:
Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
Les jardins Henri Le Sidaner vus de la butte des anciennes fortifications
Portrait du peintre Henri Le Sidaner
Le jardin blanc et la maison du peintre
L'atelier du peintre dans le jardin est ouvert depuis l'année dernière.
Les jardins Henri Le Sidaner
Le Temple d'Amour et son angelot récemment restauré
Camille, l'épouse
du peintre
Henri Le Sidaner
Le Jardin des Ifs :
Le Jardin des Ifs est un rare jardin historique du XVIIème siècle, composé d'ifs monumentaux, témoin de l'engouement pour l'art topiaire, très en vogue en Europe de la Renaissance au XVIIème siècle. L'art topiaire est l'art de tailler les arbres et arbustes dans des formes architecturales, géométriques, figuratives ou au gré de la fantaisie des jardiniers. Ce jardin étonnant était le jardin d'agrément du Vidame, gouverneur de Gerberoy, représentant des Evêque de Beauvais, du XVIème siècle à la Révolution. Le Vidame occupait ce qui est aujourd'hui notre maison, la plus impressionnante des maisons historiques de Gerberoy et la seule ouverte à la visite. Le Jardin des Ifs a reçu des labels convoités : Arbres Remarquables attribué par le Ministère de la Culture, Prix de l'Art Topiaire EBTS 2018 et l'étoile au Guide Vert Michelin 2021. Enfin; notre 'if igloo" a été élu Arbre de l'Année 2017 au concours de l'Office National des Forêts, qui, chaque année, distingue les plus beaux arbres de France.
Documentation Les Jardins des Ifs juin 2023
La collégiale Saint-Pierre de Gerberoy :
Le restaurant L'Atelier gourmand de Sarah :
Sarah et Anne
L'Atelier Gourmand de Sarah
La boutique-atelier de Stéphanie, artisane potière de Gerberoy :
Stéphanie et ses œuvres
Stéphanie Quilan, artiste artisane potière :
Terre vernissée, Raku, Art de la table, décoration, sculpture, bijoux, boutons en céramique.
Provins est une commune française située à soixante-dix-sept kilomètres au sud-est de Paris,
sous-préfecture du département de la Seine-et-Marne dans la région Ile-de-France.
Elle est le chef-lieu de l'arrondissement et du canton. Ses habitants sont appelés les Provinois.
Ancienne capitale des comtes de Champagne, Provins est inscrite depuis le 13 décembre 2001, sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Le blason de Provins
Voici quelques édifices visités les 2 et 2 avril 2018 :
La Tour César :
Symbole de puissance des comtes de Champagne, ce donjon, construit au XIIème siècle a rempli de nombreuses fonctions : tour de guet, prison, clocher...
La scénographie nous plonge dans la vie quotidienne du donjon, il y à 8 siècles.
Le dernier étage offre une vue panoramique sur la ville et ses environs
La tour César
Le chemin de ronde de la tour César et sa vue panoramique sur la ville de Provins
Le diaporama audiovisuel de la tour César
La place du Châtel : le cœur de la Ville Haute
Les souterrains :
La ville de Provins possède des réseaux de souterrains très nombreux et d'une importance exceptionnelle, riches de par leur qualité et leur diversité.
Tout d'abord exploitées comme carrières, puis en tant qu'entrepôts pendant les foires de Champagne, refuges ou encore lieux de rencontres de réunions secrètes.
La dernière salle avant la sortie vers la rue
La Grange aux dîmes :
Cette maison, typique de Provins,avec sa superbe salle inférieure voûtée, étaient louée par des marchands toulousains qui venaient pour les foires de Champagne.
La visite guidée nous plonge dans cette ambiance très animée, la scénographie évoquant les principaux métiers et marchands de l'époque.
Durée de la visite : 35 minutes environ. de 10 à 18 heures (mars à septembre), 14 à 18 heures (septembre à novembre)
La Grange aux dîmes : Cette dénomination n'apparaît qu'au XVIème siècle, lorsque l'on y
entreposait la dîme, impôt sur les récoltes versé à l'église.
Pendant les foires de Champagne, l'édifice était utilisé comme marché couvert. On sait, par exemple, que les marchands toulousains en furent locataires en 1223. La salle basse servait d'entrepôt de marchandises, le rez-de- chaussée de boutique et le premier étage d'habitation. La salle dans laquelle on pénètre possède une magnifique voûte sur croisée d'ogives retombant sur les tailloirs sculptés d'ornements floraux.
On observe au départ des ogives, des rainures qui supportaient des traverses de bois agrémentées d'étoffe, ce qui permettait le cloisonnement de l'espace.
Le marchand italien
Venu de Venise, Gênes ou Florence, il vend des produits de luxe des pays méditerranéens et d'Orient : soieries, épices ...
Une fois ces marchandises vendues, il achète des produits d'Europe du Nord qu'il ramène au pays. Les italiens jouent un rôle moteur dans la croissance économique et commerciale de l'Occident.
Le changeur :
Le changeur tient ordinairement sa table ou son banc (d'où le terme banquier) en plein air ou dans une boutique ouverte sur la rue. Les tables de changeurs se donnent en fief, se louent ou se vendent.
Le comte de Champagne se réserve une redevance importante sur l'activité.
Le marchand flamand :
Le marchand flamand apporte avec lui, laines, fourrures et peaux d'Europe du Nord.
Une draperie de qualité apparait de bonne heure dans les Flandres, pays où les moutons et les voies d'eau se trouvent en grande qualité
Un article spécifique sur la Grange aux dîmes sera réalisé bientôt.
La collégiale Saint-Quiriace :
La collégiale Saint Quiriace, un édifice au destin mouvementé, malheureusement restée inachevée suite aux difficultés financières sous le règne de Philippe le Bel, au XIVème siècle.
Elle est dédiée à saint Quiriace ou Cyriaque de Jérusalem, intimement lié aux évènements de l'Invention de la Vraie Croix par sainte-Hélène.
Elle présente la particularité de ne jamais avoir été achevée, la réalisation de l’église dans les proportions données au départ étant trop coûteuse. Elle est située non loin de la tour César.
Un peu d'histoire : la Collégiale, de style romane, est construite au XIème et XIIème siècle, l’argent venant à manquer les travaux sont interrompus.
Au fil des siècles de nouveau travaux sont entrepris : le décor intérieur au XVIIème siècle par exemple. Le magnifique dôme date du XVIIème, il a été construit suite à l’effondrement du transept en 1662. A l’intérieur de Saint-Quiriace se trouve le chœur couvert d’une voûte octopartite.
La Collégiale se situe dans la ville haute.
Entrée intérieure, la grille et extérieure
L'glise et le Prieuré Saint-Ayoul :
Situé en ville basse, le prieuré Saint-Ayoul, un ensemble architectural à l'histoire millénaire et à
l'origine des Foires de Champagne.
L'église est bâtie à la suite de la redécouverte de la sépulture d'Aigulphe de Bourges (connu sous plusieurs autres noms : Au, Ay, Août, Ayeul ou Ayoul), ancien évêque de Bourges enterré dans le plus grand secret en 845.À la suite d'une guérison attribuée à un miracle, ses reliques sont retrouvées en 996 et transférées dans un sanctuaire voisin, transformé en prieuré en 1048, année ou l'église Saint-Ayoul de Provins est donnée par Thibaud 1er de Champagne comte de Champagne avec l'autorisation du roi de Henri 1er de France à l'abbaye de Saint-Pierre de Montier-la-Celle qui envoie comme prieur Robert qui sera fondateur de l'abbaye de Molesme, en 1075 et de l'abbaye de Cîteaux en 1095.
L'église est alors un lieu de pèlerinage, et son parvis héberge les premières foires commerciales de Provins. L'édifice est partiellement détruit par un incendie en 1157 et immédiatement reconstruit, puis remanié à de nombreuses reprises jusqu'au XVIème siècle.
Pendant la Révolution française, le prieuré Saint-Ayoul est vendu. Une partie du cloître est transformée en habitations, le chœur est utilisé comme lieu de stockage. L'État rachète le monument en 1828 et l'intègre à une caserne militaire. L'église est restaurée au XXe siècle.
L'édifice est protégé au titre des monuments historiques en plusieurs fois : le transept est classé en 1862, la nef en 1909, le chœur, la chapelle et le clocher en 1913; le reste du prieuré est inscrit en 2005 et son aile est classée en 2006.
Le musée de Provins et du Provinois :
Salle des sculptures
Dans cette salle, se trouve une parties des œuvres de Louise-Elisabeth Munaut, sculpteur de Provins (1889-1963).
Cette artiste a réalisé avant tout des marbres et des modelages, mais a croqué aussi des portraits au pastel et des paysages.visite à l'étage.
L'atelier de peinture de Provins : à suivre bientôt
Le Durteint et la cité de Provins
Le Durteint et la Voulzie :
La spécialité de Provins au Moyen-Age est le drap. Fait en laine, il est réputé pour sa qualité
et sa couleur d'un bleu très foncé, le bleu "ners", obtenu grâce à la dureté de l'eau de la rivière appelée Durteint. De plus, l'eau était indispensable à certains métiers tels que les tanneurs, lavandières, bouchers... Ces rivières offrent de pittoresques points de vue avec des petits lavoirs individuels, en plusieurs endroits.
Les points de vue sur les lavoirs du Durteint voir flèches à droite
Organisé par l'Association des Beaux-Arts de Sannois
Invités d'Honneur :
Juliette Gallas, peintre,
Daniel Tihay, sculpteur,
Frédéric Senot de la Londe, plasticien,
et un
Regard sur Martine Canillac, sculpteuse
L'artiste a créé son œuvre en démo. durant toute la durée du Salon
Cet article est en cours de rédaction, il sera agrémenté de documentations, de liens, de sites.
Merci aux artistes de le corriger, de le compléter, de le modifier, de donner leur avis.
Quelques vues de l'exposition
Les oeuvres de l'invité valdoisien Frédéric Senot de la Londe, plasticien,
Frédéric Senot de la Londe : peintre plasticien et Invité francilien
Peintre plasticien, fils du peintre Roger Senot de la Londe.
Il fut l'élève de Louis Berthomé Saint-André, qui était voisin d'atelier de son père.
Après des études artistiques à Paris, il quitte la capitale pour Maisons-Laffitte, puis Argentuil où il installe son atelier en 1980.
Il revient à paris en 1992 pour établir à Montmartre aux Artistes dans le 18ème arrondissement et créer son nouvel atelier où il travaille actuellement.
Ses œuvres : Collages couleurs : Paris (N°60), Londres (N°61), Hollywood (N°62), New-York (N°63), Collages noir et blanc : Paris (N°64), New-York (N°65), Los Angeles (N°66), Marvel (N°67), sculptures résines colorées : Taureau noir (N°68), Taureau blanc (N°69), Taureau violet (N°70), Taureau or (N°71)
De magnifiques oeuvres en résine
Les monotypes, oeuvres sur papier de Sandrine Gatignol
Les oeuvres de Gilles Grupe Le poisson blindé Bois/Zinc/Laiton Le poisson bleu en 2ème plan
Les oeuvres de Daniel Tihay, sculpteur et Invité d'Honneur
Daniel Tihay, Invité d'Honneur sculpteur :
Daniel est natif de Bourgogne, au pays des forges de Buffon.
"Au commencement, il y a ... le métal, ma préférence.
J'ai choisi de le façonner, de le modeler, de le transformer...
Je privilégie l'utilisation du métal brut à celle de pièces métalliques déjà formées ou récupérées."
Sources : catalogue de l'exposition 2017
Les sculptures de Laurence Goudeau Terres cuites
Les oeuvres de Nadège et Etienne Frouin commentées par Pascale, conférencière de l'exposition
Les œuvres de Nadège et Etienne se complètent parfaitement.
Des clins d’œil à des artistes :
Nadège ; hommage à Jean Cocteau, mobilier d'artiste voir photographie jointe
Etienne : Hommage à Courbet (N°281), Hommage à Mel Ramos (N°282), Hommage à Manet (N°283). Techniques mixtes, différents matériaux.
Les oeuvres de Juliette Gallas, peintre, Invitée d'Honneur et les explications de notre conférencière
Juliette Gallas, peintre et invité d'Honneur :
"J'ai fréquenté les Beaux-Arts de Lille, des ateliers d'art plastiques divers, puis les Beaux-Art de Saint-Brieux. Ces ateliers m'ont initiée à des techniques variées, et m'ont amenée à travailler de façon professionnelle depuis 2009.
Expositions, Artempo à Toulouse. Salon rempart et chevalets, Saint-Malo, Maison Louis David à Andernos; Art'Dinan. insolites Monde d'Artistes en Côtes d'Armor, Arrou, Art Contemporain en Beauce..."
Mes références : se situent plutôt dans l'abstraction lyrique que dans l'expressionnisme abstrait : Lankoy, Estève, Manessier, Poliakoff, Bissière, Fautrier, Zao Wou Ki, Gérard Schneider... pour citer les plus importants.
Les sculptures de Martine Canillac
Regard sur ... Martine Canillac, sculpteuse :
"Autodidacte, j'ai suivi une carrière d'enseignante en école élémentaire, au cours de laquelle
j'ai toujours eu la volonté de donner une grande place aux pratiques artistiques dans mon
enseignement.
Après avoir "fait faire" par mes élèves, je me suis intéressée pour des raisons personnelles, au travail de la terre, un mode d'expression qui me permet une relation directe avec le matériau.
J'aime son toucher, son élasticité, sa maniabilité.
C'est en affinant les lignes, en épurant les courbes, e, gommant toute expression aux visages, en cherchant un équilibre entre les vides et les pleins que je capte des instants de vie.
La ligne seule, pour moi, devient vectrice de sentiments, traductrice d'émotions.
A ma représentation de la femme, s'est ajouté celle du couple, de l'enfant. Tous en étroite relations émotionnelles.
En opposition à la violence extérieure, je veux que mes sculptures montrent des relations apaisées, d'espoir, de confiance.
Ce sont des sculptures "à caresser" qui jouent et se jouent de la lumière."
Pascale nous commente le travail de Martine, sculpteuse qui a réalisé en démo. son oeuvre sculptée durant le Salon
Une démo. d'aquarelle de notre ami artiste
Les magnifiques sculptures exposées
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Christiane croquant les visteurs du Salon Gilles et Daniel Christiane et Frédéric, invité d'Honneur plasticien
Visite du Salon de Sannois le samedi 14 octobre 2017 .
Merci aux amis de l'ABAS pour leur chaleureux accueil le samedi. A Martine pour toutes les explications données durant sa démo., aux artistes qui ont parlé de leurs œuvres et de leurs techniques.
Merci aussi à Pascale Chauvel pour sa passionnante visite-conférence du Salon d'Automne de Sannois.
Désolé pour les artistes qui ne sont pas mentionnés, mais encore des images en cours d'illustration et de rédaction.
Le circuit du 11 octobre 2017 enregistré sous Openrunner
Un peu d'histoire :
Milly-la-Forêtest une commune française dans le département de l'Essonne en région Île-de-France.
Village gaulois dès 285 av. J.-C., lieu de naissance de Saint-Wulfram vers l’an 640, le domaine fut ensuite offert aux seigneurs méritants par les rois de France. Ruinée par les Anglais au XIVe siècle, elle fut rebâtie et fortifiée par Louis Malet de Graville au XVe siècle, dotée d’une des plus importantes foires franciliennes.
Centre agricole et commerçant, sur le passage de la route de Lyon jusqu’au XVIIIe siècle, elle perdit peu à peu de son intérêt à mesure que les axes routiers et ferroviaires s’en écartaient.
Elle devint alors dès le milieu du XXe siècle un lieu de villégiature pour les Parisiens et les artistes, dont Jean Cocteau et Christian Dior. C’est aujourd’hui un pôle touristique important du département, la capitale des herbes aromatiques à l’environnement préservé entre province et agglomération parisienne.
Ses habitants sont appelés les Milliacois.
Pour lire les informations sur les édifices, cliquer sur l'image.
Le circuit ayant pour sources celui de l'Office du Tourisme a été modifié, pour cause d'un départ autre que celui qui est décrit.
L'Espace culturel Paul Bedu :
L'Espace Culturel Paul Bédu
Espace Culturel Paul Bédu :
8, bis rue Farnault 91490 Milly-la-Forêt
Tél; : 01 64 98 75 52
Les halles de Milly-la-Forét :
Les halles de Milly-la-Forêt, montage
Les halles à différentes époques
L'Hôtel de Ville de Milly-la-Forêt :
La mairie de Milly-la-Forêt; Nous n'avons pas pu voir la salle des mariages, malheusement
L'office du Tourisme et son proche environnement :
L'office de Tourisme et ses environs
Le colombier; à observer son diamètre très important
Les vestiges les plus anciens de la ville La porte du Moustier de Péronne :
L'église Notre-Dame de l'Assomption :
La maison de Jean-Cocteau à Milly-la-Forêt
La façade de la maison Jean-Cocteau à Milly-la-Forêt
La chapelle Saint-Blaise-des-Simples :
Le jardin botanique qui regroupe les plantes médicinales cultivées depuis très longtemps
La chapelle Saint-Blaise-des-Simples :
C'est dans cette chapelle du 12ème ♪0iècle, dernier témoin de l'existence d'une maladrerie, que venaient prier les lépreux en évoquant Saint-Blaise le guérisseur. En effet, contractée en Orient, la lèpre avait été répandue par les Croisés dans notre région.
Cette chapelle avait été décorée en 1959 sur le thème des "Simples" et de la Résurrection" par Jean Cocteau
La population de Milly-la-Forêt :
1793 : 1637 habitants,
1836 : 2020 habitants,
1962 : 3040 habitants,
1990 : 4307 habitants,
2014 : 4785 habitants.
Un restaurant fort sympathique : situé à 1.5 kilomètre du centre de Milly-la-Forêt
Une visite à Gerberoy, beau village médiéval de Picardie:
Gerberoy et ses merveilles : les jardins Le Sidaner, la maison bleue Picard, l'Office de Tourisme, rue du Logis du Roi
La ruelle Saint-Amant
La ruelle Saint-Amant, du nom d'un poète libertin rouennais du 17ème siècle.
Au coin de cette rue, admirez la maison à pans de bois datant de 1691. La couleur est un bleu pastel provenant de la plante appelée "guède" ou "isatis", que les teinturiers utilisaient au moyen-âge pour obtenir la couleur bleu dite " bleu Picard". Cette maison fut habitée dès son origine par des artisans (charpentiers, perruquiers,...) et au 19ème siècle par des monteurs de lunettes, en liaison avec les ateliers de Songeons.
Les Jardins Le Sidaner :
Le "Temple de l'Amour", réplique du Temple situé au Petit Trianon à Versailles.
Les Jardins Le Sidaner : le "Jardin Blanc", la maison et l'atelier du peintre Henri Le Sidaner. L'entrée et l'accueil des jardins
Images du 18 juin 2017 : visite des Jardins Henri Le Sidaner avec des photographies de la collégiale en deuxième plan
La porte de la deuxième enceinte de Gerberoy
La collégiale Saint-Pierre
Les environs du village de Gerberoy :
Songeons
Songeons, autre beau village de Picardie. A remarquer : la façade originale de l'hôtel de ville et la halle centrale.
Plan du village de Songeons
Randonner autour de Gerberoy :
A gauche, les sentiers (non balisés dans la forêt de Caumont) au centre et à droite, randonnée dans la forêt
Plans du village de Gerberoy Sources Office de Tourisme, Gerberoy
Où se trouve Gerberoy ?
Comment se rendre à Gerberoy au départ de Paris ?
Histoire rapide de Gerberoy :
. En 885, Foulques, premier seigneur de Gerberoy, vassal du comte de Beauvais, construit le premier château fort en pierre, pour remplacer un donjon sur motte en bois.
. En 912, avec le traité de Saint-Clair-sur-Epte, la forteresse, située à la frontière normande, devient une place stratégique que Normands et Français, puis Anglais et Français se disputeront du XIème au XVIème siècle.
. Fin janvier ou début février 1079, Guillaume le Conquérant affronte, près de Gerberoy, son fils Robert Courteheuse, allié au roi de France, Philippe 1er. Cette bataille voit la défaite du roi d'Angleterre, qui est même blessé au cours des affrontements.
.En 1202, le titre de plus "petite ville de France", est octroyé à Gerberoy par Philippe Auguste.
. En 1435, Gerberoy est le lieu d'une bataille de la guerre de Cent Ans. Un val qui fait face à Gerberoy, s'appelle depuis le Val d'Arondel, du nom du comte d'Arundel, seigneur anglais qui y fut défait par les troupes françaises. Bien que la ville, avant et après, ait été le théâtre de nombreux autres faits de guerre, cette bataille est restée la plus célèbre dans la mémoire locale.
. Gerberoy est pillée et ruinée à plusieurs reprises durant les guerres de Religion (8 guerres de Religion, de 1562 à 1598). puis ses murailles sont démantelées et la ville cesse définitivement d'être une place-forte. En 1592, le roi Henri IV est blessé et soigné dans une rue de Gerberoy appelée actuellement "rue du Logis du Roy". Il fit détruire la forteresse où se trouve actuellement la roseraie d'Henri Le Sidaner.
. En 1679, une "Histoire du château et de la ville de Gerberoy", du chanoine Jean Pillet, est publiée ; c'est la principale source d'informations historiques sur Gerberoy, du Moyen Âge au 17ème siècle.
. En 1901, le peintre Henri Le Sidaner découvre Gerberoy sur conseil de son ami Auguste Rodin. C'est là qu'il décide de s'installer avec sa famille. Et s'il n'y demeure qu'une partie de l'année, passant ses hivers à Versailles pour des raisons de commodités, Gerberoy demeure, jusqu'à sa mort, en 1939, au centre de son oeuvre. En 1904, il achète sa maison. Il se consacre alors à une peinture intimiste, légère et silencieuse. Il créé des jardins en terrasse sur les ruines des fortifications du château. A l'origine de plantation de nombreuses roses dans le village, il est à l'origine de la Fête des Roses dont la 90ème édition aura lieu l'an prochain au mois de juin.
OFFICE DE TOURISME PICARDIE VERTE ET DE SES VALLÉES 20, rue du Logis du Roy, 60380 Gerberoy Tél. : 03.44.46.32.20 Courriel : http://ot.picardieverte@wanadoo.fr Plus de renseignements sur les activités du village et de la région : lienwww.ot.picardieverte.free.fr
Classé parmi les plus beaux villages de France, Noyers est une cité médiévale préservée. Elle compte 78 bâtiments classés ou inscrits aux Monuments historiques qui, pour l'essentiel, datent du xvème siècle, et ont été peu remaniés depuis. Parmi les places les plus pittoresques du village, on peut citer les places aux noms évocateurs suivants : Place du Marché-au-Blé, Place de la Petite-Étape-aux-Vins, Place du Grenier-à-Sel.
Plan du village médiéval et du Serein
Noyers et ses maisons médiévales à pans de bois
L'hôtel de ville du village
La Porte fortifiée : l'entrée sud sur le village médiéval de Noyers-sur-Serein
Le cadran solaire
Le Serein à Noyers
Le château de Noyers-sur-Serein est une ancienne forteresse médiévale située à Noyers, dans l'actuel département de l'Yonne.
Édifié avant le XIIème siècle par les seigneurs de Noyers, le château est agrandi et fortifié au début du XIIIème siècle par Hugues de Noyers, évêque d'Auxerre. Le personnage marquant de la lignée de cette famille puissante est sans conteste Miles x de Noyers, maréchal de France et conseiller du roi.
Le comté de Noyers passe ensuite pour un siècle aux ducs de Bourgogne et le château constitue l’une des clés du duché.
Propriété du prince de Condé, chef du parti huguenot ,Noyers devient pendant les guerres de religion l’enjeu de combats et de sièges acharnés entre catholiques et protestants, puis entre ligueurs et royalistes, avant d’être détruit en 1599 par ordre du roi Henri IV.
Il ne subsiste que des ruines de ce qui fut, aux dires de l’historien Ernest Petit, une « formidable forteresse, l’une des plus considérables de toute la Bourgogne ».
Histoire du château :
C’est dans la seconde moitié du XIIème siècle que les seigneurs de Noyers commencent à faire parler d’eux. Quatre-vingt fiefs relèvent de leur château, bien situé sur un éperon barré dominant largement un méandre du Serein. Il ne se compose alors que d’un grand donjon carré et d’une chapelle.
Un siècle plus tard, Clérambaud de Noyers fait élever une muraille autour du donjon, avant d’accompagner en 1190 le roi Philippe-Auguste à la croisade, où il trouve la mort. Son frère Hugues de Noyers, évêque d'Auxerre et tuteur de son neveu Miles VII, agrandit le château et le fortifie de 1196 à 1206. Il fait construire un logis seigneurial, une triple enceinte, des souterrains et une chapelle. Il fait creuser de profonds fossés. Il transforme ainsi l’ancien donjon en un vaste château moderne, conforme aux principes de l'architecture philippienne. Noyers est alors cité comme l’un des plus beaux et riches châteaux de France. Il se préoccupe également du village qui s’est développé au pied du château, dans un méandre de la rivière, et le fait entourer d'une muraille.
Sceau de Miles VIII (1231-1273)
En 1216 éclate la guerre de Succession de Champagne. Miles VII et son beau-frère Erard de Brienne, prétendant au comté de Champagne, s’enferment à Noyers avec leurs partisans. Ils soutiennent un siège victorieux de plusieurs mois contre la comtesse Blanche de Navarre.
Noyers était jusqu’alors un franc-alleu noble, libre de tout hommage. Mais à la fin du XIIIème siècle, Miles X de Noyers cède au duc de Bourgogne Robert II, la suZeraineté sur sa châtellenie, moyennant le versement de 7 000 livres tournois. Noyers devient dès lors une place bourguignonne, à la frontière entre le duché et le comté de Champagne réuni depuis peu au domaine royal. Ce seigneur de Noyers est un personnage important de l'époque, fait maréchal de France par Philippe le Bel en 1303, gouverneur d'Artois, conseiller de plusieurs rois de France, il participe aux batailles de Courtrai, de Mons-en-Pevèle, de Cassel et de Crécy.
Contre-sceau de Mille IX de Noyers (14ème siècle)
À partir de 1337, les prétentions du roi Edouard III d'Angleterre sur la couronne de France déclenchent une longue succession de conflits entre la France et l’Angleterre, la guerre de Cent Ans. En 1360, ayant échoué à prendre Reims, la ville du sacre, Édouard III conduit son armée dans une chevauchée à travers la Bourgogne. Jean de Noyers étant alors prisonnier des anglais depuis la bataille de Poitiers, Édouard III renonce à assiéger son château. Il suit le Serein jusqu'à Guillon, qu’il occupe et où il signe avec le duc de Bourgogne Philippe de Rouvre le traité des moutons d'or. Mais après le traité de Brétigny, Édouard licencie son armée de mercenaires, qui se livre alors au pillage des villes de Bourgogne, dont Noyers qui souffre beaucoup du passage de ces Grandes Compagnies.
À Pâques 1366, Miles XII, petit-fils du maréchal, reçoit dans son château le duc Philippe de Bourgogne, qui se rend de Paris à Avignon, pour y rencontrer le pape Urbain V.
C’est à la mort de Miles XII que cette puissante famille s'éteint en 1370.
Les traces des anciennes fortifications
Le Patrimoine Oublié et son immense projet :
"Le Patrimoine Oublié - Association du Vieux Château de Noyers" créée le 16 janvier 1998 compte aujourd'hui environ 200 membres actifs qui ambitionnent d'apporter un souffle nouveau à ce Vieux Château, oublié depuis trop d'années.
Le chemin d'accès vers le château, avant l'ascencion vers le chantier de restauration
La tour 1 en cours de reconstruction
La taille de la pierre sur site
En route vers le belvédère Sud ! et la magnifique vue du village depuis cette tour
Exposition permanente à la chapelle de Bailly, près d'Irancy, dans l'Yonne.
Labasilique Sainte Marie-Madeleine
Située au sommet de la colline de Vézelay, à 700 mètres de l'office de tourisme, la basilique Sainte Marie-Madeleine est classée au patrimoine mondiale de l'UNESCO
Vézelay ! Ce sommet de l’art roman est un site merveilleux d'art et d'histoire. C’est sur l’une des dernières collines du Morvan, dominant la vallée de la Cure, que s’est édifiée dès le 9e siècle l’abbaye de Vézelay, puis la ville médiévale importante et florissante !
Détails intérieurs de la basilique
Les détails de la basilique :
Ses chapiteaux sont admirables !
Détails des chapiteaux de la basilique réalisés au téléobjectif 300 mm
L'histoire de l'abbaye et de la ville de Vézelay est longue et importante. Les origines se trouvent dans la vallée de la Cure au pied de la colline, à l'emplacement du vieux village de Saint-Père , où l'existence d'un temple païen et d'un oratoire Saint-Jean-Baptiste est connue depuis longtemps. L'abbaye de Vézelay trouve son origine avec la fondation vers l'an 858 d'un monastère de moniales dans la vallée, par le comte Girard de Roussillon et sa femme Berthe. Le couvent de femmes obtient la protection directe du pape en 863. Quelques années après, le couvent est détruit par les Normands et on décide de le déplacer sur la haute colline voisine, plus facile à défendre.
En 1920, l'église obtient le titre de Basilique et depuis 1945, l'abbaye est à nouveau utilisée par des moines. De nos jours, Vézelay a recouvré sa grande renommée et le site est classé patrimoine mondial par l'UNESCO en 1979. Des milliers de visiteurs du monde entier viennent admirer chaque année ses trésors. Actuellement, la basilique est l'objet d'importants travaux de restauration, commencés en 1997 et toujours en cours.
Château de Costaérès sur son île, le phare de Ploumanac'h à droite sur la côte
LaCôte de granit rose, en breton Aod ar vein ruz, littéralement « côte des pierres rouges ») est le nom d'une zone côtière de la Manche située dans le département des Côtes-d'Armor, au nord de la Bretagne, dans la région historique du Trégor, près de Lannion. Elle tient son nom par le fait que le granite qui affleure possède une dominante brune tirant sur le rose.
La couleur rose du granite :
Cette roche tient sa couleur unique de la combinaison de trois minéraux distincts présents dans le granite : le mica, qui lui donne sa couleur noire, le feldspath qui lui donne sa couleur rose, et le quartz avec sa teinte grise translucide caractéristique. Le feldspath est d'ordinaire blanc, si bien que les granites sont plutôt gris vus de loin généralement.
Cette couleur rose est plus précisément due soit à la présence d'impuretés d'hématite, oxyde de fer III de formule Fe2O3 dans le réseau cristallin du feldspath alcalin (microcline, anorthose) ) qui apparaît dans le réservoir mantellique , soit à un phénomène d'auto-métasomatisme, avec circulations de fluides riches en fer, en fin de cristallisation dans le réservoir magmatique.
La nuance de rose dépend du degré d'oxydation du feldspath.
Le chaos granitique et sa formation : comprendre ce phenomène
voir ce schéma
L'anse de Ploumanac'h et son oratoire sant-C'hireg
Cette particularité géologique s'étend sur 10 km au bord des côtes des communes de Perros-
Guirec, Trégastel, Pleumeur-Bodou et Trébeurden, d'est en ouest.
Elle forme un arc partant à l'est de Ploumanac'h, la Clarté (commune de Perros-Guirec, l'Île Renote, le Coz-Porz, la grève blanche (commune de Trégastel), jusqu'à l'Île Millau (commune de Trébeurden) à l'ouest, traversant la partie non côtière de la commune de Pleumeur-Bodou.
Des carrières de granite rose sont encore en exploitation à la Clarté, ar Sklaerder en breton commune de Perros-Guirec.
Les côtes de granite rose dans le monde :
Il existe trois côtes de granite rose dans le monde, une en Bretagne, une en Corse et une en Chine, ce qui en fait donc une destination de vacances assez prisée. Les îles faisant face à la côte archipel des sept-Iles sont également peuplées d'espèces d'oiseaux rares et protégées ce qui fait du canton de Perros-Guirec un site vacancier ecotouristique de renommée nationale.
La chapelle du diable à Ploumanac'h et ses gargouilles
La Chapelle du Diable à Ploumanac'h
Non loin du magnifique phare de Ploumanac'h se trouve un bâtiment étonnant. A la place du clocher se place un animal faisant penser à un diable encadré par deux gargouilles. Il semblerait que ce bâtiment soit en fait un garage ayant abrité autrefois des bateaux.
La côte de granit rose
L'oratoire de saint-Guirec
L'oratoire de Saint-Guirec :
L'oratoire est en forme d'arche soutenue par deux colonnes de grès rose. Le socle porte la mention Saint-Guirec, Pedet e (vit) domp qui signifie « Saint-Guirec, priez pour nous ». Un motif en forme de cornes de bélier est sculpté dans le fond de la niche. Des pierres de soubassement semblent provenir d'une stèle gauloise de l'âge de fer récemment identifiée.
La statue datant duXIVème siècle en bois, est déplacée en 1904 de l'oratoire vers la chapelle de à proximité. Cette effigie, mutilée par la tradition et à la suite de son classement aux monuments historiques, est ainsi remplacée par la statue actuelle en granite, œuvre du sculpteur lannionnais Hernot. Néanmoins, les deux bras sont mutilés par un acte de vandalisme en 1934 et le visage a de nouveau été rendu méconnaissable.
La plus connue des légendes liée à l'oratoire veut que les jeunes filles célibataires piquent une aiguille sur le nez du saint. Si l'aiguille reste plantée, cela veut dire que le vœu de mariage sera exaucé avant la fin de l'année.
Une autre tradition fait baiser les pieds du saint aux jeunes enfants pour les faire marcher plus tôt.
La chapelle Saint-Guirec
Le Sant C'hireg est un côtre à tapecul, réplique d'un langoustier de Camaret des années 1920.
Il a été construit en 1986 au chantier Gendron de Noirmoutiers pour son propriétaire actuel Denis Le Bras. Il effectue principalement la visite de la réserve naturelle des Sept-Iles au départ de Perros-Guirec ou de Trégastel.
Son immatriculation est PL 6488210, quartier maritime de Paimpol.
Il a le label BIP (Bateau d'intérêt patrimonial) de la Fondation du Patrimoine maritime et fluvial depuis 2012.
Depuis le 19 mars et jusqu’au 11 juin, le musée Tavet-Delacour présente en effet la plus importante collection de gravures réalisées par Pissarro, réunie en France depuis des décennies. « Ces gravures sont très rarement dévoilées au public pour des raisons de conservation », souligne le député-maire Philippe Houillon. Une exposition d’autant plus exceptionnelle qu’elle a bénéficié du prêt d’une quarantaine de gravures de la Bibliothèque nationale de France et de précieux monotypes du musée d’Art Moderne André-Malraux du Havre et du musée Faure d’Aix-les-Bains.
Parallèlement à cette exposition, le musée Pissarro, réaménagé et agrandi de nouvelles salles, permettra au public de découvrir une collection de près de 130 œuvres consacrée à Camille Pissarro et aux paysagistes impressionnistes et postimpressionnistes du département. Les intéressés ont également jusqu’au 11 juin pour visiter cette expo Intitulée "Camille Pissarro et ses amis – Impressions de l’Oise".
Le musée Tavet
Un côté moins connu de Camille Pissarro : son oeuvre gravée
Portraits photographiques de Pissarro : sources Musée Pissarro Pontoise
Pontoise, beau village du Val-d'Oise.
ses fortifications :
Le château royal :
L'Hôtel de Ville de Pontoise
Pissarro et ses descendants. Sources : famille de Camille Pissrro
Vue du château de Pontoise
Les oeuvres de Camille Pissarro à Pontoise et ses environs
Merci au musée Pissarro pour son accueil et son vernissage fort sympathique.
Musée Camille-Pissarro : 17, rue du Château. Pontoise.