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Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
Une visite des magasins des Galeries Lafayette-Haussmann en décembre 2023
Les origines et la construction de la Coupole :
Cette prouesse architecturale est le fruit de la collaboration de trois artistes iconiques, Ferdinand Chanut pour la géométrie et la structure, Jacques Grüber pour les vitraux et Louis Majorelle pour la ferronnerie. Construite par le maître verrier Jacques Grüberdans un style “Art nouveau” ou “Art déco”, la Coupole est un véritable joyauarchitectural attirant les foules du monde entier. L’objectif est de donner de la lumière et du cachet au Magasin Principal des Galeries Lafayette Paris Haussmann, et notamment aux merveilleux balcons dorés réalisés par Louis Majorelle à qui l’on doit également la rampe monumentale de l’escalier d’honneur, qui a été retiré du magasin en 1974. Les vitraux actuels prennent la forme d’une immense fleur composée de 10 faisceaux, et faisant un total de 1000m². La Coupole constitue l’élément immanquable lorsque l’on visite les Galeries Lafayette Paris Haussmann. La Coupole a vécu au rythme des évolutions et des travaux du grand magasin pendant près de 110 ans, notamment des surélévations successives.
La Coupole pendant la Seconde Guerre Mondiale
La Coupole a su résister à l’épreuve du temps, et n’aura connu qu’un seul événement particulier qui fut sa destitution pendant la Seconde Guerre Mondiale, où le dôme a été démonté pour éviter qu’il ne se brise en cas de bombardement mais également pour éviter que les vitraux ne blessent des personnes en se brisant. Ceux-ci n’ont pas tous été retrouvés malgré la numérotation minutieuse qui avait été faite, les vitraux manquants ont été remplacés par d’autres, entièrement blancs, la Coupole n’est donc pas exactement la même qu’à sa création. Elle s’est positionnée au fil du temps comme un élément emblématique de Paris, au même titre que les monuments historiques tels que la Tour Eiffel, le Sacré Cœur ou encore l’Arc de Triomphe. Elle ravira les passionnés d’architecture ou ceux qui souhaitent prendre une belle photo souvenir de leur visite aux Galeries Lafayette Paris Haussmann.
Restauration de La Coupole
Au printemps 2021, la célèbre Coupole des Galeries Lafayette Paris Haussmann achève sarénovation, mettant fin à unchantier d’envergure de plus de deux ans, l’un des plus importants que levaisseau amiraldu boulevard Haussmann ait connu depuis sacréation. Cette rénovation majeure avait pour ambition de rendre sa splendeur à cejoyau de l’Art Nouveauet répondait à à un impératif demodernisationet derestauration.
La rénovation s’est déroulée selon un calendrier très précis. La première phase de travaux portant sur la restauration des vitraux et la substitution des verres blancs s’est terminée en octobre 2020. La seconde phase s’est quant à elle focalisée sur la dépose de l’ancienne verrière et la pose de la nouvelle et a pris fin en avril 2021.
« La Coupole est un symbole d’innovation, de savoir-faire, de richesse culturelle et patrimoniale, entre la création
Les grandes marques de parfums français présentes au centre de la coupole des galeries
De nos jours, le magasin est en permanente évolution et modernisation.
Les Chinois arrivent aujourd'hui en tête de la clientèle étrangère des Galeries Lafayette Haussmann, devançant les Américains et les Japonais. Depuis le 1er septembre 2009, elles ont doublé leur chiffre d'affaires réalisé par la clientèle chinoise. Celle-ci, selon le magasin, ils achètent principalement des parfums et des accessoires et affectionnent tout particulièrement le luxe et le savoir-faire à la française. Pour les accueillir, le magasin a mis en place une équipe composée d'une douzaine de collaborateurs parlant mandarin et cantonais. Des plans en chinois et des trousses d'accueil spéciales ont été conçus pour faciliter la découverte du magasin par les Chinois.
Mais les chinois ne sont pas les seuls clients asiatiques. Les autres pays sont aussi représentés : les clients viennent également du Japon, de Malaisie ou de Thaïlande par exemple. Ces clients asiatiques sont accueillis dans le magasin d'Haussmann par des agents d'accueil parlant ces différentes langues, dans une zone "Asie" spécialement aménagée.
Quelques images du bouillon de Paris Montaparnasse
Historique du Bouillon Chartier Montparnasse :
Créé en 1858, le restaurant est racheté en 1903 par les frères Chartier, qui avaient déjà ouvert le Bouillon Chartier du Faubourg Montmartre (IXe) en 1896. ... Vendu en 1924, le Bouillon Chartier Montparnasse changera plusieurs fois de noms et de propriétaires, jusqu'au groupe Gérard Joulie, en 2003.
Du bouillon Chartier au bouillon Julien :
Le succès de l’enseigne est tel que le groupe Joulie, propriétaire d’une dizaine de brasseries parisiennes et aussi de l’historique Bouillon Chartier, ouvre en 1903 une seconde adresse au 59 boulevard de Montparnasse dans le 6ème arrondissement. Ce nouveau restaurant Chartier Montparnasse est doté de 180 places assises dans une grande salle avec des revêtements en céramique de Louis Trézel, ce qui lui vaudra son inscription aux Monuments historiques en 1984.
D’autre part, Le Bouillon Racine, 3 rue Racine dans le 6ème arrondissement, n’a lui de bouillon que le nom, puisque les prix ont petit à petit flambé (plats de 17 € à 27,50 €, dessert de 7,50 € à 9,50 €).
Quant au bouillon Pigalle, 22 Boulevard de Clichy dans le 18ème arrondissement, c’est pour nous le meilleur des bouillons, avec son incontournable bourguignon coquillettes !
Enfin, Le Bouillon Julien, 16 Rue du Faubourg Saint-Denis dans le 10ème arrondissement, a rouvert à la rentrée 2018 après de longs travaux, et vous permet de tenter votre chance pour être installé à la table 24, où la chanteuse Édith Piaf s’asseyait toujours pour attendre le boxeur Marcel Cerdan…
Aloha fait son maximum pour vous proposer des adresses typiques qui feront de vous un vrai parisien… Au moins pour quelques jours !
1. Hector Guimard (1867-1942)
Hôtel Mezzara façade côté rue
60 rue Jean de La Fontaine, 75016 Paris
Façade à trois niveaux.
À gauche, un retour est visible, correspondant aux espaces de service.
Photo : Le Cercle Guimard
« Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l’héritage
Que nous ont laissé nos parents.
Un trésor est caché dedans. »
Rue Jean de la Fontaine, au numéro 60, se dresse un bijou Art nouveau construit par Hector Guimard : l’hôtel Mezzara, seul bâtiment de l’architecte encore en mains publiques (ill. 1). Moins soucieux de son intérêt patrimonial que de sa valeur financière, l’État décida de le mettre en vente en 2015 pour sept millions d’euros. Plusieurs personnes s’en émurent, parmi lesquelles les membres de l’association du Cercle Guimard qui se démenèrent pour réunir les fonds nécessaires, avec l’intention de faire de ce lieu un musée consacré à l’architecte. En vain.
L’édifice fut malgré tout classé Monument historique en 2016 [1] devenant forcément moins attrayant pour de potentiels acheteurs. Avec l’hôtel Mezzara, l’État semble avoir mis en place une nouvelle politique pour les bâtiments en sa possession ayant une valeur patrimoniale : ne pas les vendre, mais les louer, sous forme d’un bail emphytéotique relevant du droit administratif [2].
2. Hector Guimard (1867-1942)
Hôtel Mezzara
Le hall d’entrée, vitrail zénithal
Photo : Le Cercle Guimard
Le louer, mais à qui ? À quelles conditions ? À partir de quand ? Le temps presse, le monument se dégrade, il reste inoccupé sinon pendant la période hivernale, au cours de laquelle il sert de logement d’urgence pour les plus démunis. Aucun appel d’offre pour un bail emphytéotique n’a encore été émis à ce jour par la direction de l’immobilier de l’État (DIE). Le Ministère de l’Action et des Comptes publics confirme que celui-ci sera lancé en 2020, sans toutefois donner de date précise.
Comment sera sélectionné l’heureux élu ? Là encore la réponse est floue : « les offres seront jugées sur la base de plusieurs critères, et notamment des garanties qui seront données pour respecter les mesures de conservation et de sauvegarde des biens meubles et immeubles. » Et le ministère d’ajouter : « La solidité financière de l’offre participe de cette garantie, dans la durée. » Une solidité financière qui participera aussi au renflouement des caisses. Or, si le montant que le futur locataire est prêt à payer est le principal critère de choix, et si l’objectif de cette cession est la rentabilité, alors sans doute l’hôtel Mezzara tombera-t-il entre les mains d’un émir désireux d’en faire un pied-à-terre parisien, ou d’une entreprise américaine à la recherche d’une succursale en France. Il sera définitivement perdu pour le public.
4. Hector Guimard (1867-1942)
Hôtel Mezzara, hall d’entrée
Photo : François Duhamel
Paul Mezzara [3] était un industriel du textile, vice-président avec Hector Guimard de la Société des artistes décorateurs en 1911. Fondateur à Venise, puis à Paris, d’une maison de dentelles et de broderies, il fit construire cet hôtel en 1910-1911, qui lui servit jusqu’en 1914 à la fois de résidence, d’espace d’exposition et de lieu de vente de ses tissus.
Bel exemple d’architecture Art nouveau, l’édifice est séparé de la rue par une grille ornée de ronces. Les balcons et garde-corps en fonte sont composés de lignes entrelacées d’inspiration végétale (ill. 1). Hector Guimard employa ainsi pour Mezzara de nombreux modèles de décors qui furent conçus pour les
fonderies de Saint-Dizier et qui offrent aujourd’hui une formidable illustration de ses créations. À l’intérieur, un vitrail zénithal témoigne de la diversité de son savoir-faire (ill. 2), et l’escalier, selon Nicolas Horiot, architecte et président du Cercle Guimard « résume à lui seul la vision de l’architecte tant dans sa manière d’occuper l’espace que dans les détails de sa fabrication. La rampe est un assemblage de serrurerie et d’éléments de fer forgé, agrémenté de ses modèles de fontes ornementales. » (ill. 3 et 4). Dans la salle à manger, la table, les chaises et le buffet ont été créés par Guimard en 1912 et constituent le seul mobilier de l’architecte encore in situ [4] ; l’ensemble a été classé en 2019 et lié à l’immeuble par une servitude de maintien dans les lieux (ill. 5). La pièce est également ornée sur son mur d’une peinture de Charlotte Chauchet Guilleré intitulée Le Goûter. De l’autre côté, un jardin se déploie sur 700 m2.
L’hôtel fut vendu en 1930 aux demoiselles Lacascade et servit de lieu d’enseignement privé. Il passa finalement entre les mains de l’État en 1956, confié au ministère de l’Éducation nationale et transformé en internat de jeunes filles pour le lycée d’État Jean-Zay. Il finit par être reconnu inutile aux besoins du ministère en 2015, afin d’être vendu.
Il est miraculeux que l’endroit n’ait pas été endommagé au fil des décennies et qu’il ait gardé sa distribution et ses volumes d’origine, ses décors - ferronneries, corniche en staff, cheminées, vitraux (ill. 3)- ainsi que le mobilier de la salle à manger.
Créée en 2003 afin de protéger et de promouvoir l’œuvre de l’architecte, et forte aujourd’hui de quelque 400 adhérents, l’association du Cercle Guimard se démène donc depuis plusieurs années pour sauver l’hôtel Mezzara. Elle avait réussi à y organiser une exposition en 2017 pour le 150e anniversaire de la naissance de Guimard, qui avait rencontré un véritable succès [5]. Aujourd’hui, elle attend de pouvoir répondre à un appel d’offre pour un bail dans l’espoir, à nouveau, de créer un musée, privé, puisque l’idée d’un musée public est définitivement écartée. Il aurait pourtant fallu que les pouvoirs publics dès l’année 2015 favorisent – à défaut d’en être à l’initiative - et participent financièrement à ce projet qui n’a rien de dispendieux. Mais il faut croire que le patrimoine est considéré comme un fardeau et que tous les prétextes sont bons pour ne pas dépenser un sou à son profit.
En effet, le 5 avril 2018, la sénatrice Céline Boulay-Espéronnier avait interrogé [6] le ministre de la Culture, alors Françoise Nyssen, sur la réaffectation de l’hôtel Mezzara, soulignant judicieusement que « ce bien dispose d’un fort potentiel d’exploitation culturelle. Il constitue une excellente occasion d’enrichir le patrimoine parisien d’un lieu comparable à la Casa Milà et au palais Güell barcelonais. Ce témoignage de l’œuvre de Guimard élargirait le rayonnement culturel de notre capitale sur la place européenne. » La sénatrice demanda donc à Audrey Azoulay, « compte tenu des enjeux culturels, touristiques et économiques, si son ministère envisage[ait] de se saisir du dossier. »
La réponse de la Culture fut digne de Ponce Pilate : reconnaissant le grand intérêt que ce bâtiment représente, il lui est malheureusement apparu que « la mise en valeur de ce monument, par une ouverture au public, poserait des difficultés qui ne seraient pas justifiées au regard de son potentiel de fréquentation. [7] ». On évalue donc la rentabilité du lieu avant d’en déterminer le mérite. Un monument n’est-il digne d’être sauvé que s’il rapporte de l’argent (ou n’en coûte pas trop) ? Le ministère semble confondre deux notions : un trésor patrimonial public inutilisé devrait être accessible à tout le monde, ce qui ne veut pas dire qu’il doive attirer le plus grand nombre.
Un autre argument laisse pantois : « La situation géographique de l’hôtel ne se prête pas non plus idéalement à l’accueil d’un large public. » On ne sait qu’en conclure. Faut-il aspirer au tourisme de masse ? Et reprocher au XVIe arrondissement de Paris d’être à la fois trop excentré et pas assez propice à la circulation de cars par dizaines
(ill. 6) ? Visiter Paris, dans l’idéal, c’est donc « faire », en une journée, la cathédrale Notre-Dame (de loin, dorénavant, ce qui finalement permet de gagner du temps), le Louvre, les Champs Elysées, l’Arc de Triomphe et la Tour Eiffel, pour finir aux Galeries Lafayette. Et ce qui ne se trouve pas sur cet axe ne vaut pas le détour.
« Dès lors, l’importance des investissements nécessaires à la reprise par le ministère de la Culture, ou par l’un de ses établissements publics, de ce monument historique, ainsi qu’à la restauration et à l’aménagement de ses intérieurs et de son jardin, apparaît disproportionnée, au regard des besoins existants par ailleurs sur le patrimoine monumental de l’État, par rapport à son potentiel de mise en valeur. ». Le ministère a ses pauvres et ses nécessiteux, il a déjà donné, passez votre chemin.
Mais tout n’est pas perdu, puisque le ministre a changé en octobre 2018. Quel est donc le point de vue de Franck Riester, se demandent tout palpitants les défenseurs de l’Art nouveau ? La réponse que celui-ci a faite est identique, mot pour mot, à celle de son prédécesseur. « Cet hôtel particulier présente un grand intérêt » mais « en raison de l’importance des investissements nécessaires, le ministère de la Culture n’a pas souhaité se voir attribuer la gestion de cet édifice […] notamment au regard des besoins existants par ailleurs sur le patrimoine monumental de l’État. ».
Concernant le projet muséal du Cercle Guimard « le ministère de la Culture est bien évidemment très favorable au principe de la mise en valeur des biens classés au titre des monuments historiques et de la diffusion de la connaissance de ces édifices et de leur architecture ». Il rappelle néanmoins avec la prudence d’un jésuite que l’ouverture au public n’a rien d’obligatoire [8], même si, évidemment, elle apparaît souhaitable « et le ministère de la Culture soutiendra les projets qui la favoriseraient. ». Il donne sa bénédiction, mais pas son obole.
Faut-il rappeler que Guimard est l’un des plus grands représentants français de l’Art nouveau ? Faut-il rappeler que les bouches de métro parisiennes sont connues dans le monde entier ? On en trouve même des reproductions à Lisbonne, Chicago, Mexico, Montréal, Moscou. Alors que Barcelone célèbre Gaudi et qu’à Bruxelles Victor Horta a son musée, la capitale française néglige ses trésors ; on dit des enfants gâtés que l’habitude d’être comblés les rend incapables d’apprécier ce qu’ils possèdent. Paris ne fait même pas partie du réseau européen Art Nouveau Network (RANN) qui réunit une vingtaine de villes dans le but de protéger et de mettre en valeur l’Art nouveau. Et c’est aux États-Unis qu’Hector Guimard sera à l’honneur l’hiver prochain dans une rétrospective qui devrait se tenir à Chicago, puis à New York [9]
Puisqu’un musée public n’est pas envisageable, les initiatives privées restent le seul recours. « L’hôtel Mezzara pourrait être l’écrin d’un centre culturel et touristique, ainsi qu’un lieu de documentation et de recherche. Nous proposerions au public de visiter le bâtiment, de découvrir une collection permanente et des expositions temporaires en lien avec la Belle Époque et plus largement avec la modernité. Sont ainsi réunis le lieu, les connaissances, les collections et le financement. » explique Dominique Magdelaine vice-président du Cercle Guimard.
7. Hector Guimard (1867-1942)
Vitrine de l’Hôtel Guimard
(avenue Mozart), vers 1909
Poirier, verre et tenture d’époque -
175 x 58, 4 x 41,9 cm
Collection particulière
Photo : Sotheby’s
8. Hector Guimard (1867-1942)
Meuble de toilette de
Castel Beranger, 1896-1898
Pitchpin peint avec rehauts dorés, marbre, cuivre nickelé - 85 x 56 x 181 cm
Collection particulière
Photo : Hôtel des ventes de Laval
Voir aussi autres articles du blog ou sites sur l'Hôtel Mezzara à Paris :
Une des trois sorties de Métropolitain à Paris équipées d'une verrière, les autres ayant été détruites au début ou au milieu du XXème siècle.
il est possible de voir actuellement à Paris les 3 stations suivantes :
. Porte Dauphine,
. Abbesses et
. Châtelet.
L'entrée sous forme d'édicule est située sur la Ligne n°1 ( Vincennes -Neuilly ) Place Sainte-Opportune, elle dessert les lignes 4, 7 et 11, près du forum des halles et de la Fontaine des Innocents. Elle a été reconstruite en 2000 suivant un modèle qui avait disparu des rues de Paris, formé d'une verrière en V et aux côtés ouvert.
Cet édicule de modèle B ouvert de formes arrondies. La verrière est à double pente inversée et est soutenue par trois piliers: deux à l'avant, et un au centre de la trémie à l'arrière). L'aspect général de cet édicule (en particulier par sa verrière) lui valut le surnom de libellule.
Il existe non loin de là une autre entrée de style Hector Guimard classique
Quelques images de l'édicule.
Détails de l'ensemble :
L'édicule Hector Guimard de la station de métropolitain sur la place Sainte-Opportune.
"Châtelet" est une station des lignes 1, 4, 7, 11 et 14 du métropolitain de Paris, située à cheval sur les 1er et 4ème arrondissement de Paris
Avec la station "République" elle est une des deux stations du réseau à être desservie par cinq lignes de métro. Du fait de sa position au cœur de Paris, elle constitue le centre névralgique du métro parisien.
Le site international anglophone Iconic Houses qui répertorie les demeures les plus significatives de l’architecture moderne et contemporaine ouvertes au public, présente l’hôtel Mezzara.
Après une prise de contact cet été, la visite sur place de la sympathique équipe de Iconic Houses nous a conduit à leur fournir un texte de présentation et des illustrations. Nous espérons donc pouvoir concrétiser cette première présentation sur le site par une adhésion en tant que membre à part entière, aux cotés de demeures telles que la Casa Milà de Gaudì à Barcelone, le Musée Horta à Bruxelles, Fallingwater (la maison sur la cascade) de Frank Llyod Wright aux USA, et tant d’autres…
Sources Site du Cercle Guimard article du 14 septembre 2019
L’immeuble du 29 Avenue Rapp, chef-d’œuvre de Jules Lavirotte
L'immeuble est construit par l'architecte Jules Lavirotte en 1900 pour le compte du céramiste Alexandre Bigot ; le décor de la façade, en céramique, offre à Bigot une surface d'exposition pour ses produits. Les sculpteurs Théobald-Joseph Sporrer, Firmin Michelet, Alfred Jean Halou et Jean-Baptiste Larrivé réalisent les sculptures.
L'immeuble est lauréat du concours de façades de la ville de Paris en 1901.
La façade et la toiture sur rue sont inscrites au titre des monuments historiques en 1964..Les façades et toitures sur rue et sur cour, le hall d'entrée, l'escalier et sa cage sont inscrits par arrêté du 23 octobre 2015.
L'immeuble est également labellisé "Patrimoine du XXème siècle"
La sexualité omniprésente sur la façade :
Jules Lavirotte a clairement voulu exprimer des symboles accrocheurs : l’Amour, figuré au dessus de l’entrée, par deux nus dont l’un aguiche les passants ; la Beauté par le buste de femme à l’étole de renard, expression
de lascivité. Partout la sexualité est omniprésente : la partie centrale de la porte cochère est un phallus décalotté, surmonté des deux testicules, et le lézard sur la poignée signifierait pénis en argot ; sexe féminin sur les trois
plates-bandes du rez-de–chaussée et sur les balustres du balcon du
2eme étage ; pénétrations sur les clés des linteaux des fenêtres du rez-de-chaussée et du 5eme étage. Quant au plan du vestibule au rez-de-chaussée, c’est encore un sexe masculin
Détails des sculptures de la façade coté avenue Rapp
La façade de l'immeuble Jules Lavirotte du square Rapp au N°3
Détail d'un balcon de la façade
L'entrée de service de l'immeuble du square Rapp
Exposition de 2018
Les documentation de l'association Jules Lavirotte
Dans le square Rapp :
Le spectacle de Christelle Chollet au Théâtre de la Tour Eiffel
Entrée de la société théosophique de France
La Société théosophique est une association internationale prônant la renaissance du principe théosophique (1) ancien selon lequel toutes les religions et philosophies possèdent un aspect d'une vérité plus universelle. Sa devise est : « il n'y pas de religion supérieure à la vérité ».
Son enseignement repose sur un syncrétisme (2) liant le bouddhisme, l'hindouisme, l'ésotérisme et de manière générale toutes les autres traditions religieuses
Elle fut fondée à New-York le 17 novembre 1875, par Helena Petrovna Blavatsky (3), ainsi que par le Colonel Henry Steel Olcott (4) et William Quan Judge (5) Ses quartiers généraux furent établis en Inde à Adya (Chennai).
Elle a influencé un certain nombre de personnalités dont Gandhi (6) et fut l'objet de persécutions et de critiques au cours de son histoire.
Malgré un certain nombre de crises et de scissions (notamment après l'affaire Krishnamurti (7), l'organisation reste présente sur tous les continents et possède des sections nationales dans une cinquantaine de pays.
(1) Lien Wikipédia du Principe théosophique : théosophique
Lors de l’exposition Universelle de 1900, Jules Lavirotte obtient une médaille d’or pour des ornements en grès flammé qu’il présente sur le stand de Bigot. En 1901, la façade du 29 avenue Rapp est primée au concours des façades de la ville Paris. Le jury note « que c’est le premier exemple d’utilisation de la céramique pour la construction courante (…) et sur une aussi grande échelle ». Jules Lavirotte usera encore abondamment de la céramique sur plusieurs autres projets, en particulier pour le « Ceramic Hotel », 34 avenue de Wagram dont la façade est entièrement recouverte de grès flammé et de briques émaillées de Bigot.
L'immeuble est également labellisé "patrimoine du XXème siècle"
La fontaine de Raoul Larche près du Grand Palais devrait être remplacée par un banal miroir d’eau lors des grands travaux à venir. En plus de la suppression d’une belle œuvre d’art, juste pour faire moderne, on note d’après le visuel du projet que les espaces verts seront totalement supprimés et que le sol sera imperméabilisé pour laisser place à ce qui semble être une fois de plus du béton.
Comme d’habitude, exactement tout ce qu’il ne faut pas faire !
La fontaine, appelée «La Seine et ses Affluents», représente dix cours d'eau: le fleuve parisien, mais aussi l'Aube, le Loing, l'Essonne, l'Yonne, l'Armançon, la Cure, l'Oise, la Marne et le Petit Morin. Le projet avait été proposé pour la place du Carrousel et présenté au Salon des artistes français en 1910. François-Raoul Larche est décédé en 1912 avant d'avoir pu la terminer et elle a été achevée par le sculpteur Jean-Marie Mengue
"La sculpture, qui se situe devant l'une des entrées des Galeries nationales, devrait être remplacée par un «miroir d'eau» moderne. Le projet, supervisé par la Réunion des musées nationaux, est décrié.
En 2024, les jeux Olympiques les poseront leurs valises à Paris pour la première fois depuis un siècle. Le Grand Palais, monument emblématique des Champs-Élysées et des rives de la Seine, va accueillir les épreuves d'escrime et de taekwondo. Dans ce cadre, la mairie de Paris et la Réunion des musées nationaux-Grand Palais ont entrepris de rénover intégralement l'édifice.
Au cours de ce réaménagement, la fontaine signée Raoul Larche, située dans le square Jean-Perrin, à l'entrée des Galeries nationales, devrait être remplacée par un «miroir d'eau» contemporain."
Pour la sauvegarde de la fontaine Raoul Larche au Grand Palais
Non à ce remplacement !
J'ai signé la pétition qui approche les 5.000 signatures
Le Grand Palais pendant la Première Guerre mondiale
Verrière du Grand Palais, restaurée en 2004
Le « Grand Palais des Beaux-Arts » est édifié à Paris à partir de 1897, pour l'exposition universelle prévue du 15 avril au 12 novembre 1900 en lieu et place du vaste mais inconfortable Palais de l'Industrie de 1855. « Monument consacré par la République à la gloire de l’art français », comme l'indique le fronton de l’aile ouest (Palais d'Antin), sa vocation originelle consiste à accueillir les grandes manifestations artistiques officielles de la capitale.
Son risque de démolition par Malraux et Le Corbusier :
Dans les années 1960, Le Corbusier souhaite la démolition du Grand Palais pour y implanter à la place le musée d'Art du XXe siècle dont André Malraux lui a confié la réalisation.
La mort de l'architecte, le 27 août 1965, met fin au projet.
Par arrêté du 12 juin 1975,la nef est classée au titre des monuments historiques. Un nouvel arrêté du 6 novembre 2000, protège le Grand Palais dans sa totalité.
Artiste tchèque de renommée internationale, Alphonse Mucha (Alphons Maria Mucha) reste indissociable de l’image du Paris 1900. Sa célébrité lui vient surtout de ses élégantes affiches d’un style très affirmé, emblématique de l’Art nouveau. Mais son activité d’affichiste occulte trop souvent les autres aspects de sa production comportant aussi des peintures, des sculptures, des dessins, des décors, des objets d’art… Au travers de toutes ces œuvres, c’est la figure d’un homme qui se dessine, mystique et visionnaire, animé d’une véritable pensée politique, à l’heure du renouveau national tchèque et de l’éclatement de l’Empire austro-hongrois. Tout le travail préparatoire pour L’Épopée slave qui l’occupe entre 1911 et 1928 témoigne de son attachement à son pays natal et de son rêve d’unité entre les peuples slaves. Au-delà du maître de l’Art nouveau, c’est donc l’œuvre foisonnante et la personnalité singulière de cet artiste que l’exposition entend révéler aux visiteurs.
Alphons Mucha et Georges Fouquet :
L'art décoratif et l'artiste :
Alphonse Mucha, le patriote :
La documentation officielle du musée et son exposition :
Alphonse (Alphans) Mucha : un peu d'explication sur son Œuvre
Sarah Bernard la star de Mucha
Le maître de l'affiche :
Alphonse Mucha dans son atelier, rue du Val-de-Grâce, Paris
Alphonse Mucha créateur :
Le retour au pays :
Esquisse pour un vitrail de la cathédrale Saint-Guy 1931 et sa réalisation à droite
"Au commencement" : quatre études pour une projet sur la Genèse
Le pont de Bir-Hakeim, anciennement pont de Passy, est un pont parisien franchissant la Seine entre le 15ème et le 16ème arrondissement dont la première version la paserelle de Passy date de 1878.
Il a été inscrit au titre des monuments historique, par arrêté du .
Antérieurement se trouvait à cet endroit une passerelle métallique piétonnière, "la passerelle de Passy" construite pour l’Exposition universelle en 1878.
Elle porte le nom du point stratégique dans le désert de Lybie, appelé Bir Hakeim, où les Forces françaises libres opposèrent une défense héroïque aux troupes allemandes, lors d'une bataille en juin 1942.
Type : Pont en arc
Longueur :
237 mètres
Largeur :
24,7 mètres
Matériau(x) Acier
Construction
Construction : 1903 à 1905
Architecte(s) : J.C. Formigé L. Biette Daydé & Pillé
Entreprise Daydé, ou Daydé & Pillé, était une entreprise française de construction métalliques.
Fondée par Henri Daydé, cette entreprise a porté plusieurs noms : d'abord Daydé, puis brièvement Lebrun, Pillé & Daydé (1880), puis Daydé & Pillé (1882), puis finalement à nouveau Daydé (1903).
L'entreprise a fusionné en 1964 au sein de la Compagnie française d'entreprises, devenue C.F.E.M., et finalement intégrée dans Eiffel construction métalliques.
En 2011, Eiffel Constructions Métalliques change de nom, et devient Eiffage Construction Métallique, après une procédure judiciaire entamée en 2006.
Vue vers le métro. Passy : les colonnes de style art déco
Le pont Bir-Hakeim vu du pont d'Iéna
Deux groupes en fonte sculptés par Gustave Michel (1851-1924) ornent les piles en maçonnerie: "les forgerons riveurs" et les "Nautes".
Groupe "Les forgeurs riveurs" et "Les Nautes" du sculpteur Gustave Michel
Le pont Bir-Hakeim et "Les forgeurs riveurs" durant la crue de la Seine en 2016
La Seine et son niveau le 15 août 2018
La France renaissante et non Jeanne d'Arc
"La France renaissante" est une statue équestre installée sur le pont de Bir-Hakeim à Paris, réalisée par Holger Wederkinch en 1930, et donnée à la municipalité par la communauté danoise.
Cette statue est installée au centre d'une placette située entre les deux rives de la Seine, correspondant à la pointe amont de l'île aux Cygnes, dont elle est isolée par le pont de Bir-Hakeim, et qui sert également de belvédère donnant sur la Tour Eiffel. La statue était initialement supposée représenter Jeanne d'Arc, mais son caractère jugé trop emphatique et trop guerrier, contraire à l'iconographie habituelle de l'héroïne, n'a pas été apprécié par le conseil municipal de Paris et a fait émettre en février 1956 un avis défavorable à la Commission centrale des monuments commémoratifs, dépendant du ministère de l'Intérieur. Après intervention de l'ambassade du Danemark il a été décidé, pour éviter un incident diplomatique, de la rebaptiser La France renaissante, de manière à lui retirer sa portée commémorative et à lui donner un simple statut décoratif : ainsi pouvait-elle être érigée malgré l'avis de la Commission, celle-ci n'étant consultée que pour les monuments commémoratifs. Cette érection a été autorisée par un décret du 3 août 1956 et l'inauguration a eu lieu en 1958 en présence de l'ambassadeur du Danemark.
Le pont des mariés asiatiques :
Tous les jours se pressent les mariés asiatiques et leur photographes afin de poser avec la Tour Eiffel comme image de fond.
Pour info., quatre couples de mariés aperçus le 15 août en une heure de visite.
Le pont des mariés asiatiques photographiés tous les jours sur le pont avec la Tour Eiffel en image de fond
Images d'antan :
Le Pont de Bir-Hakeim Photographies du début du XXème siècle
L'ancienne passerelle de Passy vue de la Tour Eiffel lors de l'Exposition Universelle de Paris en 1889