:
Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
Corot conservera toute sa vie la maison de Ville-d’Avray que ses parents ont achetée en 1817. Les étangs et les forêts qui l’entourent lui inspirent un nombre important de toiles. Ville d’Avray, l’étang au bouleau devant les villas est l’une des dernières de ces pastorales intemporelles où l’héritage de Poussin s’enrichit de l’expérience du plein air de Constable. Tout au bonheur de retrouver, la guerre finie, sa chère maison, Corot peint là, au cours de l’hiver 1872-1873 pour son ami Alfred Robaut, auteur du premier catalogue de son œuvre, une toile qui marque la distance à l’égard de la tradition. Le peintre poète sait trouver, à l’approche de la mort, des accents nouveaux.
Les nymphes ont cédé la place à de gracieuses villageoises réduites à des proportions infimes, le bouquet d’arbres est reporté sur le bord de la toile, l’eau limpide de l’étang et l’éclat ensoleillé du ciel allègent le centre de la composition; enfin le site est restitué avec une grande lisibilité, les villas Cabassud et la maison de Corot étant aisément identifiables. L’observation du réel y est sensible et la belle palette dorée tient compte des impressionnistes, sans que l’artiste renonce toutefois à l’exigence d’équilibre qui domine toute son œuvre et qu’il exprime en ces termes : « Ce que je cherche c’est la forme, l’ensemble, la valeur des tons […] c’est pourquoi, pour moi, la couleur vient après, car j’aime avant tout l’ensemble, l’harmonie dans les tons, tandis que la couleur nous donne quelque chose de heurté que je n’aime pas. »
Camille Corot, néJean-Baptiste Camille Corotle16 juillet 1796 à Paris et décédé le 16 juillet 1796 dans cette même ville
est un peintre et graveur français.
Il passa longtemps pour un peintre amateur qui avait tout loisir de voyager non seulement un peu partout en France, mais aussi en Italie, où il résida à trois reprises. Au cours de ses pérégrinations, il ne cessa de peindre des paysages idylliques, généralement étoffés de petits personnages, selon les règles du paysage classique.
Connu pour sa philanthropie, il est aussi l'un des fondateurs de l'école de Barbizon.
Ci joint le n° 56 de la rue du Faubourg Poissonnièreoù est mort Jean-Baptiste Corot.
Petite visite de la grande cascade du parc de Saint-Cloud le dimanche 30 janvier 2022 et quelques images.
Malheureusement, à cette époque, la cascade n'est pas alimentée en eau !
Ouvrage majeur du domaine du frère de Louis XIV, Monsieur.
Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, le domaine de Saint Cloud est la propriété de Monsieur, Philippe d’Orléans et frère de Louis XIV.
Pour aménager son domaine, le frère de Louis XIV fait alors appel aux plus grandes personnalités. Ainsi, il confie à l’architecte Antoine le Pautre la réalisation de la grande cascade de Saint-Cloud, voulue comme un “théâtre de cristal jaillissant”. Il acheva en 1665, après l’avoir commencé en 1660.
Nous sommes alors seulement 7 années après le rachat du domaine par Louis XIV au banquier Barthélemy Hervart. A cette époque, Monsieur avait racheté de la propriété du Tillet, il avait dés lors l’accès jusqu’à la Seine. Il y avait à l’époque, une petite île qui prit le nom alors d’île de Monsieur.
En effet, le prince profita de toutes les occasions pour agrandir son domaine.
La partie supérieure de la grande cascade :
La cascade haute :
La partie haute de la cascade est constituée de 9 terrasses.
L'eau passe de bassin en bassin grâce aux masques de plomb crachant de l'eau.
Dans une ambiance figée par les stalactites, les mouvements d'eau sont nombreux à l'aide de jeux d'eau, nappes pyramide, gerbe bouillon et goulotte ...
L’animation des bassins est le résultat de la seule force de gravitation canalisée par le système hydraulique élaboré il y a trois siècles.
La mise en œuvre des jeux d’eau pendant une heure demande un volume d’eau de 1500 m3, c’est à dire beaucoup d’eau en très peu de temps. L’eau provenant du ruissellement pluvial, variable au fil des saisons, il n’est pas possible de fournir 1500 m3 à la demande sans stockage. C’est le rôle des étangs de Ville-d’Avray. Le ruissellement des eaux de pluie en forêt est conduit par des rigoles et des aqueducs souterrains jusqu’aux étangs, où elles sont stockées. Le volume d’eau est de 36600 m3 dans le petit étang et de 77700 m3 dans le grand étang, soit au total un peu plus de 114000 m3 de réserve.
Un aqueduc recueille l’eau des étangs de Ville-d’Avray et l’achemine jusqu’au Grand Réservoir situé sur les hauteurs du domaine. Le volume d’eau dans le Grand Réservoir est de 18800 m3. Il est 5 à 6 fois plus petit que celui des étangs de Ville-d’Avray. Du Grand Réservoir partent des canalisations équipées de vannages pour envoyer l’eau soit vers les jeux d’eau, soit vers le système d’arrosage.
C’est le dénivelé important du terrain jusqu’au front de Seine, 76 mètres entre le point le plus haut et le plus bas, distants de 1,1 kilomètres, qui a permis l’installation en écoulement gravitaire du système, dans lequel tous les bassins sont interdépendants pour leur alimentation et leur fonctionnement.
Au fil des dénivellations abruptes des jardins, l’eau acquiert une pression naturelle. L’ouverture manuelle des vannes la fait cheminer de la Grande Gerbe aux bassins des 24 Jets, passer par la fontaine des Chiens et l’allée des Goulottes pour jaillir à près de 30 mètres au Grand Jet et terminer sa course dans le bouillonnement de la Grande Cascade, avant de se perdre dans les exutoires en bordure de Seine.
Ce réseau unique conserve une grande partie de ses éléments originels, canalisations en plomb ou corrois d’argile assurant l’étanchéité du Grand Réservoir et des bassins. Une fois la saison des grandes eaux terminée, les conduites sont vidangées. Les vannes au droit des départs sont fermées, les vannes au droit des arrivées sont ouvertes. Les eaux résiduelles dans les conduites sont évacuées par les robinets de vidange. Les bouches des jets sont démontées.
En 55 avant Jésus-Christ, Jules César tente en vain, à partir de Portus Itius (peut-être localisé sur la rive gauche de la Liane) d’envahir la Britannia (Grande) Bretagne. La conquête de l’Ile sera réalisée en 43 après Jésus-Christ par l’empereur Claude, qui créé alors la Flotte de Bretagne qui a pour mission d’assurer les liaisons de part et
d’autre de la Manche et de sécuriser le détroit. Douvres , de l’autre côté forme le pendant de Boulogne, alors connue sous un double vocable : Bonnonia correspondant probablement à l’actuelle haute ville et Gesoriacum, à la basse ville. Au début du IIème siècle, un castrum est établi sur l’éperon rocheux dominant l’estuaire de la Liane, siège de la flotte de Bretagne. La haute ville actuelle conserve la topographie générale de ce camp militaire, dont l’enceinte est renouvelée au début du IVème siècle.
La rue de Lille perpétue le tracé de l’antique voie est-ouest (le decumanus) du camp romain. Elle aboutit à chaque extrémité à une porte fortifiée médiévale héritée des entrées antiques. Cette voie qu’empruntaient jadis les pèlerins de Notre-Dame, possède depuis le Moyen-Âge une vocation culinaire dont témoigne son appellation antérieure “rue des cuisiniers”. La Vole Hole est l’une des plus anciennes auberges, sa porte cochère est ornée d’une coquille Saint-Jacques, datant du XVIème siècle, elle est aussi la plus vieille maison de Boulogne.
La fontaine implantée dans cette artère, date du XVIIIème siècle. Le maître d’œuvre
en est inconnu, de même que le sculpteur de ce curieux poisson à une seule tête mais deux corps entrelacés. Elle est adossée à un mur bas-côté sud de la basilique Notre-Dame. En 636, selon la tradition une barque portant une statue miraculeuse de la Vierge s’échoue sur le rivage boulonnais. L’église construite vers 1100, devenue cathédrale en 1567 avait été pendant le Moyen-Âge un haut lieu de pèlerinage cristallisant le culte de la Vierge nautonière. Ravagée au XVIème siècle par l’occupant anglais et par les troupes de la ligue, l’église avait cependant toujours fait l’objet des libéralités de pèlerins qui s’y pressaient parmi lesquels la plupart des rois de France. La statue de la Vierge fut brûlée en place publique en 1793 et la quasi-totalité des biens précieux accumulés au cours des siècles disparut à la Révolution.
L’église renaît à partir de 1827, avec le rétablissement des pèlerinages et grâce à l’abbé boulonnais Benoît-Agathon Haffreingue. Le dôme élancé de la cathédrale domine la ville, cette partie de l’édifice commencée en 1827, ne fut achevée qu’en 1854 avec la pose de la coupole. A la base du premier tambour du dôme, les statues représentant le Christ, la Vierge, les apôtres, Saint-Luc et Saint-Paul. Au centre du retable, la statue de la Vierge Nautonière est l’œuvre de Louis Duthoit, achevée par Eugène Delaplanche en 1875 .
Quelques images de la fontaine :
La fontaine de la basilique, le soir
Voir aussi autres articles sur Boulogne-sur-Mer et ce séjour en décembre 2021 :
Un article sur la fontaine de la Paix ou fontaine de la Paix et des Arts suite à une visite du 2 janvier 2021.
La fontaine de la Paix, ou fontaine de la Paix et des Arts, est une fontaine située dans la promenade de l'allée du Séminaire-Jean-Jacques-Olier qui longe la rue Bonaparte dans le VIème arrondissement de Paris, non loin de la place Saint-Sulpice et sa fontaine.
Elle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 6 février 1926.
Historique :
Une fontaine déplacée plusieurs fois
Cette fontaine fait partie des 15 fontaines qui devaient être mises en service dans Paris après l'achèvement du canal de l'Ourcq.
L'architecte Destournelles l'avait conçue pour être édifiée sur la place du Châtelet à la demande de Napoléon 1er pour commémorer le traité de Paix d'Amiens (1), mais en 1807, il fut décidé de la construire en périphérie de la place Saint-Sulpice. Elle n'y resta que jusqu'en 1824, année où elle fut reléguée dans le marché Saint-Germain, l'imposante fontaine Saint-Sulpice (voir photographie jointe du 2 janvier 2021)
devant occuper le centre de la place. En 1935, elle est à nouveau déplacée pour occuper son emplacement actuel, dans l'allée du Séminaire, jardin ouvert et arboré qui descend en terrasse jusqu'à la rue de Vaugirard du côté impair de la rue Bonaparte. Cette allée venait d'être créée par la destruction des bâtiments de la Communauté des Filles de l'Instruction Chrétienne.
Le sculpteur de la fontaine de style néo classique est Jean-Joseph Espercieux (Marseille 1757 - Paris 1840) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Joseph_Espercieux, ainsi que les sculpteurs Caraffe, Voinier, et Marqois
Les quatre sculptures de la fontaine représentent la Paix , la Sciences et les Arts, l'Agriculture et le Commerce.
La fontaine de la Paix de des Arts est une fontaine dans un style néo-classique, très proche de la fontaine de Mars qui date de la même époque. Un massif carré surmonté de frontons triangulaires est placé au centre d'un bassin carré. Les quatre faces sont décorées de bas-reliefs allégoriques du sculpteur Jean-Joseph Espercieux qui représentent l'Agriculture, le Commerce, la Science et les Arts et la Paix. Sur deux faces opposées, une vasque en forme de coquille de bénitier recueille l'eau provenant d'un orifice avant qu'elle ne s'écoule dans le bassin général entourant la fontaine.
Marie-Hélène Levadé (photogr. Hughes Marcouyeau), Les Fontaines de Paris : L'eau pour le plaisir, Paris et Bruxelles, Éditions Chapitre Douze, , 592 p. (ISBN 978-2-915345-05-6).
Dominique Massounie (dir.), Pauline Prévost-Marcilhacy (dir.) et Daniel Rabreau (dir.), Paris et ses fontaines : De la Renaissance à nos jours, Paris, Délégation à l'action artistique de la ville de Paris, coll. « Paris et son patrimoine », , 318 p. (ISBN 2-905-118-80-6).
Restauration de la Fontaine de la Paix et des Arts : Sources Culture et Patrimoine
Le projet :Budget Participatif 2016
Projet lauréat avec 195 votes : 490.000 €
La fontaine de la Paix au marché Saint-Germain en 1900
La fontaine du Pont-de-Cité ou fontaine de Neptune à Arras
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La fontaine du Pont-de-Cité ou fontaine de Neptune Aquarelle 2020 Jean-Pierre K.
La fontaine de Neptune, le soir
Détails de la fontaine de Neptune
Lafontaine du Pont-de-Cité ou fontaine de Neptune est une fontaine située à Arras place Pont-de-Cité, à l'angle des rues du 29-juillet et Saint-Aubert.
Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1988.
La fontaine de Neptune fut appelée « Terrée-de-Cité » car elle fut percée à l'emplacement des anciens remparts de la Cité. Érigée en 1864-1865 place du Pont-de-Cité, elle est l'œuvre de François Constant Auguste Bourgois, né à Arras le 29 brumaire an X (20 novembre 1801)
Une visite à l'exposition Toutânkhamon, Le Trésor du Pharaon Grande halle de la Villette, le 24 avril 2019.
La fabuleuse découverte en 1922 du tombeau de Toutânkhamon n'a-t-elle pas donné une notorité extravagante à un obscur pharaon d'Egypte ?
La jeunesse et l'Eternité :
La découverte de la tombe en chiffres :
5398 objets,
10 ans de travail pour assurer le relevé,la restauration et le transport jusqu'au Caire,
413 figurines funéraire de serviteurs,
130 cannes, 80 vases en calcite sculptée,
80 arcs et 400 flèches,
35 maquettes de bateaux
26 jarres de vin,
22 petites chapelles en bois,
15 palettes de scribes et 9 lits,
Plus de 150 objets disposés entre les bandelettes de la momie, 7 bracelets sur l'avant-bras droit du pharaon et 6 sur le gauche,
Le cercueil en or massif pèse à lui-seul 113, 40 kilogrammes,
Quelques images de l'exposition :
Etui à miroir en forme d'Ânkh en bois doré incrusté de verre bleu et de cornaline
Etude de la momie
Bouchon en calcite du vase canope nord-ouest représentant la tête du roi
Le découvreur de l'escalier de la tombe du pharaon dans la Vallée des Rois :
Le 4 novembre 1922, comme chaque jour, le jeune Hussein mène son âne sur le site des fouilles. Il creuse un trou dans le sable pour caler ses jarres remplies d'eau.
C'est alors qu'il découvre une marche de pierre. Dans le site sacré de la Vallée des Rois choisi par les pharaons de la XVIIIème dynastie comme lieu d'inhumation, une telle marche désigne à coup sûr l'escalier menant à l'entrée d'un tombeau. Certain d'obtenir une récompense, il prévient aussitôt de sa découverte Howard Carter, archéologue dirigeant les fouilles.
Peu à peu dégagé du sable apparait en effet un escalier de quinze marches, s'enfonçant à quatre mètres dans le sol. Au crépuscule, les ouvriers ont mis au jour l'entrée d'une tombe. Le mur qui la ferme porte, intact, le sceau officiel de la nécropole royale.
Tel est le prélude de l'une des plus fabuleuses découvertes de l'archéologie moderne, la tombe de Toutânkhamon.
Les deux statues des gardiens protégeant la chambre funéraire
Photographie prise le 16 février 1923 par Harry Burton : les gardiens protégeant la chambre funéraire sources Connaissance des arts Toutânkhamon Le Trésor du Pharaon
Le dieu Amon protégeant Toutânkamon, XVIIIème dynastie, Diorite 215,2 x 43,3 x 81 cm. Musée du Louvre
La Vallée des Rois en 1922 (sources Connaissance des arts N° 856 Hors-série 2019)
La découverte du tombeau de Toutânkhamon en 1922
Le découverte fabuleuse de la tombe du pharaon à partir de 1922 par Howard Carter et Lord Carnavon
Le lotus et le papyrus :
Vase à onguent en calcite à motif de fleurs de papyrus et de lotus
D'une forme étonnement complexe, quasi "baroque", cet imposant récipient contenait vraisemblablement de l'huile ou un onguent parfumé.
Les pilleurs de la sépulture avait cassé l'un des pieds de sa base, sans doute dans l'espoir de recueillir le précieux contenu dont la valeur excédait celle du vase.
Les bijoux du trésor du pharaon. En bas à droite pectoral en or incrusté représentant un vautour
La crosse et le fléau :
Crosse héga et fléau royal de Toutânkhamon : or, alliage de cuivre, verre, bois, cornaline.
Provenance : Chambre du Trésor
Schéma de la tombe royale
Plan de la tombe royale
Vu l'étroitesse du tombeau et de la mort prématuré du roi, il est probable que ce tombeau ne lui fût pas destiné à l'origine.
Le dompteur de lions
Le lit, montage
Horus :
Cette figure du faucon Horus coiffé d'un gigantesque disque servait d'enseigne. Comme l'indique la forme du socle, taillé en gouttière dans la partie inférieure, elle était probablement fixée à l'avant du timon du char plaqué d'or, retrouvé en pièce détachées dans l'antichambre de la tombe du souverain, parmi 5 autres chars.
Les deux faces du disque portent le même décor, les hiéroglyphes qui forment le nom de couronnement du roi : Neb, la corbeille, kheperou, le scarabée avec les trois barres indiquant le pluriel, et Rê, le disque solaire.
Détail du disque solaire
Sources : Connaissance des arts
Les barques solaires
L'éventail dit "de la chasse à l'autruche"
Les mystères de la tombe KV62 :
Baptisée commodément "KV62", la tombe de Toutânkhamon ne cesse d'exciter la curiosité des archéologues et des visiteurs depuis sa découverte, le 4 novembre 1922.
Mais victime de son succès, la sépulture a dû faire l'objet d'une opération de stabilisattion orchestrée par l'archéologue égyptien Zahi Hawass et le Getty Conservation Institute (CGI) de Los Angeles.
Bérénice Geoffroy-Schneider.
En novembre 1922, l'archéologue britannique Howard Carter fit la découverte de sa vie en localisant la tombe de Toutânkhamon.
Dernière exposition à Paris :
"Toutânkhamon et son temps" Petit Palais le 15 février au 4 septembre 1967 : 1.240.975 visiteurs.
A noter : les dates du pharaon était alors de 1361- 1342 avant J.-C.
Le pharaon et la religion :
Fils d'Aménophis IV dit Akhénaton, qui imposa un culte unique au disque solaire Aton, Toutânkhamon rétablit le culte d'Amon.
Les dieux et le pharaon :
Toutânkhamon a été élevé dans le culte d'Aton. Enfant, il est désigné sous le nom de Toutânkhaton "image vivante d'Aton".
Mais en l'an II de son règne, vers l'âge de 10 ans, il rétablit le culte d'Amon.
De même que notre restauration et de l'Empire conserva les acquis de la Révolution et de l'Empire, ce retour à l'ancien ordre religieux conserva le culte d'Aton.
Les acteurs de cette restauration étaient aussi ceux de la réforme antérieure, qui étaient restés en place.
Qui était la mère de Toutankhamon ?
De même qu'il ne mentionne pas son père, Toutânkamon ne dit jamais qui était sa mère, ce qui prouve qu'il n'était pas le fils d'une épouse secondaire.
Il est obligatoirement le fils d'une deux deux épouses connues d'Akhénaton, peut-être Kiya, mais peut-être Néfertiti elle-même ?
A-t'on effacé les traces de règne la sœur, ou des sœurs de Toutânkhamon, Mérytaton ou Meritaton (Aimée d'Aton) et de Neferneferouaton, les historiens semblent être d'accord entre eux ? Des expertises le confirment. A suivre !!
Les affiliations compliquées des pharaons de l'époque :
La fontaine Médicis… On y vient aujourd’hui pour lire à l’ombre, rêver ou s’embrasser à l’abri des regards, mais nos plus illustres ancêtres tels Victor Hugo, Frédéric Chopin ou Alfred de Musset y trouvaient l’inspiration.
Située à l’extrémité Est du jardin du Luxembourg, la Fontaine Médicis, son bassin et ses drapés de lierre sont l’un des endroits les plus romantiques de Paris !
Autrefois appelée la grotte du Luxembourg, la fontaine Médicis est commandée en 1630 à l’ingénieur fontainier florentin Thomas Francine par Marie de Médicis, alors veuve d’Henri IV.
Lassée des intrigues du palais du Louvre et nostalgique de son Italie natale, l’ancienne reine de France et de Navarre souhaite retrouver l’atmosphère des nymphées et fontaines présentes dans les jardins de Boboli à Florence.
La fontaine Médicis et quelques détails
D'abord appelée « grotte du Luxembourg », elle a connu plusieurs modifications et, au XIXe siècle, est même déplacée d'une trentaine de mètres dans le jardin à la suite du percement de la rue de Médicis, effectué dans le cadre des travaux d'urbanisme du préfet Haussmann à Paris.
Ce qui n'était alors qu'un portique de style italien devient une fontaine.
Auguste Otttin y ajoute un groupe de trois personnages mythologiques intitulé "Polyphème surprenant Galatée dans les bras d'Acis".
Polyphème, cyclope légendaire, est amoureux de Galatée (1), jeune et belle déesse marine. Accroupi sur un rocher, une peau de bête sur le dos, il observe Galatée dans les bras d'Acis (2). Tous deux sont langoureusement allongés au bord de l'eau. (ci-dessous)
Le contraste est saisissant entre la masse énorme et sombre du cyclope et la blancheur du duo des deux jeunes gens. De plus, la forme même du bassin procure l'illusion que le plan d'eau est incliné.
Lors du déplacement et de la reconstruction du monument en 1862, la fontaine de Léda (3), autrefois située à l'angle des rues du Regard et de Vaugirard,
supprimée par le percement de la rue de Rennes, a été remontée contre la face arrière de la fontaine.
De cette scène assistent, de chaque côté de cette scène centrale, le dieu Pan et la déesse chasseresse Diane. Les statues ou groupe de statues réalisées par Auguste Ottin sont placés dans une loge en cul de four de la fontaine.
Cette place était située à l'extérieur du fossé d'enceinte de Philippe Auguste supprimé dans la première moitié du XVIe siècle, entre la porte Saint-Jacques à l'angle de la rue Saint-Jacques et de la rue Soufflot et la porte Bordet à l'angle des actuelles rues Descartes et Thouin.
On y a appliqué supplice de l'estrapade le jusqu'en 1687, lorsque la place fut rénovée, peu après la destruction de la porte Saint-Jacques. On déplaça alors l'instrument au marché aux chevaux. Il est possible qu'elle ait été le lieu d'exécutions publiques de protestants pendant les violences religieuses du XVIe siècle, car l'estrapade était populaire contre les huguenots. L'estrapade qui était également le supplice infligé aux soldats déserteurs fut aboli par Louis XVI en 1776..
Cette place était située à l'extérieur du fossé du mur d'enceinte de Philippe Auguste supprimé dans la première moitié du XVIe siècle, entre la porte Saint-Jacques à l'angle de la rue Saint-Jacques et de la rue Soufflot et la porte Bordet à l'angle des actuelles rues Descartes et Thouin.
On y a appliqué le supplice de l'Estrapade jusqu'en 1687, lorsque la place fut rénovée, peu après la destruction de la porte Saint-Jacques. On déplaça alors l'instrument au marché aux chevaux. Il est possible qu'elle ait été le lieu d'exécutions publiques de protestants pendant les violences religieuses du XVIe siècle, car l'estrapade était populaire contre les huguenots. L'estrapade qui était également le supplice infligé aux soldats déserteurs fut aboli par Louis XVI en 1776.
L'estrapade est une méthode de torture où le bourreau attache les bras de la victime à des cordes, le plus souvent dans le dos, puis la hisse jusqu'à la suspendre et la laisse tomber brusquement, mais sans laisser le corps toucher terre. Cela provoque une dislocation des épaules accompagnée d'une intense douleur. Des poids sont parfois fixés aux pieds de la victime pour intensifier la traction.
Cette méthode de torture fut largement utilisée par l'Inquisition.
Plusieurs variantes existent (bras dans le dos, corde attachée à un seul poignet, etc.). Une variante utilisée par les marins est le «supplice de la cale » où le condamné est précipité dans l'eau depuis une vergue du navire.
À Paris,ce supplice est infligé place de l'Estrapade aux soldats déserteurs et à des protestants lors de leur persécution. Il fut aboli par Louis XVI en 1776.
Au no 1, la Maison Moreau, du nom du maître d'œuvre de la construction, Sylvain Moreau. L'architecte de cet immeuble de 1775-1776 est François Soufflot, dit le Romain, qui y habita. François Soufflot est le cousin de Jacques Germain Soufflot, architecte de l'église Saint-Geneviève, actuel Panthéon. Le sculpteur David d'Angers y habitait lors de la réalisation du fronton du Panthéon en 1837.
Le milieu de la place est occupé par une fontaine et un espace planté d'arbres.
Sous la Révolution et le Premier Empire, il y avait, au no 15, la Caserne de l'Estrapade qui fut détruite lors du réaménagement de la place.
Les travaux de la fontaine Bartholdi à Lyon sont terminés !
La fontaine Bartholdi en janvier 2018
La fontaine Bartholdi se situe place des Terreau dans le centre de la ville de Lyon, 1er arrondissement. Elle a été réalisée par le sculpteur Frédéric Auguste Bartholdi et inaugurée en 1892.
Auguste Bartholdi est notamment l'auteur de la célèbre Statue de la Liberté (dont le titre exact est La Liberté éclairant le monde), offerte par la France aux États-Unis.
Historique :
La ville de Bordeaux décide, en avril 1857, de faire réaliser une fontaine pour la place des Quinconces. Elle lance un concours dont le lauréat est un jeune sculpteur de 23 ans, Frédéric Bartholdi, qui présente une œuvre inspirée du bassin d'Apollon à Versailles, réalisé par Tuby.
Cependant, le conseil municipal de Bordeaux ne donne pas suite à son projet. En 1886, après l'inauguration dans le port de New York de la Statue de la Liberté,le maire de Bordeaux reprend contact avec lui pour relancer l'ébauche réalisée près de trente ans plus tôt.
Bartholdi termine alors sa fontaine du Char triomphal de la Garonne, et la fait réaliser en 1888 par la société Gaget & Gauthier, qui a travaillé avec lui sur la Statue de la Liberté. La fontaine est présentée à l'Exposition universelle de Paris de 1889, dans la galerie centrale appelée « galerie de trente mètres », du fait de sa largeur. Mais Bordeaux stoppe tout une seconde fois. Le prix est jugé trop cher. Par la suite, Bordeaux choisit un autre projet, qui ressemble beaucoup au projet de Bartholdi.
Le maire de Lyon, Antoine Gailleton, est séduit par l'œuvre et décide de l'acheter (le prix était fixé à 150 000 francs). Le conseil municipal de Lyon donne son accord en juillet 1890, mais pour un prix de 100 000 francs. Bartholdi est déçu par le prix, mais vient tout de même à Lyon en automne de la même année, il écarte les sites du cours Perrache, de la place de la République et du parc de la Tête d'or qui ne lui conviennent pas, puis accepte celui de la place des Terreaux. La fontaine y est installée face à l'hôtel de ville à la suite de la décision du conseil municipal de mars 1891, et son inauguration a lieu le 22 septembre 1892.
En 1992, la municipalité décide de réaménager l'espace à la suite de la construction d'un parc de stationnement sous la place. Lors de la rénovation de la place par Christian Drevet et Daniel Buren, la fontaine est déplacée pour des raisons d'ordre architectural. Il a été choisi par les concepteurs afin de donner l'illusion que l'eau s'écoule des pentes de la Croix-Rousse dans le sens du Rhône et de la Saône. Elle se trouve donc désormais face au musée des beaux-arts, qui contient d'ailleurs une bauche en terre cuite de la Statue de la Liberté'
Il y a également de l’eau vaporisée qui sort des naseaux des chevaux.
Le 29 septembre 1995 la fontaine Bartholdi est classée monument historique. Elle est alors inaugurée une seconde fois.
Le premier emplacement de la fontaine, place des Terreaux à Lyon
La fontaine Bartholdi en 2015 avant sa dernière restauration, de jour en haut, de nuit en bas
Au vu du mauvais état général de la statue, une restauration prévue en janvier 2015 démarre effectivement en mars 2016, pour un budget de 2 750 000 euros.. En effet, la structure métallique est entièrement rouillée et la statue de plomb est déformée et fissurée. L'objectif de la restauration est double, pérenniser l'œuvre et redonner davantage de lisibilité et de vivacité à la sculpture.
Après renfort de la structure interne, chaque partie de la statue est délicatement démontée en mai et juin 2016, pour être transportée en atelier. Huit mois de traitement et trois mois de remontage sont prévus. Les travaux se sont terminés fin 2017.
Mars 2016 : démarrage de restauration de la fontaine Bartholdi,
De mai à juin 2016 démontage de la statue,
Photographies Arnaud Jacques Article Caroline Girardon
L'affichage des Entreprises et des financeurs publics
La restauration de la fontaine Bartholdi :
Coût des travaux : 3,1 M€, Répartition : Ville de Lyon 60%, DRAC 40% (Ministère de la Culture)
Les Entreprises de la restauration de la fontaine :
Installations de chantier, maçonnerie, pierre de taille :
COMTE La Gare 42600 Champdieu Tél. : 04 77 97 14 66
Ossature métallique et Plomb :
Fonderie de Coubertin, Domaine de Coubertin BP 78470 Saint-Rémy-lès-Chevreuse
DEAL Hydraulique SAS 28, rue Lamartine CS80112 69808 Saint-Priest Tél. : 04 72 14 43 30
Electricité – Mise en Lumière :
Eiffage Energie-Infrastructures Rhône-Alpes, rue Jacques Tati 69517 Vaux-en-Velin
Tél. 04 72 14 43 30,
Ventilation – Déshumidification :
Christian SAS 57, rue des Sources 69230 Saint-Genis-Laval Tél. : 04 72 66 18 18
La fontaine Bartholdi sur les cartes postales
Caractéristiques de la fontaine :
La fontaine pèse au total 360 tonnes. Elle est constituée de deux bassins et d'une statue pesant 21 tonnes, soutenue par une armature de fer sur laquelle aurait travaillé Gustave Eiffe habillée d'une peau de plomb de 4 mm. Cette peau en plomb est en fait constituée de deux épaisseurs de métal superposées d'une feuille de plomb d'une épaisseur comprise entre 1 et 1,5 mm et d'une feuille en alliage plomb/étain sur une épaisseur de 4 à 5 mm d'épaisseur. La statue mesure 4,85 mètres de haut pour une envergure de 9 m et le diamètre total est de 15 mètres. Il y a 9,33 m entre l'extrémité des pieds des chevaux extérieurs et 9,50 m entre le bord de la vasque haute et les naseaux des chevaux centraux. On distingue des griffes sur les sabots des chevaux. Cette fontaine est remarquable à la fois par ses dimensions monumentales et la prouesse technique de sa structure et des chevaux en porte-à-faux.
Elle représente la France et ses quatre fleuves.
Le groupe est constitué par une femme et par deux petits enfants sur un quadrige tiré par quatre chevaux marins. Commandée initialement par Bordeaux, elle se nommait Char triomphal de la Garonne : elle représentait la Garonne et ses quatre affluents.
La fontaine Bartholdi actuelle Sources photographie Mathilde Vinay
Quelques liens, documentation et sources :
Sites Wikipédia et affichages publics locaux : affichage des entreprises de restauration de la fontaine Bartholdi,
Le saviez-vous ? La fontaine aux grenouilles, ou fontaine de Jeunesse, située place Darcy à Dijon, à proximité du jardin Darcy, a été imaginée sur les bords de l’Yonne en 1904. Elle est l’œuvre du sculpteur Max Blondat, né à Crain (89) en 1872.
« Né sur les bords de l’Yonne, disait-il, j’éprouve toujours pour l’eau mouvante et vivante un irrésistible attrait. Un jour, j’aperçus, assis sur une berge dominant ma rivière préférée, trois enfants cramponnés les uns aux autres et penchés en avant pour regarder un objet flottant en contre-bas. Le groupe était charmant, j’y vis un sujet de fontaine. Empoigné par mon idée, je saute dans le premier train en partance pour Paris, je gagne en hâte mon atelier et me mets à broyer fiévreusement la glaise. Jamais aucune œuvre depuis ne m’est venue plus facilement, plus joyeusement. »
L’historien Eugène Fyot, qui rapporte ces propos(1), raconte comment la sculpture a gagné une renommée internationale. « Le succès de Jeunesse fut grand au salon des Artistes français en 1904, et lorsque le marbre parut au salon de 1907, une délégation de la ville de Dusseldorf en commanda une réplique en marbre qui fut placée, sur l’indication de l’artiste, dans un jardin public de la ville. C’est que le marbre original avait été vendu à un Argentin de Buenos-Aires. La ville de Zurich demanda un moulage en bronze; et Dijon décida en 1907 l’acquisition d’un second moulage en bronze dont l’effet paraît certainement moins heureux en l’occurrence que le marbre blanc. On n’en admire pas moins ces bambins souriants aux petits corps si bien modelés, enlacés dans un mouvement naturel de curiosité craintive à l’aspect des batraciens qui leur semblent des petits monstres tant soit peu grotesques. »
Plusieurs versions existent encore, à Denver (États-Unis), à Nacozari de García (Mexique)… A Odessa, en Ukraine, il s’agit d’une variante, avec une seule grenouille Finalement la fontaine de la place Darcy n’est pas la mieux lotie: « L’intimité lui convenait, on lui donna l’espace entre des monuments qui l’écrasent. C’était le désespoir de son auteur qui rêvait d’un déplacement contre un talus du square Darcy. » Chiche?
(1) Eugène Fyot, Dijon, son passé évoqué par ses rues, librairie Damidot, Dijon, 1927.
Photographie 26 décembre 2017 Visite conférence l'art bestiaire à Dijon avec Guy Tonnelier
Les trois enfants et les grenouilles détails des bronZes
Voir aussi un bâtiment art nouveau à Dijon, en face de la Poste Principale de Dijon, architecte : Louis Perrreau.
Immeuble art nouveau 1907 angle rue du Château et rue du Temple, face à la Poste centrale
L'hôtel des postes, parfois appelé Notre Dame des Postes ou Grande Poste, est l'œuvre art nouveau de l'architecte très en vogue à Dijon au début du XXe siècle : Louis Perreau. Il est construit à partir de 1907 sur un terrain vague occupé précédemment par le Château de Dijon, démoli par morceau à la fin du XIXe siècle, et inauguré le 24 octobre 1909. Il est par la suite agrandi à partir de 1927 et réceptionné en 1932.
L'extension, de style art déco est l'œuvre de Gilles Delavault, qui appartient à la liste des architectes régionaux des PTT et de l'architecte Charles Danne.