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Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
Une passion précoce pour le dessin et la sculpture :
Yvonne Duttile et née à Vincennes le 18 octobre 1883. Passionnée par le dessin, et de plus en plus par la sculpture, elle rend visite à Auguste Rodin (1840-1917). Rodin est impressionné par ses dessins, même si la jeune fille manque de formation.
A ce moment-là, le sculpteur ne prend pas d’élèves. Il l’envoie à la « Petite Ecole », école spéciale de dessin et de mathématiques, devenue Ecole des Arts Décoratifs. Elle se différencie de l’Ecole de Beaux-Arts par la condition sociale des élèves qui se destinent plutôt à l’artisanat ou à la sculpture décorative.
Un statut particulier : élève d'Auguste Rodin
C’est alors une grande chance pour Yvonne Duttile d’être soutenue par Auguste Rodin et d’entrer dans l’ancienne école de son maître.
Etre élève de Rodin n’est pas un statut banal : au contraire, hommes et femmes se pressent dans son atelier qui fait de la modernité dans son art qui se veut difficilement moderne.
La jeune artiste découvre Rodin en pleine élaboration de son chef d’œuvre : la Porte de l’Enfer.
Photographie : la "Porte de l'Enfer" d'Auguste Rodin (1880 - 1890) Plâtre du Musée d'Orsay, Paris
Elle admire un artiste fougueux qui va lui apprendre la persévérance et l’envie de bien faire.
Une femme sculptrice parmi les hommes :
Baigneuse :
La Fille des Bois :
La Fille de Bois plâtre
Plâtre original de la Fille des Bois 1920
Ce plâtre gomme-laqué et le modèle original ayant servi de tirage à d'autres bustes de la "Fille des Bois" selon la technique du moulage à la gélatine. Il est présenté avec son moule dans lequel il était enfermé. Un moule à la gélatine était composé de deux éléments : la chape rigide en plâtre (présentée ici et faite de deux parties refermées avec des polochons de plâtre et filasse) et le moule souple à la gélatine (qui a disparu, car ne se conservant que quelques jour après son utilisation).
La technique du moulage à la gélatine a été inventée au milieu du XIXème siècle pour être généralement utilisé par tous les mouleurs d'art du XXème siècle, jusqu'à l'utilisation du moulage élastomère, à partir des années 60. Pour mouler à la gélatine, on applique sur le modèle une épaisseur de terre glaise sur lequel on établit une coque de plâtre. Puis la coque est ouverte afin d'ôter la terre, et dans le vide laissé par la glaise, on coule de la gélatine liquéfiée.
Celle-ci épouse en creux la forme du modèle, tout en étant soutenue par la chape de plâtre,puis se solidifie. Pour démouler, il suffit de retirer la chape de plâtre, puis la coque de gélatine en la retournant comme pour enlever un gant de caoutchouc ou, si le modèle est trop complexe, en le découpant.
Si l'on veut tirer une épreuve de plâtre, le moule en gélatine est replacé dans sa chape de plâtre et on y coule du plâtre.
Puis on démoule, en écartant la gélatine et sa chape d'un côté, le moulage de plâtre de l'autre.
L'opération peut-être répétée plusieurs fois, avec le même creux de gélatine, pour obtenir plusieurs tirages
Bertille au travail durant la journée porte ouverte
Les techniques et les explications de l'artiste
L'invité de Bertlle : Matthieu Lamoure
Matthieu Lamoure était invité par Bertille Hurard à l'occasion des journées portes ouvertes des artistes et artisans d'art de Houilles et de Carrières-sur-Seine.
Il présentait pour la première fois ses travaux au public.
"Ces travaux, je les ai regroupés sous le nom de Paysages Urbains.
Sous ce thème, je tente à travers différents médiums d'interroger le rapport entre la ville et l'humain, ville tentaculaire, ville déshumanisée, ville "générique" où finalement la figure humaine est absente. Cette absence de la figure humaine, outre le fait qu'elle serve le propos d'une ville-monstre, permet au spectateur de se projeter directement dans l'image et d'y reconstituer sa propre vision, sa propre histoire.
Pour composer ces réalisations, j'arpente les frontières de la métropole parisienne : auto-routes, villes nouvelles en construction, friche, territoires à l'évolution quasi organique se modifiant sans cesse.
Ces travaux sont dont donc des tentatives de représentation des perceptions qui m'ont été induites par l'atmosphère de ces zones."
Les travaux de l'artiste sont visibles à deux pas de l'atelier de Bertille.
La boutique "Storia Di Momento" a commandé à Matthieu cette oeuvre de décoration.
Boutique de spécialités italiennes " Storia Di Momento" à Houilles et le travail praphique de
Boutique Storia Di Momento :
5/7, rue de l'église, 78800 Houilles Tél. : 01 80 35 11 51
"Loin de tout réalisme, je recherche dans les tableaux créer un merveilleux subjectif, un sens particulier du récit, du réel, qui s’exprime par les couleurs, les formes, l’esquisse de figures. En renouvelant ces formes et ces teintes, je cherche surtout transmettre l’optimisme et la joie de vivre, travers des harmonies en constantes variations”.Esti Levy
Bruno LEMEE invité sculpteur, mais aussi peintre et décorateur "Un simple fil de fer prend une dimension toute particulière dans les sculptures de Bruno LEMEE. A l'instar de la vigueur du trait qu'il caractérise ses dessins, son fil virevolte, tournoie, caresse, fouille le muscle, délie le membre et dans un sursaut expressif, libère la fougue, la flamboyance, des énergies humaines et animales".
Quelques oeuvres de l'artiste Esti Lévy exposées au Centre Georges Brassens
Bruno Lemée et ses oeuvres
Quelques oeuvres de l'artiste Bruno Lemée exposée au Centre Georges Brassens
Images du vernissage et de la cloture de la biennale avec la remise du prix du Public
Les prix du salon
Les oeuvres de Gilles Grupe
Les prix de la ville du Mesnil-le-Roi et de Maisons-Laffitte
Oeuvres et artistes de la Biennale 2017. D'autres bientôt en ligne avec votre accord.
Quelques artistes exposants devant leurs oeuvres
Prix du Public en fin de salon, 12 mars 2017 : Béatrice Morel
Marion Morin, Présidente du Club Artistique du Mesni-le-Roi et l'annonce du prix du Public : Béatrice Morel
Visite des enfants des écoles du Mesnil-le-Roi à la biennale, le 7 mars 2017:
Voici les aquarelles diptyque que j'ai le plaisir de présenter à cette exposition :
Les verrières des édicules de métropolitatains parisiens Porte-Dauphine et Abbesses
Ancienne Eglise - Centre Ianchelevici à Maisons-Laffitte
L'exposition se poursuivra à l'atelier d'encadrement de Maria : Laffitte Encadrement
"La quatrième édition de la Biennale des Mansonniens regroupe trois artistes amoureux de l'identité hippique de leur ville et fascinés par l'élégance des chevaux qu'ils transcrivent dans des styles différents"
Béatrice Morel, aquarelliste, Virginia de Zan et Gérard Carette, peintres huile sur toile
Les trois artistes :
"Après une longue phase d'observation des contrastes, des transparences et du mouvement, je transcris l'ambiance ressentie en mettant en scène sur une piste gorgée d'eau les trois couleurs primaires qui se heurtent ou fusent. Dessin et précision sont ensuite travaillés au cours du séchage du papier."
Béatrice Morel
"Autodidacte, j'utilise l'huile sur toile pour décliner à l'infini, dans les teintes chatoyantes, des personnages intemporels. C'est dans un climat délibérément décalé que je fais évoluer mes cavalières, qu'elles soient favorite du roi ou amazone moyenâgeuse..."
Virginia de Zan
"Je peins des natures mortes, des marines... J'aime peindre sur le motif, mais ce que j'affectionne particulièrement, c'est tout ce qui fait la spécificité de Maisons-Laffitte : harmonies entre paysages, écuries et cavaliers croisés au détour d'une allée..."
Gérard Carette
Les trois artistes exposants: Béatrice, Gérard et Virginia
Images de l'exposition
Le vernissage a eu lieu le vendredi 24 février 2017 à l'ancienne église de Maisons en présence de : Jacques Myard, Maire de Maisons-Laffitte, Député des Yvelines, Janick Gehin, Maire-Adjointe, déléguée aux affaires culturelles, Marie-Odile Colatrella, Conseillère Municipale, Maria, responsable de l'atelier Laffitte Encadrement et des trois artistes réunis devant une foule nombreuse.
Images du vernissage, le vendredi 24 février 2017, à la vieille église de Maisons
Quelques oeuvres des artistes présentées
Béatrice et la technique de l'aquarelle
Quelques détails des oeuvres des artistes
Ancienne Eglise - Centre Ianchelevici :exposition du 25 février au 5 mars 2017
de 14 H 30 à 18 H 30
Place de la Vieille Eglise, 78600 Maisons-Laffitte
Laffitte Encadrement :exposition du 25 février au 11 mars 2017
de 10 à 12 H 30 et de 15 à 19 H
24, avenue Longueil, 78600 Maisons-Laffitte.
Renseignements : accueil du service culturel de la mairie de Maisons-Laffitte
Portrait de Camille à 19 ans par Ghita Theuriet 1883 (collection particulière)
Camille loue un atelier avec des amies, plusieurs anglaises, dont Jessie Lipscom, au 117 de la même rue, VIème arrondissement,
Les portails du N° 117 rue Notre-Dame-des-Champs, et du N° 111, atelier de Camille en 1882
Camille Claudel en blouse de sculpteur et son amie Guita Theuriet
Camille a 17 ans
1883 : Louis-Prosper obtient son affectation à Rambouillet, et se rapproche de sa famille, Camille ira le rejoindre plusieurs fois.
Portrait de Camille à 19 ans, 1883, par Ghita Theuriet (Collection privée de Reine-Marie Paris)
Photographie : Eric Boutigny
1884 : entrée probable, comme praticienne, de Camille, dans l'atelier de Rodin,
1885 : la famille Claudel s'installe au 31, boulevard de Port-Royal, XIIIèmeactuel, au 6ème étage sans ascenseur. La maison des parents à Villeneuve reste un lieu de visite plusieurs mois par an. La famille passe plusieurs mois par an dans cette ville. Elle passe aussi des vacances à Gérardmer, près de l'oncle Charles Claudel, qui possède la papeterie de Vraichamps. Camille effectue durant ces séjours des fusains et des sculptures. Son père parle le patois, ce qui permet à Camille de croquer les fermes et ses habitants. Eugénie Plé, Victoire Brunet, son amie d'enfance Maria Paillette sont ses modèles.
Une des rares photographies de la famille Claudel au balcon du Boulevard du Port-Royal
Fusain de Camille à Gérardmer
En avril, Camille s'inscrit au cabinet d'anatomie du Muséum d'histoire naturelle.
Buste de Louise Claudel, Torse-de-femme-accroupie, "Etude pour Giganti", buste de Jessie Lipscomb, "Torse de femme accroupie", "buste de de Jessie Lipscomb", "Mon frère", "L'Aurore", elle en est le modèle, de Rodin, fusains : "Mennie Jean" et "Femmes de Gérardmer",
"Buste de Louise Claudel", sa soeur cadette
"Mon frère" ou "Jeune Romain"
1886 : avril, premier séjour en Angleterre de Camille dans la famille de ses amies anglaise. Elle rejoint Jessie à Peterborough. L'absence de Camille angoisse Auguste Rodin qui va prétexter une invitation de Gustav Natorp à Londres. Il revera peu de temps Camille chez la famille Lipscomb.
En juillet, elle séjourne chez Amy Singer à Frome, dont le père possède une fonderie. Elle visite Bath, Welles et Bristol; elle termine son séjour en août sur l'île de Wight, chez Florence Jeans. Camille dessine les pêcheurs de l'île et le docteur Jeans, père de son amie. Paul l'accompagne, ce qui lie la relation familiale entre frère et soeur. Paul apprend la relation entre Rodin et Camille.
Dessin au fusain et craie de l'amie de Camille, Florence Jeans, 1886 Ile de Wight
Camille en tenue de ville en 1886, photographie d'Etienne Carjat
Genèse de "Sakountala" (1886-1888, et 1905) "Sacountala" ou Çacountalaou "L'Abandon" ou "Vertumne et Pomone", terres cuites parmi les œuvres les plus célèbres de Camille,
Shakuntala est une des 3 pièces écrites par Kalidasan dramaturge indien du Vème siècle. Elle est la plus célèbre en Inde et en Europe. Théophile Gautier en tire un ballet réglé par Petipa en 1858
1887 : William Elborne photographie sa fiancée Jessie Lipscomb, Camille et sa sœur Louise rue Notre-Dame-des-Champs à Paris,
1888 : Camille prend son indépendance vis-à-vis de sa famille et s'installe au113, boulevard d'Italie, aujourd'hui boulevard Auguste Blanqui. Sa sœur s'est mariée le 16 août à Villeneuve avec Ferdinand de Massary, la laissant seule face à sa mère.
Rodin loue la Folie Neufbourg, appelé "Le Clos Payen" au 68, boulevard d'Italie,
proche du 113. Cette belle demeure du XVIIIème siècle, laissée à l'abandon, abrite leurs amours.
1889 : Exposition Universelle de Paris, Palais des Beaux-Arts, Camille se rend à cette manifestation. "La Prière", "Charles Lhermitte",
1890 : Camille se rend au château de l'Islette, en voyage en Touraine, Anjou, Azay-le-Rideau,
1891 : 13 février Claude Debussy : lettre d'adieu à l'inconnue. Commande de Balzac à Auguste Rodin
1892 : nouvelle adresse : 113, boulevard d'Italie. Buste de Rodin
1892 : Camille s'installe au11, avenue de la Bourdonnais, VIIème actuel, elle garde l'atelier du 113, boulevard d'Italie (actuel boulevard Auguste Blanqui). Elle ne travaille plus pour le sculpteur Auguste Rodin, mais pour elle.
"Retirée dans l'absolue solitude de son atelier du boulevard d'Italie, elle vit là, un an, deux ans, trois ans sans recevoir personne, sans entendre une voix amie"
"La Petite Châlelaine" (1892-1896), 2 bustes en plâtre non patinés, 1893, l'un détruit lors de l'incendie des fonderies Coubertin en 1987, 4 bustes légèrement différents, dont 3 marbres en 1895,
Photographie de Marguerite Boyer
Les différentes versions de la Petite Châtelaine, avec chevelure et natte repositionnés, 1892
marbre et fonte A. Valsuanià 1896, en bas, plâtre non patiné, 1893
La "Petite Châtelaine" terres cuites patinées
Les premières séances de pose de la fillette âgée de 6 ans auraient commencées en septembre 1892 (72 séances) au château de l'Islette, près d'Azay-le-Rideau.
Entre 1890 et 1893, Camille séjournera plusieurs fois au château. la propriété aurait été louée par Rodin pour abriter une grossesse que Camille ne put malheureusement mener à terme.
Les bustes que Camille créa seraient-ils l'enfant que Camille n'a pas eu ?
Ceux-ci font partie certainement des œuvres majeures de l'artiste.
1894 : séjour à Guernesey, chez Mme Ménard Dorian, d'où elle rapporte une étude du peintre Georges Hugo,
Le buste de Camille exécuté par Victor Peter en 1895,
praticien d'Auguste Rodin qui arréta le travail du buste
pour n'en garder qu'un visage émergeant du bloc de marbre.
1893 : "Les Causeuses" ou "Les Bavardes" commencées en 1892, onyx, en son atelier situé boulevard d'Italie. (disparu aujourd'hui)
1895-1996 : La Petite Châtelaine, 3 marbres. Commande de l'Age mûr par l'Etat,
exposition de la Société Nationale des Beaux-Arts : "Jeanne enfant", marbre, buste de Léon Lhermitte, bronze, "Etude d'après un japonais", plâtre, "La Confidence", plâtre,
1897 : "L'Hamadryade", marbre et bronze, "Clotho"; marbre, "La Vague", onyx et bronze, "Femme-à-sa-toilette", plâtre,
"La Petite Châtelaine" cheveux écartés
Marbre visible à La Piscine à Roubaix
"La Vague" ou "Les Baigneuses" 1897-1903
1898 : Camille rompt définitivement avec Auguste Rodin et loue un atelier au 63, rue de Turenne, IVème arrondissement actuel, achèvement de la 2ème version de "L'Age mûr", "Persée et la Gorgone","Profonde Pensée" "Buste de Mme X", "Hamadryade" (marbre et bronze)
Le portail du 63, rue de Turenne, fort dégradé, malheureusement
Camille devant le plâtre de La Persée et la Gorgone dans son atelier de l'Ile Saint-Louis vers 1899
1899 : en janvier, Camille s'installe avec son atelier au 17,19 quai de Bourbon sur l'Ile Saint-Louis, actuellement IVème arrondissement. Elle travaillera jusqu'en 1913 dans cet atelier. "Portrait de M. le comte de M.", marbre, "Clotho", marbre, "L'Age mûr", plâtre, "Persée", plâtre, fonte de "L'Implorante" par Gruet, "Persée" maquette, "Les chemins de la vie", Exposition au Salon des Beaux-Arts, rencontre avec le général Tissier.
Le portail du 17-19, quai de Bourbon, la plaque à la mémoire de Camille Claude, la cour-intérieure.
(l'atelier probablement à gauche)
"L'Age mûr", plâtre, "Clotho", marbre
"L'Âge mûr" dit aussi "La Destinée" ou "Le Chemin de la vie" ou encore "La Fatalité" (bronze à partir de 1894)
Après la rupture entre Camille Claudel et Auguste Rodin, ce dernier essaye de l'aider par personne interposée et obtient du directeur des Beaux-Arts une commande de l'État, mais cette commande ne sera jamais concrétisée et Camille ne touchera jamais un sou de l'État. L'Âge mûr est réalisé en 1895 et exposé en plâtre en 1899 au Salon de peinture et de sculpture de la Société Nationale des Beaux-Arts. Malheureusement Camille n'a pas les moyens de la faire fondre et c'est un capitaine enui la fera fondre à ses frais, en 1902 par Thiébaut (le fondeur habituel étant trop cher) ; l'officier conservera ce bronze avec lui. Il sera plus tard exposé au Musée d'Orsay. Un second bronze est fondu par Fréderic Carvihani après 1913 et exposé lui au musée Rodin après un don de Paul Claudel.
L'Âge mûr témoigne du cruel abandon de Rodin
"Ma sœur Camille, Implorante, humiliée à genoux, cette superbe, cette orgueilleuse, et savez-vous ce qui s'arrache à elle, en ce moment même, sous yeux, c'est son âme". Paul Claudel
1900 : exposition universelle : "Profonde Pensée", marbre, "Rêve au coin du feu", plâtre, "Ophélie" (L'Hamadryade), Salon de la plume : "Buste de Rodin", "La Fortune", Paul est en Chine jusqu'en 1905,
1901 : Camille ne participe à aucun salon. Eugène Biot, devenu le marchand attitré de Camille, fait fondre 6 exemplaires de bronze en taille réduite de "L'Age mûr" (prix 4000 francs),
1902 : "Persée", marbre, "Buste de Madame la Comtesse de Maigret", "Alsacienne", terre cuite, fonte de "L'Age mûr", bronze pour le capitaine Tissier par la société Thiébaut Fumière et Gavignon,
1905 : décembre, Eugène Blot organise la première exposition Camille Claudel 4 au 16 décembre (13 sculptures) boulevard de la Madeleine, "La Niobide blessée", "Sakountala", marbre,
"Sakountala" est une légende indienne du Vème siècle racontant les amours contrastés d'un prince et d'une simple jeune fille. Cette oeuvre deviendra "Vertumne et Pomone" dans sa version en marbre en référence à Ovide.
Camille sculptant le marbre. "Sakountala" deviendra "Vertumne et Pomone" dans sa version en marbre
1905 : "Profondes pensées" ou " Femme agenouillée devant une cheminée", ou "Intimité" ou "La bûche de Noël", bronze et marbre blanc, fonte, "La Sirène", en novembre, Camille tombe malade.
1906 : commencement des fugues de Camille, destruction de ses sculptures
1906-1907 : Eugène Blot monte la deuxième exposition de Camille à l'automne dans une nouvelle galerie rue Richepanse, 21 avril, inauguration du "Penseur" de Rodin au Panthéon
1908 : exposition du 1er au 24 décembre à la galerie Blot, 5, boulevard de la Madeleine, Auguste Rodin à l'Hôtel Biron, actuel musée Rodin
1910 : exposition des Femmes Peintres et Sculpteurs: "L'Imploration", "Persée", "Les Bavardes".
Les Bavardes
1913 : 2 mars, décès du père de Camille, Louis-Prosper, à Villeneuve, Camille est internée à Ville-Evrard, le 10 mars, 16 avril : réunion d'un conseil de famille pour s'occuper des biens de Camille, Auguste Rodin estt victime d'une attaque d'hémiplégie,
1914 : en août, transfert de Camille à Enghien, puis à l'hôpital psychiatrique de Montdevergues à Montfavet, Vaucluse, le 9 septembre, près d'Avignon, elle restera dans cette institution près de 30 ans, jusqu'à son décès. Sa mère et sa sœur ne viendront jamais la visiter. Paul, son frère cadet, lui rendra visite une quinzaine de fois.
L'asile d'alliénés de Montdevergues à Montfavet
1917 : 14 février, mort de Rose Beuret, 19 novembre, mort d'Auguste Rodin
Toujours consciente, elle écrit, vivant dans une solitude quasi-totale : "C'est affreux d'être abandonnée de cette façon", "Je voudrais bien être au coin de la cheminée de Villeneuve, mais hélas ! je crois que je ne sortirai jamais de Montdevergues...!"
Les médecins du centre qualifieront l'état cérébral de Camille de " délire systématisé de persécution basé par des interprétations et des fabulations : elle est victime des attaques criminelles d'un sculpteur célèbre. Elle craint tout le temps qu'on ne l' empoisonne, aussi choisit-elle soigneusement son alimentation basée surtout de pommes de terre en robe- de-chambre et d'oeufs qu'elle cuit elle-même. Son état physique est jugé bon, tout-au-moins jusqu'au 11 août 1942 où une carence alimentaire et un déséquilibre affecte gravement sa santé.
1929 : décès de la mère de Camille, Louise-Athanase, à Villeneuve,
1943 : 19 octobre, décès de Camille à 2 heures du matin d'un ictus aploplectique (infarctus cérébral ou du myocarde) accompagnée d'une perte de connaissance).
Elle est inhumée le 21 octobre au cimetière de Montfavet, Vaucluse.
Les expositions de Camille Claudel après sa disparition :
- 2008 : exposition Camille Claudel au musée Rodin à Paris, du 15 avril au 20 juillet,
- 2013-2014 : le musée Rodin consacre à l'artiste une exposition et divers ateliers, pour le 70ème anniversaire de sa mort. Camille Claudel sort de ses réserves, en présentant une vingtaine d’œuvres de l'artiste, du 1er octobre 2013 au 5 janvier 2014,
- 2014-2015 : exposition Camille Claudel à la Piscine de Roubaix " Au miroir d'un art-nouveau, Musée d'Art et de l'Industrie, du 8 novembre 2014 au 8 février 2015. Des collections du musée d'Orsay, de musée Rodin, et du futur Musée Camille Claudel qui ouvrira ses portes en novembre 2015 à Nogent-sur-Seine (10),
- Musée Camille Claudel : ouverture au printemps 2016 à Nogent-sur-Seine (Aube) avec les collections de Reine-Marie Paris et Philippe Cressent, acquises en 2008 et des achats effectués sur le marché de l'art grâce au fond du Patrimoine et la générosité de mécènes; une quarantaine d’œuvres soit le fonds le plus important au plan mondial.
Dans quels musées se trouvent les oeuvres de Camille Claudel ?
- Beaufort-en-Vallée : musée Joseph-Denais, "La petite Châtelaine", bronze,
- Cambrai : musée municipal, "L'Abandon", bronze grand modèle,
- Château-Gonthier : musée municipal, "Portrait de la comtesse de Maigret" fusain,
- Châteauroux : musée Bertrand, "Buste de Paul Claudel à treize ans", bronze, "Sakountala", plâtre, offert par Camille à la ville en 1895. Cette œuvre avait fait un tollé à l'époque.
- Château-Thierry : musée Jean-de-la Fontaine, "Buste de Ferdinand de Massary", bronze, "Buste de Paul Claudel à trente-sept ans", bronze,
- Cherbourg : musée Thomas Henry, "Giganti", bronze,
- Clermont-Ferrand : musée d'Art Roger-Quillot, "Buste de Louise de Massary", bronze,
- Draguignan : musée des Beaux-Arts, "Rêve au coin du feu", marbre,
- Guéret : musée municipal, "Buste de Rodin", bronze,
- Laon : musée archéologique municipal, quatre reproductions anciennes de dessins,
- Lille : musée des Beaux-Arts, "Giganti", bronze, "Buste de Louise de Massary", terre cuite,
- Martigues : musée Ziem, "Buste de Rodin",
- Montauban : musée Ingres, "Buste de Charles Lhermite", bronze,
- Nogent-sur-Seine, Aube, Musée Camille Claudel, une grande collection d’œuvres de Camille Claudel. (A mettre à jour bientôt),
A Noter : La collection du musée Camille Claudel à Nogent sur Seine, provient des collections de : Madame Reine-Marie Paris, (petite nièce de Camille Claudel). Monsieur Philippe Cressent.
Elle se compose de plus de 77 pièces (bronze, plâtre, marbre, documents, photos, ...) dont une partie en donation.
- Paris : musée du Petit Palais, "Buste de Rodin", bronze,
- Paris : musée d'Orsay, "L'Age mûr", bronze, grand modèle, Torse de Clotho, plâtre,
- Paris : musée Rodin, "L'Age mûr, plâtre première version, bronze, deuxième version, "La Petite Châtelaine", marbre, "Persée", marbre, "Paul Claudel à trente-sept ans", bronze, "L'Implorante", bronze taille réduite,"Clotho", "Les Causeuses", version en plâtre, version en onyx et bronze,"La Valse", bronze, "Buste de Rodin", version en plâtre, version en bronze, "Vertumne et Pomone", marbre, "La Vague", onyx et bronze, "Tête au chignon", bronze,
- Poitiers : musée Sainte-Croix, "L'Abandon", taille réduite, "La Valse", bronze, "La Fortune", bronze, "Niobide blessée", bronze, "Profonde Pensée", marbre 1898, "Profonde Pensée", bronze au sable, personnage seul, "jeune femme aux yeux clos", terre cuite 1885, "La Vieille Hélène, ou Buste de Vieille Femme ou Vieille Femme", bronze patiné, entre 1906 et 1906, "Etude pour un buste de Paul Claudel à 37 ans" 1905, dépôt au Musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine,
- Roubaix : musée d'Arts et d'Industrie, La Piscine, "Buste de Rodin", bronze, "La Petite Châtelaine", "aux cheveux tout à jour", marbre,
- Toulon : musée d'Art et d'Archéologie, "Jeune Romain", bronze,
- Toulouse : musée des Augustins, "Jeune Romain", bronze,
- Tourcoing : musée des Beaux-Arts, "Jeune Romain", bronze.
Musées à l'étranger :
Musées à l'étranger :
- Bejaïa : musée de l'Algérie, "Niobide blessée", plâtre, dépôt de la France,
- Berlin : Neue nationalgalerie, Allemagne, "Jeune Romain", bronze posthume,
- Martigny : Fondation Pierre Gianadda, Suisse, "L'Implorante", petit modèle bronze, "L'Abandon", petit modèle bronze, "La Fortune", bronze,
- Munich : Neue Pinakothek, Allemagne, "La Valse", petit modèle bronze,
- New-York : The Cantor Collection, U.S.A, "L'Implorante" petit modèle bronze, "Buste de Rodin", bronze, "La Valse", bronze,
- New-York : métropolitan museum, U.S.A., "L'Implorante", petit modèle bronze,
- San Francisco : California Palace of the Legion of Honour, U.S.A., "Buste de Rodin", bronze,
- Shizuoka : Prefectural Museum of Art, Japon, "La Vague", bronze posthume,
- Soumaya : musée de Soumaya, Mexique, "La Vague", bronze posthume, "Buste de Rodin", bronze, "La Valse", bronze, "Les Causeuses", marbre,
- Washington D.C., The National Museum of women in the Arts, U.S.A., "La Jeune Fille à la Gerbe", bronze posthume.
Camille Claudel à l'écran :
- 1988 : "Camille Claudel", long métrage réalisé par Bruno Nuytten, avec Isabelle Adjani, Gérard Depardieu, Madeleine Robinson. D'après le livre de Reine-Marie Paris.
Ce long métrage fera renaitre la vie un peu romancée de Camille et popularisera cette artiste méconnue du public à l'époque, durée : 175 minutes,
Musique : Gabriel Yared.
Berlin Ours d'Argent 1989, Meilleure actrice : Isabelle Adjani,
- "Camille Claudel 1915", long métrage réalisé par Bruno Dumont, avec Juliette Binoche et Jean-Luc Vincent.
Hiver 1915 : internée par sa famille dans un asile du sud de la France, là où elle ne sculptera plus. Un chronique de la vie recluse de Camille Claudel; dans l'attente d'une visite de son frère Paul.
"Le long métrage le plus bouleversant de Dumont"
Camille Anastasia Kendall Maria Nicola Claudel, La relation passionnelle et tumultueuse avec le sculpteur Auguste Rodin, de vingt-quatre ans son aîné.
Cet amour impossible, ainsi que son internement psychiatrique de 1914 à 1943, la murant dans le silence le plus total, lui ont donné une aura égalant son génie.
Sources et bibliographie : Wikipédia Camille Claudel, L'oeuvre énorme et les études de Reine-Marie Paris, petite-fille de Paul, petite-nièce de Camille et enseignante à la Sorbonne,
Bibliographie : "Camille Claudel Le génie est comme un miroir" Hélène Pinet et Reine-Marie Paris. petite-nièce de Camille Claudel, un ouvrage de référence sur la vie de l'artiste. Gallimard 2003, Editions ARTS,
Reine-Marie Paris est licenciée d'Histoire-Géographie; maitrise d'Histoire de l'Art sur Camille Claudel en 1982,
Camille Claudel, correspondance, Edition Anne Rivière Bruno Gaudichon Collection "Arts et Artistes", Gallimard, 2003
Hélène Pinet est missionnéedes collections de photographies des collections Rodin,
Photographies des oeuvres de Camille : Piscine de Roubaix, 27 décembre 2014.
Catalogue-raisonné des œuvres de Camille Claudel :
Anne Rivière, Bruno Gaudichon, Danielle Ghanassia. Adam Biro, octobre 2001
Camille Claudel, Bruno Gaudichon et Anne Rivière, Paris, Adam Biro, 2000,
L’œuvre de Camille Claudel, catalogue-raisonné, Paris, Adam Biro-Arthis, 1991,
Lien Piscine de Roubaix : Exposition Camille Claudel du 8 novembre 2014 au 8 février 2015 "Au miroir d'un art-nouveau"
Des oeuvres du musée d'Orsay de Paris, du musée d'Orsay de Paris, et du futur musée Camille Claudel de Nogent-sur-Seine.
Association Camille et Paul Claudel en Tardenois : 4, rue de Rugny 02130 Arcy Sainte-Restigné : association-cpc@orange.fr
- "Camille Claudel 1915", long métrage réalisé par Bruno Dumont, avec Juliette Binoche et Jean-Luc Vincent.
Hiver 1915 : internée par sa famille dans un asile du sud de la France, là où elle ne sculptera plus. Un chronique de la vie recluse de Camille Claudel; dans l'attente d'une visite de son frère Paul.
"Le long métrage le plus bouleversant de Dumont"
Camille Anastasia Kendall Maria Nicola Claudel, La relation passionnelle et tumultueuse avec le sculpteur Auguste Rodin, de vingt-quatre ans son aîné.
Cet amour impossible, ainsi que son internement psychiatrique de 1914 à 1943, la murant dans le silence le plus total, lui ont donné une aura égalant son génie.
Sources et bibliographie : Wikipédia Camille Claudel, L'oeuvre énorme et les études de Reine-Marie Paris, petite-fille de Paul, petite-nièce de Camille et enseignante à la Sorbonne,
Bibliographie : "Camille Claudel Le génie est comme un miroir" Hélène Pinet et Reine-Marie Paris. petite-nièce de Camille Claudel, un ouvrage de référence sur la vie de l'artiste. Gallimard 2003, Editions ARTS,
Reine-Marie Paris est licenciée d'Histoire-Géographie; maitrise d'Histoire de l'Art sur Camille Claudel en 1982,
Camille Claudel, correspondance, Edition Anne Rivière Bruno Gaudichon Collection "Arts et Artistes", Gallimard, 2003
Hélène Pinet est missionnéedes collections de photographies des collections Rodin,
Photographies des oeuvres de Camille : Piscine de Roubaix, 27 décembre 2014.
Catalogue-raisonné des oeuvres de Camille Claudel : Anne Rivière, Bruno Gaudichon, Danielle Ghanassia. Adam Biro, octobre 2001
Camille Claudel, Bruno Gaudichon et Anne Rivière, Paris, Adam Biro, 2000,
L'oeuvre de Camille Claudel, catalogue-raisonné, Paris, Adam Biro-Arthis, 1991,
Lien Piscine de Roubaix : Exposition Camille Claudel du 8 novembre 2014 au 8 février 2015 "Au miroir d'un art-nouveau"
Des oeuvres du musée d'Orsay de Paris, du musée d'Orsay de Paris, et du futur musée Camille Claudel de Nogent-sur-Seine.
Association Camille et Paul Claudel en Tardenois : 4, rue de Rugny 02130 Arcy Sainte-Restigné : association-cpc@orange.fr
Camille Claudel. "Au miroir d'un art-nouveau":
Catalogue-raisonné de l'exposition Camille Claudel au Musée d'Art et d'Industrie de Roubaix. La Piscine. Edition Gallimard La Piscine 2014. www.gallimard.fr
Camille Claudel à Montdevergues :
Histoire d'un internement - 7 septembre 1914 - 19 octobre 1943. de Michel Deveau. Editions L'Harmattant.
Timbre : "La Valse", hommage à Camille Claudel, édition en 2000
Quelques oeuvres dessinées, études de janvier 2015, crayon ou encres
Deux Causerie sur La Petite Châtelaine de Camille Claudel :
"La Petite Châtelaine, sa fille spirituelle"
par Jean-Pierre Kosinski
Le Mesnil-le-Roi et Cormeilles-en-Parisis :
9 mars et 27 avril 2019
Dessins crayon sanguine et noir février 2018
Aquarelles d'après la photographie N & Bl de César en 1885 :
Camille Claudel et la Petite Châtelaine de l'Islette en Touraine 1892-93
Carnet de voyage aquarelles au château de l'Islette 2018 à 2021
Camille Claudel travaillant sur la femme accroupie
D'après le film Camille Claudel 1989 Isabelle Adjani et Ariana A
Aquarelle janvier 2021 bleu Winsor format A5
Camille Claudel et Auguste Rodin travaillant sur "La Femme accroupie" 1884-85 dans l'atelier rue de l'Université à Paris . Aquarelles janv 2021, d'après le film Camille Claudel de Bruno Nuytten,1988, César du meilleur film 1989, avec Gérard Depardieu, Isabelle Adjani et le modèle Ariana K.
Projet de balade en complément d'étude : le circuit Camille Claudel à Paris, de Port-Royal à Châtelet en anglais :
Catalogue-raisonné de l'exposition Camille Claudel au Musée d'Art et d'Industrie de Roubaix. La Piscine. Edition Gallimard La Piscine 2014. www.gallimard.fr
Camille Claudel à Montdevergues :
Histoire d'un internement - 7 septembre 1914 - 19 octobre 1943. de Michel Deveau. Editions L'Harmattant.
Timbre : "La Valse", hommage à Camille Claudel, édition en 2000
Quelques œuvres dessinées, études de janvier 2015, crayon ou encres
Deux Causeries sur La Petite Châtelaine de Camille Claudel :
Le Mesnil-le-Roi en 2019 et Cormeilles-en-Parisis en 2020
Dessin au crayon de couleur octobre 2018
La Femme accroupie et la Femme accroupie "torse mutilé" de Camille Claudel vers 1884-1885, Atelier de Paris
Bonnes visites !
Projet de balade à l'étude : le circuit Camille Claudel à Paris, de Port-Royal à Châtelet. Ce projet est achevé actuellement.
Camille et "l'Âge Mûr" détail, dessin au crayon juillet 2017
Dessin au crayon "La Petite Châtelaine", d'après la première version en terre cuite de Camille au château de l'Islette.
Photographies de Camille Claudel en 1887 à Paris, déguisée, en août 1893
"La Petite Châtelaine", différentes versions de 1892 à 1896, terre cuite, plâtre patiné ou brut, marbres.
Camille Claudel à participé, avec d'autres sculpteurs à l'œuvre grandiose de la "Porte de l'Enfer" d'Auguste Rodin (partie supérieure de l'œuvre ).
L'oeuvre en plâtre est visible au Musée d'Orsay et celle de bronze dans le jardin du musée Rodin à Paris. Beaucoup d'études sont visibles à Paris et à Meudon aux Musées Rodin. Il existe de nombreuses répliques en bronze dans le monde entier (voir l'article spécifique sur la Porte de l'Enfer d'Auguste Rodin).
"La Petite Châtelaine", première version de Camille, plâtre patinée
Montages : la Porte de l'Enfer d'Auguste Rodin au Musée Rodin (bronze) et au Musée d'Orsay (plâtre)
"L'âge mur" bronze Musée d'Orsay premier étage droite
"L'Age mûr" l'une des sculptures majeures de Camille Claudel s'est aussi appelée "La Destinée", ""La Fatalité" ou "Le Chemin de la vie" 1894 - 1900.
Deux versions se situent au Musée d'Orsay et au musée Rodin.
Cette version photographiée au musée Rodin est une fonte Frédéric Carvillhani après 1913.
L’œuvre originale en plâtre fut réalisée en 1895 et exposée au Salon des Beaux Arts de la Société Nationale des Beaux-Arts à Paris.
L'épreuve en bronze du musée d'Orsay est une fonte Thébaut.
La famille Claudel va vivre au 5ème étage du 31 boulevard de Port-Royal de 1886 à 1892
"Le métier de sculpteur est pour un homme une espèce de défi perpétuel au bon sens, il est pour une femme isolée et pour une femme avec le tempérament de ma soeur une pure impossibilité. Elle avait tout misé sur Rodin, elle perdit tout avec lui.
Le beau vaisseau, quelque temps balloté sur d'amères vagues, s'engloutit corps et bien."
Paul Claudel, "Ma soeur Camille, son œuvre est l'histoire de sa vie", Le Figaro littéraire, 17 novembre 1951.
Lieu des ateliers et habitations de Camille Claudel et de sa famille à Paris, un circuit très agréable !
Projet de circuit Camille à Paris, juillet 2017
Circuit de 15 kilomètres. 5 heures de marche, au départ du métro. Edgar Quinet
Une visite au musée Rodin le 12 novembre 2015, jour de la réouverture du musée après 3 ans de travaux :
"La Petite Châtelaine" Marbre de Camille Claudel,1892, ancienne collection Joanny Peytel
"Masque de Camille Claudel et main de P. de Wissant" assemblage en plâtre vers 1895 d'Auguste Rodin
"Camille Claudel au cheveux courts", masque Auguste Rodin vers 1892, donation Rodin 1916
"Camille Claudel au bonnet" Tête en terre cuite d'Auguste Rodin vers1884
"Camille Claudel au bonnet" Tête en pâte de verre, 1911, Auguste Rodin et Jean Cros
La salle Camille Claudel au Musée Rodin
Camille Claudel au Musée Rodin :
77, rue de Varenne 75007 Paris Métro. Varenne
1er étage de l'Hôtel, salle 16.
Mardi au dimanche : 10 à 17 H 45, mercredi jusqu'à 20 H 45. Fermeture des caisses 17 H 15, des jardins 17 H, du 1er octobre au 31 mars, des espaces d'exposition 17 H 45.
Musée gratuit le 12 novembre 2015, journée de réouverture des salles, après travaux de rénovation et de présentation de nouvelles collections des réserves.
Comment se rendre au musée ? :le plan d'accès sources musée Camille Claudel
Pour se rendre au musée depuis Paris : Par le train : toutes les heures au départ de la gare de l’Est, trajet d’une heure puis 5 mn à pied jusqu’au musée Par la route : 1h20 par la Nationale 4 ou par l’A4 et la Départementale 231 En savoir plus sur https://www.sortiraparis.com/arts-culture/exposition/articles/131250-musee-camille-claudel-ouverture-en-mars-2017-a-nogent-sur-seine#lzqt7M2PEAowyjHO.99
Une pièce jouée par la Compagnie "les Bacchantes", d'après l'oeuvre de Sophie Jabès, édité par Lansman Editions.
Adaptation et mise en scène : Marie Montegani
avec Clara Ponsot, Nathalie Boutefeu, Clémentine Yelnik et la participation de Geneviève Dang.
Entre autres : Vendredi 10 mars 2017 à 20 H 45, salle Malesherbes, 78600 Maisons-Laffitte
Camille, Camille, Camille – Création 2014. Reprise en 2016-2017.
Avec Nathalie Boutefeu, Vanessa Fonte ou Clara Ponsot (en alternance), Clémentine Yelnik – Mise en scène Marie Montegani (Photo Elisa Cencetti)
« J’ai voulu que renaisse sur scène, celle que l’on a cherché à museler, celle qui réclamait la liberté à grand cri et poser la question de la place de l’artiste femme dans la société, aujourd’hui »
Camille, Camille, Camille – Création 2014. Reprise en 2016-2017.
Avec Nathalie Boutefeu, Vanessa Fonte ou Clara Ponsot (en alternance), Clémentine Yelnik – Mise en scène Marie Montegani (Photo Elisa Cencetti)
« J’ai voulu que renaisse sur scène, celle que l’on a cherché à museler, celle qui réclamait la liberté à grand cri et poser la question de la place de l’artiste femme dans la société, aujourd’hui »
Comment ne pas être bouleversé par cette artiste de génie, cette femme libre, qui souhaitait faire reconnaître son art et que l’abandon de Rodin, l’isolement et le manque de commande conduisirent à la misère et poussèrent à la folie. Celle qui fut internée à l’asile de Ville-Évrard en 1913 (huit jours seulement après la mort de son père qui l’avait toujours soutenue) avant d’être transférée un an plus tard à l’asile de Montdevergues, mourut des suites de malnutrition, le 19 octobre 1943, à l’âge de 78 ans. Quelques jours après sa mort, Camille Claudel est inhumée au cimetière de Montfavet accompagnée du seul personnel de l’hôpital. Ses restes seront transférés dans le carré no 10, fosse commune appelée aussi « carré des fous ».
Camille Claudel rejoint ainsi la liste des artistes maudits, au destin tragique. Il faudra attendre presque la fin du XXe siècle pour qu’elle sorte à nouveau de l’oubli, notamment grâce au remarquable travail de Reine-Marie Paris, petite nièce de Camille Claudel, et le texte de Sophie Jabès vient rappeler avec force la femme et l’artiste hors du commun qu’elle était.
Notre artiste Miss.Tic devient nationale grâce à une série de timbres en vente depuis le 9 mars dernier, à l'occasion de la journée de la Femme.
Artiste graphiste humoristique et poétesse :
Après avoir passé une quarantaine de jours dans les commissariats de Paris pour son art graphique des murs de Paris, il y a quelques décennies, la voici devenue célèbre grâce à son art reconnu, et aussi son humour poétique.
Elle expose dans les galeries parisiennes; ses oeuvres atteignent des prix impressionnants.
Humour et poésie caractérisent cette artiste
Les oeuvres de l'artiste
Fresques de la rue des cinq diamants, quartier de la Butte-aux-Cailles
L'artiste et ses oeuvres
Vu à Montmartre à la Galerie W en février 2017 :
Photographies : quartier de la Butte aux Cailles, ouvert à l'art graphique des murs.
Découvrez ses oeuvres et ceux des nombreux artistes muraux dans ce quartier des 11,13 et 20ème arrondissements.
Régulièrement exposée depuis 1986 en France comme à l’étranger, réclamée par le milieu de la mode (Kenzo, Louis Vuitton…) et approchée par le monde du cinéma (elle a conçu en 2007 l’affiche de La Fille coupée en deux, de Claude Chabrol), Miss.Tic a par ailleurs participé à l’édition 2010 du Petit Larousse en illustrant des mots de la langue française.
Représentée dans les foires internationales d’art contemporain, certaines de ses œuvres ont été acquises par le Victoria and Albert Museum, à Londres et le Fond d’art contemporain de la ville de Paris.
Sources : site Miss.tic
Dernière parution :
Miss.Tic poétesse
Les tramway de Montpelier Agglomération et sa ligne 5
Le saviez-vous : Miss.Tic, 1956-2022, plasticienne et poète, est l'une des plus grandes figures féminine de l'art urbain, et plus précisément du street art. Le pseudonyme qu'elle se choisit alors, emprunté au personnage de la railleuse sorcière Miss Tick dans le Journal de Mickey, est dans l'esprit des années 1980.
Dans chacune de ses pochoirs, Miss.Tic allie des silhouettes féminines, des aphorismes.
Articles du blog sur le street art et les fresques :