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L'artiste

  • : Le blog de Jean-Pierre Kosinski.
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13 janvier 2023 5 13 /01 /janvier /2023 10:50

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Une visite des coulisses du Printemps Haussmann avec l'association Houilles accueille, le 13 janvier 2023 et par la conférencière Julienne.

 

Début de la visite avec une montée sur la terrasse du grand magasin

 

Une visite dans les coulisses du Printemps HaussmannUne visite dans les coulisses du Printemps Haussmann
Une visite dans les coulisses du Printemps Haussmann

Le magasin Homme

 

Le magasin côté hommes :

 

Une visite dans les coulisses du Printemps Haussmann

 

Une visite dans les coulisses du Printemps HaussmannUne visite dans les coulisses du Printemps Haussmann
Une visite dans les coulisses du Printemps Haussmann

 

Une visite dans les coulisses du Printemps HaussmannUne visite dans les coulisses du Printemps HaussmannUne visite dans les coulisses du Printemps Haussmann
Une visite dans les coulisses du Printemps Haussmann

Côté femmes du magasin :

 

Le dessous du magasin ; les sous-sol techniques 

 

Une visite dans les coulisses du Printemps HaussmannUne visite dans les coulisses du Printemps HaussmannUne visite dans les coulisses du Printemps Haussmann

Les verrières du Printemps ***

 

Une visite dans les coulisses du Printemps HaussmannUne visite dans les coulisses du Printemps Haussmann
Une visite dans les coulisses du Printemps HaussmannUne visite dans les coulisses du Printemps Haussmann

Les dessus de la coupole

Le 2éme main du magasin

 

Une visite dans les coulisses du Printemps Haussmann
Une visite dans les coulisses du Printemps HaussmannUne visite dans les coulisses du Printemps Haussmann

Le Printemps et son architecture

"La cathédrale"

 

 

 

Lien site Wikipédia magasin Le Printemps Hausmann : https://fr.wikipedia.org/wiki/Printemps_Haussmann

Qui a construit le ¨Printemps ?

Pionnier de l'architecture moderne le Printemps construit par Paul Sédille, actuel Printemps Beauté-Maison, adopte d'emblée l'éclairage électrique tout juste mise au point par Thomas Edison : encore une révolution. De fait, dans ses mémoires datées de 1885, le Baron Haussmann lui-même explique ne pas y croire.

Le Printemps Haussmann est un grand magasin détenu par le Groupe Printemps situé dans le 9e arrondissement de Paris et où sont distribuées les principales marques de mode, de beauté et de décoration de la maison. Elles sont réparties par thèmes dans les trois bâtiments du magasin (27 niveaux et 45 500 m2 au total). Les façades et toitures (sauf la surélévation moderne) des anciens magasins (actuel Printemps de l'Homme) sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du .

Le Second Empire marque le début des grands magasins.

Après qu'Aristide Boucicaut lance Le Bon Marché sur la rive gauche en 1852, Jules Jaluzot et Jean-Alfred Duclos créent par acte notarié, le , la société en nom collectif Au Printemps, titre porteur de sens, dont le premier slogan en livre toute la profondeur : « Au Printemps, tout y est nouveau, frais et joli, comme le titre : Au Printemps ». Jaluzot fait

construire son premier magasin au carrefour du boulevard Haussmann (rive droite) et de la rue du Havre, malgré son éloignement, à l'époque, du cœur vivant de Paris. Il pressent peut-être l'essor de ce quartier et l'opportunité que constitue la proximité de la gare Saint Lazare. Le , Augustine Figeac, l'épouse de Jules Jaluzot, fait l’acquisition à titre de bien paraphernal d’un terrain à l’angle du boulevard Haussmann et de la rue du Havre pour 540 000 francs, sur lequel elle fait construire en  un immeuble de rapport, par l'architecte Jules Sédille et son fils Paul : il n'est destiné à abriter le magasin qu'au rez-de-chaussée, à l'entresol et au sous-sol qui abrite les réserves et les écuries destinés aux livraisons à domicile. Ce tout premier magasin du Printemps est doté de grandes vitrines qui laissent voir de vastes galeries et semble former une sorte de grand marché couvert soutenu par des colonnes. L'inauguration a lieu le , en présence du curé de Saint-Louis d'Antin qui vient bénir le magasin à la demande de Jaluzot.

Le Printemps compte alors 17 comptoirs et un assortiment complet pour l'habillement et la maison. Sa devise est « E probitate decus » (« Mon honneur est ma probité »). Cette même année, le Printemps remporte son premier grand succès, avec la commercialisation en exclusivité d'une soie noire exclusive, la Marie-Blanche, qui gagne la large faveur de la clientèle jusqu'aux années 1900.

En 1866, le Printemps innove et lance le principe des soldes tels que nous les connaissons aujourd'hui : plutôt que de camoufler les produits passés de mode ou défraîchis, ils seront vendus à prix cassés tous les ans. Ce principe séduit les foules et, bien que s'étende la récession économique, et que Duclos quitte le Printemps, cessant d'être l'associé de Jaluzot et emmenant son capital avec lui, l'activité du grand magasin du boulevard Haussmann est très prospère.

Mais le , la guerre franco-prussienne est déclarée et une importante majorité des 250 employés du Printemps doit rejoindre la Garde nationale, ralentissant considérablement l'activité du magasin jusqu'en fin 1871. Les stocks conservés permettent au commerce de reprendre immédiatement son activité.

En , le Printemps Haussmann s'agrandit : non seulement son développement s'accomplit en hauteur, avec la location de nouveaux étages, mais dorénavant sa surface s'étend également à deux maisons de la rue de Provence, voisine du boulevard Haussmann. Des ponts de fer relient les bâtiments entre eux et Jaluzot innove en intégrant deux ascenseurs à ses bâtisses (créés par Léon Edoux et présentés à l'Exposition universelle de 1867), instruments totalement nouveaux et inédits dans les magasins de l'époque ; dans la presse, on peut même lire « ascenseurs de Vienne, grand succès ». Ils feront la publicité du Printemps Haussmann et seront une grande attraction pour les enfants.

Le grand magasin absorbe peu à peu les immeubles voisins du bâtiment initial et poursuit son développement en 1881 : il dispose maintenant d'une quatrième façade rue de Caumartin.

Le , un incendie se déclare : un employé chargé du balayage ayant allumé un bec de gaz pour travailler, le feu

prend brusquement à un rideau de mousseline et ravage le magasin. Un peu plus tard, l'incendie fait fondre deux conduites de gaz, provoquant des explosions et ajoutant de nouveaux foyers. Le bâtiment finit par s'écrouler. Seuls les immeubles récemment acquis rue de Caumartin échappent à la catastrophe. L'épreuve est pourtant très rapidement surmontée : début 1882, l'architecte Paul Sédille monte les structures du nouveau bâtiment, qui sera achevé en 1883, installant notamment l'électricité et employant les premières fondations à air comprimé pour un bâtiment civil (technique utilisée pour la construction des ponts). La partie incendiée est reconstruite, et les anciens bâtiments ayant survécu sont eux aussi démolis, afin d'assurer l'harmonie et la modernité complète du nouvel édifice de style néo-classique. Les façades rideaux sont des placages de pierre sur une armature en fer. L'espace de vente de 10 000 m2 est réparti sur les trois premiers des huit étages. Ils sont compris entre quatre rotondes en pierre de taille situées aux angles, Sédille s'inspirant pour ces structures des châteaux forts. Leur dômes sont couronnés de lanternons en forme de belvédère au-dessus desquels trône une girouette en forme de caducée, symbole de la réussite commerciale prospère. La nef centrale s'élevant à 24 mètres est surplombée d'une immense verrière qui laisse filtrer la lumière. Partisan convaincu de la polychromie et des bienfaits de la coopération des arts décoratifs avec l'architecture, Sédille fait intervenir des artistes dans la plupart des bâtiments qu'il a construits7 : Carrier-Belleuse est chargé des sculptures de la rotonde, dont les coupoles sont ornées de mosaïques Art nouveau de Facchina qui laissent apparaître l'enseigne Au Printemps en feuille d'or enfermées entre deux tesselles en verre, ce qui les fait briller au soleil ; feuilles taillées dans la pierre ou en ferre forgé, colonnes monumentales ornées de visages de femmes, statues de femmes en enfilade, allégories des quatre saisons dues à Henri Chapu. Les deux ailes semi-circulaires de la façade principale sont ornées de grands pilastres corinthiens. Les clients peuvent admirer le jour de l'inauguration le  les innovations architecturales et techniques du nouveau magasin : un aménagement assurant un espace fonctionnel, aujourd'hui encore reconnu par les historiens d'art et d'architecture comme le prototype du grand magasin et de l'édifice industriel moderne, l'apparition du fer comme élément visible de décoration (poutres, escaliers) et non plus comme seule armature de la bâtisse, et un tout nouvel éclairage sécurisant (foyers Jablochkofflampes à arc et lampes à incandescence qui remplacent l'éclairage au gaz), mettant en valeur les produits en vente.

En 1903, la ligne 3 du métro dessert le magasin Printemps.

 

Merci à notre conférencière du Printemps Haussmann

Merci à Dominique, l'organisatrice de cette visite-conférence

Printemps Haussmann 

64, boulevard Haussmann

75009 Paris

Tél. 01 42 82 50 00

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