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Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
Celui qui a été le premier professeur de Camille Claudel, Alfred Boucher, commence par acheter un immense terrain de 5000 m² dans le XVème arrondissement de Paris, puis récupère des éléments de l’Exposition Universelle de 1900, dont la grille d’entrée du Palais des Femmes et le pavillon des vins de Gironde conçu par Gustave Eiffel. Autour de cette rotonde, il fait bâtir de petits ateliers, construits de bric et de broc et entourés de jardins. Un théâtre de 300 places “la Ruche des Arts” et une salle d’exposition “le Salon de la Ruche” viendront compléter l’ensemble. C’est cette disposition des ateliers autour du bâtiment principal qui vaudra son nom à la cité : La Ruche.
Le père d'Alfred Boucher, ouvrier agricole à Bouy-sur-Orvin, s'installe à Nogent-sur-Seine (quartier du Champ Calot) en 1859 au service du sculpteur Joseph Marius Ramus. Remarqué par l'artiste dont il devient l'assistant, l'adolescent est présenté au sculpteur Paul Dubois, natif de Nogent-sur-Seine, qui l'encourage dans sa vocation d'artiste. Soutenu par des bourses de sa ville et de son département, Alfred Boucher entre à l'École des beaux-arts de Paris en 1869 et suit les cours de Paul Dubois et d'Auguste Dumont. Malgré un double échec au premier prix de Rome, il reçoit le second prix de sculpture en 1876. Il séjournera longuement en Italie par deux fois, en 1877-1878 et 1883-1884 . Le Salon de 1881 le couronne pour La Piété filiale. Dès lors sa célébrité s'accroît par la diffusion de réductions en bronze de ses œuvres et par les très nombreux bustes qu'il réalise : il immortalise aussi bien des hommes de sciences comme Laennec, des hommes de lettres comme Maupassant, que des personnalités politiques comme le roi de Grèce Georges Ier ou le président Jean Casimir-Perier, et beaucoup d'autres. Il devient l'un des artistes français les plus sollicités par les commandes publiques et aborde avec succès différents sujets. Dans une veine réaliste, il exprime le goût de son époque pour l'Antiquité et l'olympisme renaissant avec son groupe de coureurs à pied intitulé Au but ! ou Les Coureurs, groupe d'un parfait équilibre. Les trois
hommes répètent le même mouvement mais à quelques centimètres d'intervalle, le dédoublement des gestes provoque un dynamisme. L'œuvre est primée au Salon de 1886 à Paris, puis reçoit une médaille à l'Exposition universelle de 1889. Une version de grande taille (2 mètres) réalisée en bronze est installée dans le jardin du Luxembourg à Paris mais sera envoyée à la fonte sous le régime de Vichy. En 1913, une copie de ce groupe est installée à Bucarest où il obtient la qualité de monument historique. En 2018 en France, un projet de refonte du groupe est envisagé. Dans le même esprit, il représente le lanceur de disque Gustave Huot en discobole antique sur une médaille.
Il aborde également, comme certains confrères de l'époque (Jules Dalou, Constantin Meunier, Paul Richer…), des sujets sociaux et naturalistes en représentant les hommes au travail avec Le Terrassier ou La Petite Moissonneuse.
Il préfère cependant des thèmes plus poétiques en associant nature, nu féminin et mythologie comme dans la série des Volubilis et des Baigneuses. Ces sujets décoratifs furent diffusés par des reproductions en bronze, en marbre ou en porcelaine de Sèvres. Apprécié par la bourgeoisie fortunée et par les autorités politiques, il s'installe à Aix-les-Bains en 1889 en conservant son atelier parisien, et honore de nombreuses commandes de monuments commémoratifs. On peut citer comme exemple la chapelle funéraire de la famille Hériot en 1899 à La Boissière-Ecole et la chapelle funéraire de la famille de Caulaincourt de Vicence ("La Duchesse de Vicence") en 1894 à Caulaincourt, ou la sépulture du ministre lyonnais Auguste Burdeau à Paris au cimetière du Père-Lachaise. Parallèlement, il peint quelques toiles[réf. nécessaire].
Au sommet de sa célébrité, il est couronné par le grand prix de sculpture de l'Exposition universelle de 1900. Après la Grande Guerre, utilisant un nouveau matériau, le ciment armé, Alfred Boucher réalise encore, à la fin de sa vie, les monuments aux morts de Nogent-sur-Seine (1920), et d'Aix-les-Bains (1922). Fidèle à la ville qui l'avait soutenu dans ses années de formation, il fonde, en 1902 à Nogent-sur-Seine, le musée Paul Dubois - Alfred Boucher, devenu musée Camille Claudel en 2017, qui abrite un fonds de ses œuvres. Généreux et philanthrope, il crée aussi, la même année, la cité parisienne de la Ruche pour aider les jeunes artistes en faisant aménager pour eux des ateliers dans le quartier du
Montparnasse en récupérant un pavillon de l'Exposition universelle de 1900. Il a aussi un rôle de formateur de la jeune génération et encourage les talents de Laure Coutan ou de Camille Claudel qui réalise un buste de son premier maître, ou encore de Louis Morel, qui deviendra le collaborateur et praticien d'Auguste Renoir à Essoyes. À sa mort, Alfred Boucher est inhumé au cimetière de Nogent-sur-Seine. Un buste de sa femme, Élise, orne son tombeau, ainsi qu'une représentation du visage de sa mère, à la base du monument. En 1935, une rétrospective de son œuvre l'honore à Paris. En 2017, une grande partie de ses œuvres exposées dans le musée qui lui était dédié est remisée en réserve pour mettre en valeur celles de Camille Claudel.
Le doyen des Artistes
Une œuvre d'Alfred Boucher, créateur de la Ruche "Au But", bronze
Le théâtre de verdure de la Fondation :
Détails historiques de la Ruche :
La 7ème Exposition des artistes de la Ruche :
Un des artistes exposants : Michaël Gaumnitz, peintre
"L'escalier de la Ruche en contreplongée", peinture à l'huile sur toile, 2021
L'exposition et l'œuvre de Nicky Rieti "Paysage" mixte médium 2023
Les œuvres des artistes de la Ruche
Portraits à l'aquarelle de Michaël peintre de la Ruche
Le doyen des artistes de la Ruche, atelier d'artistes
Une visite à l'exposition du Petit Palais à Paris le 18 juillet 2023
Sarah Bernhardt drapée de noir, vers 1859 épreuve sur papier albuminé d'après négatif sur verre au collodion 22 x 16 cm. L'artiste aurait autour de 15 ans.
Sarah Bernhardt draped in black, circa 1859 albumen print from negative on collodion glass 22 x 16 cm. The artist would be around 15 years old.
Quelques repères chronologiques de l'artiste :
Some chronological markers of the artist :
Sources documentation Petit Palais Musée des Beaux-Arts de la Ville de Palais
Photographies de Sarah Bernhardt en 7 poses d'Eugène Disdéri en 1866
Epreuves sur papier albuminé 19, 5 x 23.5 cm sources Musée d'Orsay Paris
Sarah Bernhardt et son fils Maurice vers 1879
Sarah Bernhardt and her son Maurice around 1879
Après une enfance passée en province loin de sa famille, Sarah rejoint à la fin des années 1850 sa mère Julie, dite Youle et sa tante Rosine, installées à Paris. Néerlandaises d'origine juive, elles sont toutes deux courtisanes et connaissent alors un certain succès dans la capitale. D'abord attirée par la vie religieuse, la jeune Sarah ne tarde pas à devenir à son tour une demi-mondaine.
After a childhood spent in the provinces far from her family, Sarah joined her mother Julie, known as Youle, and her aunt Rosine, who had settled in Paris at the end of the 1850s. Dutch of Jewish origin, they were both courtesans and enjoyed a certain success in the capital. At first attracted by religious life, the young Sarah soon became a demi-mondaine in her turn.
Les débuts de la scène de Sarah Bernhardt
Sarah Bernhardt's stage debut
Les grands rôles de Sarah Bernhardt
Théodora de Victorien Sardou 1884 Théâtre de la Porte Saint-Martin
Théodora 1890 Médaillon florentin en plâtre polychrome Toulouse Musée des Augustins
par Jean Rivière (1853-1922)
Théodora 1890 Florentine medallion in polychrome plaster Toulouse Musée des Augustins by Jean Rivière (1853-1922)
La Dame aux camélias au Théâtre de la Renaissance
D'après le roman d'Alexandre Dumas Fils
Une affiche d'Alfons Mucha
La Tosca de Victorien Sardou 1887 Théâtre de la Porte-Saint-Martin
Cléopâtre 1890 Drame de Victorien Sardou Théâtre de la Porte-Saint-Martin
Jeanne d'Arc 1890 Théâtre de la Porte-Saint-Martin
"Elle y est la poésie même. Elle porte sur elle ce reflet de vitrail que les apparitions des saintes avaient laissé, du moins nous l'imaginons, sur la belle illuminée de Domrémy."
Anatole France "Sur Jeanne d'Arc" dans la Vie littéraire, III, 1890
Sarah Bernhardt artiste :
Sarah Bernhardt autoportrait, marbre 1880
Sarah Bernhardt self-portrait, marble 1880
Autoportrait en chimère 1880 Self-portrait as a chimera 1880
Autoportrait en Arlequin Huile sur toile 1906
Self-Portrait as a Harlequin Oil on canvas 1906
Sarah Bernhardt par les autres artistes de son temps :
Les objets et tenues de Sarah Bernhardt
Sarah Bernhardt à Belle-Ile-en-Mer
Un des bronzes de Sarah Bernhardt
Sarah Bernhardt, née le à Paris et morte le à Paris 17e, est une actrice, peintre et sculptricefrançaise. Elle est considérée comme une des plus importantes actrices françaises du xixe et du début du xxe siècle.Appelée par Victor Hugo « la Voix d'or », mais aussi par d'autres « la Divine » ou encore « l'Impératrice du théâtre », elle est considérée comme une des plus grandes tragédiennes françaises du xixe siècle. Première « étoile » internationale, elle est la première comédienne à avoir fait des tournées triomphales sur les cinq continents, Jean Cocteau inventant pour elle l'expression de « monstre sacré ». Sources site Wilkipédia
Sarah Bernhardt, born October 22, 1844 in Paris and died March 26, 1923 in Paris 17th, is a French actress, painter and sculptor. She is considered one of the most important French actresses of the 19th and early 20th centuries. Called by Victor Hugo "the Golden Voice", but also by others "the Divine" or "the Empress of the theater", she is considered one of the greatest French tragedians of the 19th century. First international "star", she is the first actress to have made triumphal tours on five continents, Jean Cocteau inventing for her the expression of "sacred monster".
Les obsèques nationales de Sarah Bernhardt
Les funérailles de Sarah Bernhard à Paris , le 29 mars 1923
Le catalogue de l'exposition Sarah Bernhardt au Petit Palais :
The catalog of the Sarah Bernhardt exhibition at the Petit Palais
La fresque de Mona Carton, 17, chemin des Fausses-Reposes
Détails de la fresque de Mona Caron
Mona Caron artiste du street art vit en Californie
La fresque de Saddo
Les autres œuvres de Saddo
La fresque de Mantra
Faire renaitre la nature au milieu de la ville, c’est l’objectif que s’est donné Mantra avec ses peintures murales gigantesques.
Mantra, de son vrai nom Youri Cansell, est un street artiste autodidacte. Il a grandi à côté de Metz à la campagne proche de la nature. Il s’émerveille devant la faune et la flore qu’il contemple dans le jardin de ses parents. En alliant ses deux passions : art et nature, Mantra fait de son rêve d’enfant, dépeindre l’écosystème, une réalité.
Un art grandeur nature
Il rencontre le street art alors qu’il est encore adolescent et inscrit en grosse lettre son nom sur le mur d’une usine industrielle désaffectée avec des bombes de peinture. Il laisse rapidement cet outil et s’essaie à la peinture acrylique. Cette méthode est un choix des possibles et lui offre une plus grande maniabilité dans son travail. Ses œuvres sont reconnaissables par leurs tailles géantes qu’il peint à travers le monde. C’est plus de 300 peintures murales qu’il a éparpillé un peu partout : Australie, France, Mexique, Costa Rica, États-Unis etc.
Il est maintenant mondialement reconnu dans le monde de l’art urbain, bien qu’il ne se considère pas comme un street artiste.
Détails de l'œuvre de Mantra
Waone, 22, rue de la ceinture
Eron; 2, rue Marc-Antoine Charpentier
D'autres oeuvres de l'artiste Ukrainien Waone
La fresque de Seth
24, rue de la ceinture
Le collège Raymond Poincarré
Près du collège
Une visite à l'église Sainte-Bernadette
Les vitraux de l'église Sainte-Bernadette
La fresque de l'artiste Saddo, 35, rue Georges Bizet
Saddo vit et travaille à Bucarest. Artiste, illustrateur et peintre muraliste roumain, Saddo a commencé sa carrière en tant que fondateur de l’un des premiers collectifs de street art roumain, The Playground, à une époque où un artiste récemment diplômé n’avait pas d’autre possibilité que de devenir graphiste ou professeur.
Ses activités artistiques dans la rue apportent des vibrations fraîches et colorées dans sa façon de percevoir l’art et le monde, et lui a ouvert des portes vers différents projets, des commissions pour des agences de pub, des collaborations avec des galeries à Bucarest, Vienne, Berlin, Copenhague, Stockholm, New-York, Los Angeles, Montréal, Ottawa, Salvador, etc.
En passant par de nombreuses phases et influences, des posters de films d’horreur à l’art urbain et à la BD, Saddo a récemment développé son style vers des formes plus élaborées, avec des influences nombreuses et variées des anciens maîtres du XVème et XVIIème siècle. L'artiste mélange toutes les différentes influences et significations pour donner des scènes ambigües et oniriques peuplées par des personnages hypnotiques aux traités bestiaux.
L'hôtel de ville de Versailles
Les fables de la Fontaine à Versailles
La cathédrale Saint-Louis
Les pompiers de Versailles sont aussi au rendez-vous
Départ de la gare de Montreuil, Versailles
Randonnée du 5 janvier 2023 avec les Randonneurs Ovillois.
Merci à Nadège pour son étude précise des murs peints.
Le circuit de la randonnée de 12 kilomètres
Et l'Art urbain ou le street art ? Quelques articles du blog
Autres articles du blog sur le street art et les fresques en France :
Emmanuel Fremiet(1824-1910) est le neveu et l'élève du sculpteur François Rude. Parallèlement à ses œuvres monumentales commandées par l'État, il est reconnu comme un excellent sculpteur animalier réaliste. Emmanuel Fremiet se consacre surtout aux statues équestres. Il débute comme lithographe scientifique (ostéologie) et travaille dans l'atelier des peintres de la morgue. En 1843, il envoie au Salon une étude de gazelle, prélude à une production prolifique. SonOurs blesséet sonChien blessésont acquis par l'État pour le musée du Luxembourg à Paris en 1850. Au cours des années 1850,Fremietproduit des œuvres sur le thème de Napoléon III. Il expose des bronzes représentant les bassets de Napoléon III,RavageotetRavagode, au Salon de 1853. De 1855 à 1859, il exécute une série de statuettes à sujet militaire pour l'empereur. Il réalise le Monument de Napoléon Ier en 1868 et celui de Louis d'Orléans en 1869 (château de Pierrefonds).
En 1874, Emmanuel Fremiet conçoit le premier Monument de Jeanne d'Arc, érigé place des Pyramides à Paris, qu'il remplaça à la suite de critiques sur les proportions par une autre version en 1900. Pendant cette période, il exécute aussiPan et les oursons(Paris, musée d'Orsay).
À la fin du XIXe siècle, un thème à la mode inspireFremietet d'autres artistes : celui de l'affrontement entre l'Homme et la Bête. Un fait divers rapporté par le journal Le Temps relatait que dans un village gabonais, un gorille égaré et furieux aurait enlevé et molesté une femme, après avoir détruit des cabanes, en 1880. Par ailleurs, les récits d'explorateurs comme Alfred Russel Wallace emplissent les journaux d'articles et de gravures illustrant l'attaque d'un pisteur malais par un orang-outang. Ce thème inspire àFremietplusieurs œuvres majeures.Le Gorille enlevant une négresseest d'abord refusé au Salon de 1859, puis présenté derrière un rideau. Une nouvelle versionGorille enlevant une femmereçoit une médaille d'honneur au Salon de la Société des Artistes Français de 1887, dont il est membre jusqu'en 1908. Cette œuvre, célèbre à son époque, fait néanmoins scandale car elle représente un gorille enlevant une femme nue, prétendument avec une intention de la violer, ce qui excitait la curiosité du public. De la même veine et encore plus remarquable est L'Orang-outang étranglant un sauvage de Bornéo(1895), une commande du Muséum national d'histoire naturelle de Paris, inspirée par les récits de Wallace, rapportés avec beaucoup d'exagérations par The Times. Cette fois l'animal est un mâle, et en étranglant le « sauvage », il accomplit un acte aussi impossible, physiquement et éthologiquement, que le viol d'une femme par un gorille. Mais l'art opère et des générations de visiteurs de la galerie du Muséum où elle est exposée, ont été horrifiées par la force émanant de l'œuvre.
En 1893, Fremiet réalise le Monument de Velázquez pour le jardin de la Colonnade du palais du Louvre à Paris et, en 1897, la statue deSaint Michel terrassant le dragonpour la flèche de l'abbatiale du Mont Saint-Michel.Fremiet est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1892 et succède à Antoine-Louis Barye comme professeur de dessin animalier au Muséum national d'histoire naturelle à Paris. Il est membre de la Société des artistes français jusqu'en 1908.