:
Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
La place Madeleine Brès a été inaugurée à Sartrouville le 15 octobre 2019 par M. le Maire Pierre Fond et de l'arrière petite fille de Madame Brès, Frédérique Gallard.
Elle est située à l'entée et au début de la D1021 d'une longueur de 6 kilomètres qui permet de relier Sartrouville à Montesson.
Depuis l'entrée à Montesson, elle est indiquée direction Bezons.
Cette place est actuellement parée d'une belle décoration de Noël installée par les service de la ville de Sartrouville et d'un panneau en hommage à Madeleine Brès.
Madeleine Brès, née Magdeleine Alexandrine Gebelin le 26 novembre
1842 à Bouillarques dans le Gard, et décédée le 30 novembre 1921 à Montrouge dans la région parisienne, est la première femme de nationalité française à accéder aux études de médecine en 1868, mais sans avoir le droit d'accéder aux concours. Elle obtient son doctorat en médecine, en 1875.
Sa thèse traite de la composition du lait maternel, et obtient la mention « extrêmement bien ». Elle exerce ensuite en puériculture, prodiguant des conseils à une clientèle privée et aux crèches municipales. En 1885, elle finance la création d'une crèche gratuite.
Née Gebelin, fille de charron (et non de médecin, comme indiqué dans le Dictionnaire national des contemporains), elle accompagne son père travaillant à l'hôpital de Nîmes. C'est là où, dès l'âge de 8 ans, prise en affection par une infirmière religieuse, elle apprend à suivre la visite et à donner quelques soins.
Elle a douze ans quand la famille Gebelin part pour Paris et quinze ans lorsqu'elle est mariée à Adrien-Stéphane Brès, conducteur d'omnibus, à la mairie de Lyon, le .
L'accès à la faculté :
Au XIXe siècle, en France, il n'existait pas d'obstacle légal explicite interdisant l'accession des femmes à la médecine. L'exclusion existe du fait même des mœurs de l'époque, la question légale ne se posait même pas, car selon Désiré Dalloz (1795-1869) « Bien que l'exercice de la médecine ne soit pas interdit aux femmes, la nature des études exigées pour être reçu à exercer cet art représente un obstacle moral à ce qu'elles puissent s'y livrer ».
Il existait cependant une barrière juridique implicite : la nécessité du baccalauréat pour s'inscrire en médecine. Ce baccalauréat devient accessible aux femmes en 1861, grâce à Julie-Victoire Daublié, première bachelière française à l'âge de 37 ans. De 1861 à 1896, 299 femmes seulement obtiendront le baccalauréat. Elles doivent cependant le préparer de façon solitaire, aucun établissement scolaire féminin ne proposant un cursus permettant de prétendre au baccalauréat (pas même les lycées de jeunes filles jusqu'en 1924).
De plus, toutes les obtentions de diplôme devaient avoir le consentement du mari, les femmes mariées n'ayant pas de majorité civile selon le droit français de l'époque. Ainsi, Jules Behier , professeur de médecine, lors de l'assemblée des professeurs discutant de l'admission ou non de Mary Putman (1) en 1867, « fait remarquer que la femme étant mineure par le fait du mariage et échappe donc à toute responsabilité personnelle et que par conséquent l'adoption de Mlle Putnam pourrait entraîner de graves complications ».
Admission :
Madeleine Brès se présente en 1866 devant le doyen de la faculté de Médecine de Paris, Charles Adolphe Wurtz et lui demande son autorisation pour s’inscrire à la Faculté. Ce dernier lui conseille de passer son baccalauréat de lettres et de sciences.
En 1868, par un concours de circonstances extraordinaire, les femmes sont admises à s’inscrire en médecine. Le doyen Wurtz est favorable aux femmes, le ministre de l’instruction publique Victor Duruy est partisan de l’éducation des jeunes filles et le conseil des ministres est présidé ce jour-là par une femme, l'impératrice Eugénie. Celle-ci, se référant à la loi du 19 ventôse an XI proclamant la liberté du travail, obtient que soit acceptée l’inscription de Madeleine Brès, acquise après délibération en conseil des ministres.
Cette année-là, quatre femmes s’inscrivent à la faculté de médecine, outre la Française Madeleine Brès, il y a trois étrangères : l’Américaine Mary Putnam (1), la Russe Catherine Gontcharoff (2) et la Britannique Elizabeth Garrett (3), détentrices toutes trois des diplômes nationaux reconnus équivalents au baccalauréat.
Madeleine Brès, alors âgée de 26 ans, est mère de trois enfants ; le maire du 5e arrondissement reçoit le consentement de son mari.
Reflétant le sentiment général de la communauté universitaire et médicale, le docteur Henri Montanier écrit en 1868 dans la Gazette des hôpitaux :
« pour faire une femme médecin, il faut lui faire perdre la sensibilité, la timidité, la pudeur, l’endurcir par la vue des choses les plus horribles et les plus effrayantes […] Lorsque la femme en serait arrivée là, je me le demande, que resterait-il de la femme ? Un être qui ne serait plus ni une jeune fille ni une femme ni une épouse ni une mère ! »
La place Madeleine-Brès (ex-place carrée), à Sartrouville (Yvelines), a été inaugurée ce matin, 15 octobre 2019 en présence de l’arrière-petite-fille de la première femme française à avoir obtenu son diplôme de docteur en médecine, et de M. le Maire de Sartrouville, Pierre Fond.
Un endroit stratégique », a souligné le sous-préfet de Saint-Germain-en-Laye, Stéphane Grauvogel, qui ne s’y est pas trompé.
Cette place raccorde la Voie nouvelle départementale (RD 1021), mise en fonction en début d’année après 6 ans de travaux et 96,6 M € investis (dont 90,2 M € du Département), à la RD 308, qui relie Houilles à Maisons-Laffitte en passant par Sartrouville.
En avant-première à Philaposte, un timbre et un document philatélique sur Madeleine Brès, Femme et médecin :
La façade d'entrée et l'aile droite de l'église Notre-Dame du Val
Les vitraux-meurtrières de l'église :
Ces vitraux-meurtrières, placés au-dessus de l'entrée principale de l'église, sont plus anciens que les vitraux de l'hôtel signés par Bertille Hurard.
Les vitraux (verre fondu) de Bertille situés sur l'hôtel de l'église:
Pour l'artiste, ces vitraux sont des œuvres évocatrices, ni abstraites ni figuratives et sont des symboles de la liturgie. ils ont été réalisés dans les années 2013 à la demande de la paroisse.
En savoir plus sur l'artiste créatrice de ces verrières :
Fondée en 1125, soit plus d'un siècle avant Royaumont et Maubuisson,
l'abbaye Notre-Dame de Val était au moyen Age, un puissant et riche monastère cistercien, le plus ancien établissement de cet ordre dans toute l'Ile-de-France. Il est reste à Mériel, le bâtiment des moines (avec un des plus beaux dortoirs monastiques d'Europe et une galerie de cloître. Propriété privée - visite de groupe 06 15 58 39 58) aux Journées du Patrimoine.
L'église abbatiale, disparue peu après la Révolution, abritait cette Vierge allaitante du XIVème siécle au déhanché si caractéristique (encore aujourd'hui dans toute abbaye cistercienne, la journée se termine par la Salve Regina de Saint-Bernard chanté devant une statue de la Vierge.
En 1830, un jeune enfant se noie dans un étang du Val; en sa mémoire, ses parents font ériger un oratoire où ils l'inhument et en 1853, la statue est transportée dans cet édifice auquel elle donne son nom. Légende ou réalité ? Il est plus probable qu'Isidore Recappé, qui achète l'abbaye en 1828 et qui envisage de lotir des terrains aux Champioux, commune d'Argenteuil, réserve un emplacement pour une église à venir et place notre statue sur une simple souche, en plein air, parmi les champs de légumes, avant d'édifier dans les années 1860 l'oratoire qui donnera son nom à tout un quartier, encore à construire.
Très vite, les pèlerins affluent : ils sont 700 à 800 en 1879, venus des quatre communes. Ils sont conduits par Madame Lefèvre, qui tient le bateau-lavoir de Sartrouville et qui a promis ce pèlerinage à la Vierge si ses affaires prospéraient à nouveau...il se perpétuera jusqu'en 1940.
En 1930, la commune de Chevreuse ? ajoute à l'oratoire un campanile et une chapelle en bois. Cette dernière est nommé Notre-Dame des Victoires, mais on l'appelle la chapelle bleue en raison de sa couleur. Plus tard en raison de sa vétusté, elle est démolie, mais le campanile est encore là.
En 1955, la statue, qui sera classé deux ans plus tard, est mise à l'abri ici même, pour des raisons de sécurité. Deux moulages en plâtre en sont tirés : le premier a remplacé la statue originale dans l'oratoire-chapelle du Val de Notre-Dame, le second est visible depuis 1993 à l'abbaye du Val dans la chambre de l'abbé.
En 2005, l'abbé Sellier, curé de Mériel, désire une copie pour l'église de Méry-sur-Oise. Par chance l'atelier Legrand, de Darnétal en Seine-Maritime, a conservé le moule : une troisième copie est conduite solennellement, le 5 juin 2005, de l'abbaye du Val au château de Stors, où est dite une messe, puis à l'église de Méry-sur-Oise , où est elle consacrée et où l'on peut aujourd'hui l'admirer.
Offert par les Amis de l'abbaye Notre-Dame du Val de Mery-sur-Oise
La vierge allaitante de la chapelle Notre-Dame-du-Val à Bezons
Détails des vitraux de Bertille et ses symboles liturgiques
ARCHITECTURE ET ART
Description architecturale
Plan : édifice orienté, de plan allongé, qui se compose d'un vaisseau et de cinq travées. Élévation extérieure : la structure de globale de l'édifice est une demi-sphère renversée. La façade occidentale présente une porte rectangulaire insérée dans un portail également en demi-sphère renversée. De petites fenêtres rectangulaires se trouvent dans la partie haute, l'ensemble formant encore une fois une demi-sphère renversée. Les murs latéraux de cette église sont percés de grandes baies rectangulaires. Élévation intérieure : non renseignée.
Epoque et styles :
XXème Epoque Contemporaine
Histoire et dates importantes :
La chapelle restaurée de Notre-Dame-du-Val est implantée à la jonction des communes d'Argenteuil, de Bezons, d'Houilles et de Sartrouville, en bordure de la route qui relie Paris à Pontoise, dans un lieu qui abritait autrefois les bois du Val-Notre-Dame. À l'origine, cette chapelle abrite une Vierge allaitant l'Enfant Jésus, qui provient de l'abbaye du Val, près de Mériel. À la fin du XIXe siècle, pour les fêtes de la Nativité de la Vierge, est organisé un pèlerinage, le 8 septembre, suivi par les vignerons, les maraîchers et les cultivateurs des quatre communes. Le dernier pèlerinage a lieu en 1954. La statue de la Vierge connaît ensuite maintes mésaventures, telles que vols, cassures et réparations succinctes. Au moment de son classement parmi les Monuments historiques, la statue est déposée en la chapelle du Val-Notre-Dame. Des répliques en poudre de marbre et matière plastique ont été créées ; l'une est déposée dans la petite chapelle située à la jonction des quatre communes, la seconde se trouve à l'abbaye du Val. (d'après Topic-Topos).
Images de la visite du 8 novembre 2020
Église Notre-Dame-du-Val :
50, rue Pierre Brossolette
78500 Sartrouville
Téléphone : 01 39 14 03 05
Où se situe l'église Notre-Val-du-Val de Sartrouville ? Plan à droite
Voir aussi autre article du blog récent : la chapelle Notre-Dame-du-Val à
Quelques images d'une répétition publique de la pièce "PENTHESILEE" au théâtre de Sartrouville,
le jeudi 27 février 2020 à 19 H 30
avec débat avec le public durant les séquences de la pièce
Agnès Sourdillon dans le rôle de Penthésilée, reine de Amazones
Quelques images de la répétition de la pièce sans costume.
Le contexte de la pièce :
Penthésilée, reine des Amazones, est écartelée entre sa passion pour le héros grec Achille et la fidélité aux lois de son peuple. Leur histoire d'amour, qui rivalise avec nos plus grands classiques, est le chef d’œuvre du dramaturge romantique Heinrich von Kleist. Sylvain Maurice en façonne une version modernisée, emmené par la comédienne Agnès Sourdillon.
Entourée de deux musiciens et de quatre chanteuses, dans une partition entre slam et soul music, elle s'empare d'un personnage grandiose avec autantt de douceur que de démesure
Le débat entre deux extraits de pièce avec le public