:
Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
Ce parcours est l’occasion de comparer et tisser des liens entre les deux architectes lyonnais et figures de l’Art nouveau parisien, Jules Lavirotte et Hector Guimard. Confrères mais aussi compétiteurs, ils s’étaient accaparés des espaces de création bien distincts : Guimard principalement dans le XVIe arrondissement ; Lavirotte dans le VIIe. Nous commencerons par la Maison des Arums d’Octave Raquin, puis nous poursuivrons avec les édifices les plus remarquables de la carrière de Lavirotte, avec un arrêt devant l’hôtel particulier du bijoutier René Lalique.
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L'hôtel de Lauzun fut construit entre 1657 et 1658 par l'architecte français Charles Chamois pour le financier Charles Gruyn. Il fut décoré par le peintre Michel Dorigny(1616-1665), élève et gendre de Simon Vouet, qui a hérité de l'atelier du maître après sa mort en 1649. On connaît de lui à l'hôtel de Lauzun, "Le Triomphe de Cérès", "La Toilette de Vénus", "Diane et Endymion" ainsi que "Le Triomphe de Flore","Flore et Zéphyr", "Le Triomphe de Vénus", plafonds peints entre 1656 et 1657.
L'hôtel de Lauzun est situé au 17, quai d'Anjou sur l'île Saint-Louis (IVème arrondissement) Sa façade extérieure, qui s'inscrit dans l'alignement des bâtiments qui composent cette voie, présente un élément remarquable, son balcon ouvragé en fer-forgé.
Les façades de la cour intérieure de l'hôtel de Lauzun
L'escalier de l'hôtel
Sur la voûte de l'escalier, une fresque représente le temps représenté par un vieillard
accompagné d'un ange tenant un sablier.
La Vérité est représentée par une femme qui se regarde dans un miroir. voir image
Au dessus des portes, on peut voir des bas-reliefs en stuc représentant les Sciences,un globe, la Sculpture, un buste, la Chorale et la Musique. voir images ci-dessous
Détail de la frise de l'escalier
Le salon de musique au premer étage
Les oeuvres attribuées à Sébastien Bourdon
Le Salon de Musique :
Les peintures du Salon de Musique sont attribuées à Sébastien Bourdon.
Entre deux fenêtres du deuxième étage, sur la façade nord de la cour, se trouve un cadran
solaire vertical déclinant de l'après-midi, qui indique à la fois les heures et le calendrier. De 3,20 mètres de haut, 1,60 mètres de large, il est à la fois gravé et peint. Riche, il figure quatre lignes horaires. Deux relient l'arc du solstice d'été à celui du solstice d'hiver, une l'arc du solstice d'hiver à l'équatoriale, deux l'arc du solstice d'hiver au bord droit du cadran. Quatre lignes des demi-heures figurent en pointillé. La ligne équatoriale, ascendante et également en pointillé, est accompagnée des symboles de la Balance et le Bélier ; les deux arcs des solstices figurent respectivement le Cancer et le Capricorne. La ligne de midi vrai sert aussi à indiquer le calendrier, par douze traits perpendiculaires correspondant au premier jour de chaque mois, le premier semestre à gauche de la ligne, le second à droite. Le disque n'a pas été replacé lors de la restauration du cadran en 1957. Il se trouvait dans les réserves de l'hôtel en 1970, date à laquelle une photographie d'archivage en fut prise; le devenir du disque depuis n'est pas connu. Il représentait un visage, entouré de rayons convergeant vers l'œilleton. Le tripode qui le soutenait, décoré, comme les lanternes et gouttières de l'hôtel, par des motifs végétaux dorés, est toujours présent au dessus du cadran.
Le club des hashischiens:
En 1846, à l’Hôtel de Lauzun, au 17, quai d’Anjou, alors appelé
Hôtel Pimondan, aujourd’hui centre protocolaire des réceptions du Conseil municipal de Paris, quelques romantiques dont le poète Charles Baudelaire, le dandy Roger de Beauvoir, le caricaturiste Daumier, les peintres Fernand Boissard et Eugène Delacroix, les écrivains Dumas p:ère et Théophile Gautier, et parfois Sainte-Beuve, le critique au regard fuyant, et même Balzac, torturé par ses amours lointaines, se réunissent mensuellement pour les séances du Club des Haschischins.
Charles Baudelaire photographie
Tous admiraient l’opiomane de Quincey et se répétaient les paradoxes de son essai sur «
l’assassinat considéré comme un des Beaux-Arts » ; Sainte-Beuve et Baudelaire avaient traduit Quincey, et Baudelaire faisait connaître Edgard Poe. La secte ismaïlienne des Haschischins (assassins) avait naguère, au XIIe siècle, assuré son pouvoir en Orient par l’assassinat de tous ses adversaires. Son chef, le Vieux de la Montagne (le Cheik al-Djabal), dont descendent les Aga Khans, tenait ses hommes par le haschisch et promettait la félicité éternelle à ceux qui exécutaient les meurtres qu’il ordonnait.
Les intentions des invités de l’Hôtel Lauzun étaient plus extravagantes que criminelles. C’est Baudelaire (1821-1867) qui les réunissait. Fils de famille dissipé, il avait été, le 29 juin 1841, sur ordre de son beau-père, le général Aupick, Théophile Gautier photographie
futur ambassadeur à Constantinople et à Madrid, embarqué sur un bateau en partance pour Calcutta.
À l’escale de La Réunion, il s’était sauvé pour rentrer en France en février 1842. Ayant récupéré l’héritage de son père, 75 000 francs, il avait loué, pour 350 francs, un appartement mansardé à l’Hôtel de Lauzun. C’est dans le grand salon du rez-de-chaussée que ces jeunes gens tenaient leurs agapes, de 18 à 23 heures.
« Le Club des Haschichins est un groupe voué particulièrement à l’étude et à l’expérience de drogues (principalement le haschich) fondé par le docteur Jacques Joseph Moreau en 1844 et actif jusqu’en 1849. Les séances mensuelles ont lieu chez le peintre Fernand Boissard à l’Hôtel de Lauzun (appelé aussi Hôtel de Pimodan) sur l’île Saint Louis, à Paris. De nombreux scientifiques, hommes de lettres et artistes français de cette époque ont fait des passages dans le Club des haschichins lors de ses séances. "
Photographies anciennes de l'hôtel de Lauzun
Salle à Manger Petit Salon
l'Hôtel de Lauzun :
L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1906 et depuis 1928 l'hôtel de Lauzun est propriété de la ville de Paris. Il était déjà une propriété municipale au XIXe siècle. La famille Pichon, issue de la noblesse d'Empire, posséda et habita l'hôtel dans l'intervalle.
Depuis le 12 novembre 2013, l'hôtel de Lauzun abrite l'Institut d'études avancées de Paris, un institut de recherche qui accueille en résidence des chercheurs internationaux en sciences humaines et sociales.
II, la suite des statues Cavaliers et Chevaux de Paris
Parvis de Notre-Dame de Paris. place Jean-Paul II
Charlemagne et ses Leudes :
En 1853, Louis et Charles Rochet se lancent dans la création d'un Charlemagne, à la suite de
deux autres statues équestres : Don Pedro 1er, à Rio de Janeiro et Guillaume le Conquérant à Falaise.
L’œuvre figure dans sa version en plâtre à l'exposition Universelle de 1867 et en bronze à celle de 1878 comme chef-d’œuvre de la production des fondeurs Thiébaut.
En 1879, le Conseil Municipal autorise l'exposition de la sculpture sur le parvis de Notre-Dame, mais elle n'est mis en place qu'en 1882 sur un châssis de bois recouvert de toile et demeure dans ses conditions provisoires pendant vingt-six ans. En 1895, la Ville de Paris acquiert finalement le monument en dédommageant les fondeurs du seul prix du bronze.
En ajoutant les deux figures en pied d'écuyers Roland et Olivier, les frères Rochet enrichissent la forme traditionnelle du groupe équestre en multipliant les axes de composition et les points de vue. L'intérêt du monument réside aussi dans sa recherche de vérité historique, reproduisant fidèlement des modèle supposé originaux, comme l'épée Durandal du musée de Madrid ou la couronne de Nuremberg conservée à Vienne.
L'Hôtel de Ville de Paris et la statue équestre d'Etienne Marcel
1341, quai de L'Hôtel de Ville 75004 Paris
Statue équestre d'Étienne Marcel :
En 1882, un concours est ouvert pour l'érection d'un monument à Étienne Marcel, prévôt des
marchands de Paris qui s'opposa au dauphin Charles V.
Pour les élus parisiens, l'hommage rendu au défenseur du pouvoir municipal face aux abus de la royauté rappelle le rôle exemplaire de la Capitale dans la naissance des nouvelles institution et célèbre symboliquement, dans un même monument Paris et sa République.
Le projet suscite de nombreux débats : certains élus préférant une figure debout, image d'un tribun, plutôt qu'un groupe équestre au caractère royal ou militaire; de même, le côté de l'Hôtel de Ville est préféré à l'axe central de la façade car il permet une perception de profil du monument, plus favorable au groupe équestre.
Commencée par le sculpteur Idrac et terminée par son compatriote toulousain Marquestre, l’œuvre présente un équilibre de proportion, une puissance d'expression mêlée de vérité naturelle, nettement inspirée des grands modèle de la Renaissance italienne. S'y ajoutent ici une volonté de reconstitution archéologique et un réalisme presque sévère, conformes au goût de l'époque.
Le Pont Neuf et la statue équestre d'Henri IV
La statue équestre d'Henri IV :
Le Génie des Arts
Le Génie des Arts, guichets du Carrousel du Louvre :
Le sculpteur toulousain Antonin Mercié exécuta en 1877 ce groupe destiné à remplacer aux guichets du Carrousel la statue équestre de Napoléon III de Barye, déposé après la défaite de Sedan.
Le dynamisme de la composition, le Génie des Arts descend de Pégase, cabré vers le ciel, précédé de la Renommée qui se retourne devant lui, rattache cette œuvre au courant baroque de la seconde moitié du XIXème siècle hantée par les chevaux de Marly, qui multipliera les figures lancées dans le vide, chevaux haletant et pégases cabrés, dans une exubérance qui va des couronnements de l'Opéra à ceux du Pont Alexandre III ou du Grand Palais.
Images du 29 janvier 2018 Guichets du Louvre côté Seine
La Paix conduite sur un char de triomphe
Arc de Triomphe du Carrousel, Paris 75001
La paix conduite sur un char de triomphe :
Monument à la gloire de la Grande Armée, l'arc de Triomphe du Carrousel est édifiée entre 1806 et 1809 à l'entrée de l'ancien Palais des Tuileries, devenu résidence officielle de l'Empereur.
Dessiné par les architectes Percier et Fontaine à l'imitation de l'arc de Septime-Sévère de Rome, le monument comporte une abondance décoration sculptée, conçue par Vivant Denon, illustrant la campagne de 1805 et la capitulation d'Ulm.
Au sommet de l'arc se détachaient initialement les chevaux de Saint-Marc, célèbre antiques provenant de l'Hippodrome de Constantinople, rapportés d'Italie par les troupes napoléoniennes.
La Restauration restitua à Venise ses chevaux et commanda au sculpteur François-Joseph Bosio un nouveau char triomphal, accompagné de Victoires aillées et conduit par la Paix, dont la rigueur classique évoque en tous points son modèle antique.
François-Joéeph Bosio est aussi l'auteur de Louis xiv de la place de la Victoire, qui montre le Roi Soleil en empereur romain sur un cheval cabré.
La statue de Jeanne d'Arc place des Pyramides
La statue de Jeanne d'Arc place des Pyramides :
La statue est située au centre de la place des Pyramides; dans le1er arrondissement de Paris. Son emplacement se situe à proximité du lieu où Jeanne d'Arc aurait été blessée lors de sa tentative ratée de prise de Paris.
Historique :
Le monument est une commande du gouvernement français faisant suite à la défaite du pays dans la guerre franco-Allemande de 1870. Parmi les 150 statues érigées à Paris au cours de la période 1870-1914, qualifiée d'« âge d'or de la statuomanie », celle de Jeanne d'Arc est l'unique commande publique passée par l'État (les autres étant dues à des initiatives privées)3. La symbolique de la statue est « la reconquête ».
Elle est exécutée par Emmanuel Fremiet, qui prend comme modèle Aimée Girod, une jeune Lorraine de 18 ans, et inaugurée en 1874. Le piédestal est dessiné par l'architecte Paul Abadie et la grille élaborée par Gabriel Davioud protège celui-ci. Cette statue de bronze est fondu par la Fonderie Thiébaut Frères.
Une autre version de la statue, financée par le mécène Osiris, est exécutée en 1889 par Frémiet pour la ville de Nancy sur la place Lafayette. Le cheval est réduit de taille, en 1899. Frémiet remplace le cheval de Paris par le modèle de Nancy, ce qui provoque une polémique.
La version de Frémiet de Jeanne d'Arc à cheval est reproduite en de nombreux exemplaires, on la retrouve entre autres àLIlle, Compiègne, Saint-Etienne, La Nouvelle-Orléans, Philadelphie, Portland et Melbourne.
Le monument fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 31 mars 1992.
Les Chevaux de Marly :
Les Chevaux de Marly au musée du Louvre
Place de la Concorde Paris 75008
Les Chevaux de Marly furent commandés en 1739 par Louis XV au sculpteur Guillaume
Coustou, pour orner «l'abreuvoir de Marly » situé à l'entrée du parc du château de Marly, afin de remplacer deux groupes sculptés. Ceux-ci, Mercure à Cheval sur Pégase et La Renommée à Cheval sur Pégase d'Antoine Coysevox avaient en effet été déplacés en 1719 dans le jardin des Tuileries. Les modèles sont choisis par le roi en 1743 et furent installés à Marly en 1745, après seulement deux ans de travail.
En 1794, ils sont transférés place de la Concorde. Restaurés en 1840 par Louis-Denis Caillouette (1790-1868).
En 1984 notamment en raison du fait que le défilé des blindés du 14 juillet les fragilisait, ils sont remplacés par des copies en marbre reconstitué réalisées par Michel Bourbon dans l'atelier d'une filiale de Bouygues. Ce dernier en profite pour demander le droit d'en réaliser une copie supplémentaire qui est placée au siège social de Bouygues Construction. Les originaux sont conservés au Musée du Louvre dans une ancienne cour de l'aile Richelieu transformée en patio, appelée la cour Marly.
Musée du Louvre 29 janvier 2018
Parc de Marly
Les cavaliers de la place de la Concorde côté jardin des Tuileries
Le chateau de Marly, peinture
Photographie ancienne des Chevaux de Marly
Statue équestre d'Albert 1er, roi des belges
Cour de la Reine, Paris 75008 :
La statue équestre d'Albert 1er, roi des belges :
Le roi des belges, refusant d’accorder le passage dans son pays à l’armée allemande, rejoignit les troupes alliées. Lorsqu’il mourut dans un accident, les Français manifestèrent leur tristesse en lançant une souscription pour un portrait équestre, exécuté par le sculpteur Armand Martial.
Latitude : 48.864585
Longitude : 2.318271
Statue équestre de La Fayette
Cours de la Reine, Paris 75008
La statue équestre du général La Fayette :
Un Américain du nom de Robert Thompson, souhaitant remercier la France pour la statue de la Liberté offerte aux américains, ouvrit une souscription auprès des écoliers américains afin d'ériger une statue à la gloire du général La Fayette.
La France agrée le projet en 1899, le sculpteur choisi est l'américain Paul Wayland Barllett (1865-1925). On lui donne comme délai l'exposition universelle de 1900.
En raison du délai trop court, le sculpteur réalise un modèle en plâtre. L'inauguration a lieu le 4 juillet 1900, jour anniversaire de l'indépendance américaine. La statue est installée dans la cour Napoléon du Louvre.
Par la suite, le sculpteur doit réaliser la statue en bronze, mais il n'est pas satisfait de son œuvre. Il remplace le costume Louis XVI par un costume de l'époque révolutionnaire. Il supprime la perruque et le tricorne le faisant apparaitre tête nue. L'épée qu'il tenait par le fourreau est présentée dégainée lame vers le haut.
La tortue au pied de la statue :
Ce n'est qu'en 1908 que la statue en bronze remplace le projet en plâtre.
En raison des travaux pour l'aménagement de la pyramide du Louvre la statue est transportée à son emplacement actuel le 10 avril 1985. Mais installée entre deux rangées d'arbres tout
proches, elle ne dispose pas d'un recul suffisant pour être bien observée.
Comme pour se moquer de lui-même et de sa lenteur, le sculpteur a fait apparaître une petite tortue sous les jambes du cheval du côté gauche.
La statue équestre de Simon Bolivar (Simón Bolívar) :
La statue est la quatrième copie de l'œuvre du sculpteur français Emmanuel Frémiet, commandée au début du XXe siècle par la ville de Bogota en Colombie. La copie est offerte en 1930 par les républiques d'Amérique latine lors du centenaire de la mort de Simón Bolívar. Deux autres copies sont érigées à Barranquilla en Colombie et La Paz en Bolivie.
Installée à l'origine place de la Porte de Champerret, la statue est déplacée sur le cours la Reine en 1980.
Situé place du Canada dans le 8ème arrondissement, à proximité du Grand Palais, ce monument réalisé par l’artiste russe Vladimir Sourovtsev porte cette inscription en français et en russe :
En 1916, à la demande des Alliés, la Russie envoya en France deux brigades spéciales du corps expéditionnaire russe. Plus de 20 000 hommes participèrent aux opérations militaires en Champagne. Plus de 5 000 d'entre eux, soldats et officiers russes, perdirent la vie sur les champs de bataille français.
"A la mémoire des soldats et officiers du corps expéditionnaire russe qui ont combattu sur le sol français entre 1916 et 1918
La France et la Russie reconnaissance"
La Renommée au Combat (1897/1900) Pierre Granet rive gauche, amont et La Renommée de la Guerre (1897/1900) Clément Steiner rive gauche, aval.
La Renommée de l'Agriculture (1897/1900) Emmanuel Fremiet rive droite, aval et La Renommée des Arts (1897/1900) Emmanuel Fremiet rive droite, amont.
Les quadriges du Grand Palais : "L'Harmonie triomphant de la Discorde" et "L'Immortabilté devançant le Temps"
Les quadriges de Georges Récipon au Grand Palais
Les corps d'angle de la façade principale du Grand Palais convergent vers un élément
essentiel : les quadriges de Récipon. Ces deux sculptures en cuivre, aux inspirations baroques, ont été imaginées par Georges Récipon, également auteur d'une partie des décors du pont Alexandre-III. Les deux groupes représentent "L'Harmonie triomphant de la Discorde" côté Seine, et "L'Immortalité devançant le Temps" côté Champs-Élysées. Chefs-d'œuvre de légèreté, malgré leur poids de douze tonnes, les chevaux semblent s'élancer dans le ciel de Paris, à 30 mètres au-dessus du sol.
Abîmés par le temps, les quadriges font partie des priorités lors de la première phase des travaux de restauration du Grand Palais. Ils sont déposés pièce par pièce entre juillet et septembre 2001. D'abord stockés dans la Nef, ils sont ensuite transportés dans les ateliers de la Socra à Périgueux. Restaurés au cours de l'année 2003, les quadriges retrouvent leur place en 2004, ainsi que leur belle patine verte grâce à une oxydation accélérée.
Photographie ancienne du Grand Palais
Documentation et sources :
"Les Balades du patrimoine : un nouveau regard sur le Patrimoine parisien" de Notre-Dame au Grand Palais. Mairie de Paris. Fiche N° 07.
Site Wikipédia, Paris 1900, anciennes cartes postales
I : la statue du maréchal Foch place du Trocadéro - 11 novembre Paris 16ème
Petit circuit des statues de cavaliers et chevaux à Paris, à suivre
Cette statue en bronze des sculpteurs Robert Wlérick et Raymond Martin représente le maréchal de France Ferdinand Foch, commandant en chef des armées alliés en 1918. Le maréchal est représenté tête nue.
L’œuvre fut réalisée en 1951.
A voir, à proximité :
La Tour Eiffel, évidemment !
Place du Trocadéro : attention, pas d'accès souterrain, accès difficile et dangereux à la statue du maréchal Foch sur le terre-plein central.
Métro. : Trocadéro, ligne N° 6 ou ligne N°9
Documentation et liens :
Liens et sources : Site Wikipédia La statue du maréchal Foch : https://fr.wikipedia.org/wiki/Statue_%C3%A9questre_du_Mar%C3%A9chal_Foch
Paris s’apprêtait à recevoir une nouvelle grande Exposition Universelle en 1900. Après la gare Saint-Lazare en 1889, ce fut au tour de la gare de Lyon de prendre l’aspect d’un palais, et notamment pour magnifier le nouveau terminus de la Compagnie Paris Lyon Marseille qui exploitait les lignes du réseau Sud-Est à la fin du 19e siècle. Les travaux furent confiés à l’architecte Marius Toudoire, qui fit construire le beffroi de 64 mètres (la Tour-Horloge) et la façade monumentale de la gare.
La Direction de la compagnie des chemins de fer souhaitait la construction d’un buffet prestigieux, symbole du voyage, de l’innovation technique, du confort et du luxe. Le projet fut confié au même architecte, lequel construisit le buffet dans le bâtiment au centre de la gare.
Le buffet de la gare fut inauguré en 1901 par le Président de la République Emile Loubet.
En 1963, Albert Chazal rebaptisa le buffet en « Le Train Bleu », en l’honneur du mythique « Paris-Vintimille », train de légende à destination de la Côte d’Azur.
Une visite de l'exposition "Moyen-Age et Publicité" du 22 décembre 2017
A toute diligence :
La poste se développe au 14ème siècle en partie grâce à la politique. Dans les années 1470, le roi Louis xI crée pour ses 250 chevaucheurs une route postale dotée de relais. Le service de courrier de Charles le Téméraire compte une cinquantaine de chevaucheurs et de courriers à pied qui porte les message a toute diligence, à raison de 70 kilomètres par journée de voyage, voire à toute extrême diligence, jusqu'à 90 kilomètres par jour. Une nouvelle pârtie de Bruges atteint Lille dans la journée et Paris au bout de 3 à 4 jours.
Cavalier devant une écurie pour le courrier express signalée par une enseigne en forme de cheval au galop
Réclame du prix et de la qualité du vin à la porte d'une taverne
Caricature de héraut proclamant une annonce d'une voix claironnante : celle du coq
Sources : Livre d'heures à l'usage de Rome Provence vers 1440
Publicité et Moyen-Age :
Cliquer sur les images pour les ouvrir
Les différents étages de la Tour Jean sans Peur :
Merci à Agnès pour ses informations et son sympathique accueil
Documentation et sources :
Association des Amis de la tour Jean sans Peur 2ème trimestre 2017
Après un circuit dans le 18ème ouest, Montmartre et le Sacré-Coeur, à l'ouest, le quartier de la Goutte d'Or, à l'est, voici une balade dans le quartier sud de l'arrondisement : le secteur de la place Saint-Pierre et ses marchés de tissus d'ameublement, de décoration et d'habillement.
Le marché Saint-Pierre, la grande halle et la rue Charles Nodier au début du siècle dernier
Le marché Saint-Pierre et ses commerces de tissus : localisation
Les merveilleux mannequins du magasin Reine
Le quartier du marché Saint-Pierre est un ensemble de rues situées dans le sud du 18ème arrondissement, au pied de la butte Montmartre dans lesquelles se trouvent le plus grand rassemblement de magasins dédié au tissu d'ameublement et de décoration de l'agglomération parisienne. On y trouve depuis plus d'un siècle des grands magasins comme Dreyfus, Reine, Moline et les Coupons de Saint-Pierre et un grand nombre de boutiques de taille plus modestes souvent spécialisés dans une catégorie d'articles. Les magasins sont concentrés dans les rues d'Orsel, Charles Nodier, Livinstone, Sevestre, Pierre Picard et sur la place Saint-Pierre.
Les principales rues du quartier Saint-Pierre
Les halles Saint-Pierre et l'immense magasin Dreyfus
Merveilles du Marché Saint-Pierre
Les boutiques du quartier Saint-Pierre
A voir, évidemment, à deux pas de la place Saint-Pierre :
L'église du Sacré-Coeur
Paris, son métro. et la quartier Saint-Pierre
Métro. d'accés : Anvers Ligne N°6
A voir aussi dans le 18ème arrondissement de Paris, d'autres articles du blog :
Le plus vieux marché couvert de Paris encore en service.
L'entrée 39, rue de Bretagne et au 35, rue Charlot
Le marché des Enfants-Rouges, fut créé en1628, on l'appelait alors le Petit Marché du Marais. Le nom du marché des Enfants Rouges (1) ne lui fut donné que plus tard, de même que celui de Marché de Beauce. Ces deux noms viennent de la proximité de l'hospice des Enfants-Rouges (2) (1524-1777) créé par Marguerite de Navare (3) pour des orphelins dont l'uniforme était rouge, qui a aussi donné son nom au quartier, et de celle de la rue de Beauce. Le Marché des Enfants-Rouges, qui est le plus vieux marché couvert de Paris en service, a fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le8 mars 1982 et a été rénové à la fin des années 1990, après avoir été menacé de destruction.
Le cirque d'hiver voit le jour le 11 Décembre 1852 grâce au Duc de Morny, demi-frère du prince Louis-Napoléon, qui obtient l'autorisation de construire, et à Jacques Hittorf, son architecte. Quelques années plus tard, le 12 Novembre 1859, le cirque s'illumine grâce au « trapèze volant », tour inventé par Toulousain Léotard, dit « l'artiste volant ».
À la chute du Second Empire, le Cirque Napoléon devient Cirque National pour laisser, en 1873, la place au Cirque d’Hiver.
Le 27 décembre 1907 Pathé investi le Cirque d’Hiver transformé en « Temple de l’Art Nouveau » ; fauves et crocodiles n’existent plus que sur l’écran.
Cavalières et cavaliers du fronton du cirque Au centre, détail de l'amaZone
Les premiers spectacles de la famille Bouglione mettaient en scène des fauves. En 1910, Joseph dit Sampion Bouglione est sauvé par son fils durant une présentation de fauves.
En 1926, Alexandre découvre un stock d’affiche de Buffalo Bill datant du Wild West Show de 1904. Il convainc son père de les utiliser et de recréer un spectacle librement inspiré de l’épopée américaine : le Stade du capitaine Buffalo Bill. C’est le triomphe !
Parallèlement, le Cirque d’Hiver redevient un cirque le 12 octobre 1923 avec l’arrivée de Gaston Desprez. Le bâtiment est entièrement restauré : les gradins en bois sont remplacés par des structures en béton, les peintures sont refaites, les installations électriques et techniques rénovées. Les Fratellini en deviennent les directeurs artistiques. Desprez continue sa politique d’investissement en construisant une piscine sous la piste !
Le Cirque Napoléon se dessine sur 42 mètres de diamètre, et compte 40 fenêtres réparties sur 20 pans formant un icosagone, 21 lustres à gaz, 5 900 places. Ses décorations intérieures et extérieures sont confiées aux grands sculpteurs et peintres de l’époque : Pradier, Bosio, Gosse, Barrias.
Le Cirque d'hiver Bouglione
Le 28 octobre 1934, Joseph Bouglione (dit Sampion Bouglione Senior) et ses fils, les quatre frères Bouglione, Alfred (dit Alexandre Ier),Joseph 1er, Firmin Ier, et Nicolas (dit Sampion II), reprennent leCirque d'hiver de Paris, payé comptant en pièces d'or. De grands artistes s'y produisent, de Pauline Borelli, la première dompteuse, à l’écuyère Émilie Loisset, de Jules Léotard à Lilian Hetzen, des Fratellini à Grock et Zavatta, d’Alex à Pipo, d’Albert Rancy à Gilbert Houcke…
De1931 à 1958, le Cirque d'hiver présente périodiquement des spectacles narratifs reprenant la tradition de la pantomime, oubliée en France depuis la Première Guerre mondiale.