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Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
Une visite du musée archéologique situé dans l'ancien château de Boulogne-sur-Mer.
Un château dans la ville.
C'est l'un des plus beaux et surtout l'un des dernier châteaux-forts encore visibles dans la région Hauts-de-France !
Perché sur les hauteurs de la ville historique de Boulogne-sur-Mer, le château comtal a traversé les époques, non sans tumultes, mais il est encore bel et bien sur pied, près à témoigner. Cette place forte édifiée entre 1226 et 1231 témoigne de la puissante du comte Philippe Hurepel, fils légitime du roi Philippe-Auguste. Les évolutions s de son architecture sont le reflet du rôle militaire et politique d'une ville frontière. Le château des comtes est l'ouvrage majeur de la forteresse boulonnaise. Avec l'accès à sa cour, à ses remparts aujourd'hui intégralement aménagés en promenade, le monument est une porte d'entrée incontournable pour découvrir la ville et sin histoire. Depuis 1968, il abrite les collections du musée de la ville.
Un musée ouvert sur la ville et sur le monde.
En 1825, la ville de Boulogne-sur-Mer, alors cité balnéaire à la mode, achète le riche cabinet de curiosité du peintre royal Isidore Leroy de Barde pour fonder son musée.
Pendant tout le XIXème siècle, ce "cabinet des merveilles" s'enrichit des plus belles pièces racontant l'histoire d'un territoire comme l'histoire du monde. Les objets réunis par les voyageurs, marins, savants et collectionneurs de la cité portuaire ont progressivement constitué en véritable petiot "magasin du monde. Des vestiges gallo-romains aux peintres de la Côte d'Opale, de l'antiquité grecques et égyptiennes à l'exploration de l'Océanie ou de l'Alaska le musée vous invite à voyager d'une culture à l'autre.
Un incontournable. Tout au long de l'année, retrouvez visites, animation et expositions temporaires.
Les collections du musée :
de l'Egypte à l'Océanie
Comment parler du musée sans parler d'Auguste Mariette ?
Auguste Mariette au parc éponyme, le soir
La peinture d'Henri Le Sidaner : "Intérieur"
Détails de la peinture à l'huile
Et le street art à Boulogne-sur-Mer : Auguste Mariette et l'Egypte
Les sculptures :
Auguste Rodin, "Glaucus", plâtre et "Pierre de Wissant", Les Bourgeois de Calais, bronze.
Les vases et verres : L’École de Nancy et l'un de ses maître-verrier
Les vases Emile Gallé du musée
Les souterrains du château :
Ouvert tous les jours, sauf le mardi.
Horaires d'hiver : du 1er octobre au 30 avril de 9 H 30 à 12 H 30 et de 14 H à 17 H 30.
Horaires d'été : du 2 mai au 30 septembre, de 9 H 30 à 18 H.
Tarif plein : 7 €, tarif réduit : 5 €.
Gratuit pour les moins de 16 ans et tous les 1er dimanches du mois.
Adresse :
Ville Fortifiée, Parking boulevard Eurvin, face au stade
En 55 avant Jésus-Christ, Jules César tente en vain, à partir de Portus Itius (peut-être localisé sur la rive gauche de la Liane) d’envahir la Britannia (Grande) Bretagne. La conquête de l’Ile sera réalisée en 43 après Jésus-Christ par l’empereur Claude, qui créé alors la Flotte de Bretagne qui a pour mission d’assurer les liaisons de part et
d’autre de la Manche et de sécuriser le détroit. Douvres , de l’autre côté forme le pendant de Boulogne, alors connue sous un double vocable : Bonnonia correspondant probablement à l’actuelle haute ville et Gesoriacum, à la basse ville. Au début du IIème siècle, un castrum est établi sur l’éperon rocheux dominant l’estuaire de la Liane, siège de la flotte de Bretagne. La haute ville actuelle conserve la topographie générale de ce camp militaire, dont l’enceinte est renouvelée au début du IVème siècle.
La rue de Lille perpétue le tracé de l’antique voie est-ouest (le decumanus) du camp romain. Elle aboutit à chaque extrémité à une porte fortifiée médiévale héritée des entrées antiques. Cette voie qu’empruntaient jadis les pèlerins de Notre-Dame, possède depuis le Moyen-Âge une vocation culinaire dont témoigne son appellation antérieure “rue des cuisiniers”. La Vole Hole est l’une des plus anciennes auberges, sa porte cochère est ornée d’une coquille Saint-Jacques, datant du XVIème siècle, elle est aussi la plus vieille maison de Boulogne.
La fontaine implantée dans cette artère, date du XVIIIème siècle. Le maître d’œuvre
en est inconnu, de même que le sculpteur de ce curieux poisson à une seule tête mais deux corps entrelacés. Elle est adossée à un mur bas-côté sud de la basilique Notre-Dame. En 636, selon la tradition une barque portant une statue miraculeuse de la Vierge s’échoue sur le rivage boulonnais. L’église construite vers 1100, devenue cathédrale en 1567 avait été pendant le Moyen-Âge un haut lieu de pèlerinage cristallisant le culte de la Vierge nautonière. Ravagée au XVIème siècle par l’occupant anglais et par les troupes de la ligue, l’église avait cependant toujours fait l’objet des libéralités de pèlerins qui s’y pressaient parmi lesquels la plupart des rois de France. La statue de la Vierge fut brûlée en place publique en 1793 et la quasi-totalité des biens précieux accumulés au cours des siècles disparut à la Révolution.
L’église renaît à partir de 1827, avec le rétablissement des pèlerinages et grâce à l’abbé boulonnais Benoît-Agathon Haffreingue. Le dôme élancé de la cathédrale domine la ville, cette partie de l’édifice commencée en 1827, ne fut achevée qu’en 1854 avec la pose de la coupole. A la base du premier tambour du dôme, les statues représentant le Christ, la Vierge, les apôtres, Saint-Luc et Saint-Paul. Au centre du retable, la statue de la Vierge Nautonière est l’œuvre de Louis Duthoit, achevée par Eugène Delaplanche en 1875 .
Quelques images de la fontaine :
La fontaine de la basilique, le soir
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Au milieu du XIXe siècle, avec le développement des stations balnéaires et des chemins de fer, la bourgeoisie conquiert les stations élégantes comme Dieppe, Boulogne et Biarritz et invente Ostende et Deauville. On découvre alors le plaisir de la natation et les bienfaits des bains de mer froids. La mer romantique se retire pour laisser place à la mer hygiénique. Les corps se dénudent lentement : les cabines longtemps collées à la mer remontent la plage et l’on s’y change à l’abri des regards. La mer autorise l’exposition, même timide, des corps, souligne Manuel Charpy.
Les manches raccourcissent, mais, au début du XXe siècle, les femmes se baignent encore en corset et pantalon bouffant.
Des roulottes de bain sont alors inventées pour se rapprocher de la mer avant de se devêtir.
Une roulotte de bain est une cabine de bain roulante.
Ce type de cabine a été utilisé surtout à la fin du
XIXème siècle jusqu'aux années 1910. Elle permettait de changer de tenue et de passer directement de la plage à l'eau de l'océan sans contrevenir aux règles morales de l'époque victorienne. La plupart étaient entièrement construites en bois, mais certaines avaient des parois de toile sur un cadre de bois
Baigneuses posant près d'une roulotte de bain
La roulotte de bain faisait partie de l'étiquette des bains de mer appliquée plus rigoureusement aux femmes qu'aux hommes, mais qu'il convenait de respecter dans les deux sexes.
Une roulotte de bain exposée à Boulogne-sur-Mer dans les locaux de l'Office du Tourisme
Une exposition originale sur les roulottes de bain à l'Office de Tourisme de Boulogne-sur-Mer :
Quelques photographies ou gravures de roulottes de bain XIXème siècle
Bonne visite !
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Le Libertador José San Martin, épris de liberté, a procuré l'indépendance de sa patrie, l'Argentine en 1816, du Chili en 1818 et du Pérou en 1821
L'entrée de la Maison musée du général San Martin
Le Musée occupe la maison où le Général José de San Martín est mort, le 17 août 1850, après avoir passé les deux dernières années de sa vie à Boulogne-sur-Mer, en compagnie de sa fille, Mercedes, son gendre Mariano Severo Balcarce et ses deux petites filles Maria Mercedes Balcarse et Josefa Dominga Balcarse. L'immeuble a été acheté en avril 1926 par M. Federico Álvarez de Toledo, Ministre Plénipotentiaire, en représentation de l'Etat Argentin, pour la somme de 400 mille francs. Cet achat a pu se faire grâce aux dons collectés par souscription directe auprès des écoles d'Argentine. La maison dépend à l'heure actuelle du Ministère de la Culture de la Nation Argentine, dont le siège culturel est situé à l'ambassade d'Argentine à Paris.
Le Général San Martín est arrivé à Boulogne-sur-Mer en juin 1848 en cherchant à s'éloigner des mouvements révolutionnaires qui avaient éclaté à Paris et qui aboutiraient à l'abdication de Louis-Philippe et la proclamation de la Deuxième République. Une fois installé à Boulogne, San Martín aimait se promener au Jardin des Tintelleries, au bords du fleuve Liane, et faire quelques pérégrinations au campement de Boulogne, en suivant les traces de Napoléon, qu'il admirait profondément malgré l'avoir combattu durant la guerre d'Espagne. Certains écrits de sa fille, de son beau-fils, de son ami Félix Frías et de M. Gérard, à l'époque propriétaire de la maison, constituent de précieux témoignages sur les derniers moments de la vie du Général San Martín.
Quelques détails de la Casa San Martin
Le jardin de la ccasa
Les différentes résidences du général San Martin en Europe :
Londres, Paris et Rome
Un hommage au général San Martin : un billet de banque argentin :
La statue équestre du Général San Martin Port de Boulogne-sur-Mer
La statue du Général José de San Martin à Boulogne-sur-Mer:
La statue équestre du général José de San Martin visible sur le port de Boulogne-sur-Mer, non loin de Nausicaa, fut élevée à l'intiative des compatriotes argentins et en particulier à un jeune docteur Tomas B. Viéra qui, en visite à Boulogne-sur-Mer en 1907, désire rendre hommage au héros sud-américain. De l'idée d'une simple plaque sur la maison de la Grande Rue, il passe à celle d'un buste, puis à un véritable monument d'une envergure égale à l'estime qu'il porte au personnage.
Avec quelques-uns de ses amis patriotes, le docteur Viera fonde un Comité pour la
réalisation de la statue; une souscription est levée à laquelle répondent le peuple et le gouvernement argentions.
Le comité envisage une construction rapide, d'où le refus de plusieurs sculpteurs, dont Auguste Rodin. En janvier 1909, Henri Allouard (1844-1929) en accepte la réalisation qu'il s'engage à faire en 9 mois.
En mai, la ville de Boulogne-sur-Mer autorise l'érection de la statue et donne le terrain proposé par le Comité au commencement de la promenade en front de mer, baptisée"promenade San Martin en 1948.
L’œuvre est inaugurée le 24 octobre 1909.
L'inauguration de la statue équestre a également coïncidé avec la célébration des 100 ans de l'indépendance de l'Argentine, puisque l'indépendance est envisagée depuis 1809, après la deuxième invasion anglaise, survenue le 9 juillet 1816, est la signature de l'Acte d'indépendance de l'Argentine avec San Martin dans la province de Tucuman.
Documentation Ville de Boulogne-sur-Mer et Cercle historique San Martin
Merci au conservateur du musée M. C. A. Kirilinko de sa visite passionnante !
Le street art et le général San Martin à Boulogne-sur-Mer :
Une fresque de l'artiste argentin Antonio Segui, rue Thiers 1982 :
Le général reliant d'une enjambée, Boulogne-sur-Mer, sa ville d’accueil, à sa patrie, l'Argentine