:
Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
Le passage, de la rue Saint-Denis vers la rue Dussoubs
La boutique Dear et ses créations
Pour vos Beaux yeux opticien
Exposition personnelle de photographies, dessins et aquarelles depuis 2009, vitrines côté rue Dussoubs
Le quartier Montorgueil :
A deux pas des Halles
Le quartier Montorgueil, vivant et pietonnier. Des commerces très anciens
La Patisserie Stohrer (depuis 1760)
Stohrer, la plus ancienne pâtisserie de Paris, a été fondée en 1730 par le pâtissier du roi Louis XV : Nicolas Stohrer. Site lien : https://stohrer.fr/
L'élégance d'un château, l'intimité d'une demeure familiale :
Joyau de la Renaissance, le château, flanqué de deux imposantes tours et couronné d'un chemin de ronde sur mâchicoulis, fut achevé vers 1530. Sa Grande Salle et sa chapelle offrent une remarquable décoration picturale. il est aujourd'hui le lieu de vie des propriétaires qui, de mai à septembre, déménagent dans la ferme voisine, ayant fait le choix de laisser découvrir l'aménagement d'un château au XXIème siècle et de faire partager la dimension très chaleureuse de ce lieu.
Le souvenir de Camille Claudel et Auguste Rodin dans l'ancienne Salle des gardes
Quelques vues des façades du château
La façade nord et l'ancienne structure du château en brique et pierre
Le parc de 30 hectares, traversé par la rivière l'Indre
Détails des chemins de ronde de la façade sud du château
La façade sud du Château et son historique graphique
Le similitudes architecturales avec le château d’Azay-le-Rideau apparaissent évidentes. La
tradition veut d'ailleurs que les mêmes ouvriers aient travaillé sur les deux édifices. Comme à Azay, tout d'abord, on remarque une façade très régulière, ordonnée, rythmée par des fenêtres de proportions identiques. Ces fenêtres, ornées d'une volute au centre du linteau, étaient au XVIème siècle, toutes à meneaux, comme cela reste notamment le cas au second étage.
Les étages sont de la même manière séparées par un double corps de moulures formant un bandeau. L'ensemble est également
Le château d'AZay-le-Rideau
couronné par un chemin de ronde sur mâchicoulis. Toutefois, le château, bâti sur pieux de bois, était entouré de douves, à l'emplacement des gravillon actuels. il subsiste, au-dessus de la porte d'entrée, les deux rainures du pont-levis qui permettait d'accéder au château. De plus, les toiture des tours étaient pointues et les lucarnes surmontées d'un gâble de pierre sculptée.
Vers les années 1830-1840, Jean-Baptiste Dupuy, alors propriétaire du château, fit combler les douves, fit tronquer les tours et rogna les lucarnes, donnant au château de L'Islette sa physionomie actuelle. Pourquoi de telles modifications ? Par mesures d'économies, a-t-on longtemps pensé. On suppose plutôt, aujourd'hui, que cet homme, riche et à la forte personnalité, a voulu s'approprier le lieu, et y laisser son empreinte.
L'entrée principale et l'ancienne salle des gardes
La salle des gardes
La salle des gardes :
Pour accéder à la salle des gardes, le visiteur doit emprunter le hall d'entrée ouvert par deux entrées nord ou sud.
A l'origine, l'entrée sud était le point de passage obligé pour pénétrer dans le château, et était équipée d'un pont-levis et les murs entourés de douves. On le voit bien sur le cadastre
napoléonien dont une reproduction figure sur la table devant la fenêtre.
Cette salle restaurée est dédiée à Camille Claudel et Auguste Rodin, notamment grâce à des
documents très intéressants fournis par le Musée Rodin.
On peut voir des lettres des deux artistes ayant un lien avec le château de l'Islette ou emblématiques de leurs relations sentimentales, de leur personnalité.
La Grande Salle :
La Grande Salle du château
La Grande Salle ou Grand'salle, par la beauté et la qualité de ses décors, constitue l'orgueil de ce château. Elle apparait à nos yeux plus prestigieuse encore, quand on imagine qu'elle a pu servir d'atelier à Camille Claudel et à Auguste Rodin lors de leurs séjours au Château de l'Islette.
Ils y vinrent tous deux au cours des étés 1890, 1891 et 1892.
"La Petite Châtelaine" bronze de Camille Claudel
Histoire de la Petite Châtelaine :
Entre 1890 et 1893, Camille Claudel, qui a de 26 à 29 ans, séjourne plusieurs fois au château de L’Islette près d’Azay-le-Rideau. Il semble qu’elle s’y reposa notamment d’une grossesse interrompue tandis
que Rodin y travaillait à son Balzac. En 1892, Madeleine Boyer, la petite-fille de la propriétaire
du domaine, posa soixante-deux heures pour ce buste dont il existe deux versions en marbre, exécutée un an après dans son atelier de l'avenue d'Italie. "La Petite Châtelaine" de la Piscine de Roubaix, la plus aboutie, fut commandée en 1895 à l’artiste, sur la recommandation d'Antoine Bourdelle, par l’industriel Henri Fontaine. Si la composition générale rappelle ici elle des bustes reliquaires de la Renaissance et renoue avec le néoflorentianisme des années de formation de Camille Claudel auprès de Dubois et de Boucher, c’est-à-direavant la rencontre avec Rodin, le travail virtuose de la matière, - cheveux tout à jour, Madeleine Boyer à 6 ans
corps évidé pour devenir un piège à lumière, polissage à l’os de mouton – est un vrai défi technique qui met l’œuvre en perpétuel danger.
Selon son habitude, Camille Claudel donne de nombreux titres à sa sculpture : "Jeanne enfant", "La petite de l’Islette", "Petite folle", "L’inspirée", "Contemplation", "Portrait d’une petite châtelaine", et enfin "Petite Fille". Et cette particularité a tendance à s’opposer à la manière de faire de Rodin, qui ne soucie guère de nommer ses œuvres .
Auguste Rodin et la recherche de son modèle pour son personnage Balzac :
En août 1891, La Société des Gens de Lettres, sous la présidence d'Emile Zola, attribua à Auguste Rodin la commande d'un monument à Balzac Enthousiaste, l'artiste revint séjourner l'l'Islette er recherchant un modèle du type tourangeau, le trouva en la personne d'un voiturier d’Azay-le-Rideau nommé Estager, dont la ressemblance avec le grand écrivain était, parait il frappante.
Rodin, avant d'habiller ses personnages, commençait toujours par les modeler nus. Il dut payer à Estager un louis d'or par séance afin que celui-ci consente à dévoiler son anatomie. Rodin faisant en effet poser ses modèle nus.
La Grande Salle et son entrée à droite
Les blasons d'entrée, la frise des blasons et les propriétaires du château :
Le château de l'Islette fut construit vers 1530 par René de Maillé, membre d'une importante famille de la noblesse tourangelle. L'édifice resta dans cette famille durant trois siècles, de 1350 à 1650 environ.
On doit la frise des 27 blasons de la Grande Salle à l'arrière-petit-fils, Charles de Maillé, devenu marquis en 1612. Elle possède un intérêt historique.
Le blason d'entrée, autrefois un pont-levis dont il reste les rainures, était celui des Barjot de
Roet B♪0néncée qui possédaient l'Islette une bonne partie du XVIIIème siècle et dont la devise "Lhaurae non l'haure" (des lauriers non des ronces). Une devise qui ne manque pas de piquant...
A l’époque de la Révolution, le château appartenait à Charles Tiercelin d’Apelvoisin, député aux Etats généraux de 1789 et qui mourut sur l’échafaud en 1793.
L'islette appartient en 1895 à Cyprien Courcelle, un ami des arts et des artistes puisqu'il donne l'hospitalité au grand sculpteur Auguste Rodin.
Vendu sous le Premier Empire, plusieurs propriétaires se succédèrent au XIXème siècle.
En 1950, l'Islette est acquise par la société Müller (Minerais et Affrètements) qui en fait une maison de repos pour son personnel.
Au milieu des années 60, le château fit l'objet, par Pierre et Madeleine Michaud, les propriétaires, d'une importante campagne de restauration
Le château reste dans la famille. Pierre-André et Bénédicte en deviennent propriétaires en 2010 et l'ouvre au public.
"Camille Claudel au bonnet" par Auguste Rodin plâtre ronde-bosse 1884
Le château de l'Islette plan des deux étages de visite, aquarelle carnet de voyage
La chapelle :
La chapelle est aménagée dans le rez-de-chaussée de la tour 'Est.
Peint vers la fin du XVIème ou le début du XVIIème siècle, les décors de la chapelle ont retrouvé toute leur beauté grâce à une restauration réalisée en 2012. La voûte sur croisée d'ogive est ornée d'un semis d'étoiles à six branches dorées à la feuille, sur un fond bleu de lapis-lazuli. Les nervures, assises sur des chapiteaux-culots sculptés, sont rehaussés par une frise décorative végétale stylisée. Ce travail de restauration a aussi permis de découvrir que la chapelle préexistait au château actuel : en témoignent le faux parement pierre sur le mur en face de l'entrée et le petit triangle de faux parement brique conservé sur la voûte, vestige du premier décor du XVème siècle.
La chapelle est fréquemment citée sur les registres paroissiaux de Cheillé à partir de 1617. L'Islette, en effet, dépend de cette commune et non d’Azay-le-Rideaux, comme on le croit généralement.
La chapelle du château
La façade sud du château :
La chambre du fond du château
Les chambres du Château
La chambre dans la tour ouest
Il est possible que Camille Claudel logeait dans cette chambre. On sait que Auguste Rodin louait plusieurs pièces dans cet étage.
Dans une lettre qu'elle lui adressa le 25 juin 1893, elle lui écrivit : "Mlle Vaissier est venu me voir et m'a raconté toutes sortes de fables forgées sur moi à l'Islette, il parait que je sors la nuit par la fenêtre de ma tour, suspendue à une ombrelle rouge avec laquelle je mets le feu dans la forêt !!!"
Cette chambre est la celle des propriétaires du château lorsque la saison de visites se termine.
La façade sud et le cartouche sculpté au-dessus de la porte d'entrée
Le cadran solaire date de la seconde moitié du XVIIIème siècle, son intérêt résulte en particulier de la courbe en huit qui est représentée en son milieu. Cette courbe, appelée analemme (1), permet de marquer, à midi et selon l'emplacement de l'ombre du style sur celle-ci, le découpage, jusqu'à 15 minutes entre l'heure solaire vraie et l'heure solaire moyenne ( celle donnée par une horloge, correspondant à l'axe vertical du XII) Quant aux signes du Zodiaque, qui la parcourent, ils indiquent l'époque de l'année.
L'analemme est la figure tracée dans le ciel par les différentes positions du soleil relevées à
une même heure et depuis un même lieu au cours d’une année calendaire.
Elle est sous forme d'un 8 sur la terre.
L'aile brique et pierre :
Cette partie est la partie la plus ancienne du château et remonte au XVème siècle.
Le Moulin
Le moulin : son mécanisme a disparu, mais l'examen du cadastre napoléonien nous apprend qu'il était équipé de deux roues montées de chaque côté du moulin.
La rivière baignant le moulin est l'Indre.
Comment le moulin pouvait-il être constitué ?
L'eau :
L'élément eau, primordial à l'Islette "petite île", est intimement lié à la beauté et au charme du site. La rivière forme ainsi la frontière naturelle entre deux communes : celle d’Azay-le-Rideau, rive droite, par laquelle le visiteur entre, et celle de Cheillé, rive gauche, sur laquelle le château est édifié.
Un peu d'histoire : à l'origine, moulin "banal" (1), c'est-à dire dont les gens dépendant de la seigneurie étaient tenus de se servir pour moudre leur blé... moyennant une redevance au seigneur.
L'ancien moulin a été transformé depuis l'après-guerre en maison d'habitation.
"Rodin", le film avec Vincent Lindon a été présenté mercredi 24 mai 2017 au festival de Cannes. Le château de l'Islette, à Azay-le-Rideau, avait servi de cadre aux amours tumultueuses entre Rodin et Camille Claudel, à partir de 1890. Il a servi de décors pour quelques scènes du film de Jacques Doillon.
L'effondrement du plancher du grenier le 7 septembre 2022 durant une séance de tournage
Sources documentation Château de l'Islette février 2023
Sources : documentations et brochures du Château de l'Islette.
« Vous ne pouvez vous figurer comme il fait bon à l’Islette… et c’est si joli là ! …
Si vous êtes gentil à tenir votre promesse, nous connaîtrons le paradis ? »
Camille Claudel
Merci à Bénédicte pour son sympathique accueil.
Merci à Mélissa pour sa visite-conférence passionnante, le 29 août 2018.
Autres articles sur Camille Claudel et Auguste Rodin :
Bayeux et une des trois sous-préfectures du département du Calvados (avec Lisieux et Vire) et de la région Normandie peuplée de 13 656 habitants. (les Bajocasses ou Bayeusains).
Siège d'évêché depuis le IVème siècle et sous-préfecture du Calvados, Bayeux est célèbre pour sa tapisserie, retraçant, sous forme de broderie, la conquête de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant, exposée au Centre Guillaume-le-Conquérant et inscrite depuis 2007 au registre Mémoire du monde de l'UNESCO.
Capitale du Bessin, située à quelques kilomètres des plages du Débarquement, Bayeux a été la première ville que l'opération Overlord a libérée et une des rares en Normandie à être restée intacte après les combats de la bataille de Normandie, conservant ainsi un riche patrimoine architectural et culturel.
Plan de Bayeux et ses fortification au XIème siècle (1)
Le nom de la localité est attesté sous la forme d'Augustodurum (1) au Ier siècle av. J.-C., civitas Baiocassium vers 400, Baiocas vers 410, Baieus en 1155. Chef-lieu de l'ancien peuple gaulois des Badiocassi (2), il s'agit du transfert du nom de la tribu au nom de leur cité, selon un processus fréquemment observé au Bas Empire (cf. Paris, Angers, Limoges, Tours, etc.). Le gentilé semble distinguer les Bajocasses des Bayeusains selon que les habitants sont respectivement natifs ou non de la localité.
Petit circuit du centre ville :
Le circuit du centre ville historique de Bayeux
La cathédrale Notre-Dame de Bayeux
Détails de la cathédrale
La tour lanterne de la cathédrale Notre-Dame de Bayeux
La cathédrale et ses détails intérieurs
La cathédrale Notre-Dame de Bayeux :
XI - XVème siécle de style Roman et gothique
La cathédrale Notre-Dame de Bayeux est l'un des chefs-d'œuvre de l'architecture romane et gothique normande. Située à l'emplacement présumé du forum de la cité gallo-romaine d'Augustodurum et remplaçant un édifice d'époque mérovingienne.
L'actuelle cathédrale a été consacrée le 14 juillet 1077. Elle fait partie d'un ensemble épiscopal remarquablement préservé. C'est pour elle que fut réalisée la célèbre Tapisserie de Bayeux.
Caractéristiques de la cathédrale Notre-Dame de Bayeux :
Longueur totale
102 mètres
Largeur de la nef
10 mètres
Largeur des collatéraux
5 mètres
Largeur des chapelles des bas-côtés
5 mètres
Hauteur sous voûte
23,30 mètres
Longueur du transept
37,60 mètres
Hauteur des flèches de la façade occidentale
76,60 mètres
Hauteur de la tour de l'horloge
74,50 mètres
La crypte de la cathédrale Notre-Dame de Bayeux
La crypte de la cathédrale Notre-Dame de Bayeux
Les Ursulines
L'hôtel de Ville de Bayeux
Fontaine La Belle Popée :
Erigée en 1888,grâce à un leg de 25ooo francs de la part de Monsieur Niobey, maire de
Bayeux à l'époque. Cette fontaine est alimentée par l'eau des sources de Barbeville.
Elle est constituée d'un premier grand bassin à la forme harmonieuse, oblong, recevant l'eau du bassin supérieur à la forme de trèfle , agrémenté de quatre tortues marines en métal . L'eau jaillit de la bouche de 4 poissons aux pieds de la statue d'une jeune et jolie femme, symbolisant la ville de Bayeux, et se déverse dans une vasque à 12 canons posée sur une colonne ouvragée.
La rumeur ou la légende veut que que cette statue représente Popée, fille de Béranger comte de Bayeux et épouse du chef viking Rollon, premier duc de Normandie.
Cette statue est coiffée d'une couronne ducale car Bayeux fut capitale des Ducs de Normandie. S'appuyant sur un blason aux armes de Bayeux, elle est aussi entourée de symboles rappelant les industries de la ville.
Les anciens moulins de Bayeux :
Les maisons médiévales du centre ville :
Détails d'une maison médiévale
Les cavaliers du rond-point Michel d'Ornano : Guillaume le Conquérant et ses compagnons
La cour et l'entrée du centre Guillaume-le-Conquérant à Bayeux
La Tapisserie de Bayeux
La Tapisserie de Bayeux mesure 68,38 mètres par 50 centimètres de large. Elle se compose de 8 (ou 9 pièces).
626 personnages, 202 chevaux, 41 navires, 37 édifices composent cette broderie, car il s'agit en fait d'une broderie.
10 couleurs de fil composent cette œuvre brodée.
Quelques explications sur les personnages représentés :
Au début de la broderie, les saxons portent les cheveux assez long et sont moustachus, tandis
que les Normands sont imberbes et ont la nuque rasée.
Les combattants ont tous la même cote de maille d'acier tressé et le même caque conique.
Au combat, les fantassins normands sont surtout des archers, tandis que les saxons combattent à pied. Ils ont tous les mêmes cotes de maille et le casque rond avec une protection du nez..
brandissent la grande hache des vikings (voir image jointe à droite). Cette hache rappelle la forme des haches de guerre des housecarls, garde d'élite d'Harold. Le bord tranchant en fer trempé est soudé séparément.
Les normands sont pour la plupart à cheval, sauf les archers.
Après avoir lancé leurs volée de flèches en tir indirect, les archers se replient pour laisser place à la cavalerie, car ils n'ont pas d'autres armes.
Les personnages connus :
Le cavalier normand
Quelques extraits de la Tapisserie de Bayeux :
Le matériel des sodats. Les boucliers sont fait de bois et de cuir, ce qui explique que ceux-ci sont bardés de flèches
Les soldats normands et anglais ont la même tenue : cote de maille et casque ronds. Ils diffèrent cependant par le fait que les soldats anglais étaient barbus et moustachus et les soldats normands rasés. Les soldats normands sont plutôt représentés à cheval et les anglais a pied, mais il a été prouvé que la bataille d'Hasting à été un combat très violent de fantassins.
Les normands ont la lance pour percer à distance les lignes ennemis et les soldat anglais possèdent la hache héritée des armées vikings.
La tapisserie de Bayeux, aussi connue sous le nom de « tapisserie de la reine Mathilde », et plus anciennement « Telle du Conquest » (pour « toile de la Conquête ») est une broderie, anciennement « tapisserie aux points d'aiguille » du XIème siècle, inscrite depuis 2007 au registre Mémoire du monde par l'UNESCO.
Elle décrit des faits allant de la fin du règne du roi d'Angleterre Edouard-le-Confesseur en 1064 à la Bataille d'Hastings (1) en 1066, dont l'enjeu était le trône d'Angleterre, contesté à Harold Godinwson par Guillaume, duc de Normandie (2). Les événements clés de la bataille, dont l'issue détermina la conquête normande de l'Angleterre(3) y sont détaillés, mais près de la moitié des scènes relatent des faits antérieur à l'invasion elle-même. Elle semble avoir été commandée par Odon de Bayeux (4) le demi-frère de Guillaume et réalisée au cours des années qui ont suivi la conquête.
L' évêque Odon, Guillaume et Robert, comte de Mortain
Bien que très favorable à Guillaume le Conquérant, au point d'être considérée parfois comme une œuvre de propagande, elle a une valeur documentaire inestimable pour la connaissance du XIe siècle normand et anglais. Elle renseigne sur les vêtements, les châteaux, les navires et les conditions de vie de cette époque. À ce titre, elle constitue un des rares exemples de l'art roman profane.
Conservée jusqu'à la fin du XVIIIe siècle dans le Trésor de la cathédrale de Bayeux, elle
échappa de peu à la destruction, lors de la Révolution française. Elle est aujourd'hui présentée au public au centre Guillaume-le-Conquérant qui lui est entièrement dédié.
La Tapisserie se trouve à Bayeux depuis neuf siècles. Elle fut conservée dans la cathédrale jusqu'à la Révolution, mais devint ensuite un bien de l’État confié aux soins des autorités municipales. Elle fut présentée dans un ancien séminaire, rebaptisé Centre Guillaume le Conquérant.
Les forces en présence : au sud les bretons, les normands, les français flamands
Quelques explications sur les navires utilisés par les normands pour rejoindre l'Angleterre :
L'influence viking se retrouve dans la structure des bateaux utilisés par les normands.. Les drakkars pouvaient naviguer à la voire ou à l'aviron. La direction du bateau est assurée par un large gouvernail, en fait une large rame qui pivote sur une cale qui correspond à une barre de gouvernail. Les figures de proue et de poupe représentent souvent des dragons crachant le feu ou des têtes fantastiques de griffons aux vives couleurs destinées à effrayer les adversaires.
Une explication sur la construction d'un navire est donnée sur environ quatre mètres de la Tapisserie de Bayeux. Nous savons que les navires n’étaient pas construits avec des planches jointes tranche contre tranche. les coques étaient bâties " à clins", les bordages se recouvrent l'un et l'autre, d'une manière similaire aux ardoises d'un toit. Tout au long du bordage, des trous sont percés pour laisser passer les pales des avirons.(entre 12 et 16 suivant la taille du bateau).
Chaque navire a un seul mât, mobile pour être fréquemment dressé ou abaissé, toujours placé
au centre, son gréement est très simple et on voit parfaitement les haubans de côté, au nombre de 4 ou de 6 et les 2 étais, l'un à l'avant et l'autre à l'arrière.
Les voiles sont à base de tissus ou de peau, sont toutes de forme carrée.
Diffusé le 15/06/23 à 21h03 sur La5 et disponible jusqu'au 22/06/23
La tapisserie de Bayeux est un joyau inestimable et très singulier. Fragile, elle a pourtant miraculeusement traversé les siècles pour parvenir jusqu'à l'époque contemporaine. Réalisée au XIe siècle, cette oeuvre géante de 70 mètres de long raconte la prise du royaume d'Angleterre par Guillaume le Conquérant, l'homme qui deviendra l'un des rois les plus puissants d'Europe occidentale. Depuis sa redécouverte au XVIIIe siècle, la Tapisserie intrigue avec ses incohérences apparentes, ses mystères qui restent à élucider. Aujourd'hui, des archéologues, des historiens, des biologistes, des anthropologues et même des astrophysiciens mettent en commun leurs recherches pour continuer de faire "parler" la tapisserie.
Réalisé par :Alexis de Favitski
Maison de production :La Compagnie des Taxi-brousse / France Télévisions / CNC / Région Normandie / Procirep _ Société des producteurs et de l'ANGOA
Quelques images de l'émission sur la Tapisserie de Bayeux
Cette émission nous apprend comment a été créée la Tapisserie de Bayeux avec différends spécialistes qui ont travaillé sur cette œuvre.
La tapisserie aurait été confectionnée en Angleterre à Canterburry et dans sa bibliothèque dont des documents assez ressemblant aux motifs de la broderie sont visibles actuellement (chasse aux oiseaux avec une fronde, cailloux lancé)
L'Evangéliaire de Saint-Augustin
Odon le commanditaire dont le siège politique est à Canterburry et très riche
Projet commun normands et anglais (fautes d'orthographes évidentes des deux côtés)
But de la broderie : magnifier la conquète de l'Angeletrre par Guillaume le Conquérant
La comète de Haley représentée dans la tapisserie de Bayeux : mauvais présage pour Harold, mais la tapisserie de Bayeux valorise Harold pour magnifier le vainqueur.
Le vainqueur ensuite est moins populaire suite aux révoltes contre le roi en Angleterre et la broderie est donné et enfermée dans un coffre à Bayeux pendant des années.
1066 (3 mois visibles)- 1456 - 1531 - 1607 - 1682 correspondance d'après l'Observatoire de Paris.Hasting
Un autre article sur le duc de Normandie et son expédition en Angleterre :
Dives-sur-Mer et la Cité Guillaume le Conquérants.
Le duc de Normandie Guillaume-le-Conquérant choisi Dives-sur-Mer pour rassembler son immense flotte avant son embarquement pour l'Angleterre.
En 1066, l'estuaire de la Dives est beaucoup plus large et dispose d'un port d'échouage sur des rives. Guillaume choisit ce lieu pour rassembler ses troupes.
La flotte, composée de 15.000 hommes, dont 8.000 guerriers et de 1.000 embarcations, part de Dives à la conquête de l'Angleterre.
Nora le bateau de Guillaume
La flotte fera escale à Saint-Valéry avant de rejoindre l'Angleterre.
Pour info., à la fin du XIIXème siècle, la Dives aménagée est encore navigable sur une vingtaine de kilomètres à l'intérieur des terres
Quelques infos sur l'histoire de la tapisserie résumés dans ces lignes :
L'histoire de la conquête de l'Angleterre par Guillaume, duc de Normandie, devenu roi d'Angleterre :
Un arbre en Liberté
Bayeux, les rendez-vous de la cathédrale : "Un arbre en Liberté"
A voir à Bayeux :
. Un parcours aménagé permet de suivre les bords de l'Aure sur toute la traversée de la ville, du sud au nord et jusqu'à Vaux-sur-Aure,
. Le musée mémorial de la Bataille de Normandie,
.Le Mémorial des Reporters du monde,
. Le Cimetière Britannique,
Le Memorial des Reporters de Robert Capa à James Foley : les journalistes qui ont perdu la vie pour informer la planète
"Se vouloir libre, c'est aussi vouloir les autres libres" Simone de Beauvoir
"One may only taste freedom when others around us are free"
Le musée mémorial de la Bataille de Normandie :
Char américain, britannique et allemand de la Seconde Guerre mondiale
Chars M4 Sherman du 30ème corps d'armée britannique traversant Bayeux en 1944, pendant la bataille de Normandie.
Le cimetière britannique
Le circuit des marais le long de l'Aure, au départ du rond-point Michel d'Ornano
Traditions et coutumes normandes :
Coiffe normande des environs de Bayeux
Le Calcados
appelé
calva
A gauche
alambic portatif
La cathédrale de Bayeux :
aquarelle bleue Winston & Newton nuance bleue
Documentations sources et liens :
(1) Plan de Bayeux au XIème siècle d'après L. Musset
Voici un article sur un circuit qui comprend le parcours des remparts impressionnants de la ville, mais aussi ses ruelles étroites, l'église Notre-Dame et la visite d'un des plus beaux hôtels particuliers de la ville.
Détail d'une ancienne vue panoramique de la ville : Semur vue du côté nord
La carte de la ville
Les remparts de la cité :
Ayant toujours eu des remparts, la ville fut baptisée Sinemuro castrum, "sinemurus" étant une dénomination prélatine d'une citadelle.
Au 14ème siècle, lorsque l'on renforça sa citadelle par un rempart appuyé sur 18 tours, Semur devint la place la plus redoutable du Duché. la ville se divisait alors en trois parties entourées chacune d'une enceinte. au centre, occupant toute la largeur de l'éperon rocheux, le quartier du Donjon était alors une vrai citadelle, plongeant à pic sur la vallée de l'Armançon, et défendue, aux angles, par quatre énormes tours rondes : tour de l'Orle-d'Or, tour de la Géhenne, tour de la Prison et tour Margot.
A l'ouest, le quartier du Château, qu'Henri IV fit démanteler en 1602, car ayant servi de refuge aux ligueurs, couvrait la partie haute de la presqu'île enfermée dans le méandre de la rivière.
A l'est, le bourg Notre-Dame demeura le quartier le plus peuplé, même loque la ville s'étendit sur la rive gauche de la ville.
Les remparts de la ville, avec en premier plan, le pont Joly
Voir la légende de cette porte en fin d'article (texte coloré en bleu)
La Tour de l'Orle d'Or
La charpente de la Tour : image source ville de Semur
A l'extérieur de la promenade des remparts
La collégiale Notre-Dame :
La collégiale Notre-Dame, s'élève sur une petite place bordée de maisons anciennes.
Fondée au XIème siècle, reconstruite au cour du XIIIème siècle, elle fut plusieurs fois remaniée et agrandie par l’adjonction de chapelles sur les côtés nord.
Elle fut restaurée par Viollet-le-Duc.
Plan de la collégiale Notre-Dame
L'église Notre-Dame de Saulieu
La Mise au tombeau * polychrome de la fin du XVème siècle
La basilique et ses merveilles
Du 22 juin au 31 octobre 2018, vous pourrez découvrir dans la ville, ainsi qu'au musée de Semur-en-Auxois, l'exposition de l'artiste François SCHUITEN.
Les œuvres de François Schuiten dans la ville de Semur-en-Auxois
Les œuvres de François Schuiten dans la cité médiévale
Les portes de la cité médiévale
Visite d'un hôtel particulier : à noter une des plus belles vues sur la ville
Le Pont Pinard qui mène dans les faubourgs de la rive gauche de la cité
Le Pont-Pinard franchi l'Armançon qui baigne la cité
Plan de la cité. Quelques-unes des tours principales sont signalées sur ce plan
La brochure du Service du Patrimoine de la ville de Semur-en-Auxois
La population de Semur-en-Auxois se situe autour de 4.300 habitants (les semurois)
"Les citoiens de Semur sont gens paisibles, doux, debonnaires, & charitables, s'entr'aymans & caressans, & vivans ensemble en grande concorde, & qui se plaisent fort en l'acointance des estrangers : le païs y est fertil, & sur tout en vignoble : mais ne faut oblier que les violettes,& les oeillets les plus soeuefs & beaux, & odoiriferans de la France croissent és jardins qui sont és entours de ceste ville..."
Cosmographie universelle de tout le monde recueilly tant par Sébastien Munster, que recherché par Françoys de Belle-forest, comingeois.
Chez Michel Sonnius, 1575 (seconde partie, Colonne 300) Collection Semur-en-Auxois, Bibliothèque municipale, J/II-9666)
"Le plus vieux Château fort de France" A. Malraux (9ème-14ème siècle)
La forteresse de Thil est une ruine majestueuse, hors du temps, sise sur un promontoire isolé. Elle offre un panorama exceptionnel sur le Morvan et l'Auxois. Elle est l'une des forteresses les plus puissantes de la région. Monument historique privé ouvert à la visite.
De nos jours, c'est par une superbe allée de tilleuls cinq fois centenaires que l'on accède aux ruines majestueuses de la forteresse de Thil.
Thil sera sans cesse agrandi, modifié : le site accroissant ses qualités résidentielles tout en conservant ses prérogatives défensives. L'apogée du site est liée à Jean II de Thil, alors Connétable (chef des armées) du Duc de Bourgogne Eudes IV et Conseiller du Roi Philippe de Valois. Il dote le site de ses plus beaux éléments architecturaux.
De toutes ces modifications subsistent : de superbes celliers datés du 12e siècle aux voûtes de style roman et gothique ; le donjon du 14e ; « l?Espionne de l?Auxois » : tour de guet à 5 étages,de plus de 25 m. de haut, repérable 30 km à la ronde, construite en 1366,sur la face ouest de la forteresse suite à l?attaque des écorcheurs (bande organisée qui sévit particulièrement en Bourgogne); une remarquable « maison des Gardes » : dont nous pouvons encore observer à l?étage 2 superbes cheminées et l?assise de double latrines.
La visite est libre, des panneaux explicatifs (architecture, histoire) sont disposés à différents points. Vous pourrez aussi découvrir le jardin de fleurs médiévales : ancolie, acanthe, rose, mauve, pivoine, nigelles de Damas...
Images de la forteresse
Tout confort : images des lattrines
Le camping-car de Perceval et son épouse
Découvrir la forteresse de Thil en s'amusant.
Différents jeux d'origine et d'inspiration médiévale sont à la disposition de nos visiteurs. Une visite qui allie la culture et la découverte de notre patrimoine bourguignon et le jeu. Différents panneaux expliquant l'histoire, l'architecture du site sont à votre disposition.
Ce qu'il faut savoir :
Les Romains installèrent sur la butte sur laquelle est édifié le Château un oppidum. En 850, l'un des seigneurs des lieux retrace l'ellipse d'alors et dresse un appareillage en petits moellons afin de se protéger des invasions normandes. Du IXe au XVe siècle, Thil sera sans cesse agrandi, modifié : accroissant ainsi ses qualités résidentielles tout en conservant ses prérogatives défensives. La maison de Thil connaît son apogée avec Jean II de Thil qui en 1340 est nommé Connétable (chef des armées) du Duc de Bourgogne Eudes IV. De toutes les modifications apportées par ses occupants, subsistent de superbes celliers du XIIème siècle aux voûtes de style roman et gothique, le donjon du XIVème siècle, l'"Espionne de l'Auxois": tour de guet à 5 étages de plus de 25 mètres de haut, repérable à 30 kilomètres à la ronde, une superbe "maison des gardes".... Actuellement le château est la propriété de Perceval le Magicien que les visiteurs auront le plaisir de rencontrer.
Perceval le magicien (photographie Elodie Bidault)
A ne pas rater :
en juillet et août les jeux médiévaux : différents jeux d'origine ou d'inspiration médiévale sont à la disposition de nos visiteurs : découvrir la forteresse de Thil en s'amusant,
La fête médiévale des Seigneurs de Thil le 2ème week-end d'août.
L'affiche de la Médiévale des seigneurs de Thil 2018
Les anciennes éditions des Médiévales des seigneurs de Thil et leurs affiches
Photographies des fêtes Médiévales (sites divers)
Histoire de la découverte du château par Perceval :
Durant plus de dix ans, Perceval a parcouru la France à la recherche du Château médiéval auquel il serait près à consacrer sa vie. c'est à l'issue de la visite de 1500 châteaux qu'il posait enfin ses malles et besaces à Thil. Catherine l'avait rejoint entre temps.
Le Théâtre de l'Illusion et le Cabinet des Secrets par Perceval-le-Magicien à Thil
Visite du 8 août 2018
Sources documentations : Forteresse de Thil, Wikipédia et site fêtes médiévales en France
Adresse :
Château de Thil :
21390 Vic-sous-Thil
Coordonnées GPS : N47.3851°E4.3372° voir plans plus bas
Au confluent de l’Aisne et de l’Oise, à la lisière de forêts majestueuses, Compiègne est au cœur du Pays compiégnois. Ville royale et impériale, théâtre d’événements majeurs de l’histoire de France, elle demeure une cité où il fait bon vivre, attentive à entretenir les souvenirs d’un riche passé. Son Palais Impérial, son Hôtel de Ville, ses églises et ses musées témoignent de mille ans d’existence que les visiteurs pourront parcourir au gré de leur fantaisie.
La place de l'hôtel de Ville :
Le Palais impérial :
Le Palais de Compiègne
Si les origines du Palais de Compiègne remontent au Moyen-Age, c’est à Louis XV et à son architecte Gabriel que l’on doit la transformation et l’agrandissement du site tel qu’on le découvre aujourd’hui. Ancienne résidence d’été de la cour, remise en état après la Révolution sur ordre de Napoléon Ier pour y accueillir sa seconde femme, l’impératrice Marie-Louise, le palais connut aussi des heures de gloire sous le Second Empire. Séjour favori de Napoléon III et de l’impératrice Eugénie, c’est là qu’eurent lieu les fameuses “Séries de Compiègne” qui accueillaient chaque année, les têtes couronnées et les plus grandes figures du tout Paris
Le Palais impérial de Compiègne
La cour d'entrée du Palais
Le grand escalier
Le grand escalier du Palais
La rampe d'escalier fut exécutée par Raguet, un serrurier de Compiègne sur les plans de
La salle des colonnes
La salle à manger de l'Empereur
La salle de Bal
Les véhicules hippomobiles
Le musée de l'Automobile :
La Jamais contente,ou Jamais-Contente, est le premier véhicule automobile à avoir franchi le cap des 100 kilomètres par heure. Ce véhicule genre de torpille sur roues, a établi le record, le29 avril 1899 à Achères. Cette voiture a été construite par la Compagnie générale belge des transports automobiles JenatZy(appellation première de CITA no 25).
Le Musée du Second Empire :
« L'impératrice Eugénie entourée de ses dames d'honneur »
Franz-Xaver Winterhalter, qui fut le peintre officiel de la dynastie des Orléans avant 1848, devint le portraitiste privilégié de la famille impériale. La souveraine, née Eugénie de Montijo, épousée pour sa beauté par Napoléon III en 1853, est ici représentée au début de son règne, au milieu de ses dames d’honneur.
Cette prestigieuse évocation de la seconde France impériale souligne le charme étincelant de la cour de Napoléon III, qui contraste fortement avec les années ternes du règne bourgeois de Louis-Philippe.
Que ce soit aux Tuileries, à Fontainebleau ou à Compiègne, la fastueuse vie de cour du Second Empire naissant est le signe tangible de la solidité apparente du nouveau régime et d’une prospérité économique sans précédent, célébrée par la première Exposition universelle organisée à Paris en 1855.
Le château de Compiègneou le Palais impérial est un château français, une résidence royale construite pour Louis XV et restaurée par Napoléon. Compiègne était l'un des trois sièges du gouvernement royal, les autres étant Versailles et Fontainebleau. Il est situé à Compiègne dans l' Oise et est ouvert au public.
Les visites du château et du domaine sont gratuites le premier dimanche du mois
Avant même la construction du château, Compiègne était la résidence d'été préférée des monarques français, principalement pour la chasse, en raison de sa proximité avec la forêt de Compiègne. La première résidence royale fut construite en 1374 pour Charles Quint et un long cortège de successeurs le visita et le modifia.Louis XIV a résidé environ 75 fois. Louis XV était peut-être encore plus favorablement impressionné; le comte de Cheverny décrit son engouement: "La chasse était sa principale passion ... et Compiègne, avec son immense forêt, avec ses avenues interminables parmi les arbres, avec ses tronçons sur lesquels on pouvait monter toute la journée et ne jamais arriver au bout, était l'endroit idéal pour se livrer à cette passion
En 1750, l'éminent architecte Ange-Jacques Gabriel proposa une rénovation complète du château. Les travaux ont commencé en 1751 et ont été achevés en 1788 par l'étudiant de Gabriel, Le Dreux de La Châtre. Les anciens remparts de la ville dictaient le plan triangulaire du château; le bâtiment résultant couvre environ 5 acres (20 000 m 2 ). De style néoclassique, sa simplicité et sa clarté régissent à la fois ses caractéristiques extérieures et intérieures.
Pendant la Révolution française, le château est passé sous la juridiction du ministre de l'intérieur. En 1795, tous les meubles furent vendus et ses œuvres d'art envoyées au Muséum Central; il était essentiellement vidé. Napoléon visita en 1799 et à nouveau en 1803. En 1804, le château devint un domaine impérial et en 1807, il ordonna de le rendre à nouveau habitable. Les architectes Berthault, Percier et Fontaine, les décorateurs Dubois et Redouté et les ébénistes Jacob-Desmalter et Marcion ont restauré le château. Sa disposition a été modifiée, une salle de bal a été ajoutée et le jardin a été replanté et relié directement à la forêt.
Le résultat est un exemple du premier style Empire français (1808-1810), même si certaines traces du décor précédent subsistent. L'écrivain Auguste Luchet a remarqué que "Compiègne parle de Napoléon comme Versailles fait de Louis XIV". À partir de 1856, Napoléon III et Eugénie en font leur résidence d’automne et redécorent des pièces de style Second Empire.
Les visiteurs d'aujourd'hui peuvent trouver trois musées distincts dans le château: les appartements eux-mêmes; le musée du second empire; et le Musée de la voiture, fondé en 1927, avec une collection de voitures, de vélos et d'automobiles.
La documentation du Palais de Compiégne
Les Picantins :
Les trois Picantins, en costume du XVIe siècle, voir image jointe, représentent les trois ennemis de la France de l'époque : Flandrin (le Flamand), Langlois (l’Anglais) et Lansquenet (l’Allemand). Il rappellent les trois jacqurmarts de l'hôtel-de-ville.
L'hôtel de ville de Compiègne
Jeanne d'Arc et Compiègne :
C'est le 18 août 1429 que Jeanne d'Arc vint pour la première fois à Compiègne. Elle accompagnait alors le roi de France, Charles VII.
Le second voyage de Jeanne d'Arc à Compiègne eut lieu le samedi 13 mai 1430. Cette fois, elle vint sans le roi, afin de porter secours au château de Choisy attaqué par le duc de Bourgogne.
L'ennemi renforçant son emprise, Jeanne, qui est à la tête
d'une petite troupe, quitta Crépy-en-Valois dans la nuit du 22 au 23 mai 1430 et pour la troisième fois dans la ville.
Après avoir communié en l'église Saint-Jacques, l'héroïne
aurait dit aux enfants qui l'entouraient qu'elle serait trahie et bientôt prise.
Enfin l'après-midi, elle tenta une sortie y téméraire afin de déloger l'ennemi de Statue de Jeanne d'Arc Margny. Reconnue et encerclée,
Place de l'hôtel de ville elle fut prise dans les fossés du boulevard qui défendait l’accès à l'unique pont et emmenée ) Margny où elle fut enfermée.
Statue de Jeanne d'Arc
Eglise Saint-Jacques
L'église Saint-Jacques :
Le circuit dans la ville historique :
Voir plan et circuit plus bas
La vieille cassine de Compiègne, montage Une bâtisse du XVème avec une aile datant du XVIIème siècle
Un vieille Cassine : en picard une maison à l'aspect rustique
Le wagon de lArmistice situé à 6 kilomètres du centre ville :
Le wagon de l'Armistice
Le wagon de l'Armistice est la voiture de chemin de fer dans laquelle furent signés
l'armistice du 11 novembre 1918 entre l'Allemagne, la France et les alliés, puis celui du 22 juin 1940, entre l'Allemagne et la France, tous deux à la clairière dite de l'Armistice dans la forêt de Compiègne dans l'Oise. Cet endroit est également nommé « clairière de Rethondes », bien que la
clairière soit sur le territoire de la commune de Compiègne. Cette voiture fut mise en service en 1917 par la Compagnie des wagons-lits affecté au train du maréchal Foch en 1918, exposée aux Invalides, puis dans la clairière de la Rethondes pendant l'entre deux-guerres. Emmenée en Allemagne après la signature de l'armistice en 1940 et exposée à Berlin elle fut détruite en avril 1945 par les SS sur ordre de Hitller, un mois avant la capitulation allemande.
Le Wagon de l'Armistice de 1918 Une voiture similaire, issue de la même série de 1913 (2419 D) est exposée dans un mémorial sur le site de la clairière de Rethondes dans la forêt de Compiègne.
Aquarelle et encre "Cacao du Brésil" Le Wagon de l'Armistice de Compiègne septembre 2018
Une visite à la Chambre de Commerce et d'Industrie de Meurthe et Moselle ***
Les Vitraux de Jacques Gruber sont magnifiques !!
La façade l'immeuble rue Henri Poincarré
L'entrée de l'immeuble :
L'entrée principale de la chambre de Commerce et d'Industrie
40, rue Henri-Poincarré
Détails des ferronneries de la porte d'entrée principale de l'immeuble
L'Espace Gruber
Les vitraux de Jacques Gruber "Le Verre", La Chimie", et "La Sidérurgie"
L'Espace Gruber La Grande Salle de réunion
La Sidérurgie :
Un mineur pousse un wagonnet chargé de minerai de fer
A l'arrière-plan, se détachent des hauts-fourneaux en pleine action :
Détails du vitrail
"Le Verre" 1909
Un jeune ouvrier, torse nu, cueille une paraison de verre dans un four écarlate.
A ses côtés, un second verrier travaille à une pièce. (voir image ci-dessous)
Vitrail de Jacques Gruber 1909 "Le Verre"
La salle de lecture :
L'Espace Gruber La Salle de Lecture
La magnifique ferronnerie de l'escalier
La Salle Lyautey
(Premier étage)
Détails de la Salle Lyautey
La Salle Lyautey
Dans la salle Lyautey, au premier étage, Louis Burtin, stucateur et Pierre Claudin, peintre, sont à l'origine des décors
Documentation : sources
Conception de cette passionnante documentation Service Communication C.C.I. Lorraine :
Texte : Jean Harbonville, C.C.I. Crédits photograpgies C.C.I. : Jérôme Baudouin. Service régional de l'Inventaire général (Cliché Daniel Bastien).
Impression : La Nancéienne d'Impression
Plan du circuit art nouveau Sources : Office de Tourisme de Nancy, Place Stanislas 03 83 35 22 41
Petit circuit art nouveau partiel depuis la gare de Nancy
Chambre de Commerce et d'Industrie de Meurthe et Moselle :
40, rue Henri Poincaré Nancy 54000
A 400 mètres de la gare ou 600 mètres de la Place Stanislas.
Un grand merci à Valérie pour sa visite amicale et improvisée
Bonne visite !
Liens Emissions TV :
Voir aussi une émission des Racines & des Ailes Nancy la CCI : lien YouTube du 17 mars 2017 L'Ecole de Nancy, fleuron de l'art nouveau en France https://www.youtube.com/watch?v=ZcBgrZJbw-Y
Au début du XXème siècle, Nancy est devenue capitale française de l'Art Nouveau. Grüber y réalisait ainsi des chefs-d’œuvres en vitraux, mélangeant les textures et les procédés de gravure.
Voulue par Stanislas Leszczynski, duc de Lorraine, la place Stanislas est considérée comme l'une des plus belles d'Europe. Nous montons au sommet de l'Hôtel de Ville pour décrypter le panorama urbain qui s'ouvre à nous...
Le 17 juin 2017, France 3 Lorraine présentait un nouveau numéro de son émission Pourquoi Chercher Plus Loin, intitulée Art et Architecture dans le Grand Est. Cette vidéo révèle les passages dans lesquelles Les Visites de Lucie apparaissent pour évoquer trois lieux emblématiques à Nancy : le Parc de Saurupt, la Villa Bergeret de l'architecture Lucien Weissenburger et la rue Félix Faure avec ses maisons de César Pain. www.lesvisitesdelucie.com
Moins
A voir aussi : La Brasserie "L'Excelsior" au 1-3 rue Mazagran, au bout de la rue Henri-Poincaré
Une visite à Charleville-Mézières les 9 et 10 juillet 2018 :
La place Ducale et l'Institut National de la Marionette place Winston Churchill
La place ducale
Les arcades de la place Ducale de Charleville
La place Ducale, coeur animée de la ville
La fontaine de Gonzague
Le musée Arthur Rimbaud de Charleville-MéZières
Arthur Rimbaud et son musée : La ville rend hommage à son poète en lui dédiant deux sites. Le moulin du XVIIème siècle, campé sur un bras de la Meuse, abrite aujourd'hui le musée Rimbaud, et la maison où il a grandi est devenue la maison des Ailleurs
Le nouveau musée Rimbaud propose un parcours de visite entièrement consacré à l’œuvre et à la vie de l'homme aux semelles de vent à travers une muséographie originale et moderne.
Dès les vastes combles du Grenier, des « douches sonores » permettent aux visiteurs d'être
d'emblée immergés dans l’œuvre poétique. Puis, descendant par le grand escalier, baigné par la lumière bleue du « Cadran », œuvre de l'artiste Claude Lévêque, il accède aux salles Rêveries et Révolutions. Au travers d'œuvres contemporaines inspirées par sa poésie, sont évoqués l'enfance du poète, ses premiers écrits et l’extraordinaire intensité des années qui suivent, à la fois dans l'écriture qui se révèle et dans la soif de découvrir le monde.
Véritable écrin dans le musée, la salle des manuscrits accueille ensuite le visiteur dans une ambiance feutrée : les manuscrits les plus précieux, les photographies les plus célèbres y sont présentés.
C'est en franchissant le Wasserfall sur une passerelle jetée au dessus de la Meuse que le
visiteur quitte ces années d'effervescence poétique pour suivre Arthur Rimbaud devenu voyageur, négociant et explorateur à travers l'Europe de la fin du 19e siècle puis des contrées plus lointaines, alors parfois encore inconnues, de l'Arabie et de la Corne d'Afrique, quinze années d'une vie qui offrent, avec les précédentes, un contraste saisissant et mystérieux.
Le musée Arthur Rimbault
La Meuse
Côté Mézières : ancienne ville fortifiée et touchée par les bonbardement de la première Guerre mondiale
La promenade des remparts de Mézières
Labasilique Notre-Dame-d'Espérance:
Cette église de style gothique, bâtie à partir de 1499 est éclairée par une étonnante parure de vitraux modernes réalisés entre 1954 et 1979 sur les cartons du peintre René Dürrbach.
Le nom « Notre-Dame de l'Espérance » a été donné à l'église au début du XIXe siècle lorsqu'elle reçut la statue de la Vierge Noire vénérée auparavant dans une chapelle située à proximité.
Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le18 octobre 1910.
Où se situe l'Office du Tourisme et la place Ducale ?
Bonne visite !
Les Journées européennes du patrimoine 2019 :
Les inscriptions pour les visites marionnettiques ouvrent aujourd'hui auprès de l'Office de tourisme communautaire.
Côté musées, nous serons ouverts tout le weekend gratuitement, de 10h à 19h sans interruption. N'hésitez pas à passer profiter de nos collections et des expositions temporaires, et expérimenter la rencontre entre poésie et marionnettes en compagnie d'artistes qui se prêtent au jeu en croisant leurs pratiques, à la maison des Ailleurs !
A noter : le château Renaudin, au centre hospitalier Bélair, sera exceptionnellement ouvert samedi après-midi et dimanche toute la journée. Au programme : visites guidées incluant le fameux bunker souterrain de Guillaume II, et reconstitution d'un campement militaire par l'association Le Miroir. Un trésor caché à découvrir absolument si vous n'avez pas déjà eu la chance d'en profiter lors des Journées du patrimoine 2018 !
Claire Lignereux
Animatrice de l'Architecture et du Patrimoine
Chargée des publics des musées
Pôle attractivité et animation – Service des musées et des archives
Mairie, place du Théâtre, BP 490, 08109 Charleville-Mézières Cedex
La Chapelle royale a été achevée à la fin du règne de Louis XIV, en 1710. Elle est la cinquième, et dernière, des chapelles qui se sont succédées dans le château depuis Louis XIII.
Jules Hardouin-Mansart en propose le plan au roi en 1699.
Implantation et date des chapelles royales du Château de Versailles
Le Premier architecte du roi, Jules Hardouin-Mansart, meurt en 1708 sans voir la fin des travaux qui sont achevés par son beau-frère Robert De Cotte.
Chaque jour, généralement le matin à 10 heures, la Cour assistait à la messe du roi. Celui-ci se tenait à la tribune royale, entouré de sa famille. Les dames de la Cour occupaient les tribunes latérales.
Aussitôt l’Aile du Nord terminée, c’est la construction de la Chapelle Royale qui occupe la plupart des ouvriers du château. Les travaux du château avaient considérablement été ralentis par une épidémie de paludisme qui tua plusieurs milliers d’ouvriers en 1687, déclenchée par l’assainissement des marais. Mais c’est surtout la guerre de la Ligue d’Augsbourg, qui durera de 1688 à 1697 qui perturbera la bonne marche des travaux, empêchant Louis XIV de mener à bien les différents projets du château : tout ou presque était alors arrêté.
Sources : Les carnets de Versailles N° 12 semestriel gratuit octobre 2017- mars 2018.
(L'actualité du château de Versailles)
Vue axonométrique du premier étage du Château montrant l'emplacement des chapelles successives Sources Aloest page 17.
Le passage Puteaux à Paris en travaux actuellement
L'entrée du passage côté rue de l'Arcade La verrière centrale
L'entrée du passage Puteaux rue de l'Arcade
Cette voie privée , construite sur l'emplacement de l'ancien prieuré des Bénédictines de la Ville-l'Evêque ou de Notre-Dame de Grâce, est ouverte en 1839 par Louis Puteaux. Entrepreneur de son état, Louis Puteaux fut l'un des grands bâtisseurs du quartier des Batignolles.
Ce passage relie le 31, rue de l'arcade, nom donné en souvenir d'une arcade en voûte construite en 1651 par Alexandre de Lespinasse , détruite en 1850, qui permettait aux religieuses Bénédictines de communiquer avec leurs jardins, au 18,rue Pasquier.
Il prit également le nom de passage Pasquier, puis en 1873 à nouveau celui de Puteaux, nom qu'il conservera désormais .
Le passage Puteaux en direction de la rue des Arcades