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L'artiste

  • : Le blog de Jean-Pierre Kosinski.
  • : Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
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17 mai 2016 2 17 /05 /mai /2016 12:31
Figeac, ville et pays d'art et d'histoire
Le blason de Figeac
Le blason de Figeac

Figeac, en occitan Fitsat, écrit Fijac, situé dans le Lot, appartient au réseau national des Villes et Pays d'art et d'Histoire.

Le toponyme de la ville est attesté dès le VIIe siècle :

Une anecdote prétend qu'il aurait été déformé par la suite en Figeac à partir de l'expression latine Fige acum. Elle tente aussi, par cette façon, d'expliquer l'origine des monuments appelés aiguilles. Beaucoup de pèlerins se perdaient dans les forêts aux alentours de Figeac et l'abbé aurait répondu à ceux qui le lui faisaient observer : « Fige acum », qui se traduit par : « Plantez une aiguille ». Selon la légende, un vol de colombes, dessinant une croix dans le ciel, sous les yeux de Pépin le Bref , décida de la fondation, en ces lieux, d'un monastère, en 753.

Le roi aurait dit « Fiat là ! », « qu'il [le monastère] soit fait là ! », cette expression aurait donné le nom à Figeac.

Historique de la cité :

Au IXème siècle, une abbaye est fondée dans un lieu nommé Figeac. Une ville se constitue peu à peu auprès de cet établissement religieux, ses habitants étant attiré de la liberté de l'abbaye et les libertés accordées par celle-ci.

L'essor économique de la cité s'intensifie à partir du XIIème siècle. Les  marchands de la ville développent alors des échanges réguliers avec des cités commerçantes de toute la France, avant d'étendre à partir du XIIIème siècle leur activité dans plusieurs villes et ports d'Europe et du bassin méditerrenéens. la richesse des marchands de Figeac s'explime alors dans l'architecture et le décor de leurs demeures. Celles qui sont aujourd'hui conservées rappellent que Figeac fut jusqu'à la guerre de Cent ans l'une des plus prospères du midi de la France.

La découverte de la cité par ses clefs

La découverte de la cité par ses clefs

Figeac et son pont sur le Célé Quelques images de la cité médiévaleFigeac et son pont sur le Célé Quelques images de la cité médiévaleFigeac et son pont sur le Célé Quelques images de la cité médiévale

Figeac et son pont sur le Célé Quelques images de la cité médiévale

Figeac, ville et pays d'art et d'histoireFigeac, ville et pays d'art et d'histoireFigeac, ville et pays d'art et d'histoire
Figeac, ville et pays d'art et d'histoire
Le circuit touristique de la ville

Le circuit touristique de la ville

Des crises marquent la fin du moyen-âge et le début de l'époque moderne. La guerre de Cent ans signe la fin du commerce international et à la fin de la Renaissance, Figeac souffre profondément des guerres de Religions. Néanmoins, la ville se dote de quelques édifices reflétant les innovations architecturales de ces époques.

Notre-Dame du Puy de Figeac

Notre-Dame du Puy de Figeac

La salle capitullaire de la chapelle Notre-Dame de PitiéLa salle capitullaire de la chapelle Notre-Dame de Pitié

La salle capitullaire de la chapelle Notre-Dame de Pitié

Jean-François Champollion dit Champollion le Jeune, un enfant de Figeac.

Figeac, ville et pays d'art et d'histoire

Jean-François Champollion dit Champollion le Jeune est né le 23 décembre 1790 à Figeac. Il est mort à Paris le 4 mars 1832

Egyptologue français, Il fut le premier à déchiffrer les hiéroglyphes.

Il est considéré comme le père de l'égyptologie.

Place des Ecritures et la Pierre de Rosette géante

Place des Ecritures et la Pierre de Rosette géante

Figeac, ville et pays d'art et d'histoire
Quelques images de la cité médiévale
Quelques images de la cité médiévale
Quelques images de la cité médiévale
Quelques images de la cité médiévale
Quelques images de la cité médiévale
Quelques images de la cité médiévale
Quelques images de la cité médiévale
Quelques images de la cité médiévale
Quelques images de la cité médiévale
Quelques images de la cité médiévale
Quelques images de la cité médiévale
Quelques images de la cité médiévale

Quelques images de la cité médiévale

Sur la route de Saint-Jacques de Compostelle :

C’est une histoire qui remonte au Moyen-Âge. Elle débute avec la découverte miraculeuse d’un tombeau en Galice vers l’an 800. Vous marcherez sur les traces de l’apôtre Jacques qui avait pour mission de prêcher la parole du Christ en Occident. Lors de son retour à Jérusalem il est décapité. Sa dépouille est portée dans une embarcation et la légende raconte que guidée par un ange, elle s’échoue sur les côtes de Galice.

C’est en pleine période de croisade que Saint-Jacques-de-Compostelle devient une ville Sainte du même ordre que Jérusalem et Rome.

Aujourd’hui le Chemin garde son côté mystérieux. Il est de plus en plus fréquenté, il est aussi un moyen original de parcourir l’une des plus belle région de France.

Sources documentaires et renseignements : Office de Tourisme de Figeac, Hôtel de la Monnaie :

Place Vival 46100 Figeac Tél. : 05 65 34 06 25 Fax : 05 65 50 04 58

Site : http://www.tourisme-figeac.com

Courriel lien : info@tourisme-figeac.com

Service du Patrimoine : Hôtel de Ville 5, rue de Colomb BP 205 Tél. : 05 65 50 05 40 Fax : 05 65 50 02 33

Site :http://www.ville-figeac.fr

Courriel : service.patrimoine@ville-figeac.fr

Lien site Wikipédia Figeac : https://fr.wikipedia.org/wiki/Figeac

Lien Wikipédia Jean-François Champollion : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois_Champollion

Bonne visite !

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14 mai 2016 6 14 /05 /mai /2016 04:49
Fontaines et jardins de Toulouse

Les fontaines et jardins de Toulouse :

Élément d'ornement, la fontaine peut avoir une fonction sanitaire : place Saint-Georges le visiteur tombera nez à nez avec une fontaine de type Wallace du nom d'un lord anglais qui avait offert aux villes de Paris et .... Toulouse une cinquantaine de fontaines. Afin de lutter contre l'alcoolisme ambiant : la présence de petits crochets autour de la fontaine et qui accueillaient des gobelets métalliques afin de boire l'eau en atteste.

Des pierres tombales pour construire la plus ancienne des fontaines

Fontaine Wallace du Jardin des Plantes

Fontaine Wallace du Jardin des Plantes

Si les fontaines ont fleuri essentiellement au 18ème et au 19ème siècle à Toulouse, quand l'eau "courante" a été généralisée grâce à la construction du château d'eau dans le quartier Saint Cyprien, la première fontaine a vu le jour au 16ème siècle sur la place Saint-Étienne : toujours présente à deux pas de l'actuelle Préfecture, les plus fins observateurs remarqueront que la base de la fontaine a été bâtie avec des pierres funéraires sur lesquelles ont été gravées ensuite les armoiries de certains Capitouls de la ville.

Si les fontaines servaient la plupart du temps à abreuver les animaux et à permettre aux habitants de se ravitailler en eau, certaines fontaines ont été édifiées afin de combler certains manques en matière d'urbanisme: les fontaines de la place des Puits Clos ou celle rue Boulbonne remplacent des immeubles considérés comme vétustes. C'est ainsi que Toulouse voit son patrimoine enrichi de plusieurs dizaines de fontaines à travers la ville, chouchoutées par six agents municipaux à plein temps.

La fontaine Saint-Etienne

La fontaine Saint-Etienne

La vasque de la fontaine
La vasque de la fontaine

Située place Saint-Étienne, il s'agit de la plus ancienne fontaine conservée dans Toulouse. Le premier élément fut la vasque en marbre provenant de la prévôté, qui fut construite en 1584 selon les plans de l'architecte Jean Rancy.
A cette époque, la fontaine recevait les eaux de Guilheméry, prélevées dans l'actuel parc du Caousou. L'eau arrivait par un aqueduc jusqu'à la place où s'élevaient également un pilori qui permettait d'exposer les voleurs, une estrapade pour supplicier les condamnés et un échafaud pour les abjurations publiques.
L'eau se déversait dans un bassin en forme octogonale, en marbre de Saint-Béat, par la bouche de 4 mascarons (têtes ou masques de fantaisie).
Située en contrebas de la place, la fontaine est entourée d'une pente de trois marches, halte possible pour les promenades. Cette dépression permettait également aux femmes venant puiser de l'eau d'être à l'abri des charrettes.
La décoration actuelle de la fontaine date de 1593. Antoine Bachelier érigea au milieu de la vasque un piédestal avec quatre niches abritant des marmousets de bronze d'où l'eau s'échappe. Au dessus, l'on trouve quatre boules de bronze sur lesquelles se dresse un obélisque en marbre rouge et blanc de Sarrancolin. Les marmousets furent fondus par Pierre Chevenet.
Cette élégante fontaine Renaissance causa bien des soucis à la ville, avec son mauvais fonctionnement (la fontaine se tarissait l'été), mais aussi la chute de l'obélisque et jusqu'aux très jolis marmousets, mannequin-pisse qui choquèrent la population.
C'est pourquoi à partir de 1649, l'eau coula dans la gueule de poissons que les marmousets, rendus pudiques, tinrent dans leurs mains. La refonte des marmousets fut réalisée par Moratio Ferrari, maître fontainier du Roi.
En 1720 Ferrari fit tailler une nouvelle vasque. L'obélisque fut relevé sur un coussinet qui devait être en bronze, mais qui est resté simplement en briques, recouvertes en 1771 de plaques de fonte.

La fontaine de la place Rouaix

La fontaine de la place Rouaix

La fontaine de la place Rouaix fut dessinée par l'architecte Raynaud en 1828, à la demande des habitants de ladite place, qui en assurèrent le financement pour moitié.
Raynaud avait été le rival malheureux d'Urbain Vitry dans le concours organisé pour la fontaine de la Trinité érigée sur l'ancien marché aux herbes.
La fontaine de la place Rouaix, en pierres revêtues de plaques de marbre blanc, offre des lignes très simples. Elle est abritée par un toit à deux versants avec des pontons aux extrémités, ornementés dans le style antique.
Elle s'élève au milieu d'un bassin de pierre grise décorée de cannelures, l'eau s'échappant de deux têtes de lion en bronze.

La fontaine du jardin du Donjon du Capitole ou du square Charles de Gaulle située près du Syndicat d'Intiative

La fontaine du jardin du Donjon du Capitole ou du square Charles de Gaulle située près du Syndicat d'Intiative

Fontaines et jardins de Toulouse

Cette fontaine est située dans le square Charles de Gaulle ou jardin du Donjon du Capitole.

Construit au XVIe siècle, le Donjon est l'ancienne Tour des Archives ou Tour des Consistoires du temps où les Capitouls administraient la ville. Le Donjon fait partie des bâtiments qui ont survécu aux grandes percées entreprises par Haussmann au XIXème siècle.
Restaurée par Viollet-le-Duc, cette ancienne Tour des Archives possède un clocheton de style beffroi flamand (en ardoise) très atypique dans une ville où dominent la brique et des toits en tuiles doucement pentus.
Le Donjon accueille aujourd'hui l'Office du Tourisme de la ville de Toulouse.

Les autres fontaines de Toulouse :

La fontaine Ariège-Garonne,

Précédemment installée au Jardin des Plantes, la fontaine Ariège-Garonne est encastrée depuis 1982 dans un mur aveugle de la place Lafourcade, dans le quartier Saint-Michel.
Cette fontaine est l'oeuvre du sculpteur Alexandre Laporte. Le monument, haut de 8 mètres environ, large de 6 mètres représente la Garonne, " jeune femme plantureuse, héroïque et triomphante qui entoure le rocher d'où sa source s'échappe, tandis que l'Ariège, jeune fille gracile, assise à ses pieds, tenant une cruche renversée se joint à elle. Ce groupe sculpté se situe dans une niche en pierre de taille. Une première vasque reçoit l'eau de la cruche qui s'écoule ensuite dans le grand bassin ".

La fontaine Belle-Paule,

Située à l'angle des rues de la Concorde et Falguière. Clémence Isaure, alias " la belle Paule ", dame des Jeux Floraux, veille sur une colonne de marbre d'apparence cristalline sur laquelle des corps de jeunes filles sont esquissés.
Elle a été réalisée en 1910 à l'initiative du négociant toulousain Octave Sage qui, souhaitant embellir son quartier, fit appel à Laporte Blairsy.

La fontaine Boulbonne,

Située à l'angle des rues Boulbonne et Cantegril, à l'endroit où se trouvait jadis le puits des Quatre-Carrés, la fontaine Boulbonne est l'œuvre du sculpteur toulousain Labatut.

La fontaine Olivier,

Construite en 1886 sur l'emplacement de la source de Los Tres Canellos, la fontaine Olivier commémore les inondations du 23 juin 1875 qui détruisirent le quartier Saint-Cyprien et coûtèrent la vie à plus de 210 personnes.
Cette fontaine fut offerte par un mécène, M. Hippolyte Olivier et dessinée par Dargassies. Elle fut, à l'époque, dotée de bornes d'eau pour les habitants et d'un abreuvoir pour les bêtes.

La fontaine de la Trinité,

Située sur la place du même nom, la fontaine de la Trinité fut la première d'où l'on vit jaillir des gerbes ornementales.
Érigé en 1826 par Urbain Vitry, le monument se compose de trois marches circulaires en pierre de Carcassonne supportant une vasque en marbre de 5 mètres de diamètre, qui a remplacé une première vasque en pierre.
Au milieu du bassin s'élève un socle triangulaire aux pans incurvés en marbre blanc de Saint-Béat, orné de trois têtes de lions en bronze. Sur le socle sont posées trois sirènes ailées en bronze, aux corps finement modelés et aux voiles transparents. Elles dressent sur leurs ailes déployées une vasque de marbre blanc de plus de deux mètres de diamètre.
Le socle et le groupe en marbre furent taillés par Layerle-Capel.

La fontaine des puits-clos

Située sur la place du même nom, la fontaine des Puits-clos est adossée à un mur habillé de briques et chapeauté d'un fronton.Quatre colonnes corinthiennes de marbre rose provenant de l'ancien retable de l'église de la Dalbade sont posées en diagonale, donnant naissance à trois puits habillés de cuivre.
Depuis 1984, la Psyché de Pierre-Bernard Prouha, jusqu'à lors entreposée au musée des Augustins, orne le centre de cet ensemble grâce à l'ordonnancement de Bernard Calley.
L'eau de la fontaine s'écoule dans les puits par des chantepleure encastrés dans le mur.

La fontaine de la place de la Bourse,

Située sur la place de la Bourse à la jonction de la rue du même nom et de la rue Sainte-Ursule, cette petite fontaine, dite la feuille d'eau, est contemporaine et fût achevée en 1999.

La fontaine de la place des Capitouls,

Située sur la promenade des Capitouls au bas de la place Occitane, construit en 1978, ce petit plan d'eau est posé dans un quartier nouvellement aménagé. Ce bassin de forme octogonale est relié à celui de la promenade des Capitouls.

La fontaine Xavier Darasse,

Située au carrefour des rues des Arts et Antonin Mercié, contre le côté nord de l'église des Augustins à l'abri d'une niche de briques roses, cette fontaine surmontée d'un ange jouant de l'orgue portatif (copie d'une sculpture médiévale du Musée des Augustins est dédiée au musicien Xavier Darasse (organiste et compositeur né à Toulouse, 1934-1992), qui sut contribuer largement au renouvellement du patrimoine organistique de Toulouse. Elle fut terminée en 1992.

La fontaine du square Cartailhac ou fontaine Saint-Sernin,

Située dans le square Cartailhac au bout de la rue du même nom et à l'entrée de la place Saint-Sernin, cette fontaine construite en 1980, est actuellement en réfection; on l'appelle fontaine de Saint-Sernin ou Cartaillhac.

Le monument-fontaine Dupuy,

Située sur la place Dupuy, la fontaine Dupuy est la plus monumentale de Toulouse avec ses 19,20 mètres de haut; la colonne en fer fondu surmontée d'une Renommée se dresse au milieu d'un bassin en pierre de Carcassonne de 9,40 m de diamètre. La place Dupuy, située sur l'emplacement de la chapelle Saint-Sauveur et de son cimetière, prit successivement l'appellation de Dauphine puis de Riquet avant de devenir Dupuy en 1832, du nom du général toulousain (1767-1798) décédé lors de la campagne d'Egypte. La colonne érigée à sa mémoire en 1834 fut coiffée de la statue en bronze de Nicolas Bachelier représentant "Dame Tholose" qui, depuis 1550, servait de girouette à la tour des Archives (donjon du Capitole) et que Viollet-le-Duc fit descendre.
Construite entre 1829 et 1834 selon les plans d'Urbain Vitry la fontaine fut érigée pour rappeler les mérites du général Dupuy, commandant une armée sous Bonaparte.

La fontaine Evasion des allées Jean-Jaurès,

Cette fontaine contemporaine (achevée en 1987) nommée "Evasion" est située sur les allées Jean-Jaurès qui conduisent en particulier à la Médiathèque José Cabanis La sculpture d'Arthur Saura surmonte une cascade d'eau qui s'écoule sur deux niveaux avant de retomber dans un bassin.

La fontaine Goudouli du square Lafayette,

Cette fontaine est située place du président Thomas Wilson, à l'entrée Est du centre ville de Toulouse; cette place prolonge les allées Jean-Jaurès, reliant le cœur de la cité au Canal du Midi.

La fontaine du Grand Rond,

Située dans le jardin du Grand Rond (créé entre 1752 et 1754 sur les plans de l'urbaniste Louis de Mondran.

La fontaine du jardin des Plantes,

Située dans le Jardin des Plantes, cette fontaine se trouve aux pieds d'un vestige de mur romain.

La fontaine de la place Roland,

Située sur la place Roland place Roland, donnant sur le boulevard Lazarre Carnot en face de la rue du Rempart Saint-Étienne, cette fontaine est l'oeuvre du sculpteur toulousain Jules-Jacques Labatut qui s'est probablement inspiré du Laocoon. la sculpture grecque antique conservée au Vatican à Rome.

La fontaine de la place Sainte Scarbes,

Place Sainte Scarbes, 31000 Toulouse

La fontaine de la place des Tiercerettes,

Située sur la place des Tiercerettes dans le quartier Arnaud-Bernard au bout de la rue et tout près de la place du même nom, cette petite fontaine "Birebent" ne coule pas toujours mais elle est bien là; cette place est très animée surtout le soir et souvent jusqu'au petit matin.

La fontaine "Le Soir de la vie", située au rond-point des Français Libres, près du jardin de Plantes, érigée en 1910 par le sculpteur Auguste Seysses. Elle représente un homme âgé entouré de jeunes femmes, l'une portant un bouquet, l'autre une lyre.

En 1910, la ville de Toulouse demande à l'Etat l'envoi d'un marbre primé au Salon pour l'installer à l'extrémité des allées Frédéric-Mistral, en face de l'orphelinat de la Grande Allée.

"Le Soir de la vie", groupe réalisé par Auguste Seysses, est attribué à la ville par un arrêté du 16 juin 1910. A cette occasion, le rond-point est aménagé par l'architecte Paul Pujol, avec des plantations, une fontaine, un bassin et des vases. L'ensemble est entouré d'un parterre de fleurs et de grilles. Le conseil municipal approuve le projet le 20 août 1910.

La fontaine "Le Soir de la vie"

La fontaine "Le Soir de la vie"

Bonne visite !

Sources Ville de Toulouse, Office de Tourisme et Wikipédia

Lien et sources : les fontaines de Toulouse, site très complet :

http://chantal.andrieubarrault.perso.sfr.fr/fontainestlse.php

Lien site de la fontaine "Le Soir de la vie" : http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/itiinv/busca/fontaine_soir.htm

Voir aussi article Le Capitole : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2016/05/le-capitole-hotel-de-ville-de-toulouse.html

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11 mai 2016 3 11 /05 /mai /2016 18:47
Le Capitole, Hôtel de Ville de Toulouse

"Ô Toulouse" Claude Nougaro Un peu de chanson durant cet article.Cliquer sur le lien ci-desous :

La place du Capitole : cette place, d'une superficie de deux hectares est le cœur vivant de la cité.

La place du Capitole, un jour de pluie, malheueusement.

La place du Capitole, un jour de pluie, malheueusement.

La façade du Capitole, conçue par l'architecte Guillaume Cammas, date de 1750-1760.

Elle est agrémentée de statues et de huit colonnes de marbre qui symbolisent les huit Capitouls.

L'aile droite du bâtiment abrite le Théâtre du Capitole, temple du bel canto.

Le Capitole, Hôtel de Ville de ToulouseLe Capitole, Hôtel de Ville de Toulouse
Le Capitole, Hôtel de Ville de Toulouse

La croix du Languedoc : les historiens des XVIème et XVIIème siècles donnent à la croix de Toulouse une origine très ancienne. Elle représentait à l'origine une simple roue solaire à douze rayons, chacun bouleté à son extrémité, symbolisant les douze maisons du zodiaque.

La nouvelle croix d'une envergure de 18 mètres a été dessinée par Raymond Moretti.

La cour Henri IV, depuis 1607 le portail est surmonté d'une statue d'Henri IV en marbre vertLa cour Henri IV, depuis 1607 le portail est surmonté d'une statue d'Henri IV en marbre vert

La cour Henri IV, depuis 1607 le portail est surmonté d'une statue d'Henri IV en marbre vert

Le grand escalier : dans le dernier quart du XVIIIème siècle, un escalier majestueux est construit, conduisant à la salle des Illustres.

Il est remplacé en 1912 par l'escalier actuel. La décoration des murs est confiée au peintre toulousin Jean-Paul Laurens* et ses fils Pierre et Paul-Albert.

Le grand escalier du CapitoleLe grand escalier du CapitoleLe grand escalier du Capitole

Le grand escalier du Capitole

La salle Gervais, ancienne salle de mariage, décorée par le peintre Paul-Jean Gervais 1859-1936La salle Gervais, ancienne salle de mariage, décorée par le peintre Paul-Jean Gervais 1859-1936La salle Gervais, ancienne salle de mariage, décorée par le peintre Paul-Jean Gervais 1859-1936

La salle Gervais, ancienne salle de mariage, décorée par le peintre Paul-Jean Gervais 1859-1936

La première salle située en haut du grand escalier est décorée d'allégories sur le thème de l'amour. Son nom évoque son peintre décorateur, Paul-Jean Gervais (1859-1944).

Les oeuvres du peintre Paul-Jean Gervais et les allégories sur le thème de l'amour

Les oeuvres du peintre Paul-Jean Gervais et les allégories sur le thème de l'amour

La salle Henri-Martin :

Dix grands tableaux d'Henri Martin* 1860-1945, peintre post-impressionniste, ornent cette salle.

La salle Henri-Martin, décorée par les grandes oeuvres du peintreLa salle Henri-Martin, décorée par les grandes oeuvres du peintreLa salle Henri-Martin, décorée par les grandes oeuvres du peintre

La salle Henri-Martin, décorée par les grandes oeuvres du peintre

La salle des Illustres :

La salle des Illustres remonte au temps des capitouls* vers 1674.

Les capitouls* étaient, depuis le Moyen-Âge les habitants élus par les différents quartiers de Toulouse pour constituer le conseil municipal de la ville,le capitoulat est aboli à la Révolution Française.

La salle est dessinée au XIXème siècle par Paul Pujol. Elle accueille les cérémonies officielles et les mariages.

Œuvres de Louis Paul Gervais* dans la salle des Illustres au Capitole de Toulouse :

  • Apollon et les Arts, 1897
  • Dura lex sed lex, 1905
  • La Fontaine de jouvence, 1908
La salle des Illustres, destinée aux réceptions et aux mariagesLa salle des Illustres, destinée aux réceptions et aux mariages

La salle des Illustres, destinée aux réceptions et aux mariages

Détails de la salle des Illustres

Détails de la salle des Illustres

..."Voici le Capitole, j'y arrête mes pas


Les ténors enrhumés tremblaient sous leurs ventouses


J'entends encore l'écho de la voix de papa


C'était en ce temps là mon seul chanteur de blues"...

 

Claude Nougaro

Claude Nougaro
Claude Nougaro

Sources Accueil du Capitole : Tél. : 05 61 22 21 43

Sources site Wikipédia

Office du Touriste de Toulouse :

Donjon du Capitole, square Charles de Gaulle, 31080 Toulouse.

Tél. : 08 92 18 80 08

http://www.toulouse-tourisme.com/

Les 4 fonctions des capitouls
Les 4 fonctions des capitouls

*Lien les Capitouls site Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Capitoul

Lien Wikipédia Henri Jean-Guillaume Martin dit Henri-Martin peintre post-impressionniste toulousin : https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Martin_%28peintre%29

Lien Wikipédia Jean-Louis-Paul Gervais dit Paul Gervais, peintre toulousin: https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Gervais_%28peintre%29

Lien Wikipédia Jean-Paul Laurens, peintre : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Laurens

Bonne visite !

Capitole : ouverture du lundi au vendredi de 8 H 30 à 18 heures, entrée libre.

Quelques capitouls de ToulouseQuelques capitouls de ToulouseQuelques capitouls de Toulouse

Quelques capitouls de Toulouse

Raymond de Puybusque, un des capitouls

Raymond de Puybusque, un des capitouls

Le Pont Neuf de Toulouse

Le Pont Neuf de Toulouse

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3 mai 2016 2 03 /05 /mai /2016 06:18

 

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Le château de Villette

 

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Une oeuvre de François Mansart et son neveu Jules Hardoin-Mansart

Le château de Villette à Condécourt, Val d'Oise

Le château est classé monument historique depuis le 28 mai 1942 ; les bâtiments annexes, la chapelle et la grille d'entrée ont été inscrits par arrêté du 15 juin 1939. Ce petit château est construit entre1662 et 1669 sur les plans de François Mansart (1598-1666) , dont le neveu Jules Hardouin-Mansart (1646-1708 reprend la direction des travaux après la mort de son oncle en 1666. L'architecte de Louis XIV a alors 23 ans.

Le commanditaire est Jean Dyel, comte d'Aufflay, premier président de la cour des aydes de Normandie et ambassadeur de Louis XIV à Venise. Il fut nommé conseiller d'Etat ordinaire au Conseil du Roi.

La façade donnant sur la cour d'honneur comporte deux niveaux et sept travées. Un corps central légèrement saillant et surmonté d'un fronton triangulaire garni d'un bas relief est flanqué par deux pavillons. Les trois éléments du château sont couverts d'un toit indépendant couvert d'ardoise. Il s'agit de toits à deux croupes à la Mansart, mais de faible hauteur et sans combles aménagés. La façade est structuré horizontalement par un bandeau et verticalement par des chaînages aux angles du corps central et des pavillons. Les murs sont couverts d'un enduit ocre. La cour d'honneur est flanquée de deux bâtiments dissemblables mais globalement de mêmes proportions, prenant du recul par rapport au château et reliés à ce dernier par des murs-écran. - Le marquis de Condorcet et Sophie de Grouchy fille du propriétaire et soeur du futur maréchal d'Empire, se sont mariés au château de Villette en présence du marquis de La Fayette, témoin du mariage.

Le château de Villette est devenu une propriété privée. Il a été racheté par une riche californienne Olivia Hsu Decker en 1999 qui le loue à la soirée ou à la semaine..

Le château de Villette et son entrée sud-est

Le château de Villette et son entrée sud-est

Le château de Villette à Condécourt, Val d'OiseLe château de Villette à Condécourt, Val d'OiseLe château de Villette à Condécourt, Val d'Oise

Le cinéma et le château de Villette :

Dans le film « Tintin et le Mystère de la Toison d'or » tournée en 1961, le château est utilisé pour représenter le château de Moulinsart du capitaine Haddock. Il apparaît aussi dans le film « Da Vinci Code », sorti en 2006 : il est la propriété de sir Leigh Teabing.

Dans le film « Pièce montée », tourné en 2009, il sert de décor au repas et à la soirée de mariage.

La vue sud-ouest du château et son étang Un des sphinx ouestLa vue sud-ouest du château et son étang Un des sphinx ouest

La vue sud-ouest du château et son étang Un des sphinx ouest

Le chateau le soir et en vue aérienneLe chateau le soir et en vue aérienne

Le chateau le soir et en vue aérienne

Sources Site Wikipédia et lien :

Le château de Villette à Condécourt : lien https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Villette_%28Cond%C3%A9court%29

http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-val-oise-chateau-a-condecourt-chateau-villette.html

François Mansart, l'architecte du château de Maisons, lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Mansart

Jules Hardoin-Mansart, lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Hardouin-Mansart

Adresse : Château de Villette

Route de la Maison Blanche, 95450 Condécourt Tél. : 06 81 66 77 62

Se rendre au château de VilletteSe rendre au château de Villette

Se rendre au château de Villette

Aquarelle sur motif d'octobre 2011

Aquarelle sur motif d'octobre 2011

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20 avril 2016 3 20 /04 /avril /2016 11:18

Une balade en Haute Vallée de Chevreuse :

Le Château de la Madeleine à Chevreuse

Le château de la Madeleine à Chevreuse :

Un peu d'histoire : Le château de la Madeleine, propriété du Département des Yvelines situé sur les hauteurs de Chevreuse, offre un superbe panorama sur la vallée de l'Yvette.

Magnifique forteresse, intimement lié à l'histoire de France, le château a connu de belles heures entre le XIème et le XVème siècle. Il compte aujourd'hui parmi les rares édifices parvenus jusqu'à nous dans cet état de conservation. La Maison du Parc, réalisation architecturale contemporaine, a été édifiée en 1989 à l'intérieur de l'enceinte du château.

  • . XIème siècle : Guy 1er de Montlhéry et de Chevreuse fait édifier, sur le plateau dominant Chevreuse et contrôlant la voie Paris-Chartres, le donjon roman et la chapelle, protégés par une palissade en bois.
  • . XIIème siècle : L'aula, grande salle acceuillant les manifestations de la puissance seigneuriale, est construite par Milon III. Aujourd'hui, il ne subsiste qu'un mur percé de deux fenêtres séparant la haute cour de la basse cour.
  • . XIVème siècle : Pierre de Chevreuse bourgeois anobli, transforme le château en citadelle urbaine. Il entreprend la reconstruction de la partie nord le l'enceinte avec trois tours, le tout muni de mâchicoulis et dote le châtelet d'entrée d'une terrasse destinée à accueillir des canons. Le donjon perd une travée au sud et deux contreforts imposants viennent renforcer la structure.
  • . XVème siècle : La châtellenie est érigée en baronnie par Charles VII. Colard de Chevreuse fait édifier deux tours carrées au sud reliées par une courtine munie de mâchicoulis sur arcades.
  • . XVIème siècle : La citadelle est agrandie pour servir de bastion catholique.
  • . XVIIème siècle : Le château est délaissé, mais demeure propriété de la famille de Luynes, vivant à Dampierre.
  • . XVIIIème siècle : Pour sauver le donjon, les Dames de Saint-Cyr réduisent l’édifice d'un étage. Il est désormais couvert d'un toit à deux pentes et équipé de nouveaux contreforts au sud. Une porte d'entrée est percée en rez-de-chaussée. La chapelle Sainte-Madeleine est détruite.
  • . 1978 : Des travaux de consolidation sont entrepris par le propriétaire de l'époque, M. Goupil.
  • . 1987-1990 : Des fouilles archéologiques sont effectuées. Les architectes Jean Dedieu et Pascal Chovin dirigent la restauration du château pour le compte du Département qui en est devenu propriétaire en 1982.
La vue de la vallée de l'Yvette depuis le château de la Madeleine

La vue de la vallée de l'Yvette depuis le château de la Madeleine

Le château de Chevreuse autrefois

Le château de Chevreuse autrefois

Le sentier Jean-Racine :

 

Racine figure parmi les personnages les plus célèbres de la Haute Vallée de Chevreuse. Si populaire qu’aujourd’hui nombre de randonneurs, promeneurs ou flâneurs se retrouvent pour emprunter le chemin du poète qui relie le site du château de la Madeleine aux Granges de Port-Royal-des-Champs. Le sentier Jean Racine rappelle les trajets que faisait l’auteur dans sa jeunesse. Sept bornes offertes en 1939 par le Touring Club de France, à l’occasion du tricentenaire de sa naissance, reprennent les vers de l’auteur.

Durée : 2 à 3 heures

 

Le circuit Jean Racine au départ de ChevreuseLe circuit Jean Racine au départ de ChevreuseLe circuit Jean Racine au départ de Chevreuse
Le circuit Jean Racine au départ de ChevreuseLe circuit Jean Racine au départ de Chevreuse

Le circuit Jean Racine au départ de Chevreuse

La promenade des petits ponts et des lavoirs à Chevreuse
La promenade des petits ponts et des lavoirs à Chevreuse
La promenade des petits ponts et des lavoirs à Chevreuse
La promenade des petits ponts et des lavoirs à Chevreuse
La promenade des petits ponts et des lavoirs à Chevreuse
La promenade des petits ponts et des lavoirs à Chevreuse
La promenade des petits ponts et des lavoirs à Chevreuse
La promenade des petits ponts et des lavoirs à Chevreuse
La promenade des petits ponts et des lavoirs à Chevreuse
La promenade des petits ponts et des lavoirs à Chevreuse
La promenade des petits ponts et des lavoirs à Chevreuse
La promenade des petits ponts et des lavoirs à Chevreuse
La promenade des petits ponts et des lavoirs à Chevreuse
La promenade des petits ponts et des lavoirs à Chevreuse
La promenade des petits ponts et des lavoirs à Chevreuse
La promenade des petits ponts et des lavoirs à Chevreuse
La promenade des petits ponts et des lavoirs à Chevreuse
La promenade des petits ponts et des lavoirs à Chevreuse
La promenade des petits ponts et des lavoirs à Chevreuse

La promenade des petits ponts et des lavoirs à Chevreuse

Bonne promenade au départ de la gare de Saint-Rémy-lès-Chevreuse.

 

Office de Tourisme de la Haute Vallée de Chevreuse : château de la Madelleine.

http://www.chevreuse.fr/office-de-tourisme.aspx

Office Haute Vallée de Chevreuse :

http://www.parc-naturel-chevreuse.fr/destination-parc/destination-parc

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29 juin 2015 1 29 /06 /juin /2015 21:48
La Palais Idéal du facteur Cheval, Drôme

Construit durant 33 ans, souvent la nuit à la lueur des chandelles, par Ferdinand Cheval, de 1879 à 1912, ce chef-d'oeuvre de volonté et d'imagination est devenu monument historique en 1969. Il est le seul représentant de l'architecture d'art naïf.

Joseph-Ferdinand Cheval est né le 19 avril 1836. Il devient facteur en 1867.

En 1879, débute la construction de son palais.

Le facteur Cheval prend sa retraite en 1896. La façade est s'achève en 1899. Elle est constituée de végétaux, de sources, de fontaines encadrés d'un temple égyptien.

La façade ouest est la plus rigoureuse du temple et comporte des miniatures du monde entier dans différentes alcôves : chalet suisse, mosquée temple indou et château-fort.

La façade sud est la plus dépouillée de l'édifice et symbolise un hommage aux temps anciens. Elle est nommée musée antédiluvien.

La façade nord est la dernière construite par Ferdinand Cheval et représente un bestiaire.

Ne pouvant être inhumé dans ce palais selon son souhait, il construit de 1914 à 1922 son tombeau au cimetière municipal.

Il meurt le 19 août 1924.

Son tombeau est classé au titre des monument historiques par arrêté du 23 mai 2011.

La Palais Idéal du facteur Cheval, DrômeLa Palais Idéal du facteur Cheval, DrômeLa Palais Idéal du facteur Cheval, Drôme
La Palais Idéal du facteur Cheval, Drôme
La Palais Idéal du facteur Cheval, Drôme

La  pierre d'achoppement du facteur Cheval

Les débuts du Palais Idéal :

Selon ses souvenirs, en avril 1879 durant l'une de ses tournées, le pied du facteur bute contre une pierre, manquant de le faire tomber sur le chemin. Son œil ayant été attiré par la forme curieuse de la pierre, il la ramasse et la glisse dans l'une de ses poches avec l'intention de la regarder plus tard à tête reposée. Elle sera nommée « la pierre d'achoppement ».

Dès le lendemain, repassant au même lieu, il constate la présence d'autres pierres ayant des formes encore plus singulières et, à son goût, plus belles que celle qu'il avait trouvée la veille. Il se fait alors la réflexion que, puisque la nature pouvait « faire de la sculpture », il pourrait très bien lui-même, fort de ses longues rêveries préparatoires, se faire architecte, maître-d'œuvre et ouvrier dans la construction d'un « Palais idéal ».

La pierre d'achoppement se situe sur la terrasse, façade ouest.

Où se trouve le Palais Idéal ?

Quelques chiffres :

Le palais mesure 26 mètres de long et 14 mètres de large, avec une hauteur de 10 mètres,

- 33 ans de construction, 93.000 heures de travail,

- 1000 mètres-cubes de maçonnerie, 3500 sacs de chaux. Matériaux utilisés : pierres, mortier, chaux et ciment,

- 130.000 visiteurs par an.

Site officiel du Palais Idéal du Facteur Cheval, propriété de la commune d'Hauterives, Drôme

Adresse : 8, rue du Palais, 26390 Hauterives Téléphone : 04 75 68 81 19

Histoire du Palais : http://www.facteurcheval.com/histoire/palais-ideal-facteur-cheval.html

Lien Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_id%C3%A9al

Le facteur Cheval lien Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferdinand_Cheval

Lien : "Des racines et des Ailes" Le Palais Idéal du Facteur Cheval" : https://www.youtube.com/watch?v=v8h4kI7gWxI

L'art brut : le LAM à Villeneuve d'Ascq : lien http://www.visitlilles.com/patrimoine-et-culture/musees/FR/16/le-lam

La Halle Saint-Pierre à Paris - Montmartre : lien http://www.hallesaintpierre.org/

L'Art Naïf en France :

Le Musée International d'Art Naïf à Vicq : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_international_d%27art_na%C3%AFf

Le Musée d'Art Naïf Max Fourmy à Paris 75018 :

http://www.sortiraparis.com/lieux/51705-musee-d-art-naif-max-fourny

 

Bonne visite !

 

Un magnifique film à voir !

"L'Incroyable histoire du Facteur Cheval"
 
 
L'Incroyable histoire du Facteur Cheval
Date de sortie 16 janvier 2019 (1h 45min)
Avec Jacques Gamblin, Laetitia Casta, Bernard Le Coq 
Genre :  Comédie dramatique
Film français

Le comédien Jacques Gamblin incarne Ferdinand Cheval dans un film de Niels Tavernier en cours de tournage à Hauterives sur le site même du palais érigé par le fameux facteur. Laetitia Casta participe aussi à l' évocation historique de ce personnage fantasque.

Quelques images du film "L'incroyable histoire du facteur Cheval"Quelques images du film "L'incroyable histoire du facteur Cheval"Quelques images du film "L'incroyable histoire du facteur Cheval"
Quelques images du film "L'incroyable histoire du facteur Cheval"Quelques images du film "L'incroyable histoire du facteur Cheval"
Quelques images du film "L'incroyable histoire du facteur Cheval"Quelques images du film "L'incroyable histoire du facteur Cheval"Quelques images du film "L'incroyable histoire du facteur Cheval"
Quelques images du film "L'incroyable histoire du facteur Cheval"Quelques images du film "L'incroyable histoire du facteur Cheval"

Quelques images du film "L'incroyable histoire du facteur Cheval"

Images de tournage du film :

La Palais Idéal du facteur Cheval, DrômeLa Palais Idéal du facteur Cheval, Drôme
Ferdinand, Philomène et Alice Cheval, photoghie d'époque

Ferdinand, Philomène et Alice Cheval, photoghie d'époque

 

Lien Wikipédia film "L'incroyable histoire du facteur Cheval" : https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Incroyable_Histoire_du_facteur_Cheval

lien acteurs principaux : https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Incroyable_Histoire_du_facteur_Cheval

Le scénario et ses explications : sources Wikipédia

Ferdinand Cheval est un homme réservé et solitaire. Le film commence en 1869 alors qu'il a récemment été nommé facteur à Hauterives. Son chef de poste, qui a une réelle sympathie pour lui, garde de côté les cartes postales illustrées qui sont illisibles et dont le service postal n'a pas pu identifier le destinataire. Le premier drame de Ferdinand sera la mort de sa première femme Rose et la séparation avec son fils Cyrille, âgé d'environ dix ans, sa famille considérant qu'il n'est pas apte à assurer la charge de celui-ci.

Plus tard, au cours de ses tournées, il fait connaissance de Philomène, une jeune veuve qui vit dans une ferme des environs et qu'il finira par épouser. Ferdinand reste distant et rêveur, mais il sait pétrir la pâte (il explique avoir été apprenti boulanger) et son épouse l'aime comme il est. En 1879, une fille prénommée Alice naît de leur union et si, au début, Ferdinand reste un père plutôt distant au grand désespoir de Philomène, l'homme finit par s'attacher à sa petite fille.

Entre-temps, lors d'une de ses tournées qui lui font parcourir la campagne drômoise, le facteur bute sur une pierre et dévale une pente abrupte en manquant de se rompre le cou. Il en perd d'ailleurs la moitié de son courrier, qu'il finira par récupérer. Intrigué par les raisons de sa chute, Ferdinand remonte sur le lieu de l'accident et déterre une grosse pierre, cause de son accident. Trouvant sa forme curieuse, il décide de l'emporter chez lui. Dès lors, un projet incroyable prend naissance dans son esprit : édifier un immense palais fait de pierres trouvées durant sa tournée et soudées par du mortier, qu'il dédiera à sa fille.

Qu'il neige, qu'il vente, qu'il pleuve, le facteur se lance dans sa recherche de pierres originales et élabore, année après année, son œuvre sous les yeux d'Alice, qui défend son père face aux sarcasmes des enfants du village qui le traitent de fou. Peu de temps après, son fils Cyril, qui a réussi sa formation de tailleur, vient lui rendre visite et découvre sa petite sœur. Malgré son attitude réservé, Ferdinand est ému de revoir son fils après en avoir été séparé durant des années.

Puis un jour de 1894, le facteur fait une sévère chute depuis son échafaudage et se retrouve alité. Il se rend alors compte que sa fille est très sérieusement malade. Celle-ci mourra dans le courant de l'année, créant une douleur telle que le facteur hurlera de désespoir en constatant son décès. Il veut absolument déposer son corps dans le sous-sol du palais qui n'est pas encore achevé, mais le maire lui explique que la loi de la République s'y oppose formellement. De rage et de dépit, Cheval renverse le bureau de l'édile. Alice sera donc enterrée au cimetière communal. Peu de temps après, Cyril décide de s'installer au village d'Hauterives avec son épouse et ses petites-filles Eugénie et Alice, redonnant ainsi au facteur un peu de joie de vivre, celui-ci décidant de reprendre son œuvre qu'il avait laissée de côté après la mort de son unique fille.

Au fil du temps, le palais devient célèbre. Tout d'abord dans la région (un journaliste de Romans-sur-Isère était déjà venu du temps d'Alice), mais maintenant, c'est de toute la France que les gens commencent à évoquer son œuvre. Le palais est presque abouti et Cyril vient avec ses filles rendre visite à son père. Celui-ci, enfin heureux, appelle Alice à haute voix et l'inquiétude monte autour de lui, mais le facteur ne faisait qu'appeler sa petite-fille qui jouait en haut du palais. Un photographe vient même immortaliser l'œuvre et des cartes postales vont être éditées.

Le malheur retombe sur Ferdinand lorsque deux morts viennent encore l'endeuiller. D'abord, son fils Cyril, puis son épouse Philomène (Laetitia Casta). Très malade et recluse sur un fauteuil, son épouse lui demande si elle va mourir et le facteur lui répond alors, sans ménagement, mais sans méchanceté, comme une évidence, que oui, elle va mourir… Après ces deux décès et sachant qu'il ne pourra pas être inhumé sous son palais, le facteur décide de construire son propre tombeau,

inspirée de son palais idéal, dans le cimetière même de sa commune. Un jour, sa petite-fille Alice, qui, autrefois, avait déjà émis le souhait d'organiser sa noce dans le palais, lui présente son fiancé et demande à son grand-père si il viendra à son mariage. Celui-ci lui répond en lui demandant l'heure de la cérémonie.

Les dernières images du film présentent la fête de mariage d'Alice, qui se déroule juste devant le palais idéal, et le facteur devenu octogénaire observe les invités danser, dont de nombreux enfants. C'est alors que, mélangeant sa peine et sa joie, Ferdinand voit au-delà de l'image de sa petite-fille Alice, la vision de sa propre fille Alice, qui vient l'inviter pour danser.

 

Lien YouTube "L'incroyable histoire du facteur Cheval" : https://www.youtube.com/watch?v=v8h4kI7gWxI

Les acteurs du film : Jacques Gamblin, Laetitia Casta, Bernard Le Coq, Aurélien Wiik, Florence Thomassin, Franck AdrienLes acteurs du film : Jacques Gamblin, Laetitia Casta, Bernard Le Coq, Aurélien Wiik, Florence Thomassin, Franck AdrienLes acteurs du film : Jacques Gamblin, Laetitia Casta, Bernard Le Coq, Aurélien Wiik, Florence Thomassin, Franck Adrien
Les acteurs du film : Jacques Gamblin, Laetitia Casta, Bernard Le Coq, Aurélien Wiik, Florence Thomassin, Franck AdrienLes acteurs du film : Jacques Gamblin, Laetitia Casta, Bernard Le Coq, Aurélien Wiik, Florence Thomassin, Franck AdrienLes acteurs du film : Jacques Gamblin, Laetitia Casta, Bernard Le Coq, Aurélien Wiik, Florence Thomassin, Franck Adrien

Les acteurs du film : Jacques Gamblin, Laetitia Casta, Bernard Le Coq, Aurélien Wiik, Florence Thomassin, Franck Adrien

La Palais Idéal du facteur Cheval, Drôme

L'Art brut en France, documentation sources "Itinéraire d'Art singulier en France" :

La Palais Idéal du facteur Cheval, Drôme
La Palais Idéal du facteur Cheval, Drôme
La Palais Idéal du facteur Cheval, Drôme
La Palais Idéal du facteur Cheval, Drôme
La Palais Idéal du facteur Cheval, Drôme
La Palais Idéal du facteur Cheval, Drôme
La Palais Idéal du facteur Cheval, Drôme
La Palais Idéal du facteur Cheval, Drôme
La Palais Idéal du facteur Cheval, Drôme
La Palais Idéal du facteur Cheval, Drôme
La Palais Idéal du facteur Cheval, Drôme
La Palais Idéal du facteur Cheval, Drôme
La Palais Idéal du facteur Cheval, Drôme
La Palais Idéal du facteur Cheval, Drôme
La Palais Idéal du facteur Cheval, Drôme
La Palais Idéal du facteur Cheval, Drôme
La Palais Idéal du facteur Cheval, Drôme
La Palais Idéal du facteur Cheval, Drôme
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16 juin 2015 2 16 /06 /juin /2015 19:27
Marais salants, paludiers et leurs traditions

Marais salants, paludiers et leurs traditions

La presqu'île de Guérande, ses traditions dans son paysage de marais salantsLa presqu'île de Guérande, ses traditions dans son paysage de marais salantsLa presqu'île de Guérande, ses traditions dans son paysage de marais salants

La presqu'île de Guérande, ses traditions dans son paysage de marais salants

Sur toute la côte atlantique, du golfe du Morbihan à l'Ile d'Oléron, des femmes et des hommes continent à "tirer le sel".

Un petit voyage en presqu'île de Guérande et ses paysages blancs .

Historique des marais salants :

La technique actuelle d’exploitation des marais salants est antérieure au 9ème siècle. La création des salines s’est étendue sur plusieurs siècles. Vers l’an 1500, les marais atteignaient 80 % de la surface actuelle. Entre 1560 et 1660 grâce au développement du commerce maritime, 2500 oeillets seront construits. Les dernières salines ont été construites vers 1800. Mais un abandon progressif commence dès le milieu du 19ème siècle face à la concurrence du sel de mine et méditerranéen, à la baisse du sel alimentaire comme produit de conservation et à l’amélioration des transports par voie terrestre.

Les marais salants s'étendent aujourd'hui sur 1800 hectares répartis en deux bassins, le Mes et Guérande, et forment un immense quadrillage délimité par de petits talus de terre argileuse dénommés ponts, délimitant les différents pièces d'eau, le tout formant une saline.

Séjour au pays du sel, fils du soleil et du vent

La mer irrigue le marais par un canal (étier), au rythme quotidien des marées. Tous les quinze jours, en période de saunaison, le paludier, grâce à une trappe, admet l'eau dans les réservoirs de décantation appelés vasières. De là, sous l'effet d'une légère dénivellation, l'eau est mise à circuler sur une faible épaisseur, dans la saline en traversant une suite de bassins aménagés dans l'argile et appelés cobiers, fares, adernes.

Sous l'action du soleil et du vent, l'eau s'échauffe, s'évapore et devient saumure avec l'augmentation de la teneur en sel. Dans les oeillets, bassins de 25 m2, où elle parvient finalement, le sel se cristallise.

De juin à septembre, le paludier récolte deux sortes de sel : la fleur de sel, un sel de surface cueilli avec une pelle plate appelée la lousse, avec une production de 3 à 5 kilogrammes par jour et par oeillet, et le gros sel, ou sel gris déposé au fond, remonté avec un grand râteau plat, le las, sur la ladure, avec une production de 40 à 70 kilogrammes par jour et par oeillet. la saumure, sous l'effet du réchauffement, arrive à une température de 37 °C. L'eau de mer était au départ inférieure à 20 °C.

La récolte est ensuite roulée jusqu'au trémet, petite plateforme aménagée sur le pont, pour former le mulon, tas plus important sur le bord de la saline, avant d'être stockée dans le grenier à sel ou salorge en septembre.

La région compte environ 12.000 oeillets, mais il n'est pas trouvé de statistiques.

Les marais salants et l'or blancLes marais salants et l'or blancLes marais salants et l'or blanc

Les marais salants et l'or blanc

Les fortifications de Guérande, entièrement close et sa cité médiévaleLes fortifications de Guérande, entièrement close et sa cité médiévaleLes fortifications de Guérande, entièrement close et sa cité médiévale

Les fortifications de Guérande, entièrement close et sa cité médiévale

Guérande, ses fortifications, la collégiale Saint-Aubin, la place du pilori, sa fête médiévale les 6 et 7 juinGuérande, ses fortifications, la collégiale Saint-Aubin, la place du pilori, sa fête médiévale les 6 et 7 juinGuérande, ses fortifications, la collégiale Saint-Aubin, la place du pilori, sa fête médiévale les 6 et 7 juin
Guérande, ses fortifications, la collégiale Saint-Aubin, la place du pilori, sa fête médiévale les 6 et 7 juinGuérande, ses fortifications, la collégiale Saint-Aubin, la place du pilori, sa fête médiévale les 6 et 7 juinGuérande, ses fortifications, la collégiale Saint-Aubin, la place du pilori, sa fête médiévale les 6 et 7 juin

Guérande, ses fortifications, la collégiale Saint-Aubin, la place du pilori, sa fête médiévale les 6 et 7 juin

Séjour au pays du sel, fils du soleil et du vent
Séjour au pays du sel, fils du soleil et du vent

Entre les estuaires de la Loire et de la Vilaine, les marais de la Brière et l'Océan Atlantique, se dresse Guérande sur son coteau.

La formation de cette cité débute vers la fin du 5ème siècle.

Cette cité qui domine la région des marais salants a gardé son aspect du Moyen-Age avec ses remparts et ses maisons à pans de bois.

Construits au XVème siècle, les remparts ne comportent aucune brèche et sont flanqués de six tours et ont un accès par quatre entrées fortifiées.

Saillé, joli village de paludiers situé au coeur des marais salants

Saillé, village du selSaillé, village du selSaillé, village du sel

Saillé, village du sel

Le plan d'une saline

Le plan d'une saline

Séjour au pays du sel, fils du soleil et du vent

Le Marais :

1 Le chenal d'alimentation qui mène l'eau de la mer à la vasière, puis à la saline est appelé l'étier dans la région de Guérande. On le nomme essai sur l'Ile de Ré et ruisson sur l'Ile d'Oléron,

2 Le premier réservoir du marais est appelé la vasière au nord de la Loire. Les sauniers de l'Ile de Ré et l'Ile de Noirmoutier le nomment le vasais, les vendéens la réserve, les oléronais le jas,

3 Un bassin intermédiaire appelé cobier dans la presqu'Ile de Guérande. Il est appelé métière des sauniers de Vendée et en Ile d'Oléron. des levées de terre y forment des chicanes pour rallonger de circuit de l'eau,

4 Les bassins suivants sont nommés les fards, ou fares au nord de la Loire et tables courantes et hautaies au sud.

5 Les oeillets ou aires saunantes sont les derniers bassins de la saline où cristallise le sel. Au bord de l'oeillet, une surface plane permet de stoker la récolte du jour. Elle est appelée ladure à Guérande et la récolte ladurée. Elle se nomme coubiat à Oléron.

Les adernes sont les "dernières pièces de chauffe"

6 Le tas de sel rassemblant la production est appelé le mulon au nord de la Loire et en Vendée.

Il est installé sur le trémet, une surface plane aménagée au sommet ou à flanc des talus. Au sud, il est nommé pilots, stockés sur les tesseliers ou tesselailles.

Toutes ces dénominations ont un rapport direct avec une unité de surface, ce qui permettait aux agents de l'administration d'évaluer le volume de sel et de percevoir la dîme idoine.

La fleur de sel, le gros sel de Guérande et sa composition :

Le coin du chimiste

Le coin du chimiste

Un sel de mer de Méditerranée a la composition suivante :

Pour 100 grammes de sel

49 grammes de chlorure de sodium:

215 grammes de potassium

0,90 grammes de magnésium

0,59 grammes de calcium

A noter : la fleur de sel est un sel de table que l'on ajoute au dernier moment dans l'assiette, en effet, ses cristaux sont plus fins, et sa teneur en eau plus élevée; ainsi ses cristaux fondent sur la langue et éveillent les papilles des consommateurs. Le taux de fluor et de calcium est un peu plus élevé dans la fleur de sel. En revanche, le gros sel contient du fer (80 mg/kg), que ne contient pas la fleur.

Les paludiers et leurs traditions :

Séjour au pays du sel, fils du soleil et du vent
Séjour au pays du sel, fils du soleil et du vent
  1. Presqu'île de Guérande : paroles d'une chanson du groupe folk local Stetrice
Séjour au pays du sel, fils du soleil et du vent

"Je suis parti pour voyager

Pour voir le monde et ses beautés

Mais aujourd'hui, je te reviens

Je reviens vivre parmi les miens

J'ai vu Québec et Tahiti

Les Grenadines et la Turquie

De latitudes en longitudes

Je reviens en Bretagne sud

Presqu'île de Guérande, oh ma bro *

Presqu'île de Guérande, oh ma bro

Presqu'île de Guérande, oh ma bro

Ta terre, ton sel et puis tes eaux

J'ai les embruns et le varech

Qui me ressourcent et me délectent

Les quais du Croisic me rappellent

Les korrigans et La Govelle

C'est avant l'aube que l'on déballe

Pour les pêcheurs de La Turballe

Et au café de l'océan

Pour aller s'réchauffer le sang

Marais et canards dans la brume nous attendent

Canaux luisants au clair de lune

Invitent lutins et sorcières

Pour le plus grand bal de Brière

Dolmens et menhirs nous attendent

Le moulin du Diable à Guérande

Légendes de mer et campagne

Bienvenue en terre de Bretagne

Je prends la route des marais

Où l'on me propose des bouquets

De fleur de sel, or blanc d'ici

Salicornes et gros sel gris

Kig a farz et puis langoustines

Galettes, bière et puis sardines

La fête est celtique et divine

A Batz et dans ses Nuits Salines"

* ma bro : mon pays en breton

Stetrice "Naoned e Breizh"

www.stretrice.com Patrice et Stéphanie Deshayes

Equipement du paludier dans les marais salants de la presqu'île de GuérandeEquipement du paludier dans les marais salants de la presqu'île de GuérandeEquipement du paludier dans les marais salants de la presqu'île de Guérande

Equipement du paludier dans les marais salants de la presqu'île de Guérande

La brouette à roue de caoutchouc a évité sa corrosion du bois, le las du paludier d'une longueur de 5 mètresLa brouette à roue de caoutchouc a évité sa corrosion du bois, le las du paludier d'une longueur de 5 mètresLa brouette à roue de caoutchouc a évité sa corrosion du bois, le las du paludier d'une longueur de 5 mètres

La brouette à roue de caoutchouc a évité sa corrosion du bois, le las du paludier d'une longueur de 5 mètres

L'église Saint-Guénolé à Batz
L'église Saint-Guénolé à Batz

Le bourg de Batz :

Entre les marais salants et l'océan, Batz-sur-Mer se signale par un charmant bourg et sa haute tour-clocher. La côte est coupée de plages de sable : Valentin, La Govelle, Saint-Michel qui est protégée par une digue. Tout près se dresse le menhir de Pierre-Longue.

L'église Saint-Guénolé, historiquement attachée à un prieuré au XIIIème siècle, fut reconstruite aux XV et XVIème siècle.

La tour de l'église, haute de 60 mètres, avec ses 182 marches à escalader, fait profiter au visiteur d'une magnifique vue à 360° sur la région, sa mosaïque des marais salants, de la presqu'île de Rhuys à Belle-Ile et Noirmoutier.

A voir aussi dans ce bourg, la chapelle Notre-Dame-du-Murier, magnifiques ruines gothiques aux arches pures, le musée des Marais Salants signalé par la Porteresse, et le sentier des douaniers.Le moulin à vent situé sur la route du Croisic est parfaitement restauré.

Batz-sur-Mer est la dernière commune du Pays nantais à avoir parlé le breton.

Batz-sur-Mer, joli bourg toujours vivant et actifBatz-sur-Mer, joli bourg toujours vivant et actifBatz-sur-Mer, joli bourg toujours vivant et actif
Batz-sur-Mer, joli bourg toujours vivant et actifBatz-sur-Mer, joli bourg toujours vivant et actifBatz-sur-Mer, joli bourg toujours vivant et actif

Batz-sur-Mer, joli bourg toujours vivant et actif

Séjour au pays du sel, fils du soleil et du vent

Le Croisic

Le port du Croisic et son port de pêche
Le port du Croisic et son port de pêche

Le Croisic, son bourg et sa côte sauvage.

Le Croisic est un actif port de pêche et de plaisance. Important centre producteur d'huitres et de coquillages, il est situé sur le golfe intérieur du Grand Traict* et reçoit de nombreux estivaux l'été et aux beaux jours.

Le port, bien abrité par la jetée du Tréhic, est divisé en plusieurs bassins constitué par 3 îlots. Il est très animé l'hiver par l'arrivée des pêcheurs de crevettes et de bouquets.

Les quais sont bordés de maisons du XVIIème siècle, la plupart ornées de balcons de fer forgés.Elles abritaient jadis des armateurs et des négociants.

*Traict : breton trez = golfe

Le Croisic et son bourg

Le Croisic et son bourg

Le Croisic et son port

Le Croisic et son port

Marécages de Brière
Marécages de Brière

Le parc régional de Brière :

La Brière ou Grande Brière est un marais situé géographiquement au nord de l'estuaire de la Loire débouchant sur l'océan Atlantique à l'ouest du département de la Loire Atlantique.

Autrefois, on y récoltait la tourbe et on y navigue encore grâce à une barque appelée chalants. Ses habitants s'appellent les Brièrons.

Les marais de Brière sont protégés à plusieurs titres.

Son territoire s'étend sur 490 km2, dont 170 km2 de zones humides, au cœur desquelles le marais de Grande Brière mottière couvre à lui seul 70 km2, qui compte 21 communes. Ce territoire se caractérise aussi par son architecture avec près de 3 000 toits de chaume appelant les habitations chaumières.

Le Parc naturel régional de Brière a été mis en place en 1970.

Quelques images du Parc Régional de Brière

Quelques images du Parc Régional de Brière

Séjour au pays du sel, fils du soleil et du vent

A découvrir l'histoire de ce village de chaumières, restauré par le Parc naturel régional de Brière au cours d'une balade ponctuée de 12 panneaux (sentier d'interprétation).

Ce village traditionnel briéron, Kerhinet, compte dix huit chaumières. Aux abords du lavoir ou près du four à pain, le sentier d'interprétation conte la vie et les coutumes des ses habitants.

Le village du Kerhinet et ses chaumières

Le village du Kerhinet et ses chaumières

Séjour au pays du sel, fils du soleil et du vent

Bonne visite ! Merci à nos guides locaux Morgane et Hakim.

Un mot sur la gabelle du sel : c'est une taxe prélevée au Moyen-Age et à l'époque moderne :

L'impôt sur le sel est associé au monopole royal décrété au XIVeme siècle sur la vente de ce produit. Le principe de base est simple: le sel ne peut être vendu, moyennant paiement d'une taxe, que dans les greniers royaux à sel.

En 1680, Colbert associe la gestion d'autres impôts indirects royaux (aides, traites) à celle des gabelles et, surtout, codifie le règlement général des gabelles. Le poids de la gabelle est variable selon les provinces.

Bibliographie :

Lien : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabelle_du_sel

Sources : Wikipédia

Korrigans : lutins, créatures légendaires de Bretagne, bienveillants ou malveillants selon les cas.

"Le sel et les marais salants", Tout savoir. Editions d'Art Jack 22700 Louannec,

Guide Vert de Bretagne,

Fonctionnement d'une saline lien : http://www.ot-guerande.fr/fonctionnement-d-une-saline.html

Le sel de Guérande et la fleur de sel : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fleur_de_sel

Lien Wikipédia Le Croisic : https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Croisic

Lien Wikipédia Piriac-sur-Mer : https://fr.wikipedia.org/wiki/Piriac-sur-Mer

Lien Wikipédia Guérande : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gu%C3%A9rande

Bibliographie :

Bretagne des marais salants, 2000 ans d'histoire, Gildas Buron, Skol Vreizh 2001

Bretagne des marais salants, Hommes du sel, Gildas Buron, Skol Vreizh 2000

Le sel et les marais salants Tout savoir Edition d'Art Jack 22700 Louannec 5 €

Guérande et les marais salants Tout savoir sur la ville et ses environs La Baule-Le Croisic- La Brière-Saint-Nazaire. Tout Savoir Edition d'Art Jack 54, route de Tréguier B.P. 8 22700 Louannec.

Renseignements touristiques :

Office de Tourisme Guérande http://www.ot-guerande.fr Courriel : contact@ot-guerande.fr

Une galerie d'un artiste de Guérande, François Verrimst : http://francois-verrimst.over-blog.com/

Office de Tourisme de la Baule http://www.labaule.fr Courriel : tourisme@labaule.fr

O. T. du Pouliguen http://www.tourisme-lepouliguen.fr Courriel : contact@tourisme-lepouliguen.fr

Office de Tourisme de Pornichel http://www.pornichel.fr/office_tourime.html Tél. : 02 40 61 33 33

Office de Tourisme du Croisic : http://www.ot-lecroisic.com Tél. : 02 40 23 00 70

Office de Tourisme de Batz-sur-Mer : http://www.mairie-batzsurmer.fr Tél. : 02 40 23 82 79

Lien Wikipédia Piriac-sur-Mer : https://fr.wikipedia.org/wiki/Piriac-sur-Mer

Maison du Tourisme Régional de Brière : tourisme@parc-naturel-briere.fr Tél. : 02 40 66 85 01

Lien Wikipédia Parc Régional de Brière : https://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_naturel_r%C3%A9gional_de_Bri%C3%A8re

Adresse : 38, rue de la Brière 444410 La Chapelle-des-Marais

Office de Tourisme de Saint-Nazaire : http://wwwsaint-nazaire-tourime.com

Courriel : contact@saint-nazaire-tourisme.com Tél. : 02 40 22 40 65

La carte de la presquîle de Guérande et les communes environnantes

La carte de la presquîle de Guérande et les communes environnantes

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 07:02

 

Visite du familistère Godin à Guise, en mai 2014.

 

16-mai-2014-Familistere-Godin-de-Guise-montage-4.jpg

      La cour intérieure du pavillon central

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 Détails de la cour intérieure au pavillon central du Palais social

 

116 mai 2014 Familistère Godin de Guise Pavillon central

Le Pavillon central du Palais social, "petit Versailles du Peuple" et son architecture de briques

 

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Le théâtre, la présentation aux visiteurs 

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La piscine ouverte aux ouvriers. La France ne dispose que de 30 piscines publiques à cette époque.

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La bibliothèque municipale, l'école maternelle, le théâtre, l'économat accueil.

Ces bâtiments sont situés en face du Palais social.

 

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Maquette du site, source musée familistère

L'usine se situe en arrière plan, les employés n'ont que 262 mètres de trajet de travaill !

Les loyers représentent 5 % des salaires. Les retraités peuvent conserver leur logement au même taux.

En 1881, les ouvriers travaillent 10 heures par jour, et disposent d'un jour de repos par semaine.

La commémoration du 1er mai aurait débuté à l'entreprise Godin en 1867. 

En France, sous l’impulsion de Jules Guesde, qui inventera le terme de « fêtes du travail » en 1890, et sur une proposition de Raymond Laville, cette Internationale décide le 20 juillet 1889 de faire de chaque 1er mai une journée de manifestation avec pour objectif la réduction de la journée de travail à huit heures, soit 48 heures hebdomadaires, le dimanche seul étant chômé.

L'école est gratuite, mixte et laïque pour les enfants jusqu'à 14 ans. En France, les enfants travaillaient à partir de 10 ans à cette époque.

 

Description des bâtiments du Familistère :

Le familistère comprend plusieurs ensembles de bâtiments :

- le Palais social, formé d'un pavillon central encadré par deux ailes de taille plus modeste, destiné à l'habitation, les appartement de Jean-Baptiste Antoine Godin étant situés sur l'aile gauche. Les unités d'habitation d'origine ont été construites entre 1859 et 1877,

- le Pavillon Cambrai, situé à l'écart du Palais social, en face de son aile droite, lui aussi destiné à l'habitation. la construction de ce bâtiment est plus tardif, et construit en 1883,

- le bâtiment des économats, situé en face de l'aile gauche du Palais social, actuellement accueil des visiteurs,

- le bâtiment des écoles et du théâtre, situé en face du Palais social,

- la buanderie, bains et piscine, situés sur l'autre rive de l'Oise, du côté de l'usine.

 

             

 

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Jean-Baptiste André Godin.

 

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Le familistère de Guise, archives Fondation Godin  

 

Familistère et phalanstère :

Le nom "Familistère", étymologiquement "lieu de réunion de famille", est le nom donné par Jean-Baptiste André Godin aux bâtiments d'habitation qu'il fait construire pour ses ouvriers et leurs familles à partir de 1883, probablement à partir de plans de l'architecte fouriériste Victor Calland.

Le principe est inspiré du phalanstère de Fourier, mais Jean-Baptiste André Godin le perfectionnera pour le rendre plus réalisable.

 

Historique : Jean-Baptiste Godin s'installe à Guise en 1846 afin de fonder une fabrique d'appareils de chauffage et de cuisine. Il fabriquera plus tard des lave-linges sans succès Il est l'inventeur des fameux poëles Godin fabriqués en fonte, diffusant la chaleur d'une façon beaucoup plus efficace que les modèles à l'époque en tôle.

Son entreprise deviendra prospère, et il fera fortune grâce à celle-ci.

Cet industriel fût d'abord ouvrier, fils d'une famille modeste, Il en a gardé le souvenir des conditions terribles de vie et de travail des ouvriers et des employés. Il entend améliorer les conditions de vie de ses salariés. Il déside de ne pas loger ses ouvriers dans des maisons individuelles. "l'isolement des maisons est non seulement inutile, mais nuisible à la société"

Jean-Baptiste Antoine Godin met en place tout un système de protection sociale en créant des caisses de secours protégeant les salariés contre la maladie, les accidents de travail, et assurant une retraite aux plus de 60 ans.

L'expérience de l'usine belge de Laeken :

En 1880 Godin fonde l'Association Coopérative du Capital et du Travail du Familistère de Guise. Les travailleurs belges obtiennent les mêmes droits et devoirs que les employés français. Ils participent à l’expérimentation pratique de l'utopiel fouriériste revisitée par Godin, même s’ils ne bénéficient pas immédiatement des équivalents de la richesse dispensés par le Palais social édifié à Guise de 1859 à 1884. Une unité d’habitation de 72 logements est finalement édifiée à Laeken en 1887-1888 à côté de l'usine de production. Il s'agit d'habitations spécialement construites pour les ouvriers de l'usine. Le Familistère est composé d'un cour centrale, destinée aux activités collectives, sur laquelle donnent tous les appartements situés au rez-de-chaussée et trois étages. L'architecture est un peu semblable aux anciennes piscines ou prisons.

Le Familistère de Laeken n’a toutefois pas un développement comparable à celui de Guise. En 1891, l’Association coopérative compte 263 salariés à Laeken et 1177 à Guise.

La principe de l'usine Entreprise en coopérative de production perd ses fonctions en juin 1968.

Les logements sont vendus. Quelques anciens Familististériens y vivent toujours. L'entreprise se transforme en société anonyme. Elle est intégrée dans le groupe "Le Creuset". La marque Godin est transférée à la société "Cheminée Philippe".

 

Phalanstère, définition : 

Dans la sociologique utopique de Charles Fourier, la phalange est une communauté d'individus mettant en commun leurs compétences et leur travail pour le profit de tous.

La phalange se compose de 1 620 personnes, avec une stricte parité des sexes soit 810 hommes et 810 femmes, vivant en harmonie dans un lieu de travail et d'habitation appelé phalanstère.

Le mot  « phalange » proposé par Fourier pour désigner ce groupe humain renvoie à l'idée d'un corps d'armée d'élite, la Phalange, et serait un vocabulaire d'usage militaire, ce que n'est pas le familistère de Godin.

Le Familistère de Guise a fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 4 janvier 1991, et son ancien jardin en 1991, lui-aussi.

Le Site accueille un musée classé musée de France depuis 2010 (loi du 4 janvier 2002).

 

L'oeuvre de Godin :

Pendant trente ans, avec l’aide de sa compagne Marie Moret, Godin se sera consacré entièrement à sa mission réformatrice. Il surmontera toutes les oppositions : du Second Empire, puis de la République conservatrice, de ses concurrents en industrie, des fouriéristes, des habitants de la ville, de sa femme, de son fils, des employés et ouvriers de ses usines. Cependant, à partir de 1864, de nombreuses personnalités et délégations de coopérateurs de réputation nationale et internationale, visitent le Palais social et contribuent à faire connaître l’expérience de Godin en France et surtout à l’étranger : le philosophe Jules Simon ; l’architecte Henry Roberts, Wladimir Taneeuw, avocat fouriériste russe ; le pédagogue Jean Macé ; Edward Vansittart Neale, leader du mouvement coopératif anglais ; le poète et député Clovis Hugues ; les délégations des chambres ouvrières de Paris ; le socialiste américain Lawrence Gronlund, August Strindberg, Émile Zola…
A la mort de Jean-Baptiste Antoine Godin. Il laisse un patrimoine bâti d’une ampleur exceptionnelle, plusieurs ouvrages importants sur la question sociale et, surtout, l’exemple d’une organisation profondément réformatrice. Longtemps méconnu, Jean-Baptiste André Godin est considéré aujourd’hui comme un des pères de l’économie sociale

 

Les chiffres et le Familistère : briques : 10 millions, surface des 3 pavillons : 30.000 m2, coursives des 3 pavillons : 1000 mètres, fenêtres : 500, appartements : 495, habitants en 1889 : 1748, nourricerie : 50 berceaux, spectateurs du théâtre en 1914 : 1000, modèles d'appareils fabriqués en 1914 : 4000, nombre d'appareils expédiés en 1913-1914 : 210.000, nombre de pages composant le livre "Solution Sociales" publié par Jean-Baptiste Antoine Godin en 1871 : 664, nombre d'employés en 1930 à Guise et Laeken de l'entreprise Godin : 2500.

Merci à Anne pour cette visite-conférence passionnante au Familistère de Guise.

 

Sources : Familistère de Guise, son site, son musée, ses collections.

Lien : La vie de Godin Chronologie de la vie de Jean-Baptiste Antoine Godin

Lien Wikipédia : Jean-Baptiste Antoine Godin

Lien Wikipédia : Le "Familistère" de Jean-Baptiste Antoine Godin

Lien :  Le fabuleux destin du familistère de Guise Magazine Figaro Culture

Lien :  Une utopie réalisée : le familistère de Guise Article Historia

Vidéo : Le Familistère Godin ou le rêve de l'entreprise sociale, sources Ina.fr Olivier Sudmédia : Vidéo Familistère Godin

      Une autre usine : lien   La chocolaterie Menier à Noisiel

      Une autre usine : lien   La Saline Royale d'Arc-et-Senans, oeuvre majeure de Claude-Nicolas Ledoux

Familistère de Guise : 262-263 Familistère Aile Droite 02120 Guise (Aisne)

Situé à 200 kilomètres de Paris environ. Ma au Di 10 à 12  et 14 à 18 H.

Tél. : 02 23  61  35 36 Courriel : accueil@familistere.com Lien : Familistère/Aisne

 

A visiter !


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22 septembre 2013 7 22 /09 /septembre /2013 05:50

 

Quelques détails de la Tour Saint-Jacques, cet été

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Lien sur les traces de Saint-Jacques à Paris : Lien

Lien Wikipédia : Tour Saint-Jacques

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 05:17

 

Une visite à Chantilly cette année :

Chateau-de-Chantilly-IMGP5327.jpg

 

Le château de Chantilly se situe  dans un site remarquable de la vallée de la Nonette, affluent de l'Oise.

À l'exception du Petit Château, construit au XVIème siècle par Jean Bullant, le château actuel est une reconstruction du XIXème siècle sur des plans de l'architecte Honoré Daumet pour l'avant-dernier fils du roi Louis-Philippe, Henri d'Orléans, duc d'Aumale, 1822-1897, héritier du domaine, qui installa ses collections de peintures, de dessins et de livres anciens.

Il légua l'ensemble à l'Institut de Francel, sous le nom de musée Condé.

 

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Les Grandes Ecuries, construites de 1719 à 1740, sont le chef-d'œuvre de l'architecte Jean Aubert.

Elles abritent ce jour le Musée Vivant du Cheval et ses spectacles et démonstrations équestres.

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Le château de Chantilly conserve une collection de livres rares et précieux de grande valeur.

Ils sont installés dans plusieurs espaces dédiés : le cabinet des Livres,

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    Conçue comme une salle de présentation et un lieu de lecture et de travail, la bibliothèque du théâtre qui formait la bibliothèque de travail du duc d’Aumale, en complément du Cabinet des livres, où sont conservés les ouvrages les plus anciens et les plus précieux. 

 

La chapelle du château, dédiée à saint Louis, fut construite en 1882 par l'architecte Honoré Daumet sur la demande du duc d'Aumale, à peu près à l'endroit où se dressait l'ancienne chapelle avant la Révolution.

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Son architecture s'inspire de celle du château d'Ecouen, construit par Jean Bullant au XVIe siècle pour le Connétable Anne de Montmorency.

 

Bonne visite !

Crédits photographies : Jean-Pierre Kosinski, J.P. Delagarde, Domaine de Chantilly, J. Houyvet, S. Lloyd, Mini Reyve, G. Otte, R&B Presse, RMN et  H. Stahl.

 

Sources documentations :

Lien Wikipédia : Château de Chantilly

Lien Château de Chantilly Institut de France

 

 

Parterre nord du château de Chantilly, sources château de Chantilly

La gloriette de l'Ile d'Amour, parc de Chantilly, sources Château de Chantilly

Documentation du château de Chantilly et guide Michelin
Documentation du château de Chantilly et guide Michelin
Documentation du château de Chantilly et guide Michelin
Documentation du château de Chantilly et guide Michelin
Documentation du château de Chantilly et guide Michelin
Documentation du château de Chantilly et guide Michelin
Documentation du château de Chantilly et guide Michelin

Documentation du château de Chantilly et guide Michelin

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