience mondiale de télécommunication"

Lien site Mairie d'Ecouen, un peu d'histoire : http://www.ecouen.fr/article/un-peu-dhistoire

Lien site Wikipédia, chronologie du télégraphe :https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_du_t%C3%A9l%C3%A9graphe

Voir aussi autres articles du blog récents :

Le château d'Ecouen Musée national de la Renaissance: http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/02/lc-chatteau-d-ecouen-musee-national-de-la-renaissance.html

L'église Saint-Acceul d'Ecouen : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/02/l-eglise-saint-acceul-a-ecouen.html

 

Bonne visite !

 

Partager cet article
Repost0
25 février 2018 7 25 /02 /février /2018 08:29
L'église Saint-Acceul à Ecouen

L'église Saint-Acceul, située à Ecouen, dans le Val-d'Oise est la seule église en France placée sous le vocable de ce saint, mais elle possède une relique d'Andéol du Vivarais qui semble être le patron véritable de l'église.

La relique de Saint Andeol a été ramenée à Ecouen par Mathieu de Montmorency au moment de la croisade contre les Albigeois. La famille, étant gouverneur du Languedoc  a associé ce saint à Ecouen ; mais il semble bien que ce soient deux saints différents, puisque Saint-Acceul n’est autre que le Saint-Acheul d’Amiens, dont on voit la statue sur le porche de la cathédrale, la tête sous le bras, comme Saint-Denis. Les habitants de notre village, visiblement, ont mélangé les deux martyres, la scie de Saint-Andéol passant dans les mains de Saint-Acceul sur le vitrail, et pour la statue. Mais une vieille tradition veut que ces deux saints n’en fassent qu’un.

 

D’après nos renseignements, le lait de chaux n’a pas servi qu’à masquer les armoiries, mais aussi les personnages et les scènes religieuses. C’est l’ actrice mademoiselle Adeline, la première « cocotte », qui a payé un peintre pour ce travail.

On célèbre saint Andéol, premier apôtre du Vivarais le 1er mai ou le 4 mai (diocèse de Viviers)

 

Lien : Andéol du Vivarais

Le reliquaire de l'église contient une clavicule attribuée à Saint-Andéol, et la statue de saint Acceul dans la niche au-dessus du portail principal porte une scie dans les mains. Les

Romains ont supplicié Saint-Andéol en lui ouvrant le crâne en croix, probablement à l'aide d'un glaive ou d'une scie. Cette représentation de 1854 tend donc à confirmer que saint Acceul est bien Saint-Andéol.

L'église Saint-Acceul est située sur la place principale de la ville dénommée place de l'Église, face à l'hôtel de ville (à l'ouest), à côté de l'office de tourisme (au sud) et juste en contrebas du château d'Ecouen.

Histoire :

L'histoire de l'église Saint-Acceul reste en grande partie dans l'ombre. Les quelques documents la concernant que cite l'abbé Jean Lebeuf en 1753 ont disparu sous la Révolution française. La première mention de la terre d'Écouen, qui forme alors une entité avec le village voisin d'EZanville sous le nom d'Iticiniscoam, figure dans une chartre  du roi Dagobert  1er de 632 ,par laquelle il fait don de nombreuses terres à l"abbaye de Saint-Denis.

Les architectes :

L'on peut ainsi attribuer la première campagne de l'église à Charles Baillard ou Billard. Concernant la deuxième campagne de travaux, les noms manquent. Pour des raisons qu'il ne précise pas, Mathieu Lours ne pense pas que les travaux soient toujours dirigés par Charles Baillard.

La troisième campagne seulement peut être attribuée  à Jean Bullant, dont l'on sait qu'il est présent sur place avant 1556. Conformément aux vœux exprimés par son testament, il est enterré dans l'église Saint-Acceul le 13 octobre 1578 et témoigne ainsi de son attachement à cet édifice.

Lien site Jean Bullant : Jean Bullant

L'église sous la Révolution française

À la Révolution française, la paroisse d'Écouen est affiliée au diocèse de Versailles. nouvellement créé pour regrouper l'ensemble des paroisses du département de Seine et Oise. Sous les troubles révolutionnaires, les habitants se montrent plutôt conscients de la valeur de leur patrimoine. Quand un décret de 1791 oblige la municipalité à effacer tous les signes de féodalité, elle refuse de supprimer les armoiries des vitraux, en arguant qu'il sera trop coûteux de remplacer par la suite les panneaux manquants. L'on se contente de les recouvrir de lait de chaux. En 1793 sous  la Terreur, le grand tableau du retable majeur est recouvert d'une serge pour le préserver de l'action destructrice des vandales révolutionnaires.

D’après les renseignements des spécialistes, entre autres M. Christian Dauchel *,le lait de chaux n’a pas servi qu’à masquer les armoiries, mais aussi les personnages et les scènes religieuses. C’est l’actrice mademoiselle Adeline, la première « cocotte »*, qui a payé un peintre pour ce travail.

 

 

Plan de l'église et les différentes contructions expliquant le stytle

Plan de l'église et les différentes contructions expliquant le stytle

Le chœur et  son collatéral ont été édifiés entre 1536 et 1554 pour le compte du connétable Anne de Montmorency et constituent un ensemble élancé et élégant de style gothique flamboyant.

 

L'église Saint-Acceul à Ecouen

Le choeur :

Le chœur, qui constitue sans conteste la pièce maîtresse de l'église, est d'un pure style

gothique flamboyant, sauf pour les clés de voûte secondaires et culs-de-lampe, qui ont déjà été signalés.

 

 

 

 

Les vitraux : ***

La principale particularité de l'église d'Ecouen réside dans ses vitraux qui nous sont parvenus

intacts depuis la Renaissance. En effet, dans nombre d'église de cette époque, les vitraux ont été brisés au cours des guerres, par accident ou encore volés.

Les vitraux sont alors des reproductions plus tardives, aux couleurs parfois ternes.

Au contraire, les riches vitraux d'Ecouen, datant du XVIe siècle (époque de la construction du château) réservent bien des surprises aux visiteurs...

Les dix verrières, financées par la famille des Montmorency, auraient été réalisées entre 1544 et 1587. Elles représentent d'ailleurs la puissante famille, et même la Passion du Christ à des thèmes plus actuels (l'époque était au déclenchement des guerres de religion).

Vitrail N°11

Vitrail N°8   à gauche            ..................................................................................                   à droite :  Vitrail N °11

Vitrail N°8 à gauche .................................................................................. à droite : Vitrail N °11

Vitrail N°8

Vitrail N°8

Ces vitraux représentent les donateurs agenouillés devant des scènes de dévotion : une Pietà  et une Vierge des Sept Douleurs (au cœur transpercé de sept glaives).

Vitrail et ses détails (en dessous)

L'église Saint-Acceul à EcouenL'église Saint-Acceul à EcouenL'église Saint-Acceul à Ecouen
La chapelle La Vierge à l'Enfant

La chapelle La Vierge à l'Enfant

Les fonts batismaux L'Hôtel en bois.Les fonts batismaux L'Hôtel en bois.

Les fonts batismaux L'Hôtel en bois.

Parmi le mobilier de l'église, six éléments sont classés monument historique au titre objet en plus des vitraux. Dans le domaine de la sculpture, seuls la Vierge et l'Enfant et les fonts baptismaux sont classés au titre objet depuis décembre 1908. Les fonts baptismaux sont en pierre calcaire. De plan ovale, ils mesurent 116 cm de longueur et 72 cm de largeur, et sont contemporains du chœur de l'église. La cuve est moulurée sous la bordure tout à fait plate d'un tore et de deux petits ressauts. Sur sa partie supérieure, elle est sculptée d'une frise de têtes de lions crachant des rinceaux, alternant avec des têtes d'anges, auxquelles elles sont reliées par un ruban continu. Sur sa partie inférieure, la cuve est sculptée de cartouches rectangulaires et ovales. Le pied galbé est mouluré d'un tore à sa base, et repose sur un socle non sculpté.

L'orgue

L'orgue

L'orgue a été acheté en 1849 à la veuve du facteur Gadault, à Paris. Son emplacement primitif était dans le chœur. Lors des travaux effectués par le facteur Marie-Antoine-Louis Suret en 1889 avec notamment l'adjonction d'un clavier bref de récit, l'instrument est placé sur la tribune occidentale de la nef. Il comporte quatorze jeux, et est d'esthétique postclassique, ce qui fait son principal intérêt, car peu d'exemples de cette période subsistent en France. Selon Mathieu Lours, qui est l'organiste en titre, les jeux de fond sont très clairs, et les jeux d'anche développent une puissance surprenante, tandis que le plein jeu est très velouté, et annonce la facture romantique. Certains tuyaux de bourdon proviennent probablement d'un instrument du XVIIIe siècle. L'orgue comprend un jeu de cor anglais de type Suret, dont il n'existe plus que de rares exemplaires. La transmission mécanique est encore intacte. En 1948, elle faillit disparaître dans le contexte d'une reconstruction complète, qui se limite finalement à la mise

Lien :  Marie Antoine Louis Suret

Travail de l'Ecole du Vitrail d'Ecouen : la Scène, vitrail visible dans l'enceinte de l'église

Travail de l'Ecole du Vitrail d'Ecouen : la Scène, vitrail visible dans l'enceinte de l'église

Voir aussi autre article du blog Le château d'Ecouen, Musée de la Renaissance : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/02/lc-chatteau-d-ecouen-musee-national-de-la-renaissance.html

Le télégraphe de Chappe à Ecouen : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/03/le-telegraphe-d-ecouen.html

Merci à  M. Christian Dauchel pour la passionnante visite commentée et historique  de l'église Saint-Acceul, le 18 février 2018.

A lire :

* "Adeline, La première "cocotte, Une scandaleuse à Ecouen " ouvrage de Christian Dauchel, Edition Morrigane. Disponible à l'Office de Tourisme d'Ecouen.

 

Sources documentations site Wikipédia :

Lien site Wikipédia : L'église Saint-Acceul à Ecouen  https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Acceul_d%27%C3%89couen

Lien site ville d'Ecouen : http://www.ecouen.fr/equipement/eglise-saint-acceul

Adresse :

Église Saint-Acceul

Place de l'église

95440 Ecouen

Tél. : 01 39 90 92 49

 
 
Bonne visite !
 
***
Partager cet article
Repost0
24 février 2018 6 24 /02 /février /2018 11:51
Lc château d'Ecouen Musée National de la Renaissance
Le château d'Ecouen et ses différentes façadesLe château d'Ecouen et ses différentes façadesLe château d'Ecouen et ses différentes façades

Le château d'Ecouen et ses différentes façades

Le Musée national de la Renaissance et son écrin : le château d'Ecouen

Joyau de l'architecture française de la Renaissance, le château est édifié à partir de 1538 par

Anne de Montmorency, connétable de France et principal ministre des rois François 1er et Henri II.

Ses armoiries et emblèmes, l'épée dressée et la devise Aplanos qui signifie "tout droit" apparaissent partout dans le décor peint du château.

Anne de Montmorency, né à Chantilly le 15 mars 1493 et mort à Paris le 12 novembre 1567 est à l'époque duc et pair de France, maréchal, puis grand maître de France, baron des Baux et connétable et émule de Bayard.

Cet homme extrêmement puissant, qui a symbolisé la Renaissance française, fut un ami intime de François 1er, puis d'Henri II.

Anne est le filleul de la reine Anne de Bretagne qui lui donne son prénom (Anne était un prénom épicène à cette époque). Il est élevé au château d'Amboise avec le futur roi de France François 1er. C'est pourquoi il est très proche du roi. François Ier se montrera très attentif aux conseils d'Anne de Montmorency, à la fois militaire, couronné de succès et grand esthète, même s'ils connaîtront des différends.

Créé duc et pair en1551, Anne de Montmorency était devenu un des plus puissants seigneurs de France, possédant près de 600 fiefs, aimant les arts et protégeant Bernard Palissy ainsi que Jean Bullant l'architecte de ses deux châteaux de Chantilly et d'Ecouen.

Ce château d'Écouen peut lui-même symboliser l'homme que fut Anne de Montmorency : à la fois forteresse stratégique et imposante, mais aussi palais des arts inspirés des plus grandes œuvres architecturales d'Italie.

 

 

Les collections du musée :

La chapelle du châteauLa chapelle du château

La chapelle du château

Le manteau de la cheminée de la salle d'ArmesLe manteau de la cheminée de la salle d'ArmesLe manteau de la cheminée de la salle d'Armes

Le manteau de la cheminée de la salle d'Armes

La salle d'armes

La salle d'armes

Maquette du château d'Ecouen A noter le jeu de paume devant la terrasse disparu Maquette du château d'Ecouen A noter le jeu de paume devant la terrasse disparu

Maquette du château d'Ecouen A noter le jeu de paume devant la terrasse disparu

Voir à gauche la vue aérienne du châteauVoir à gauche la vue aérienne du château

Voir à gauche la vue aérienne du château

Aquarelle d'époque du parc et le château d'Ecouen

La salle de la petite sculpture

La salle de la petite sculpture

Mesure du temps et de l'espace :

Au centre la nef dite de Charles Quint chef-d'oeuvre du muséeAu centre la nef dite de Charles Quint chef-d'oeuvre du muséeAu centre la nef dite de Charles Quint chef-d'oeuvre du musée

Au centre la nef dite de Charles Quint chef-d'oeuvre du musée

Le banc d'orfèvre (à tréfiler les métaux précieux ou non précieux) d'Auguste 1er de Saxe (détails)Le banc d'orfèvre (à tréfiler les métaux précieux ou non précieux) d'Auguste 1er de Saxe (détails)Le banc d'orfèvre (à tréfiler les métaux précieux ou non précieux) d'Auguste 1er de Saxe (détails)

Le banc d'orfèvre (à tréfiler les métaux précieux ou non précieux) d'Auguste 1er de Saxe (détails)

 

La chambre

La chambre

Les plaques monumentales en émail peint sur cuivre de Limoges

Les plaques monumentales en émail peint sur cuivre de Limoges

Au premier étage, le cabinet du Roi desservi par la galerie est meublé de coffres car il avait également l'usage de garde-robe; les murs ont ornés de plaques monumentales en émail peint sur cuivre de Limoges. La petite pièce lambrissée, actuellement fermée par un cordon, servait aux entretiens confidentiels du souverain.

Plan des différents étages des collections du musée

Plan des différents étages des collections du musée

Deuxième étage : les collections Arts du feu

Deuxième étage : les collections Arts du feu

Lc château d'Ecouen Musée National de la RenaissanceLc château d'Ecouen Musée National de la Renaissance
Lc château d'Ecouen Musée National de la RenaissanceLc château d'Ecouen Musée National de la Renaissance
Les verrres Renaissance en Europe

Les verrres Renaissance en Europe

 

Vu le 18 février dernier, le château d'Ecouen dans la brume :

Lc château d'Ecouen Musée National de la RenaissanceLc château d'Ecouen Musée National de la RenaissanceLc château d'Ecouen Musée National de la Renaissance

Bientôt un article sur le télégraphe et l'église Saint-Acceul d'Ecouen.

 

Bonne visite !

 

Voir aussi article blog L'église Saint-Acceul à Ecouen : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/02/l-eglise-saint-acceul-a-ecouen.html

Musée national de la Renaissance

Château d'Ecouen :

Ouvert T.les J. de 9 H 30 à 12 H 45 et de 14 H à 17 H 45 (17 H 15 en hiver) sauf le mardi

Tél. : 01 34 38 38 50

Site : http://www.musee-renaissance.fr

Visites-conférences pour individuels : les samedis et dimanches :

Visite générale : 11 H et 15 H 30, visite thématique : 14 H 15.

 

***

Partager cet article
Repost0