:
Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
La fontaine Miroir d'eau, la Seine et ses affluents :
Tout visiteur qui se rend à l'entrée d'une des entrées du Grand Palais aperçoit cette magnifique fontaine en marbre blanc, mais qui en connait le nom ?
La fontaine dans son ensemble :
La fontaine Miroir d'eau, la Seine et ses affluents est une fontaine dessinée et réalisée par le sculpteur François-Raoul Larche et visible aux abords du Grand Palais dans le square Jean-Perrin à Paris 8ème.
Historique de la fontaine :
François-Raoul Larche présente ce projet en plâtre au Salon des artistes français de 1910 et obtient la médaille d'honneur.
À l'origine l'artiste proposait ce projet pour la place du Carrousel, mais il fut finalement réalisée en marbre quelques années plus tard et installé sur le côté du Grand Palais, dans un espace baptisé depuis Square Jean-Perrin.
Détail : les tortues.
La fontaine se présente comme un grand bassin ovoïde orné sur sa margelle de 3 groupes de 3 personnages qui représentent les affluents de la Seine. Pour chaque groupe, un personnage féminin adulte est accompagné de deux enfants. Sont ainsi évoquées neuf cours d'eau : L'Aube, le Loing, l'Essonne, l'Yonne, l'Armançon, la Cure, l'Oise, la Marne et le Petit Morin.
On remarque aussi un riche environnement en végétaux et animaux (poissons, tortues). Les poses des personnages sont très animées et originales, l'ensemble étant traité dans un style typique de l'art nouveau. Le nom Miroir d'eau évoque la surface plane de l'eau où se mirent les personnages, la circulation d'eau étant limitée au maximum et provenant d'un conduit situé sous la surface.
Détails de la fontaine Miroir d'eau, la Seine et ses affluents
La fontaine vue du grand escalier du Grand Palais
La fontaine Miroir d'eau, la Seine et ses affluents, située près du Grand Palais à Paris :
Une exposition dans l'ancienne sacristie gothique :
"Climat Général" de Claire Malrieux
Programmation : Sébastien Courvoisier Son : Alexandre Dubreuil
du 13 octobre au 10 décembre 2017
entrée libre
Le lieu :
La sacristie : construite au XIVème siècle, la sacristie reliait l'église, jamais achevée, au bâtiment des moines.
Majestueuse, avec ses 11 mètres sous plafond, elle est bâtie au cours au cours de la période du gothique flamboyant, mais reste marquée par la sobriété cistercienne. On y découvre la pierre tombale de Günter, un moine allemand de Thuringe décédé en 1306, qui révèle l'influence européenne du Collège des Bernardins au XIVème siècle.
Entièrement restauré, la sacristie accueille des expositions d'art contemporain.
L'ancienne sacristie du collège
La Grande Nef :
Autrefois lieu de vie des moines, cette salle exceptionnelle de sobriété et de raffinement accueillait les salles de cours, le réfectoire, la salle capitulaire et les cuisines.
Bâtie selon l'architecture cistercienne, ses 32 gracieuses colonnes ont toujours été occultées par des cloisons jusqu'aux travaux de restauration initiés en 2004.
Longue de 70 mètres, large de 14 mètres et haute de 6 mètres environ, la nef offre donc pour
la première fois cette splendide perspective.
Retrouvée à l'occasion des fouilles dans les fondations du bâtiment, une statue du Christ du XIVème siècle surplombe cet espace.
Aujourd'hui, la grande nef accueille des expositions d'art contemporain, des spectacles et des évènements. Les visiteurs peuvent également profiter de la librairie La Procure et de la table des Bernardins.
Les espaces du XVIIIème siècle :
Ces espaces ne sont accessibles uniquement que lors des visites guidées.
Ce bâtiment du XIIIème siècle a été restructuré au XVIIIème siècle.
On peut aujourd'hui admirer la légèreté d'un escalier autoportant à voûte sarrasine, typique de cette période. Il abrite une mystérieuse statue acéphale du début du XVème siècle.
Les logements de l'abbé, aujourd'hui salles de cours et de réunion, offrent quant à eux un peu aperçu de l'élégance de l'architecture et du mobilier du siècle des lumières.
L'exposition de Claire Malrieux, du 13 octobre au 10 décembre 2017
Climat Général
"J'ai pensé le dessin comme un écosystème où la formation et la forme seraient dans un même mouvement"
Claire Malrieux
Quelques images captées durant le cycle aléatoire, mais guidé par l'algorithme
"Dans ce contexte qui marque irrémédiablement la fin d'un monde et annonce le début d'une situation nouvelle, l'artiste choisit de dessiner. Son dessin est un écosystème.
Dynamique, évolutif, vivant et informé par des algorithmes et par des données, il est une représentation de l'ère post-digitale où l'environnement est fait d'encapsulations successives, visibles et invisibles."
Philippe Riss-Schmidt, Commissaire de l'Exposition
Un peu d'histoire du collège des Bernardins :
C'est un moine anglais, Etienne de Lexington, abbé de Clairvaux, qui initie le projet du collège Saint-Bernard, bientôt désigné comme Collège des Bernardins, pour servir d'étude et de recherche au cœur de la pensée chrétienne.
Un demi-siècle après la création de l'Université de Paris,, la construction, financée par l'appel à la charité chrétienne, commence en 1248 sur le modèle architecturale des abbayes cisterciennes.
Pendant plus de quatre siècles, le Collège des Bernardins accueille des centaines d'étudiants et contribue au rayonnement intellectuel de la ville et de l'Université de Paris.
En 1338, le pape Benoît XII, ancien élève et professeur du Collège des Bernardins, aide au financement de la construction de l'imposante église des Bernardins, dont il ne reste aujourd'hui que la sacristie.
Cette église fut démolie en partie par le tracé de la rue de Pontoise (1810), puis lors du percement du boulevard Saint-Germain(1859).
A la Révolution française, le Collège des Bernardins, est vendu comme bien national.
Devenu prison pour les bagnards, il est bientôt utilisé comme entrepôt, puis sert brièvement à nouveau d'école pour les frères des Écoles chrétiennes, avant d'être, à partir de 1845 et jusqu’en 1995, une caserne de pompiers et enfin un internet pour l’École de police.
Sous l'impulsion du cardinal Jean-Marie Lustiger, ce bâtiment, classé au titre des Monuments historiques en 1887, est finalement racheté à la Mairie de Paris en 2001 par le Diocèse de Paris, afin d'offrir à la ville un projet culturel audacieux, au service de l'homme et de son avenir.
Depuis septembre 2008, le Collège des Bernardins est ouvert à tous pour la première fois de son histoire.
Plan général du Collège des Bernardins Source "Le collège des Bernardins, Histoire & Mission"
Sources et documentations :
Collège des Bernardins :
20, rue de Poissy, 75005 Paris, Tél. : 01 53 10 74 44
La Brasserie : subtil mélange d’Art nouveau et d’Art déco à deux pas de la Gare du Nord, cette brasserie vous invite depuis 1925 à entrer dans Paris par la porte des gourmands. Businessmen en partance pour Londres, députés européens de retour de Bruxelles, familles, tout le monde se croise au TerminusNord : la plus animée des Grandes Brasseries.
Proche de la Gare, le TerminusNord vous accueille tous les jours pour un en-cas sur le pouce entre deux trains, pour un déjeuner ou un dîner, autour d’un beau plateau de fruits de mer ou d’une pièce de bœuf.
Architecte : Jacques Ignace Hittorff (voir lien plus bas)
Inscrite aux M.H. en 1975
Adresse : 112, rue de Maubeuge, Paris 10ème.
. 262 millions de voyageurs en 2015. la deuxième gare au monde en terme de voyageurs après la gare de Shinjuku à Tokyo au Japon, dont 214 millions Grandes lignes et RER D, et 48 millions RER B.
Les œuvres allégoriques extérieures de la gare du Nord :
La "Maison fond" de l'artiste argentin Leandro Erlich commandée par la ville de Paris
La "Maison fond" : une œuvre inaugurée le 3 octobre lors de la Nuit Blanche 2015 en amont de la COP21, Maison fond est une allégorie de notre monde, métaphore de notre habitat à tous menacé par les changements climatiques. Cette installation monumentale pérenne imaginée par l'artiste argentin Leandro Erlich a été commandée par la Ville de Paris dans le cadre du projet "Les œuvres d'art investissent la ville". S'inspirant des univers familiers du quotidien qu'il subvertit, le plasticien reprend ici les lignes architecturales d'un immeuble de style Directoire qui se trouve rue de Grenelle. Il exploite une approche sensorielle immersive afin de créer une situation singulière en interaction avec le public, situation qui se formalise par le biais d'une expérience narrative à vivre et à interpréter. Avec Maison fond, un immeuble qui fond à l'instar de la banquise, Leandro Erlich utilise l'architecture symbole des civilisations pour évoquer la mise en péril du foyer humain, la fragilité du monde et la vulnérabilité du patrimoine. Afin d'interpeller les passants, il emploie l'image simple et puissante d'un bâtiment en pleine déliquescence pour souligner l'immédiateté des conséquences des dérèglements climatiques, l'urgence des choix déterminants pour notre avenir.
L'oeuvre "Angel Bear" de Richard Texier devant la façade de la Nord du Nord
L'histoire d'un ours ailé sur le parvis de la gare du Nord (Angel Bear)
L'entourage à "cartouches type écusson fond carré" Guimard de la station Gare du Nord fut installé en 1908.
Il fut déposé de 1939 à 1942, durant la deuxième Guerre mondiale. Sa référence monument est le MLI254.
Entourage à écussons et à fond carré Planche 3/6 dessins originaux réalisés en 2003 Le métropolitain d'Hector Guimard Somogy Editions D'ART de Frédéric Descouturelle, André Mignard et Michel RodrigueZ
La gare du Nord et ses trains en novembre 2017
Les trains en gare du Nord au début du 20ème siècle
La façade du cinéma Le Louxor située au carrefour Barbès
Une visite, un film en avant première au cinéma Le Louxor
Le Louxor aujourd'hui :
Le cinéma Louxor tire sa véritable originalité de ses décors égyptisants qui en font une salle unique en France. Ce sont des derniers qui en justifiant l'inscription l'inscription des façades et de la toiture sur l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques, ont permis le sauvetage de l'édifice.
Détails de la façade
Le Louxor est un cinéma Art et Essai de proximité qui projette, en version originale, des nouveautés en sortie nationale, des films porteurs et de qualité, mais aussi des oeuvres plus confidentielles. Une attention particulière est accordée aux cinémas du Sud, notamment par des partenariats avec des festivals ou des associations.
Le petit salon
Le bar du cinéma
La grande salle de cinéma : la salle Youssef Chahine, avril 2013
La grande salle, baptisée du nom de réalisateur égyptien Youssef Chahine (342 places).
Elle possède deux écrans : un de 9 mètres de large et un de 6 mètres (d'origine)
Le film-documentaire vu ce soir en avant-première :
"Maria by Callas"
en V.O. 1 H 53 mn
avec la présence et le débat avec le réalisateur du film-documentaire Tom Volf, présenté par le directeur du cinéma
Un prodigieux document de recherche qui a duré 4 ans sur la diva Maria Callas
La présentation du film et le débat avec le réalisateur Tom Volf, animés par le directeur M. Emmanuel Papîllon
Pour ceux qui n'ont pas assisté à la première :
Quelques images du film Maria by Callas
Dans le quartier proche, ce qu'il faut voir :
La gare du Nord et l'architecture magnifique de sa façade
La Brasserie "Terminus Nord" 1925. Remonter le temps en prenant tranquillement un café
La façade d'entrée de l'hôpital Lariboisière
Les boutiques typiques du boulevard de Magenta
Revenons sur notre cinéma Le Louxor
Chronologie et vies du cinéma Le Louxor Palais du Cinéma : Sources les Amis du Louxor
Le Louxor en 1958, sources INA
La mobilisation des habitants du quartier sauve le cinéma. La Ville de Paris acquiert le Louxor en 2003
"La jeune fille au carton à châpeau" 1927
Cinéma Louxor :
170, boulevard de Magenta, 75010 Paris, Métro. Barbès-Rochechouart
La sortie de métro. de pierre Etoile angle avenue de Wagram 1904
La sortie de métro.Etoile angle avenue de Wagram, détails
Sortie de métro. Saint François Xavier
Marie Joseph Cassien-Bernard :
Élève de Charles Garnier, Marie Joseph Cassien-Bernard (1848-1926) étudie à l’École des Beaux-Arts de Lyon, puis à celle de Paris où il obtient une médaille de première classe et le second prix de Rome.
Il est membre de la Société des artistes français.
Ses œuvres principales :
.1882 : plans de la Banque nationale de Roumanie à Bucarest, avec Albert Galleron,
.1883-1888 : Opéra Comédie de Montpellier,
.1885 : école des ponts-et-chaussées de Bucarest,
.1886 : avec Francis Nachon, projet de tour métallique classé 3e dans le cadre d’un « concours en vue de l'Exposition universelle de 1889» à Paris, L’édifice proposé est très proche du projet de son concurrent Gustave Eiffel, à la différence qu’il enjambe la Seine (à la manière du colosse de Rhodes),
.1888 : projet de « Monument à Victor Hugo »,
.1896-1900 :pont Alexandre III à Paris, avec l'architecte Gaston Cousin (maître d'œuvre, l'ingénieur Jean Réal),
.1902 :Trianon-Théâtre à Paris,
.1904 : entrées néo-classiques du Métro de Paris, notamment celles de la station Opéra pour laquelle son style sobre est préféré au style Guimard, la station Etoile, angle avenue de Wagram ou celle de la station Saint-François-Xavier ouverte en1923,
.1908 : siège de la Banque suisse et française, 20, rue Lafayette à Paris avec Paul-Emile Friesé.
L'Hôtel Mezzara a les atouts pour devenir musée ou centre d'art nouveau parisien.
L'Etat vend ses bijoux de famille. Il voudrait se débarraser de ce magnifique hôtel particulier situé au 60, rue Jean de la Fontaine et qui a appartenu à Paul Mezzara, un industriel du textile et fabricant de dentelle, au début du siècle dernier.
Il confia la construction de son hôtel particulier et lieu d'exposition de ses créations à l'architecte Hector Guimard qui lui construisit ce petit bijou de l'art nouveau en 1910-1911.
Une réussite parfaite puisque Hector Guimard dessina l’intégralité de l'édifice : ameublement, éclairage, décoration générale, ferronnerie intérieure et extérieure, vitraux.
Un futur musée ? tout le monde le souhaite, car Paris de possède pas de musée art nouveau
capable de rassembler les œuvres de cette époque fin du 19ème-deuxième décennie du 20ème siècle qui vit de nombreux artistes du monde entier créer leur façon de créer l'art nouveau dans leur pays.
L'Hôtel, devenu cours privé appartint sous forme de don au Ministère de l'Education Nationale, utilisé en tant que foyer de jeunes filles étudiantes, mais il est actuellement dans la gestion de France-Domaine, en négociation de son avenir incertain.
Le Cercle Guimard se bat depuis plusieurs mois pour cela devienne réalité ; créer à Paris un musée art nouveau digne de sa capitale. Bruxelles, Barcelone et même Budapest possède leur musée. Lorsque Guimard décéda en 1942, son épouse et veuve Adeline fit don à l'Etat de l'Hôtel Guimard et son ameublement pour en faire un musée. Il n'y eut pas de suite et le site fut vendu au privé, ses meubles dispersés. L'immeuble est d'ailleurs aujourd’hui dans un mauvais état.
Avec le soutien de :
France Domaine, Ministère de l’Education nationale, Lycée d’état Jean Zay, Mairie de Paris, Mairie du 16ème arrondissement, Archives nationales, Archives de la ville de Paris, Musée et bibliothèque des Arts décoratifs, Musée d’Orsay, Musée de Saint-Dizier, Musée Horta, Réseau Art nouveau Network (Bruxelles), Route européenne de l’Art nouveau (Barcelone), Dartagnans et ses donateurs, Scyna 4.
Venez vous aussi soutenir ce projet passionnant !
Exposition « Hector Guimard, précurseur du design » :
Hôtel Mezzara, 60, rue Jean de La Fontaine, Paris 16ème.
Tous les samedis et dimanches, du 16 septembre jusqu’au 9 décembre, de 10 à 18 heures.
Entrée : 5 euros. (Gratuit lors des Journées Européennes du Patrimoine)
Accès : Métro Jasmin (ligne 9) ou Eglise d’Auteuil (ligne 10) RER C : Station Javel (12 minutes à pieds) Lignes de bus : 52 (arrêt George Sand), 22, 72
Renseignements : 07 69 89 87 69
Différents articles de presse :
PARISCOPE :
TELERAMA "Sortir"
LE PARISIEN :
LE CERCLE GUIMARD :
Exposition
Du 16 septembre jusqu’au 9 décembre 2017
Samedi et dimanche, de 10 à 18 heures Hôtel Mezzara
Au mitan de son parcours professionnel, artiste prolixe et novateur, Hector Guimard décidait, en 1903, de se doter d’un lieu de conception et de fabrication dans tous les domaines des arts décoratifs. Ces locaux, situés avenue Perrichont prolongée, ont permis à cet « architecte d’art » de présenter meubles, luminaires, papiers peints, tapis, couverts de table… autant de créations qu’il entendait diffuser en grand nombre.
Détruits pendant la décennie soixante, ces ateliers reprennent vie dans l’exposition « Hector
Guimard, précurseur du design » à travers une maquette, des documents et des photos anciennes.
Fort de ses récentes recherches, le Cercle Guimarddresse le panorama méconnu des ambitions de cet architecte de la modernité, en puisant également dans les archives léguées en 1948 par Adeline Oppenheim, veuve d’Hector Guimard, à la bibliothèque des Arts décoratifs et dans des collections privées,
Pour donner plus d’ampleur à cet hommage commémoratif, en cette année du cent-cinquantenaire de la naissance d’Hector Guimard, l'exposition est présentée à l'Hôtel Mezzara qui offre l’occasion unique d’admirer une œuvre d’art total de « Style Guimard » (cf. photos ci-dessous), en particulier son grand hall « cathédral »coiffé d’un étonnant vitrail zénithal, et sa salle à manger une des rares pièces toujours meublée et décorée comme à l’origine.
Sources : Cercle Guimard
La maquette de l'Hôtel Mezzara présentée lors de l'exposition
Permanence du 29 octobre 2017, le patio
Beaucoup de blog font écho : le blog d'Hélène par exemple
LE POINT 19 novembre 2017
Un musée pour Hector Guimard
L'exposition qui se tient à l'hôtel Mezzara est un succès. À quand un musée consacré à l'architecte "Art nouveau" qui fête, cette année, ses 150 ans ?
Week-end après week-end, la file d'attente devant l'hôtel Mezzara (1) ne cesse de s'allonger. Et il faut parfois attendre longtemps avant de pouvoir pénétrer dans cette belle bâtisse, édifiée par Hector Guimard en 1911 au cœur du 16e arrondissement de Paris. Le succès rencontré par l'exposition consacrée à ce « précurseur du design » qui se tient dans cet édifice "Art nouveau", jusqu'au 9 décembre prochain, réjouit ses organisateurs. « Nous savions que l'architecte était populaire, mais nous ne nous attendions pas à un tel engouement », confie Nicolas Horiot, vice-président du Cercle Guimard à l'origine de l'événement.
Cette association souhaitait célébrer dignement le 150e anniversaire de la naissance de l'inventeur d'un style reconnaissable entre mille. Mission accomplie. Le Cercle Guimard qui comptait moins de cent membres l'an dernier a plus que doublé le nombre de ses adhérents, depuis l'inauguration de l'exposition mi-septembre.
Le mouvement, créé en 2003 pour promouvoir l'œuvre de Guimard, ambitionne désormais de créer un musée ou, du moins, un lieu où pourraient être organisées rétrospectives et conférences dédiées à l'architecte. Le tout au cœur de l'arrondissement où il a vécu et travaillé. « Ses ateliers étaient situés avenue Perrichont et il avait élu domicile avenue MoZart », souligne Nicolas Horiot, lui-même architecte. Nombreux sont ceux qui aimeraient que l'hôtel Mezzara se transforme ainsi en site culturel. « L'afflux de visiteurs prouve que le projet est viable sur le plan économique et bénéfique pour le territoire en matière touristique », veut croire Olivier Pons, secrétaire de l'association.
Une maison à vendre... 7 millions d'euros
L'édifice appartient depuis 1956 au ministère de l’Éducation nationale. Il abritait jusqu'à l'an dernier un pensionnat pour jeunes filles, scolarisées au lycée Jean-Zay. Or, l'État a décidé de s'en défaire et a chargé France Domaine de trouver un acquéreur. Seul problème : la maison est mise à prix 7 millions d'euros. « Il nous faut trouver un mécène, car les pouvoirs publics que nous avons démarchés nous ont tous dit qu'ils ne pouvaient pas, seuls, réunir les fonds », indique Nicolas Horiot.
Fort du soutien d'amateurs du style Art nouveau, notamment étrangers, et convaincu que l'ampleur du travail de Guimard mérite un tel musée, le bureau de l'association se démène aujourd'hui pour réunir les fonds. « Nous avons toqué à toutes les portes : du ministère de la Culture à la Ville, en passant par la région. Si nous trouvons un généreux bienfaiteur, nous parviendrons à constituer un beau tour de table », énonce Nicolas Horiot qui souligne que le classement du bâtiment en deux temps, en 1975 puis en 1994, oblige l'État.
La grille extérieure comme la porte d'entrée en bois peint ne peuvent être démontées. La façade principale, la galerie intérieure et la verrière de l'entrée créée pour éclairer le show-room où Paul Mezzara exposait ses créations textiles, au rez-de-chaussée, ne peuvent pas, non plus, être remaniées. France Domaine ne pourra donc pas se défaire de cet immeuble auprès du premier marchand de biens venu. « À moins de tomber sur un amoureux fou d'Hector Guimard, l'administration ne pourra pas vendre cette maison », insiste Olivier Pons.
Un mobilier rare
Le Cercle Guimard est d'autant plus désireux de transformer l'hôtel particulier en musée que le salon de cette maison dispose encore d'un mobilier et d'un décor d'époque. « Le plafond de la salle à manger est ainsi orné d'une peinture signée de Charlotte Chauchet-Guilleré, amie de l'architecte », indique Georges Vigne, historien de l'art, spécialiste de la période. « Une rareté », souligne Nicolas Horiot qui relève que les meubles signés Hector Guimard sont aujourd'hui dispersés aux quatre coins de la planète.
Mort en 1942 à New-York où il avait trouvé refuge pour protéger sa femme, Adeline Oppenheim, des persécutions anti-juives, Hector Guimard a traversé une période de relatif oubli dans notre pays. Mais pas aux Etats-Unis où de nombreux collectionneurs ont acquis à prix d'or ce que ses détracteurs appelaient le style « nouille ». Ouvrir un site dédié à sa mémoire réparerait cette injustice.
(1) Exposition ouverte chaque week-end, les samedis et dimanches de 10 heures à 18 heures. 60, rue Jean de La Fontaine, 75016 Paris.
La façade côté rue Jean de la Fontaine de l'hôtel et ses ferroneries typiques de l'époque Guimard
Article du Cercle Guimard, le 21 décembre 2017
Un succès immense pour l’exposition à l’hôtel Mezzara !
Avec plus de 13 000 visiteurs, l’exposition « Hector Guimard, précurseur du design » a rencontré un immense succès ! Merci à toutes et à tous !
Passionné(e)s, curieux, étudiant(e)s, architectes, habitant(e)s du quartier, amis du musée d’Orsay ou du musée des Arts décoratifs… c’est un public d’une grande diversité qui a franchi les portes du 60, rue Jean de La Fontaine, dans le 16e arrondissement à Paris, chaque week-end du 16 septembre au 9 décembre.
Dès l’ouverture, lors des Journées européennes du Patrimoine, un millier de visiteurs se pressaient pour découvrir l’exposition et son écrin, l’hôtel Mezzara, construit en 1910 par la grande figure de l’art nouveau parisien. Très vite, le bouche à oreille a fonctionné, le mouvement était lancé… Dès lors, les files d’attente se sont allongées, rythmant chacun des 11 week-ends. Merci à ces nombreux visiteurs patients, à tous ces amateurs dopés à la curiosité, à tous ceux qui espéraient depuis longtemps admirer le lieu. Dans leur écrasante majorité, ils se sont déclarés ravis de cette découverte : c’est une immense satisfaction pour notre association. Leur soutien, désormais acquis, est précieux pour accompagner le projet d’offrir à l’hôtel Mezzara un rôle à sa mesure.
Le Cercle Guimard envoie un clin d’œil amical et un remerciement sincère aux nombreux journaux, magazines, blogs, sites web ou profils sur les réseaux sociaux qui ont annoncé et soutenu l’événement. L’aventure n’est pas terminée, avec de nouvelles parutions dans la presse, quelques Instagramers encore fervents, et par exemple un reportage sur Arte dans quelques jours. N’hésitez pas à nous retrouver sur Facebook, Twitter ou Instagram, pour en savoir plus.
Enfin, le Cercle Guimard remercie les partenaires et soutiens sans qui le projet n’aurait pas été possible :
France Domaine, Ministère de l’Education nationale, Lycée d’état Jean Zay, Mairie de Paris, Mairie du 16ème arrondissement, Archives nationales, Archives de la ville de Paris, Musée et bibliothèque des Arts décoratifs, Musée d’Orsay, Musée de Saint-Dizier, Musée Horta, Réseau Art nouveau Network (Bruxelles), Route européenne de l’Art nouveau (Barcelone), Dartagnans et ses donateurs, Scyna 4.
Article officiel du Cercle Guimard :
Quel Avenir pour l’hôtel Mezzara ?
4 mai 2020
Sur le site de La Tribune de l’Art, organe d’information spécialisé, dans un article du 24 avril, Bénédicte Bonnet Saint-Georges dresse un historique complet du projet de musée Guimard porté par Le Cercle Guimard et Fabien Choné. Au terme de ce récit, la journaliste questionne le Ministère de la Culture sur le potentiel muséal de l’hôtel Mezzara rappelant précisément la proposition du Cercle. Elle interroge également le Ministère de l’Action et des Comptes publics sur l’appel d’offre – toujours à venir – et ses critères de sélection.
Pour le Cercle et son projet, le soutien de La Tribune de l’Art est un signe fort. Cette enquête ne peut qu’encourager et conforter la communauté des passionnés qui voit dans l’hôtel Mezzara le futur étendard de l’Art nouveau français.
Documentation/Sources/Autres articles du blog sur l’Hôtel Mezzara:
Une redécouverte de la fontaine des Fleuves ou fontaine fluviale, une des deux fontaines monumentale située au centre de la place de la Concorde, lors d'un vernissage de l'exposition "Souterrain - Subterranean" d'Ali Kazma au Jeu de Paume.
La fontaine des fleuve ou fluviale est composée de figures assises représentant le Rhin et le Rhône, des produits des régions arrosées (raisins, blé, fruits, fleurs), des statues de la Navigation fluviale, de l'Agriculture et de l'Industrie.
En voici quelques images réalisées le 16 octobre 2017, la fontaine des Mers ou Maritime n'étant pas en action.
La tour Eiffel en arrière plan
Jeux d'eau de la fontaine
Ou se situe la Fontaine des Fleuves de la place de la Concorde ?
Documentation et sources :
Architecte de la fontaine des Fleuves : Jacques Hittorff : 1836 : début de l'aménagement de la
place de la Concorde, y compris les lampadaires, les colonnes rostrales (voir photographie jointe) et le dessin des fontaines actuelles, suivant une idée du roi Louis-Philippe. Il fait ériger sur la place l'obélisque de Louxor.
Le château de la Muette est un édifice situé dans le 16ème arrondissement de Paris à proximité du bois de Boulogne, et situé au niveau de l'actuelle porte de la Muette, sur un emplacement où trois châteaux ont existé successivement depuis la Renaissance. Le bâtiment actuel, construit dans le style du 18ème siècle, a été édifié par Henri de Rothschild sur des plans de l'architecte Lucien Hesse, au début des années 1920. Il abrite aujourd'hui le siège de l'OCDE, (Organisation de coopération et de développement économique) à Paris.
L'immense hall d'entrée des bâtiments de l'O.C.D.E.
La Muette : L’origine même de ce nom de Muette se perd dans le passé. Peut-être faut-il la chercher dans le mot muete, orthographe fréquemment employée jusqu’à la fin du XVIIIe siècle pour désigner une meute de chiens de chasse ; peut-être vient-elle de mues, bois perdus par le cerf à l’automne, ou même de la mue des faucons, ou aurait été choisie pour évoquer l’éloignement de la Cour et des bruits de celle-ci, comme une sorte de vie de Cour muette voire discrète.
Quelle que soit l’origine réelle du mot, le nom de l’actuel château est lié au pavillon de chasse où les rois de France s’arrêtaient pour chasser à courre le cerf dans le bois de Boulogne.
Les anciens châteaux de la Muette :
UN PAVILLON DE CHASSE DEVIENT UN CHÂTEAU ROYAL
Rendez-vous de chasse royal, berceau de princes de France, résidence de plusieurs favorites, parc où Louis XVI et Marie-Antoinette se promenaient sans gardes au milieu du peuple, tel est le lieu du domaine de la Muette. Vers 1572, cet ancien rendez-vous de chasse fut transformé en un petit château royal par Charles IX. Le Roi légua son château à sa
sœur Marguerite de Valois, l’épouse de Henri IV. Celle-ci le légua au dauphin le futur Louis XIII. En 1716, le château de la Muette devint la résidence de la duchesse de Berry, fille du duc d’Orléans, Régent de France ; le Tsar Pierre le Grand y fut son hôte. Suite au décès prématuré de la duchesse en 1719, le Régent offrit le château au jeune Roi Louis XV. De 1724 à 1734, dix enfants royaux y virent le jour. Cependant Louis XV semble avoir réservé la Muette à ses favorites plutôt qu’à sa famille.
Y ont tour à tour résidé les sœurs de Nesle, Madame de Pompadour et Madame Dubarry. C’est à cette époque que le château fut reconstruit par les Gabriel, père et fils. Le nouveau roi, Louis XVI, passa les plus heureux jours de sa vie au château avec sa jeune épouse Marie-Antoinette. Ce fut une lune de miel, non seulement avec la Reine, mais avec son peuple. C’est au château de la Muette que Louis XVI reçut à dîner l’Empereur Joseph II, frère de Marie-Antoinette, et qu’il consentit à Antoine-Augustin Parmentier le droit de planter des pommes de terre, alors quasiment inconnues en France, dans un petit enclos sablonneux au nord-ouest du domaine royal.
C’est également du parc du château qu’en novembre 1783 Pilâtre de Rozier et le marquis François Laurent d’Arlandes s’élevèrent dans un ballon soutenu par l’air chaud, œuvre des frères Montgolfier, devenant ainsi les premiers humains à échapper à l’attraction terrestre. Mêlés à la foule qui assistait à cet exploit se trouvaient la famille royale et Benjamin Franklin.
À la Révolution, le domaine devint propriété de l’État. En 1792, le rideau tombe sur le château de la Muette. L’Assemblée Nationale décida alors de vendre le domaine aux enchères. Il fut divisé en lots et les deux ailes du château furent séparées afin de mieux vendre les parcelles. La Muette et la Petite Muette voient le jour.
LA MUETTE AU XIXe SIÈCLE :
Une aile de l’ancien château, la Muette, entourée d’un parc, est achetée en 1820 par Sébastien Érard, le fabriquant bien connu de pianos. Érard légua son château à son neveu Pierre Érard. Vers 1865, Madame Pierre Érard, la veuve de celui-ci, entreprend de recomposer l’ancien domaine. Elle réunit le bâtiment de la Muette à celui de la Petite Muette. Les jardins séparés sont peu à peu regroupés en une seule propriété. À son tour, Madame Pierre Érard légua le château de la Muette à sa nièce Marie (Schaeffer) Érard.
Marie Érard épousa Amable-Charles Franquet de Franqueville, fait comte par le pape en 1870. Après le décès de la comtesse (Schaeffer-Érard), le comte hérite de la Muette. Plus tard, le domaine, quasiment reconstitué, tomba dans l’héritage de la famille du comte qui en vendit une grande partie faisant place à de nouveaux lotissements et à un quartier résidentiel. Les derniers vestiges du château disparaissent vers 1926.
Le siège de l’OCDE
En 1920, le château est démoli et le parc est loti. En 1921, Henri de Rothschild, médecin,
philanthrope et auteur dramatique, fait l’acquisition d’une parcelle de 2 hectares. Il fait construire un nouveau château dans le style du XVIIIe siècle par l’architecte Lucien Hesse.
En 1940, sous l’occupation allemande, le château est le siège du commandement de la marine allemande. En 1948, le domaine est vendu à l’OCDE qui y installe son siège. Des bureaux modernes et assez neutres ont été construits à côté du château.
Sources : Guide du patrimoine Ile-de-France, sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos, Hachette. Guide du promeneur 16e arrondissement, Marie-Laure Crosnier Leconte, Parigramme, 1995.
Le château du baron Henri de Rothschild :
C’est en 1912 que le baron Henri de Rothschild acquiert un terrain de 22 000 m2 appartenant au comte de Franqueville. Il y fait construire un château et un parc. Le château devient la résidence parisienne du baron Henri de Rothschild dont les armoiries figurent au fronton de l’entrée principale. On peut y lire : Concordia, Integritas, Industria (Unité, Intégrité, Diligence). La rue devant le château porte un des noms de plume du baron : André Pascal.
Sa façade est ornée de 24 têtes de personnages sculptées en pierre de taille, en alternance homme/femme, représentant des allégories et des déguisements de théâtre. En octobre 1948 les héritiers du baron Henri de Rothschild vendent le château à l'Organisation Européenne de Coopération Economique (OECE) qui y installe son siège.
Le volume des salles et des accès de l'O.C.D.E.
LES JARDINS DU CHÂTEAU DE LA MUETTE :
Le baron Henri de Rothschild projetait d’entourer son château de jardins. En 1914, il organisa un concours afin de promouvoir le savoir-faire des jeunes jardiniers français. Le concours fut remporté par Raoul Saint-Martin, élève de l’illustre architecte-paysagiste Achille Duchêne (1866-1947), fils et associé de Henri Duchêne (1841-1902).
Réaménagés en 2009-2010, les jardins de la Muette abritent d’importantes plantations dans le respect de l’environnement. Les allées aux arbres centenaires ont été conservées. Le jardin comprend plus de 25 000 plantes dont 139 arbres (71 tilleuls).
Les locaux modernes actuels de l'O.C.D.E. sont soucieux de l'écologie et font appel à des technologies très avancées.
L'O.C.D.E. a pour but d'étudier l'activité d'une quarantaine de pays industrialisés du monde.
6, rue des Petits-Champs et 2, rue Vivienne, Paris 2ème arrondissent
Une des rares galeries parisiennes qui n'est pas privée
Un peu d'histoire :
Le quartier de la Bibliothèque Nationale :
Le quartier de la Bibliothèque Nationale fut longtemps le quartier le plus élégant de Paris. il est né au 17ème siècle du génie de Richelieu, qui, pour mettre en valeur son Palais-Cardinal, repoussa vers le nord la vieille enceinte de Charles V. Le long d'un réseau moderne de rues s'élevaient les hôtels classiques qui firent l'admiration de tous, m^me du Bernin pourtant si difficile.
Mais du quartier aristocratique qui vit les beaux jours de Richelieu et de MaZarin, ne restent que quelques vestiges épargnés par les pics des démolisseurs.
De Richelieu à Louis xiv : naissance d'un quartier :
Galeries Colbert : Portique de l'entrée principale des galeries sur la rue Nve des Petits-champs
Plan du quartier de la Galerie Colbert
La galerie Colbert est un passage couvert parisien situé dans le 2ème arrondissement, accessible au 6,rue des Petits-Champs et au 2, rue Vivienne.
Construite en 1826 pour concurrencer la galerie Vivienne, voisine de cette dernière, la galerie Colbert n'a pas eu autant de succès. Après rénovation dans les années 1980, elle est achetée par la Bibliothèque nationale de France puis dévolue à l'Institut national de l'art (INHA) et abrite depuis de nombreuses institutions liées à l'histoire de l'art et au patrimoine culturel. La galerie Colbert est ouverte au public qui est invité à découvrir la magnifique rotonde surmontée d’une coupole en verre. La brasserie «Le Grand Colbert", au décor Art Nouveau souvent utilisée pour le cinéma est situé à l’entrée de la galerie.
Longueur : 83 mètres, largeur : 5 mètres
Le restaurant "Le Grand Colbert" de style art nouveau
Plan de la Galerie Colvert : en bas, la rue Vivienne
Quelques images de la galerie Colbert :
Eurydice placée au centre de la rotonde
Images et gravures anciennes :
A droite : photographie Philippe Couette
Proposition de circuit A/R dans les deux galeries
Sources bibliographiques : Bibliothèque Nationale Galerie Colbert
58, rue Richelieu 75002 Paris Tel; 01 47 03 81 26
Galerie Colbert : 4, rue Vivienne, 6, rue des Petits Champs Paris 2ème arrondissement