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Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
Une visite de la Petite Ecurie de Versailles avec le groupe Ami-CAL de Levallois. le samedi 17 juin 2023
La Petite Écurie accueille différentes institutions ainsi que l’une des plus belles réserves de sculptures du château de Versailles et du musée du Louvre. Sous les voûtes de la fin du XVIIesiècle, des copies de statues antiques grecques et romaines côtoient notamment des sculptures originales provenant des jardins du château de Versailles. Les marbres du parc du château de Versailles côtoient les plâtres du musée du Louvre.
Pour héberger les chevaux d’attelage et les voitures de la Cour, la Petite Écurie a été érigée par Jules Hardouin‑Mansart entre 1679 et 1682, en même temps que la Grande Écurie, les deux bâtimentsétant identiques et symétriques. Les trois grandes galeries qui forment l’actuelle galerie des Sculptures et des Moulages, étaient à l’origine occupées par les stalles des chevaux : soixante-huit de chaque côté de la rotonde, quarante-huit dans la galerie axiale menant à la cour principale. Le portail ouvrant sur cette dernière est dominé parLe Cocher du cirque, un relief sculpté par Louis Le Conte en 1680. Ce dernier est aussi l’auteur des quatre trophées d’armes antiques – avec armures romaines affaissées – sculptés de part et d’autre de l’arcade.
La Petite Écurie a ensuite été occupée par l’armée du milieu du XIXesiècle jusqu’en 1967. Appartenant à l’Établissement public de Versailles, elle a été complètement restaurée et accueille depuis le Centre de recherche et de restauration des musées de France, l’École nationale supérieure d’architecture de Versailles, ainsi que différentes collections. Depuis 1970, la galerie des Sculptures et des Moulages accueille lagypsothèquedu département des Antiquités grecques, étrusques et romaines du musée du Louvre.
Cette collection de moulages d’après l’Antique se distingue par la présence de tirages anciens des XVIIeet XVIIIesiècles et par un riche fonds d’architecture grecque et romaine. On peut signaler parmi les fleurons de ces copies, l’angle du Parthénon de l’Acropole d’Athènes, l’un desDioscures du Quirinalà Rome ou encore l’Hercule Farnèse,dont l’original est aujourd’hui conservé au musée archéologique de Naples.
À ce magnifique ensemble, sont venus s’ajouter, dans le cadre de la campagne de sauvetage des chefs-d’œuvre sculptés des jardins de Louis XIV, des originaux en marbre provenant du Jardin de Versailles. Parmi ceux-ci,Apollon servi par les nympheset les deux groupes desChevaux du Soleilforment l’ensemble du bosquet des Bains d’Apollon, assurément le chef-d’œuvre absolu de la sculpture française du Grand Siècle. Soucieux de poursuivre sa politique de valorisation des espaces et des collections, le château de Versailles, de concert avec le musée du Louvre, met tout en œuvre pour que le public ait accès à ces œuvres remarquables.
Quelques œuvres redécouvertes ce jour :
Les marbres et les moulages de plâtre
Des écuries du roi à l’école d’architecture de Versailles :
par Béatrice Gaillard, Chargée d’études documentaire, ENSA Versailles, chercheur associée au LéaV
À la suite de la réforme de l’enseignement de l’architecture de 1968, la nouvelle unité pédagogique d’architecture n° 3 (UP3) s’est installée en janvier 1969 dans les bâtiments des Petites Écuries de Versailles, monument historique et fleuron de l’architecture classique française. Cette installation paraît étonnante et en contraste avec le désir des étudiants et des enseignants de repenser de fond en comble le système beaux-arts afin de mettre en place un enseignement de l’architecture nouveau, plus proche des réalités et des préoccupations des architectes. Cet article s’attachera à comprendre pourquoi et comment UP3 s’est installée dans les Petites Écuries, en s’intéressant à l’histoire des bâtiments, à celle de ses reconversions successives et à la transformation d’une école nationale d’architecture en unité pédagogique1.
Les différentes affectations du bâtiment
La construction des Grandes et Petites Écuries du roi fait suite à la décision prise en 1677 par Louis XIV d’installer sa cour à Versailles. Il lui fallait pour cela transformer le château de son père et le doter de tous les services nécessaires au bon fonctionnement d’une maison royale. Dans ce contexte, il confia en 1679 la construction des écuries à l’architecte Jules Hardouin-Mansart, sous la direction duquel les bâtiments furent élevés en un temps record puisqu’ils étaient achevés en 16822 : deux ensembles de bâtiments, séparés par une large avenue et destinés l’un aux chevaux de selle, l’autre aux chevaux d’attelage. Malgré leur qualificatif, les Petites Écuries étaient conçues pour abriter 380 chevaux de trait et près de 800 hommes pour leur entretien.
Après la Révolution, les écuries furent désaffectées et servirent de garde-meubles jusque dans les années 1830. Le 25 mars 1831, l’architecte Alexandre Dufour3 et des agents du ministère de la Guerre signèrent un procès-verbal dans lequel il est mentionné que les Grandes et Petites Écuries seraient remises à l’armée. La plupart des bâtiments furent en effet occupés par l’armée, qui les libéra progressivement dans les années 19604. Cette affectation se fit parfois au détriment des édifices, pourtant classés Monument historique le 16 septembre 1929 et Bâtiment civil le 21 janvier 1943. En 1962, sur proposition du préfet du département, alors Seine-et-Oise, les locaux furent affectés au ministère des Affaires culturelles5. Il fallut alors trouver une destination aux écuries. Pour les Petites, on pensa tout d’abord y installer le musée des Plans reliefs, mais ce projet traînant en longueur, le ministère décida d’y créer une école nationale d’architecture. Les Grandes Écuries, quant à elles, serviront, à partir de 1970, de lieu de dépôt aux moulages en provenance du palais des Études de l’École nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA).
La décision d’installer à Versailles une école nationale d’architecture qui, avec d’autres établissements de ce genre, aurait permis de désengorger l’ENSBA6, faisait suite au décret du 16 février 1962, visant à amorcer la réforme de l’enseignement de l’architecture dont tout le monde ressentait un imminent besoin7. Pourtant en 1962 rien ne fut véritablement entrepris à Versailles, d’une part parce que l’armée n’avait pas fini de quitter les lieux8, d’autre part à cause de l’inertie du ministère des Affaires culturelles qui peinait à appliquer le décret. En février 1965, le projet de réforme étant relancé, Pierre Lablaude fut chargé d’envisager l’aménagement d’une école d’architecture dans les Petites Écuries, et le 26 avril suivant, la question de l’affectation des bâtiments des écuries fut enfin tranchée et les Petites Écuries choisies pour abriter la nouvelle école nationale d’architecture. On demanda alors à Jean Fayeton9, qui était directeur des études d’architecture de l’École des beaux-arts, d’envoyer un programme d’école nationale d’architecture pour que Lablaude puisse établir le projet.
La fresque de Mona Carton, 17, chemin des Fausses-Reposes
Détails de la fresque de Mona Caron
Mona Caron artiste du street art vit en Californie
La fresque de Saddo
Les autres œuvres de Saddo
La fresque de Mantra
Faire renaitre la nature au milieu de la ville, c’est l’objectif que s’est donné Mantra avec ses peintures murales gigantesques.
Mantra, de son vrai nom Youri Cansell, est un street artiste autodidacte. Il a grandi à côté de Metz à la campagne proche de la nature. Il s’émerveille devant la faune et la flore qu’il contemple dans le jardin de ses parents. En alliant ses deux passions : art et nature, Mantra fait de son rêve d’enfant, dépeindre l’écosystème, une réalité.
Un art grandeur nature
Il rencontre le street art alors qu’il est encore adolescent et inscrit en grosse lettre son nom sur le mur d’une usine industrielle désaffectée avec des bombes de peinture. Il laisse rapidement cet outil et s’essaie à la peinture acrylique. Cette méthode est un choix des possibles et lui offre une plus grande maniabilité dans son travail. Ses œuvres sont reconnaissables par leurs tailles géantes qu’il peint à travers le monde. C’est plus de 300 peintures murales qu’il a éparpillé un peu partout : Australie, France, Mexique, Costa Rica, États-Unis etc.
Il est maintenant mondialement reconnu dans le monde de l’art urbain, bien qu’il ne se considère pas comme un street artiste.
Détails de l'œuvre de Mantra
Waone, 22, rue de la ceinture
Eron; 2, rue Marc-Antoine Charpentier
D'autres oeuvres de l'artiste Ukrainien Waone
La fresque de Seth
24, rue de la ceinture
Le collège Raymond Poincarré
Près du collège
Une visite à l'église Sainte-Bernadette
Les vitraux de l'église Sainte-Bernadette
La fresque de l'artiste Saddo, 35, rue Georges Bizet
Saddo vit et travaille à Bucarest. Artiste, illustrateur et peintre muraliste roumain, Saddo a commencé sa carrière en tant que fondateur de l’un des premiers collectifs de street art roumain, The Playground, à une époque où un artiste récemment diplômé n’avait pas d’autre possibilité que de devenir graphiste ou professeur.
Ses activités artistiques dans la rue apportent des vibrations fraîches et colorées dans sa façon de percevoir l’art et le monde, et lui a ouvert des portes vers différents projets, des commissions pour des agences de pub, des collaborations avec des galeries à Bucarest, Vienne, Berlin, Copenhague, Stockholm, New-York, Los Angeles, Montréal, Ottawa, Salvador, etc.
En passant par de nombreuses phases et influences, des posters de films d’horreur à l’art urbain et à la BD, Saddo a récemment développé son style vers des formes plus élaborées, avec des influences nombreuses et variées des anciens maîtres du XVème et XVIIème siècle. L'artiste mélange toutes les différentes influences et significations pour donner des scènes ambigües et oniriques peuplées par des personnages hypnotiques aux traités bestiaux.
L'hôtel de ville de Versailles
Les fables de la Fontaine à Versailles
La cathédrale Saint-Louis
Les pompiers de Versailles sont aussi au rendez-vous
Départ de la gare de Montreuil, Versailles
Randonnée du 5 janvier 2023 avec les Randonneurs Ovillois.
Merci à Nadège pour son étude précise des murs peints.
Le circuit de la randonnée de 12 kilomètres
Et l'Art urbain ou le street art ? Quelques articles du blog
Autres articles du blog sur le street art et les fresques en France :
Avec l'association Houilles Accueille, visite du samedi 6 août 2022
conduite par Dominique.
Les fontaines, statues, bassins et bosquets ne sont pas tous représentés dans cette article, à suivre...
A ne pas manquer dans le parc de Versailles :
Le Bassin de Latone et la grande perspective du parc de Versailles. Au fond, le Grand Canal
La statuaire de ce bassin restauré illustre la légende de la mère de Diane et Apollon protégeant ses enfants contre les injures des paysans de Lycie et demandant à Jupiter de la venger en les transformant en grenouilles. Entouré par les bassins des Lézards, le Bassin de Latone, creusé sous Louis XIII, fut modifié par Jules Hardouin-Mansart entre 1687 et 1689.
-La Pyramide
La Pyramide de Girardon 1668-1670
Sur l'axe nord-sud, le bassin de la Pyramide symbolise la connaissance
Elle se situe dans le prolongement de l'Allée d'Eau sur la gauche et près du château
Le bassin du Char d'Apollon
Le Bassin du Char d'Apollon, creusé sous Louis XIII et aménagé sous Louis XIV qui y fit installer le magnifique ensemble en plomb exécuté par Tuby sur des dessins de Le Brun représente "Apollon sur son char".
(1666-1675)
Ce bassin est situé dans l'axe est-ouest : le mythe solaire.
Le dieu du Soleil s'élance vers le château, laissant derrière lui les eaux paisibles du Grand Canal
Le Bosquet de l'Encelade
Gaspard Marsy 1675-1677
Le bosquet est la représentation d'Encelade, chef des Titans, puni de sa prétention par les dieux du Mont Olympe.
A partir de 1675, André Le Nôtre aménage, au nord-ouest de parc, le Bassin d'Encelade, une salle octogonale entourée par une galerie de treillages percée de seize portes en plein cintre.
Encelade est un des géants enfantés par la terre. En tentant d'escalader l'Olympe pour détrôner les dieux, il est frappé par la foudre de Jupiter et disparaît sous les rochers de lave qui s'écroulent du mont sacré. Le groupe est le premier que Gaspard Marsy réalise, sur un modèle de Le Brun, sans son frère Balthasar, disparu en 1674.
Le Bosquet du Théâtre d'Eau :
Conçu par André le Nôtre entre 1671 et 1674, la restauration du bosquet en 2015 a été confiée au paysagiste Louis Benech pour le jardin contemporain et à l'artiste Jean-Michel Othoniel pour les sculptures fontaines.
Etabli en lisière du Bosquet du Théâtre d'eau, le Bassin des Enfants Dorés a été créé en 1709 par Jules Hardouin-Mansart. Des travaux de restauration ont permis sa réouverture en 2017.
Le Bosquet des Bains d'Apollon :
Le caractère pré-romantique du Bosquet des Bains d'Apollon, aménagé à partir de 1776 par Hubert Robert, correspond à la mode des jardins à "fabriques", avec son étonnant rocher qui abrite les trois splendides groupes de marbres sculptés d'Apollon et les Muses, (rescapés de la grotte de Thétis construite sous Louis XIV), dus à Marsy, Gérin, Girardon et Regnaudin.
Le Bosquet des Trois fontaines :
S'il est probable que Louis XIV ait lui-même dessiné ce bosquet, c'est son fidèle jardinier Le Nôtre qui en dirigea l'exécution de 1677 à 1679. Ainsi la simplicité de son décor composé de gazon, de marbre, de rocailles et de coquillages et caractérisé par l'absence de toute statue, lui confère toute son atmosphère.
Le Bosquet de la Colonnade :
Avec son péristyle circulaire ponctué de 32 colonnes ioniques, le Bosquet de la Colonnade est un site minéral conçu par Jules Hardouin-Mansart en 1684.
L'Enlèvement de Proserpine par Pluton François Girardon 1677-1699.
Le groupe est placé en1699 au milieu de la Colonnade. Il est placé sur un socle qui sera le dernier chef-d'oeuvre de Girardon.
Proserpine est la fille de Cérès et Jupiter. En cueillant des fleurs avec ses compagnes en Sicile, elle suscite l'amour du dieu des Enfers qui l'enlève et l'entraine au sein de la terre. Cérès, désespérée, obtient de jupiter que sa fille lui soit rendue une partie de l'année. C'est l'alternance des séjours de Proserpine sous terre et sous terre qui marque les saisons et fixe les cycles de la végétation. L'œuvre originale aujourd'hui en réserve est remplacé par un moulage.
Le Bassin de Neptune
Le Bassin de Neptune a été conçu et creusé sous forme d'hémicycle, comme les théâtres antiques.
Armé de son trident, Neptune, dieu de la mer, envoie de gracieuses lances d'eau dans le ciel. Des jeux d'eau
modernes animent également le bassin.
Le Bassin de Neptune se situe dans l'alignement de l'allée d'Eau eu du Bassin du Dragon, à
l'extrémité septentrionale d'un axe sud-nord englobant la pièce d'eau des Suisses, l'Orangerie et les Parterres d'eau.
Il fut construit entre 1679 et 1681 sous la direction d'André Le Nôtre et nommé alors pièce d'eau sous le Dragon. sous le règne de Louis XV, le bassin fut modifié. En 1736, Ange-Jacques Gabriel en changea un peu le tracé et en 1740, 3 groupe de sculptures en plomb furent installées : Neptune et Amphitrite, son épouse divine, de Nicolas Sébastien Adam et Lambert Sigisbert Adam, le Dieu Océan de Jean-Baptiste Lemoyne et Protée par Edmé Bouchardon. Le nouveau bassin proposait alors d'importants jeux d'eau, suscitant l'admiration de la Cour.
Le bosquet du Théâtre d'Eau
La Salle de Bal
La Salle de Bal, aménagée par Le Nôtre entre 1680 et 1685, est le seul bosquet arrivé intact jusqu'à nous. Son décor comporte une cascade semi-circulaire ornée de pierres meulières et de coquillages rapportés de l'océan indien et de la mer Rouge par la marine royale.
Les 4 bassins des saisons :
Bassin de Saturne L'Hiver par François Girardon 1672-1677
Pour représenter l'hiver, Le Brun ne suit pas Ripa qui préconise Vulcain, mais choisit Saturne-Cronos, père des dieux et symbolise du Temps dont il a les ailes déployées. Il a en main le sac contenant la pierre que Rhéa vient de substituer à Jupiter, que son père s'apprêtait à dévorer. Fils du Ciel et de la Terre, Saturne gouverne l'Univers.
Le bassin de Bacchus symbole de l'automne Gaspard et Balthasar Marsy 1673-1675
Côté sud, au bassin de Bacchus, les grappes de raisin, symbole de l’automne, ont repris leurs teintes mûres et violacées sous les pinceaux des restauratrices en 2020. Un peu plus loin, coquillages, éponges et anémones sont pris dans les glaces bleutées qui ceignent l’îlot de Saturne. Côté nord, face au bassin de Flore, gerbes de blé, coquelicots et bleuets ont retrouvé leur couleurs et prêtent leur moelleux aux flancs de Cérès. Dorés à la bronzine, dieux et putti accordent leurs chairs et leurs chevelures aux rayons du soleil.
"Bacchus, enchanté par l'automne de Versailles, laisse la vendange au soin des satyreaux pour donner un mystérieux sourire à la pluie dorée qui dénude les arbres." Charles Maurichezau-Beaupré.
Parfaitement symétrique au bassin de Flore, le bassin de Saturne, situé dans la partie sud, a été sculpté par François Girardon et symbolise la saison de l’hiver. Saturne trône au centre, entouré de ses petits amours, sur une île parsemée de coquillages.
Bassin de Cérès ou l'Eté Thomas Regnaudin 1672-1679
Sur un sol jonché d'épis, la déesse de l'agriculture est étendue en compagnie de petits amours qui s'ébattent dans les blés. Comme ses confrères, Regnaudin travaille à partir des dessins du Premier peintre Le Brun. "Cérès, c'est l'été sur les bosquets tombant comme sur une bâche verte, et la vue ni l'air ne circule plus entre les branches. Charles Mauricheau-Beaupré;
Situé au carrefour de plusieurs bosquets, dont celui de la Reine, le bassin de Flore, déesse romaine des fleurs, des jardins et du printemps, symbolise la première saison de l’année. Sculptée par Jean-Baptiste Tuby, elle est représentée avec une couronne de fleurs, au centre du bassin.
Le plan du parc de Versailles et ses statues
A bientôt pour d'autres visite !
Les Bosquets de Versailles, imaginés par André Le Nôtre, sont des espaces clos dissimulés au cœur du jardin boisé du château. On en compte 15 en tout. Décorés de fontaines, de vases et de statues, ces bosquets auxquels on accède par des allées discrètes apportent la surprise et la fantaisie à l'intérieur du jardin Royal. Louis XIV et sa cour avait l'habitude de s'y rendre pour faire collation, écouter de la musique ou danser. Le roi pouvait ainsi satisfaire son goût du jeu et du spectacle dans ces véritables salons de plein air réservés à la fête et au divertissement.
Les statues de marbre
Quelques-unes de 150 statues du parc
Une des nombreuses statues de marbre du parc : La Vénus de Richelieu par Le Gros 1685-1689
Imaginée à partir d'un buste antique, La Vénus de Richelieu est une des œuvres les plus délicates des jardins de Versailles, synthèse brillante d'un art marqué par les traditions nationales, le prestige de l'Antiquité et l'influence du Bernin.
Les statues de bronze du Parterre d'Eau
Enfants à l'oiseau, bronze
La Saône Jean-Baptiste Tubi
Couronnée de fleurs et de vignes, la Saône repose sur des épis et personnifie "l'heureuse Bourgogne"
"Ces bronze fameux font un des plus beaux ensembles d'art que possède la France"
Pierre de Nolhac "L'Art à Versailles"
Fontaine du Point du jour à droite
Les Grandes Eaux en chiffres :
- 35 kilomètres de canalisations hydrauliques inchangées depuis le XVIIème siècle,
- une équipe de 13 fontainiers,
- 55 bassins et fontaines historiques,
- 15 bosquets différents
- 600 jeux d'eau,
- 4500 m3 d'eau horaire en circuit fermé,
- 155 statues, 235 vases,
- 700 topiaires,
- 300.000 fleurs plantées chaque année,
- 77 hectares de jardin à la française dans un parc de 850 hectares.
Pour info. le Bois de Boulogne occupe 846 hectares et le Bois de Vincennes 995 hectares.
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Le groupe de la visite du jour devant la fontaine de Latone, Dominique, à droite
Au XVIIème siècle, le roi Louis XIVsouhaite s’installer à l’écart de Paris ; il cherche pour cela un vaste espace pour construire un châteauà la mesure de son pouvoir. Il choisit Versailles, et, pour l'aménager à son goût, le jardinier André Le Nôtre. Le terrain étant marécageux, les travaux d’assèchementet de plantation d’arbres durent plusieurs années. Le Nôtre, dès le début des années 1660, fait venir des arbres adultes de la France entière. C'est ainsi que les ormeset les tilleulsproviennent de la forêt de Compiègne, les hêtreset les chênes, du Dauphiné. De nombreux plants viennent des pépinièresdu domaine du château de Vaux-le-Vicomteégalement. Pour aménager le parc, les fontainierset jardiniers de Louis XIV ont dû presque tout importer : les arbres, les fleurs et même l'eau.
Dans les jardins de Versailles, la nature est apprivoisée : les parterresde fleurs sont géométriques, les allées, rectilignes et les bassins, symétriques. Les progrès des sciences et des mathématiques (notamment avec la figure de René Descartes) se reflètent dans le parc de Versailles. Le Nôtre conçoit les bassins et les terrasses selon les règles de l'illusions d'optique : le Grand Canal semble proche lorsque le visiteur se trouve au pied du château. À l’époque de Louis XIV, plusieurs centaines d’ouvriers et de jardiniers - on parle de plus de mille ; aujourd'hui, ils sont soixante-dix - devaient entretenir le parc. Le Nôtre impose un style qui se diffuse en Europe : celui du jardin à la française. Mêlant buis, fleurs et gazons, les « parterres de broderies », comme ils sont nommés, offrent au regard des courbes et des dessins qui rappellent des pavages de mosaïque.
Améliorations :
Le roi fréquente ce jardin exceptionnel pour s’inspirer, et afin de mieux s’y délasser. Il le façonne à son image en le retouchant au fil des années, mais il ne cesse de le réaménager aussi dans le but d’impressionner les ambassadeursétrangers. Il tente donc d’en faire un symbole de la France glorieuse et triomphante à cette époque, celle du Grand Siècle. Le parc compte jusqu'à 1 400 jets d'eau et fontaines, parfois dissimulés dans les bosquets. Lorsque le roi ordonne les grandes eaux, près de 10 000 mètres cubes sont consommés en douze heures. Objet de tous les soins, le système hydraulique va se perfectionner au fil de l'avancement des travaux.