:
Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
La clôture de chœur, ou Tour du chœur, de la cathédrale Notre-Dame de Chartres, se dresse à plus de 6 m de hauteur sur une longueur d'une centaine de mètres. Cette clôture de choeur est classée, en totalité et pour chacune de ses parties, au titre des objets monuments historiques depuis 1862. Elle est structurée horizontalement en 4 niveaux : le soubassement, la claire-voie, les niches et le couronnement.
Ces 40 groupes sont répartis entre 15 travées :
les 8 travées du choeur proprement dit qui abritent chacune 4 scènes, à l'exception de la troisième travée accueillant l'horloge astronomique, soit 29 scènes, dont la scène double 27 de la douzième travée (Élévation de la Croix),
6 des 7 travées del'abside qui abritent chacune 2 scènes, excepté la scène double 21 de la neuvième travée (Entrée de Jésus à Jérusalem ), soit 11 scènes. La travée axiale, également nommée « rond-point », ne comporte aucune scène.
Style gothique, Renaissance : architecte : Jehan de Beauce, Matériau calcaire, construction 1516-1716.
LUNDI 5 DECEMBRE APRES LE GRAND SOIR 3 sur France 3 Centre-Val de Loire
CHARTRES, LA LUMIÈRE RETROUVÉE Chronique d'une restauration : Juin 2014, une grande étape de la restauration de la cathédrale de Chartres débute et s’étendra sur deux ans et demi. Ce sont les espaces les plus spectaculaires et les plus emblématiques de la cathédrale qui vont être rénovés : la nef, avec ses murs hauts de 35 mètres, et les vitraux qui l’encadrent, réputés comme étant le plus important ensemble de vitraux du XIIIe siècle d’Europe. Anne Savalli, la réalisatrice part à la rencontre des restaurateurs, scientifiques et architectes qui unissent leur passion dans les coulisses de ce chantier exceptionnel.
Le Centre international du Vitrail de Chartres regroupe, autour de la cathédrale de Chartres, le musée du vitrail, un centre de formation professionnelle et l’école du vitrail et du patrimoine.
Le musée du vitrail, dans l’enclos de Loëns, présente une collection unique de vitraux originaux de l’époque de la Renaissance. Les vitraux des artistes contemporains sont exposés dans l’une des salles gothiques les plus remarquables de France, édifice du XIIIe siècle, classé Monument Historique.
Des visites de groupes proposent de faire connaître, de façon vivante et concrète, les vitraux de la cathédrale de Chartres, l’art du vitrail à travers les expositions temporaires. Les démonstrations dans l’atelier du musée permettent de découvrir les techniques traditionnelles, les outils et les gestes du métier.
http://www.centre-vitrail.org/fr/
L'exposition des vitraux de l'époque Renaissance :
L’atelier de restauration du Centre international du Vitrail, sous la direction de Jean-Marie Braguy et de Sylvie Roudaut, a procédé au rassemblement, au nettoyage, à la consolidation et à la mise en valeur des œuvres. Une collection qui permet de révéler l’iconographie de la Renaissance à Chartres, de faire surgir un maillon de l’histoire de l’art du vitrail dans le haut lieu de l’art médiéval, de découvrir une activité intense à une période moins représentative du rayonnement de Chartres, et de montrer que les ateliers de vitraux de Chartres n’ont pas cessé de produire depuis le moyen âge jusqu’à nos jours.
Il s’y ajoute, c’était nécessaire, un reportage photographique qui permet de mettre en regard le cycle des vitraux de l’église Saint-Aignan, et les chefs-d’œuvre de la chapelle. Saint-Piat, en la cathédrale. C’est une nouvelle page d’histoire de l’art qui s’écrit au Centre international du Vitrail, dévoilant l’inspiration des humanistes chrétiens de la Renaissance chartraine.
C’est à l’occasion des travaux de restauration de l’église Saint-Pierre de Chartres que l’attention a été portée sur cette collection de vitraux de remploi qui avaient été installés dans le triforium de l’église à la place des verrières en grisaille du moyen âge. Les verrières en grisaille d’origine ont été restituées, et la ville de Chartres a décidé de confier au Centre international du Vitrail la mission de mettre en valeur et rendre accessible à tous les publics cette collection exceptionnelle de vitraux de la Renaissance en provenance d’édifices de Chartres disparus au cours de l’histoire.
La collection permanente de 70 vitraux authentiques de la Renaissance est à découvrir dans le premier niveau du musée du vitrail. Une salle pédagigique complète la visite avec la présentation de l’ensemble desverrières de la cathédrale de Chartres, sous forme de maquettes et de schémas explicatifs pour identifier toutes les scènes figurées dans les vitraux.
Présentation des vitraux de la cathédrale et la visualistion de chaque détail de ceux-ci :
La vision de ces détails est presque impossible dans la cathédrale, excepté avec un équipement d'approche type jumelles.
Un exemple de plans et de détails de vitraux de la cathédrale dans l'exposition.
Les vitraux de la cathédrale
Le verre et sa structure actuelle :
« LUMIÈRES DU MONDE » :
La nouvelle exposition « Lumières du monde », est un inédit dans l’histoire de l’art.
280 artistes venus des cinq continents du monde se sont inspirés d’un thème unique, « la recherchede la lumière du monde » et ont créé, chacun, un vitrail de 45cm x 45cm, spécialement pour cette exposition du Centre international du Vitrail de Chartres, soit une exposition de 300 vitraux totalement originaux et inédits.
Un ensemble unique qui permet de mieux pénétrer l’univers pictural de ces artistes contemporains, venus du monde entier, qui est donné à voir au musée du Vitrail de Chartres.
Le lieu : Le cellier gothique de Loëns est l’un des plus remarquables en France. Le style de construction de ses voûtes ogivales indique qu’il remonte vraisemblablement au règne de Philippe-Auguste, vers 1200.
La restauration de vitraux :
Centre International du Vitrail à Chartres :
5, rue du Cardinal Pie. 28000 CHARTRES
Ouverture du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 18h00, le samedi de 10h00 à 12h30 et de 14h30 à 18h00, le dimanche et les jours fériés de 14h30 à 18h00, fermeture : 1er janvier et 25 décembre.
Des images du parcours lumineux de Chartres en Lumières le 27 août 2016.
Tous les soirs, le patrimoine de Chartres s'illumine.
De la cathédrale Notre-Dame aux bords de l'Eure, le cœur historique de la ville s'anime de multiples scénographies.
Découverte de Chartres en lumières :
- à pied, à vélo, en petit train touristique ou en suivant un des parcours proposés.
- sur chartresenlumières.com lien http://chartresenlumières.com, les réseaux sociaux ou l'application gratuite "Chartres en lumières" disponible sur GooglePlay (R) et Appstore (R).
Chartres en lumières, les monuments de la ville illuminés
Notre circuit du soir et quelques monuments en lumières présentés
Légende :
1- Cathédrale, portail royal,
2- Cathédrale, portail nord,
3- Cathédrale, portail sud,
4- Musée des Beaux-Arts, façade d'honneur*,
5- Musée des Beaux-Arts, façade côté jardins de l'Evêché*,
6- Collégiale Saint-André*,
7 à 15- Les ponts et lavoirs des bords de l'Eure,
16- Eglise Saint-Pierre,
17- Rue Saint-Pierre,
18- Rue des Ecuyers,
19- Place Billard,
20- Fresque De-Lattre-de-Tassigny,
21- Théâtre,
22 Médiathèque,
23- Galerie de Chartres, ancienne chapelle Sainte-Foy,
24- Rue de l'Etroit-Degré.
Bonne visite dès la nuit jusqu'à 1 H du matin :
du 16 avril au 8 octobre 2016
Fête de la Lumière à Chartres : 17 septembre 2016 au soir
Le château de Fontainebleau vu de l'étang des Carpes
Fontainebleau et son massif forestier :
Le massif forestier de Fontainebleau couvre une région limitée au nord par la Seine et à l'est par la Seine, à l'ouest par la plaine de Bière et la vallée de l'Essonne et au sud at le plateau du Gâtinais qui borde la vallée du Loing.
Ce massif doit son originalité et son unité aux assises sableuses, à la présence de grès et de chaos rocheux. Il représente un vestige des grandes forêts apparues à la fin de la dernière glaciation, il y a environ 9.000 ans, préservées comme territoire de chasse, notamment royales.
Les collines qui le traversent ulminent à près de 150 mètres à la croix d'Augas.
Ce massif est en grande partie constitué de forêts domaniales, soit 32.000 hectares dont 28.000 constitués d'espace boisés.
Le massif de Fontainebleau
La géologie du massif : témoigne de la dernière invasion marine du bassin parisien, il y a 34 millions d'annéen pendant la période oligocène de l'ère tertiaire. La mer à déposé le sable de Fontainebleau qui peut atteindre une épaisseur de 70 mètres.
Fontainebleau et son massif :
Le massif de Fontainebleau et ses trois forêts domaniales, gérées par l'O.N.F. :
- la forêt domaniale de Fontainebleau,
- la forêt domaniale des Trois Pignons,
- la forêt domaniale de la commanderie.
Le château royal de Fontainebleau :
Le château, portrait de François 1er, vétu à la mode italienne, 1er par Clouet
Plan du château de Fontainebleau
Le palais de Fontainebleau doit son origine à la passion royale de la chasse, son developpement et sa décoration au plaisir qu'éprouvaient les rois à réunir des oeuvres d'art dans leur maison de famille. Le château est resté aménagè et habité par les souverains depuis le temps des derniers Capétiens jusqu'à Napoléon III.
La cour Ovale est le donjon, seul trace de l'édifice médiéval
Les différentes étapes de la construction du château :
Le château de Fontainebleau et son parc
Histoire du château :
Le château médiéval :
Du château médiéval, attesté dès 1137, seul le donjon subsiste.
L'emplacement du château médiéval est mentionné dans une charte de Louis VII le jeune, mais la date exacte de la fondation reste inconnue. Le premier édifice a probablement été contruit sous le règne de Philippe 1er ou sous celui de son fils Louis VI.
A Noël 1191, Philippe-Auguste fête à Fontainebleau le retour de sa première croisade.
Le château est agrandi sous le règne de Saint-Louis qui l'appelait "ses déserts".
Philippe-le-Bel est le premier roi à naître au château en 1268, et fait aménager des appartements en 1286. il y meurt en 1314 après une chute de cheval et une longue agonie.
Le château de la Renaissance : à partir de 1528, François 1er fait reconstruire le château. La porte Dorée, inspirée de l'architecture italienne, marque l'entrée de la cour Ovale, autour de laquelle se déploient les appartements royaux et la salle de Bal, achevée sous Henri II. Cette cour est reliée à une cour secondaire, aujourd'hui cour d'Honneur, par la galerie François 1er.
L'aile de la Belle Cheminée, conçue par Primatice, avec son étonnant escalier à double rampe, est un exemple accompli de la renaissance italienne adapté pour la France.
Au XVIIème siècle : Henri IV est l'autre grand bâtisseur du château. Il ouvre et agrandit la cour Ovale, la dote de la porte dite du Baptistère, appelée ainsi en souvenir du baptème du futur Louis XIII. Elle fait face à une nouvelle cour des communs ou cour des Offices. Henri IV fair aussi bâtir l'aile abritant deux galeries superposées, les galeries de Diane et des Cerfs, la Volière et le jeu de Paume.
Au XVIIIème siècle : Louis XV fait remplacer l'ancienne galerie d'Ulysse par un bâtiment plus spacieux et bâtir le gros pavillon imaginé par Gabriel en 1750.
A la révolution, la château est vidé de ses meubles, mais les bâtiments sont épargnés.
Au XIXème siècle : Napoléon 1er en fait sa résidence impériale qu'il remeuble. L'aile de Ferrare est détruite et remplacée par la grille actuelle.
Sous le règne de Louis-Philippe, la Volière est abattue. Les travaux sous Napoléon IIII ortent essentiellement sur les décors intérieurs.
Plan des appartements royaux et ceux de l'Empereur :
Les appartements royaux :
1- Salle des Gardes
2- Salle du Buffet
3- Salon du Donjon
4- Salon Louis XIII
5- Salon François 1er
6- Salon des Tapisseries
7- Antichambre de l'Impératrice
8- Salon Blanc. Petit salon de la reine
9- Grand Salon de l'Impératrice. (Ancien salon des Jeux de l'Impératrice)
10- Chambre de l'Impératrice. (Ancienne chambre de la Reine)
11- Boudoir de la Reine
12- Salle du Trône
13- Salle du Conseil
Appartement intérieurs de l'Empereur :
A- Chambre de Napoléon
B- Petite chambre à coucher
C- Salon de l'Abdication
La galerie de Diane :
La galerie de Diane et le globe de Napoléon 1er
La galerie de Diane :
Autrefois galerie de la Reine, cette galerie est longue de 80 et large de 7 mètres.
Construite sous le règne d'Henri IV, son décor racontait l'histoire de la déèsse Diane.
Très délabrée au XVIIIème siècle, elle fut restaurée à la demande de Napoléon 1er. et de Louis XVIII. Sa voûte fut alors décorée dans le style néo-classique. La galerie servit ensuite de passage et de salle de banquet avant sa transformation en bibliothèque par Napoléon III (16.000 livres). Le grand globe, installé sous le Second Empire, appartenait à Napoléon 1er.
Le Musée Napoléon 1er :
Ce musée est consacré à l'Empereur et sa famille. Il occupe 15 salles du premier étage et au rez-de-chaussée de l'aile Louis XV du château. Il expose des portraits, peintures et sculptures, de l'orfèvrerie, des armes, des décorations, de la céramique composée des services de l'Empereur, des habits (habits de sacre, uniformes) et des souvenirs personnels.
Ces anciens appartements de princes ont conservés leur espect palatial grâce aux nombreux meubles et objets d'art dont ils sont garnis.
L'appartement du pape :
C'est un appatrement attribué aux hôtes de marque. Il doit son appellation actuelle au Pape Pie VII qyu y séjourna à deux reprises en 1804 et en 1812.
L'appartement peut être fermé en fonction des saisons.
La galerie François 1er ***
Les grands appartements :
ce circuit comprend plusieurs salles, galerie et appartements. La galerie des Fastes et la galerie des Assiettes rappellent les grands évènements qui eurent lieu à Fontainebleau; Les salles Renaissance, galerie François 1er, salle de Bal, sont uniques en France. Elles ont conservé leur étonnant décor de fresques et de stucs imaginé par les artistes italiens Rosso Florentino et Primatice sous le règne de François 1er et Henri II, époque où Fontainebleau était l'un des foyers artistiques majeurs de l'Europe.
Les appartements des Souverains, qui donnent sur la cour Ovale et le jardin de Diane, accueillaient les monarques et leur cour. L'appartement intérieur de Napoléon1er est un ensemble de pièces aménagées à partie de 1804 pour l'usage de l'Empereur. C'est dans cet appartement que Napoléon 1er abdiqua le 6 avril 1814. La chapelle de la Trinité, voulue par François 1er, fut achevée sous le règne de Louis XIII. Le décor de sa voûte est l’œuvre de Martin Fréminet.
La galerie François 1er ***
La galerie François 1er :
La galerie fut entreprise par François 1er en 1528 pour relier les appartements royaux, au fond, à la chapelle de la Trinité,
Séduit par la Renaissance italienne entrevue lors de ses campagnes militaires,le roi fit appel à des artistes italiens formés à la dernière mode : Rosso Florentino, suiveur de Michel-Ange, et un peu plus tard Prmatice, artiste de la cour de Mantoue. Ces maître italiens introduisent un nouveau style de décoration, où se trouvent habillement associés :
- un lambris en boiseries sculptées et réhaussées de motifs dorés. On y remarque le F de François 1er, son emblême la salamandre, et les armes royales, les trois lys,
- des stucs, décorations sculptées faites avec du plâtre et de la poudre de marbre,
- des fresques peintes directement sur les murs, de l'italien affrescho, peinte faite sur enduit frais.
La salle de Bal ***
La salle de Bal :
Commandée par François 1er à Gilles Le Breton, la salle de Bal fut achevée par Philibert Delorme sous le règne d'Henri II. La menuiserie fut confiée à François Scibec de Carpi et Niccolo dell'Abbate se chargea des peintures, d'après des dessins de Primatice. Cette salle de 30 mètres de long sur 10 mètres de large a fait l'objet de diverses restaurations, les unes bienvenues, tel le parquet, les autres moins heureuses, les fresques ?
Ces fresques, au nombre de 58, furent peintes à partir de 1552 et restaurées à deux reprises : sous Henri IV, par Toussaint Dubreuil, puis en 1834, par Jean Alaux.
La chapelle basse Saint Saturnin :
La chapelle basse Saint-Saturnin occupe l’emplacement de la chapelle consacrée par Saint Thomas Becket en 1169. Celle-ci ayant disparu sous François Ier elle fut donc reconstruite. Restaurée sous Louis-Philippe, elle reçoit alors les grands vitraux de Sèvres dessinés par la princesse Marie, sa fille, et réalisés par Émile Wattier.
La chapelle Saint-Saturnin
La chapelle de la Trinité :
La chapelle de la Trinité fut construite sous François 1er et décorée à la fin du règne d'Henri IV.
L'abside représentant "Noé faisant entrer les siens dans l'arche" est l'oeuvre de Martin Fréminet, un admirateur de Michel-Ange, dont l'influence est chez lui si manifeste qu'elle tourne souvent à la copie pure et simple. Les poses qu'effectuent les personnages, leur musculature, tout évoque les fresques de la chapelle Sixtine.
La chapelle de la Trinité
Le parc et les jardins du château :
Le jardin de Diane :
Le plus petit jardin doit son nom à une statue : Diane à la biche, qui orne la fontaine datée de 1684. La statue de bronze fut l'oeuvre des frères Keller.
Ancien jardin de la reine, dessiné sous le règne d'Henri IV, Il était autrefois le jardin privé des souverains.
C'est à l'ingénieur fontainier Francini que l'on doit la disposition des chiens et des têtes de cerfs crachant de l'eau dans la fontaine.
Au XVIIème siècle, le jardin était composé de parterre de buis et agrémenté de statues.
Il a été transformé en jardin à l'anglaise sous l'Empire. Il garde aujourd'hui ces caractéristiques.
L'aile en briques et pierres qui borde la jardin à l'est contient la galerie des Cerfs et au premier étage la galerie de Diane.
La fontaine de Diane
Le jardin Anglais :
Appelé jardin des Pins sous François 1er et constitué de multiples jardins. il est redessiné sous le règne de Louis XIV, puis remodelé sous le règne de Napoléon 1er par Hurtault. Il présente des paysages pittoresques, grâce à sa rivière et ses allées sinueuses, son rocher artificiel et sa remarquable collection d'essences exotiques.
Le jardin Anglais
Le Grand Parterre :
Le plus grand parterre d'europe a conservé son tracé géométrique imaginé par Le Nôtre, jardinier de Louis XIV, mais a perdu ses broderies de buis.
A la belle saison, il est fleuri de 45.000 plantes.
Le Parc :
Au-dela du Grand Parterre, s'étend le parc et le canal qui prolonge sa perspective.
La longueur du canal, construit sous le règne d'Henri IV atteint 1200 mètres.
Quel personnage se trouve sur la photographie centrale ? voir plus bas *
Le toponyme Auxerre est issu du gaulois latinisé Autissiodorum ou Autessiodorum.
Les maisons à pans de bois du centre Auxerre
La Tour de l'Horloge, au centre ville d'Auxerre
Cadet Roussel , sa vie et une chanson populaire :
"Trois maisons, trois habits, trois deniers et une épée ; trois beaux yeux, trois gros chiens et trois beaux chats...". Telle est la description que la chanson nous donne de Guillaume, Joseph Roussel, héros involontaire d'une satire née de l'imagination des soldats de la Révolution. Ce personnage bon enfant, qu'ils vont affubler du sobriquet de Cadet Roussel, va les distraire de leur ordinaire de soldat.
Car Cadet Rousselle a bien existé. Natif d'Orgelet dans le Jura, en 1743, il s'installera à Auxerre à l'âge de 20 ans. Sa première place en tant que domestique ne sera qu'une étape. Cadet Roussel avait plus d'ambition.
Un mariage avantageux va lui permettre d'acheter une place de clerc de notaire. Il fera son apprentissage du droit et se fera connaître des personnalités de la ville. Apprécié pour ses qualités d'intégrité et de dévouement, il obtiendra les recommandations nécessaires à l’achat, en 1780, d’une charge de premier huissier.
Devenu une figure importante de la ville, Cadet Roussel se devait d'acheter une maison, pour s'établir définitivement à Auxerre: il en acquerra une petite, dès 1781, qu'il fera agrandir par la suite.
Puis viendront 1789 et la Révolution Française. Nous l'avons vu, Cadet Roussel avait "appuis et connaissances". Aussi, il rentrera à la Société Populaire d'Auxerre, appuyé par son ami Nicolas Maure qui, quelques fois avait côtoyé Marat.
C'est à partir de 1792 que la chanson de Cadet Roussel, va gagner toute la France, colportée sur l'air de la chanson de Jean Nivel, par les volontaires de l'Yonne partis renforcer les frontières.
En 1795, accusé d'arrestations arbitraires dans ses anciennes fonctions au sein du Comité révolutionnaire d'Auxerre, Cadet Roussel sera emprisonné pour une courte période, avant de bénéficier d'une amnistie.
Ici s'arrêtera la Vie Publique de Cadet Roussel. Il mourra en 1807.
La Fontaine de François Brochet, Place Charles Surugue à Auxerre, surmontée de la statue de Cadet Roussel - citoyen d'Auxerre- rend hommage à cet homme à la destinée hors du commun, personnage fantasque et attachant par sa simplicité. Sources Claude Richard
la place de l'hôtel de ville :
La place de l'Hôtel de Ville et la mairie d'Auxerre
Pour info. notre lieu de mariage en 1976.
La cathédrale Saint-Etienne d'Auxerre
La cathédrale Saint-Etienne d'Auxerre :
De style gothique, est fut commencée en 1215 et achevée au XVIème siècle. La crypte est de style roman.
La cathédrale est classée monument historique depuis 1840.
La cathédrale Saint-Etienne, située en plein coeur du centre-ville, date du XIIIème siècle. La façade mérite de s'y attarder quelques instant pour admier ses nombreuses sculptures qui expriment des scènes de la vie de l'époque. Les vitraux des XV et XVIème siècles ainsi que le choeur font également l'objet d'une attention toute particulière.Ultime visite dans la crypte pour contempler la rarissime peinture murale du "Christ à cheval" et dans le Trésor qui renferme de nombreuses pièces de collection, dont "La déposition de croix" de Luca Peni.
LA POSTE d'AUXERRE 1, place Charles Surugue Auxerre Tél. : 03 86 72 23 01
La place Saint-Nicolas et sa fontaine
La fontaine Saint Nicolas, anciennement fontaine Saint Germain à Auxerre :
L’eau est liée à la place Saint Nicolas depuis longtemps. Une maison des ‘Estuves’ ou bains publics est signalée, en 1339, dans le livre de l’Hôtel-Dieu. La fontaine Saint Germain alimenta les habitants du quartier jusqu’en 1783.
En novembre 2012, les travaux d’aménagement du bord de l’Yonne ont mis à jour un grand réservoir voûté en pierre taillée enterré sous la place. Cet ouvrage de quatre mètres de diamètre pour deux mètres et demi de profondeur date du 18e ou 19e siècle. Il reçoit l’eau d’une source qui n’a pu être localisée.
En 1909, la triple vasque de la place des Grandes Fontaines, actuellement place Charles Surugue, fut déplacée du cœur de la ville, où elle n’était plus vraiment utile et où elle gênait le marché en plein air qui s’y tenait chaque semaine, à son emplacement actuel sur la place Saint Nicolas. Des cartes postales anciennes témoignent de sa situation précédente face à la halle aux grains qui a été remplacée par le superbe bâtiment de la Poste.
"Le déplacement en un spectaculaire convoi hippomobile fut un grand succès populaire." (André Segaud, "L’Yonne")
L'immeuble et le passage couvert Manifacier est une galerie commerciale, en vogue dans les grandes villes à la deuxième moitié du XIXème siècle. Elle est l'expression de l'expansion du commerce et de l'économie sous le Second Empire à Auxerre. L'ensemble fut réalisé par l'architecte Grégoire Roux en 1869. Les deux façades sur rue, constituent un lien complémentaire de la galerie elle-même.
A ne pas oublier les petites rues du centre ville bien calmes !
* le personnage représenté sur la photographie en titre de l'article est Marie Noël, pseudonyme de Marie Rouget, la poétesse et écrivaine appelée "La Fauvette d'Auxerre" (Auxerre 1883 - Auxerre 1967) Grand Prix de poésie de l'Académie Française en 1962, Officier de la Légion d'Honneur.
En 2017, la ville d'Auxerre fêtait le cinquantième anniversaire de la mort de Marie Noêl
Les quais de l'Yonne et ses derniers aménagements, au pied de la cathédrale Saint-Etienne d'Auxerre
Notre circuit du 15 août 2016 Sources plan et index des rues: Syndicat d'Initiative d'Auxerre
La documentation de l'Office de Tourisme d'Auxerre :
Sur les traces de Cadet Roussel Plan de la ville d'Auxerre
Plan d'Auxerre dans l'histoire :
Auxerre occupait, au XIIe siècle, une grande étendue de terrains sur tout le plateau qui s’abaisse vers l’Yonne à l’est. Mais ses bourgs, comme on appelait alors ses divers quartiers, étaient isolés les uns des autres et séparés par de vastes emplacements cultivés (Voyez le Plan de la Ville joint au présent travail).
Les dangers toujours renaissants de la guerre décidèrent en 1166, le comte Guillaume IV à entourer la ville de murs de manière à former un demi cercle dont les extrémités se prolongeraient sur la rivière qui en devint la corde (Lebeuf, Histoire d’Auxerre, II, 262, in-4).
A la même époque, l’abbé de Saint-Germain fit reconstruire les murs de son monastère. Vers 1192, le comte Pierre de Courtenay compléta l’enceinte de la ville, sur le bord de l’Yonne, et la relia aux murs de Saint-Germain.
Guillaume IV avait fait pratiquer dans l’enceinte des murs cinq portes principales, correspondant. aux voies les plus fréquentées de temps immémorial, ce sont encore les mêmes aujourd’hui: celles du Pont, de Chantepinot, du Temple, d’Eglény et de Paris.
Mais, deux cents ans après, les fortifications ayant été démantelées par les Anglais (1358), il fallut y faire de grands travaux de réparation et l’on mit à cet effet les habitants des villages voisins en réquisition, non sans résistance de leur part. Lebeuf rapporte qu’on changea alors tout le système de défense (Lebeuf, Histoire d’Auxerre, t. II). On donna la forme de tours à ce qui n’était auparavant que de simples tourelles, et on ouvrit plusieurs portes ou poternes, ce qui en éleva le nombre à huit.
Une visite à Troyes en août 2016, dans cette cité dont le plan évoque un bouchon de champagne dont la Seine occuperait son chapeau
L'hôtel de ville de Troyes
De style Louis XIII, datant du XVIIème siècle. l'hôtel de ville et a été construit de 1624 à 1672. . Sa construction a commencé en 1624 sur les plans du maître-maçon parisien Louis Noblet après autorisation du roi mais s'est rapidement arrêtée par faute de moyens financiers. Elle est reprise en 1670 par Pierre Cottard et s'est terminée en 1672.
La fontaine Argence
La fontaine Argence :
La fontaine Argence a été construite en 1897, grâce à un legs de Monsieur Argence (1812-1889), maire de Troyes de 1859 à 1870.
Les maisons à pans de bois de Troyes
La Maison de l'Outil et de la pensée Ouvrière L'Hôtel de Mauroy
La Maison de l'Outil et de la Pensée Ouvrière, musée situé dans un hôtel particulier de style Renaissance bâti en 1556 appelé Hôtel de Maurois
La Maison de l'Outil et de la Pensée Ouvrière abrite une collection d'outils de façonnage à main des XXVIIème et XIXème siècles. Dans 65 vitrines, 11 000 outils dits « de façonnage à main » sont proposés au visiteur à découverte d'une centaine de métiers du bois, du fer du cuir et de la pierre.
La cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul de Troyes : 1208- XVIème.
La cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul de Troyes
L'intérieur de la cathédrale
L'église Pantaléon :
L'église alors en pans de bois fut bâtie en pierres au XVIème siècle par Jean Bailly.
Alors qu'elle était presque achevée, en 1524 un immense incendie ravage l'église et plusieurs quartiers de la ville. En 1527 la reconstruction commençait surement sous la direction de Maurice Favereau. En 1531-33 la partie nord se monte sous la direction d'Antoine Dumay.
Elle est classée au titre du monument historique depuis 1862
1, rue Roger Salengro, angle du quai des Comtes de Champagne 10000 TROYES
Ouvert de 9 H 30 à 18 H en août, 9 H 30 12 H 30 et 13 H 30 18 H en septembre et octobre, 17 h en novembre et décembre.
La Cité du vitrail se situe au cœur de Troyes, dans la « grange » et l’enceinte de l’Hôtel- Dieu-le-Comte, remarquable ensemble XVIIIème siècle et présente l’exposition permanente : dix siècles de vitrail à hauteur de regard… Sur 150 m², sont présentés une vingtaine de vitraux du Moyen Âge au XXIe siècle. Le vitrail de l’Aube en Champagne est largement représenté, aux côtés d’œuvres d’autres départements et régions. De même, le vitrail civil affirme sa présence aux côtés de l’important patrimoine religieux.
devenu
L'église Sainte-Madeleine :
L'église Saint-Madeleine abrite un patrimoine vitré exceptionnel ainsi qu'un remarquable jubé, prouesse architecturale témoi gens de robe issus des famillegnant d'une époque prospère où les riches paroissiens issus de la noblesse de robe mettaient tout en oeuvre pour embellir leur église.
Sainte-Madeleine, patronne de l'église : la réalité historique est difficile à discerner. Trois femmes portent ce nom : Marie de Magdala, une des témoins de la Résurrection, ayant participé à l'ensevelissement du Christ, nommée Marie-Madeleine, Marie de Béthanie, soeur de Lazare et de de Marhe, parfumant les pieds de Jésus et les essuyant avec ses cheveux quelques jours avant sa mort, parfois assimilée à une pécheresse anonyme, et Marie Jocabée, épouse de Clopas, mère de Jacques le mineur et de Joset, figurant parmi les témoins de la Résurrection et placée à proximité du Calvaire.
La légende a réni ces trois personnages en un seul portant le nom de Marie-Madeleine, souvent représentée portant son principal attribut, le vase et le parfum.
La plus ancienne église de Troyes :
La contruction débute par le choeur et le bras sud du transept à la fin du XIIème siècle et se poursuit par la nef pour s'achever avec le bras nord du transept au début du XIIIème siècle.
L'église est alors en forme de croix grecque.
A la fin du XVème, la paroisse de la Madeleine est la plus alor la formeriche de la ville grâce aux gens de robe issus des familles de marchands qui se font inhumer dans l'église, ce privilèle leur étant réservé.
L'édifice étant sans doute devenu trop exigu, il est fait appel à Jehan Gailde, maître-maçon de grande renomme, pour l'agrandissement du choeur. Le chantier bien entam en 1501, dure jusqu'en 1506. L'difice prend alors la forme d'une croix latine comportant un vaisseau central composé d'une nef, d'un tranept non aillant
La Cité du Vitrail et ses oeuvres
La Cité du Vitrail :
Les Triomphes de Pétrarque : un vitrail exceptionnel de l'église Saint-Pierre-es-Liens d'Ervy-le-Châtel, dans l'Aube.
La Cité du Vitrail accueille une exposition inédite, consacrée à un seul chef-d’œuvre, le vitrail dit des Triomphes de Pétrarque, de l'église Saint-Pierre-es-Liens d'Ervy-le-Châtel, dans l'Aube.
Ce vitrail de 1502 s'inspire en effet d'un texte allégorique écrit au XIVème siècle par le poète italien Pétrarque. Il nous conte le cheminement de l'Homme vers sa destinée, dans un voyage où il doit vaincre l'Amour, la Renommée ou encore la Mort, avant d'arrivée à sa destinée, puis à l’Éternité.
La verrière, étudiée par Laurence Riviale, commissaire scientifique de l'exposition, est présentée dans son intégralité. Chacun des panneaux correspond à un chapitre du poème, ce qui en fait la seule verrière connue à ce jour reprenant entièrement le thème de ces poèmes humanistes.
Sources : Aube en Champagne. Le Département de l'Aube.
La ruelle et la rue des Chats :
Dans cette ruelle, ces maisons à pignons sont tellement rapprochées,de part et d'autre des murs, que les chats peuvent aisément sauter d'un toit à l'autre.
Les bornes, à l'entrée, empêchaient les roues des chariot de heurter les murs. La nuit, comme dans la plupart des autres rues, une herse la fermait.
La ruelle s'élargit et devient la rue des Chats. sur la gauche, un passage donne accès à la cour du Mortier d'Or, dont la très belle architecture a été reconstituée à partir déléments anciens
La ruelle des Chats
Restaurant "Le Bistroquet"
Le restaurant Bistroquet occupe l'emplacement d'un ancien cinéma de quartier.
Sa décoration art nouveau date de 1992. Outre sa grande salle équipée d'une centaine d'assiettes, ce restauration dispose de plusieurs salles, décorées elles aussi art nouveau. A voir ! un cadre magnifique et un excellent rapport qualité:prix.
Plan actuel de la ville et à la Renaissance en 1544
L'exposition permanente de la Cité de la Céramique (Premier étage Renaissance et Céramique architecturale))
Quelques définitions :
Céramique :
Terme générique qui désigne toute réalisation à partir d'argile cuite. Les grandes catégories de céramiques sont les céramiques à pâte poreuse (faîence, poterie/teree cuite) et les céramiques à pâte imperméable vitrifiée (grès, porcelaine).
Terre cuite ou poterie :
Matériau céramique poreux obtenu à partir d'une argile commune de couleur variable allant du gris au rouge. Cuisson entre 700 et 1150°C.
Terre vernissée :
Terre cuite poreuse, couverte d'un revêtement vitrifié à base de plomb, transparent ou opaque, qui la rend imperméable(glaçure plombifère).
Faïence :
Terre cuite poreuse, couverte d'un revêtement vitrifié, qui la rend imperméable, opaque et blanche, grâce à l'oxyde d'étain (glaçure stannifère). Cuisson entre 900 et 1150°C.
Grès :
Matériau céramique vitrifié dans la masse et non poreux, obtenu à partir de différents type d'argiles à haute teneuse en silice, dites argiles grésantes. Cuisson entre 1200 et 1300°C.
Porcelaine :
Matériau céramique vitrifié dans la masse donc non poreux ; blanc, translucide et sonore, produit à partir du kaolin et recouvert d'un rev^tement (ou couverte) ytansparent. Cuisson à plus de 1200¨C.
Biscuit :
A sèvres, porcelaine non émaillée (sans couverte). une seule cuisson à plus de 1200°C.
Verre :
Matériau composé de silice vitrifiée et de différents fondants, notamment de la potasse ou du feldspath. Cuisson vers 1300°C.
Série de 15 statuettes (biscuit) Médailles d'Or à l'exposition Unuverselle de Paris en 1900. Vitrines art nouveau de la Cité
Quelques images de la Manufacture de Sèvres :
L'exposition OutDoors 2016 ouverte au public dans le parc du Pavillon Pompadour.
Le Mont Saint-Michel et la Merveille, visible par la face nord du Mont
Le Mont Saint-Michel et sa merveille
Vu du Mont côté nord durant la traversée de la baie et son abbaye. A droite, La Merveille
Histoire de l'abbaye :
Le culte de saint Michel est introduit en 708 sur le Mont, qui devient l'un des plus grands centres de pèlerinage médiéval. Les bénédictins y construisent une abbaye à partir du Xe siècle.
Un défi aux assauts des hommes, du temps et des éléments.
Durant la guerre de Cent Ans (XIVe-XVe siècles), l'héroïque résistance du Mont aux Anglais en fait un lieu symbolique de l'identité nationale. Quittée par les moines en 1790, l'abbaye est classée monument historique en 1874. L'ensemble du site retrouve sa splendeur passée grâce à de constants travaux de restauration.
L'abbaye romane au XI et XIIème siècle, au XVII et XVIIème siècle et à nos jours
La Merveille à gauche
Niveau 1
1 - La salle des gardes
2 - Le grand degré intérieur
21 - L'aumonerie
22 - Le cellier
23 - Le logis du portier XIIème siècle
24 - Les prisons XIIème siècle
25 - La salle de l'Aquillon fin du XIème siècle
26 - Notre-Dame-sous-Terre
27 - Le logis abbatial XI et XIIème siècle
Niveau 2
12 - La salle des hôtes
13 - La crypte des gros piliers 1446-1452
14 - La chapelle saint-Martin avant 1048
15 - La grande roue du poulain
16 - La chapelle Saint-Etienne XIIème siècle
17 - La galerie nord-sud
18 - Le promenoir des moines
19 - Notre-Dame-des-Trente-Cierges
20 - Le scriptorium
Niveau 3
3 - La terrasse du Saut-Gauthier
4 - La terrasse de l'ouest
5 - Le dortoir
6 - L'église abbatiale
7 - La croisée du transept
8 - Le choeur gothique
9 - La Merveille 1212 - 1217
10 - Le cloître 1225 - 1228
11 - Le réfectoire
Le cloître
L'église abbatiale
Détails de l'abbatiale : les chapiteaux et une des clefs de voûte
Le songe de Saint-Aubert à droite
La crypte des dix gros piliers
Le treuil de l'abbaye
La salle des Chevaliers
La Merveille détaillée :
La Merveille et ses 3 niveaux
L’architecture du Mont-Saint-Michel et sa baie en font le site touristique le plus fréquenté de Normandie et l'un des dix plus fréquentés en France et même le premier des sites après ceux d'Ile-de-France avec près de deux millions et demi de visiteurs chaque année (3 250 000 en 2006, 2 300 000 en 2014). Une statue de Saint-Michel placée au sommet de l'église abbatiale culmine à 170 mètres au-dessus du rivage. Élément majeur, l'abbaye et ses dépendances sont classées au titre des monuments historiques par la liste de 1862 (60 autres constructions étant protégées par la suite) ; la commune et la baie figurent depuis1979 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
En 2013, la commune comptait 41 habitants appelés les Montois.
Une visite à la galerie des Carrosses dans la Grande Écurie du Roi à Versailles, lors de la nuit des musées 2016 : le 21 mai 2016.
Histoire : la collection des carrosses de Versailles, l'une des plus importantes d'Europe, est réunie par le roi Louis-Philippe en 1831, au moment où il transforme le château royal en musée dédié "à toutes les gloires de la France".
Chaises à porteurs et traineaux rejoignent les collections en 1851, lorsque le premier musée des voitures de Trianon ouvre ses portes au public.
L'exposition de la galerie des carrosses à la Grande Écurie de Versailles est ouverte au public depuis le 9 mai 2016.
La construction :
Les écuries royales de Versailles sont le plus grand chantier royal jamais entrepris pour loger des chevaux; un double chantier lancé en 1679 en prévision de l'installation de la cour et du gouvernement à Versailles.
Placé sous la direction de l'architecte Jules Hardoin-Mansart, il est réalisé par une armée d'ouvriers en un temps record : trois années de 1679 à 1682.
Les démonstrations des cavalières de l'académie équestre dans la cour extérieure de la Grande Ecurie
Le carrosse du sacre de Charles X :
Le 29 mai 1825, Charles X est sacré en la cathédrale Notre-Dame de Reims. pour cette cérémonie, fondement essentiel de la monarchie de droit divin, il ordonne la construction d'un carrosse d'une richesse extraordinaire.
Commencé pour Louis XVIII, la construction de ce carrosse avait été abandonné lorsque le roi, prudent, avait renoncé à se faire sacrer.
Dès l'avènement de Charles X, le marquis de Vernon, écuyer commandant des écuries, le remet en chantier. En moins de six mois, il est achevé sous la direction de Daldringen, carrossier virtuose. Voir diaporama suivant.
Une des plus grandes collections de carrosses en Europe
Les voitures de la Présidence :
En 1870, après la chute du second empire et la proclanation de la IIIème République, les prestigieuses écuries de Napoléon III sont démantelées, les carrosses remisés ou dispersés en vente publique. Les temps démocratiques récusent le faste et l'ostentation.
Les exigences de représentation imposent cependant à la Présidence de la République de se doter de nouveaux véhicules adaptés aux diverses circonstances officielles : réceptions d'ambassadeurs, visites dans les départements, expositions universelles, voyages officiels de souverains étrangers. L'Etat passe alors commande auprès des plus prestigieux carrossiers parisiens comme la maisons Elrler, ancien corrossier de Napoléon III, Mühlbacher ou Rothschild & Fils.
Les manèges d'entrainement de l'Académie du spectacle équestre Bartabas :
Les grandes écuries : le manège d'entrainement des cavaliers
Les grandes écuries : 42 chevaux sont logés dans ces prestigieux locaux
Petite histoire hippomobile :
Dès leur apparition au milieu du XVIème siècle, les premiers coches rencontrent un vif succès.
Élevée par les rois au rang de symbole majeur du pouvoir, signe de distinction et de représentation sociale, la voiture hippomobile, qui devient un objet d'art, connait une évolution permanente.
"Une voiture est à la fois une machine et un objet d'art; il faut à l'architecte qui en dirige l'exécution les connaissances d'un mécanicien et l'étoffe d'un artiste".
Le Guide du carrossier, juin 1864
Le Salon de l"Auto hippomobile" :
Les modèles ... exposés
Les éléments du cheval et du carrosse :
Images de carrosses célèbres :
Berline du cortège de mariage de Napoléon et de Marie-Louise, le 2 avril 1810, modèle présumé du carrosse de sacre de Louis XV, au centre, de Louis XVI, à droite
Les traineaux de la cour :
"L'Eau" détail vers 1641 par Claude Deruet, Traineau à la Tortue vers 1732, bois sculpté, doré et peint. "Dame menée en traineau sur la neige" 1729 par Charles-Antoine Coypel
Chaises à porteurs : moyen de transport individuel de l'époque...
Si la chaise à porteurs existe depuis l'Antiquité, c'est à la fin du XVIème siècle qu'elle réapparait en Europe. Particulière ou locative, elle est le moyen de transport de plus utilisé pour les courts trajets.
Dans les grandes villes encombrées de carrosses, la chaise offre une alternative séduisante : elle est moins couteuse, plus maniable et tout aussi rapide dans les rues étroites et mal pavées.. Elle est aussi plus commode : portée par deux hommes munis de bricoles de cuir, nul besoin d'harnacher les chevaux, ni de préparer l'équipage. Une fois la course terminée, elle se range aisément contre un mur ou sur un palier.
Comme pour les voitures la chaise est fabriquée par les selliers-carrossiers et porte chiffres et armoirie de son propriétaire. A Paris, depuis 1617, des chaises publiques se louent pour des courses dont les trajets sont fixés à l'avance.
Au centre : "Vue du chateau de Versailles sur la cour de la chapelle", détail, vers1725, de Jacques Rigaud. De part et d'autre : exposition de la Grande Ecurie de Versailles.
L'Académie Equestre Nationale du Domaine de Versailles :
Visite libre tous les jours, sauf les dimanches et lundis de 14 à 18 H, dernière admission à 17 H 30. A découvrir la Grande Écurie du Roi, investie par l'Académie équestre, véritable École des Pages contemporaine.
Adresses et sources bibliographiques :
Etablissement Public du Château, du Musée et du Domaine National de Versailles :
Documentation disponible : La Galerie des Carrosses. Grande écurie du roi. RMN Grand Palais, Archives départementales des Yvelines, Musée du Louvre, Marc Jeanneteau, Musée Lambinet, Daniel Arnaudet,RMN Grand Palais (Domaine de Compiègne), Stéphane Maréchalle, RMN Grand Palais, Château de Versailles, Christophe Fouin, Gérard Blot, El Meliani, Franck Raux, Julien Laudredou, Agathe Poupeney.
"Connaissance des Arts" Hors-série N°523 "Roulez carrosses !" Le château de Versailles à Arras. Exposition du 17 mars 2012 au 10 novembre 2013 à l'abbaye Saint-Vasst, musée des Beaux-Arts d'Arras.
Bonne visite !
Vue perpective du château de Versailles, de la ville et de la Grande Ecurie du Roi vers 1710-1715, Oeuvre anonyme
En cours...
Les collections de véhicules hippomobiles et leurs implantation :
Force est de constater que les témoins de cette brillante industrie conservés en France sont bien rares. Pour la période antérieure à la Révolution, il n’existe aucune voiture du XVIIe siècle et à peine une quarantaine du XVIIIe. Le XIXe siècle est plus riche avec 2 100 voitures actuellement recensées, et vraisemblablement plusieurs centaines encore à découvrir.
Ces chiffres ne concernent que les ouvrages de carrosserie, c’est-à-dire les voitures destinées au transport des personnes. Les ouvrages de charronnage, c’est-à-dire les voitures de charroi, les véhicules agricoles, les véhicules militaires, n’ont pas été pris en compte faute d’études.
- 5500 à 6000 voitures, soit environ le quart de ces voitures recensées, relèvent de la propriété publique et appartiennent soit à l’État, soit à des Collectivités.
- 320 sont détenues par les Haras nationaux (Institut Français du Cheval et de l’Équitation).
SAULE, Béatrix. Visite du Musée des carrosses. Versailles : Art Lys, 1997.
COCHET, Vincent. « Chambord, conservatoire d’une restauration manquée. Les préparatifs de l’entrée,
Les deux voitures de ce musée sont en dépôt au Musée vivant du cheval à Chantilly.
une centaine est conservée dans quelques lieux prestigieux : le Musée national de la Voiture et du Tourisme à Compiègne, le Musée des carrosses à Versailles, le château de Chambord, le Musée Condé à Chantilly, le château national de La Malmaison à Rueil-Malmaison.
DEMEUFVE, G. « La chaise de poste du Musée lorrain ». Bull. Soc. Archéol. Lorraine et du Musée
LIBOUREL, Jean-Louis. « Une berline du XVIIIe siècle, trésor national : le « carrosse de Vachères
D., Ch. « Un vieux carrosse ». Bull. Soc. Archéol. et Hist. de Charente, 1910, XXX, p. 306-308.
VOUHÉ, Grégory. « La demi-berline de monsieur de Liniers ». Bull. Soc. Hist. et Scientif. des Deu
LIBOUREL, Jean-Louis. « Bouges : un temple de l’attelage ». Dans COCHET, Vincent. Le château de B
LIBOUREL, Jean-Louis. « Les voitures à cheval ». Dans TESNIER, Florent et LOISEL, Germain. Le château
Château de Randan, Catalogue de la vente aux enchères publiques des 23 et 24 mai 1999. Paris : Mi
LIBOUREL, Jean-Louis. Château d’Espeyran conservatoire du patrimoine équestre. Saint-Gilles-du-Ga
Les autres, une centaine encore, sont dispersées entre les musées d’Angoulême, Arles (Museon Arlaten), Avignon (Palais du Roure), Blérancourt (Musée National de la Coopération Franco-Américaine), Bourg-sur-Gironde (Musée Au temps des calèches), Cambrai (Musée municipal), Eu (Musée Louis-Philippe), Fécamp (Musée municipal), Gannat (Musée municipal), Nancy (Musée Historique Lorrain), Le Puy-en-Velay (Musée Crozatier), Rochetaillé-sur-Saône (Musée de l’automobile), Saintes (Musée d’Art régional Dupuy-Mestreau), Thouars (Musée municipal Henri-Barré), et quelques châteaux passés dans le domaine public : Bouges, Chaumont-sur-Loire, Nohant, Randan, Espeyran à Saint-Gilles-du-Gard.
LIBOUREL Jean-Louis. Château Lanessan : attelages et musée du cheval. Cussac-Fort-Médoc : G.F.A.
Les trois-quarts restants, soit la majeure partie du patrimoine hippomobile actuellement connu, sont dans des mains privées. Ce patrimoine privé est constitué de collections pour la plupart de dimensions modestes, dont un tout petit nombre est ouvert à la visite (Le Musée des Calèches au château de Vaux-le-Vicomte ; le Musée de la Voiture à Cheval à Marcigny), de quelques ensembles conservés in situ dans des remises de châteaux (château Lanessan à Cussac-Fort-Médoc; château de Breteuil à Apremont-sur-Allier), et de voitures détenues par des amateurs qui les présentent attelées à l’occasion de manifestations équestres, notamment les concours d’attelage de tradition organisés sous l’égide de l’Association Française d’Attelage <lien vers http://afa-attelage.org >
Le château de Breteuil est un château situé à Choisel dans les Yvelines, dans la vallée de Chevreuse, à 35 kilomètres au sud de Paris.
C'est un édifice du XVIIème siècle entouré de jardins à la française et d'un jardin à l'anglaise, où se trouve une orangerie et un colombier. Le parc s'étend sur une superficie de 75 hectares.
Le blason de la famille Breteuil
Nec spe nec metu : ni par l'espoir, ni par la crainte
Le domaine de Breteuil est bâti sur un promontoire dominant la vallée de Chevreuse. Le lieu porte le nom de Bevilliers en souvenir des deux villas (fermes) qui auraient été construites sur le site à l'époque gallo-romaine. Avant que la famille Breteuil ne s'attache à cette terre, leur nom apparaît en Normandie dès 1066 lorsque Guillaume Osbern est fait Comte de Breteuil par Guillaume le Conquérant. Ce dernier le considère comme son plus fidèle compagnon et le nomme vice-roi d'Angleterre lors de son retour en Normandie.
A cette même époque à Bévilliers, un château fort succède aux villas. Il n'en reste actuellement que le colombier et les douves sèches. Les propriétaires d'alors portent successivement les noms de Choisel, Poissy et Plessis, Allemant, Hotman puis Le Jay.
Le dernier acte de vente du domaine appelé Bévilliers date de 1596. Le vendeur en est Nicolas Le Jay, l'acheteur Thibaut Desportes. Un château neuf va être dès lors construit sur une cour carrée avec des fossés, un pavillon d'entrée et un pont levis. Au fond de la cour se situe le corps de logis donnant sur un jardin d'agrément.
La famille Breteuil réside dans le château depuis plusieurs générations et accueille les visiteurs avant leur visite.
Situés au cœur du Parc naturel de la Vallée de Chevreuse, les jardins du domaine de Breteuil classés « jardins remarquables » s'étendent sur 75 hectares. Soigneusement entretenus, ils constituent un lieu de promenade idéal.
Le jardin à la française est situé de part et d'autre du château lui-même positionné dans un axe Nord-Sud. C'est à la fin du XIXe siècle qu'il gagne tout son éclat. Henri de Breteuil, le huitième marquis de la famille et grand-père de l'actuel marquis de Breteuil, entreprend entre 1897 et 1903 une ambitieuse campagne de travaux confiée aux paysagistes Henri et Achille Duchêne
Scènes de vie au château par ses personnages de cire à l'échelle 1
Les Contes de Charles Perrault :
Les Contes de Charles Perrault ont une valeur universelle et constituent un véritable patrimoine littéraire. Sept célèbres histoires de cet auteur du XVIIe siècle sont mises en scène avec une vingtaine de personnages de cire dans les dépendances du château, autrefois lieux de la vie quotidienne.
Cendrillon et son prince, au centre du labyrinthe situé dans le jardin remarquable
Les personnages des contes de Charles Perrault
Cendrillon, le Chat Botté et le petit Poucet dans les locaux annexes du château
Le château et son parc de 70 hectares
journée du 12 mars 1881
Le jardin à l'anglaise dit « jardin des Princes » est classé « jardin remarquable ». Il est ainsi nommé en l'honneur de l'amitié entre la famille de Breteuil et la famille royale anglaise. En effet, la rencontre organisée le 12 mars 1881 par Henri de Breteuil, le huitième marquis de la famille, avec son ami le Prince de Galles, futur Edouard VII et Léon Gambetta, pose les bases de l'Entente cordiale. De plus, en 1912, le jeune Prince de Galles, petit-fils d'Edouard VII, futur Edouard VIII, séjourne au château pour apprendre le français.
L'entrée du parc à l'anglaise et ses arbres en fleurs à la mi-mai
Visite du 15 mai 2016 avec le Comité du Jumelage de la ville de Houilles.