La place François-Rude est aménagée à
Aujourd’hui. La fontaine
Comment écrire sur le sculpteur Bartholdi sans décrire son oeuvre majeure " La statue de la Liberté à New-York" de son nom officiel "La Liberté éclairant le monde".
La Liberté éclairant le monde (Liberty Enlightening The World), plus connue sous le nom de Statue de la Liberté est une œuvre du sculpteur français Auguste Bartholdi (Colmar 1834, Paris 1904)
Elle fut construite en France et offerte par le peuple français, en signe d'amitié entre
les deux nations, pour célébrer le centenaire de la Déclaration d'indépendance américaine. La statue fut dévoilée au grand jour le 28 octobre 1886 en présence du président des Etats-Unis, Grover Cleveland. L'idée venait du juriste et professeur au Collège de France Edouard de Laboulaye en 1865. Le projet fut confié, en 1871, au sculpteur français Auguste Barthodi. Pour le choix des cuivres devant être employés à la construction, l'architecte Eugène Violet-le-Duc eut l'idée de la technique du repoussé. En 1879, à la mort de Viollet-le-Duc, Bartholdi fit appel à l'ingénieur Gustave Eiffel pour décider de la structure interne de la statue. Ce dernier imagina un pylône métallique supportant les plaques de cuivre martelées et fixées.
La structure a été conçue dans les ateliers Gustave Eiffel à Levallois-Perret et dans le XVIIe arrondissement de Paris là où se montaient les pièces de cuivre.
La Statue de la Liberté dominant la rue de Chazelles, Photographe Paul-Joseph-Victor Dargaud, vers 1885.
Le 25 rue de Chazelles (Métro Courcelles)
L’immeuble actuel du 25 rue de Chazelles a ce jour peu d'intérêt. Une halte-souvenir
s’impose néanmoins. C’est en effet ici que fut construite la statue de la Liberté éclairant le monde qui domine aujourd’hui le port de New-York.
A l’époque, dans les années 1880, les lieux sont aux mains d’un architecte, Gaget, et d’un ingénieur, Gauthier. Les deux hommes ont pris la suite des ateliers Monduit fondés vers 1820 à Saint-Germain-en-Laye par Philippe Monduit et transférés rue de Chazelles par son fils Honoré en 1860.
La nouvelle société Gaget Gauthier et Cie garde les mêmes spécialités : la couverture, la plomberie, la distribution d’eau dans les villes, mais aussi les travaux d’arts en plomb et en cuivre.
La maison, qui emploie 300 à 350 personnes, s’est déjà fait connaître en restaurant en 1873 la Colonne Vendôme, renversée et brisée par les communards deux ans plus tôt. Mais la Liberté, la plus colossale des statues alors jamais conçues, représente un chantier bien plus spectaculaire encore.
Le quartier de la rue de Chazelles
Plusieurs hypothèses ont été proposées sur la modèle ayant servi au sculpteur :
portrait de sa mère, son épouse, une jeune femme aperçue sur les barricades, Sarah, future femme de son ami et fondé de pouvoir Adolphe.
L'étude très sérieuse de Nathalie Salmon avec son livre "Lady Liberty, I love you, L'histoire vraie de la statue" semble le confirmer.
Le livre de Nathalie Simon
Quelques chiffres de la statue :
Les travaux de confection et d’érection de la "Statue de la Liberté" ont eu lieu dans les ateliers
de "Plomberie et Cuivrerie d’Art" Monduit, Gaget, Gauthier et Cie, puis à compter de 1880 Monduit et Béchet — Gaget Gauthier successeurs, établis 25, rue de Chazelles à Paris, et ce entre 1875 et 1884.
Constituée d’une enveloppe d’environ 300 feuilles de cuivre, d’une épaisseur variant de 0,80 à 3,00 millimètres, martelées, rivetées et suspendues à une armature métallique interne, la statue d’un poids de 254.000 kilogrammes atteint 46,05 mètres de hauteur.
Le monument définitif complet (piédestal + statue), atteint quant à lui 73,25 mètres de hauteur, sur des fondations profondes de 19,80 mètres. Le chiffre de 93,00 mètres que l’on avance ordinairement est celui de son élévation au-dessus du niveau moyen de l’océan en rade de New York.
En 1885 lors du démontage de la statue. Chacune des 300 pièces qui la constituent est numérotée puis mise en caisse. En mai, soixante-dix wagons les acheminent vers Rouen, où elles sont transbordées sur la frégate L’Isère qui appareille le 21 mai. Le matin du 19 juin L’Isère arrive à New York accueillie en grande pompe.
ses caractéristiques :
Hauteur piédestal-torche | 92.99 m |
Hauteur pieds-tête | 33.86 m |
Hauteur de la tête | 5.26 m |
Largeur de la tête | 3.05 m |
Espace inter-orbites | 0.76 m |
Longueur du bras droit | 12.80 m |
Longueur de la main | 5.00 m
|
Le socle, lui, est en pierres granitiques du Connecticut.
Localisation de la statue
Le financement de la statue :
Le financement total s'est monté à 1 000 000 de francs de l'époque. Pour en savoir un peu plus sur le financement français de la statue (proprement dit) et socle (non compté du côté français), financement laborieux, il faut le préciser.
voir le site : https://www.merveilles-du-monde.com/Statue-de-la-Liberte/Financement-de-la-statue-de-la-Liberte.php
Technologiquement la statue est un vrai exploit, surtout avec les connaissances de l'époque. Le principe du cuivre repoussé était déjà acquis, mais il n'avait jamais été mis en oeuvre pour un monument d'une telle taille. Le principe d'agrandissement a également été difficile à utiliser. Le sculpteur Auguste Bartholdi a créé un modèle d'1 mètre 20, qui lui a servi à la construction d'une statue intermédiaire de 11 mètre 50 (qui a servi de modèle à la réplique parisienne du pont de Grenelle, sur l'île aux cygnes). Ce modèle a été découpé en 12 tronçons, tous mesurés en de nombreux points dans les 3 dimensions, puis reporté sur un modèle en plâtre construit d'après l'agrandissement des mesures. Une fois parfaitement au point, ce modèle en plâtre servait à la construction d'un gabarit en bois, en négatif, sur lequel les ouvriers martelaient les plaques de cuivre. Cette chaîne de construction des pièces, si elle était peu sophistiquée, était pragmatique et s'est révélée d'une redoutable efficacité.
Par ailleurs l'établissement des relations entre la France et les Etats-Unis est aussi un motif de satisfaction. En effet, au début du projet le sculpteur n'avait guère que quelques vagues contacts en Amérique, tous des connaissances d'Edouard de Laboulaye, politicien, juriste et américanophile. C'est lui qui était à l'origine de l'idée de la construction de la statue de la Liberté. Malgré ces faibles contacts, Auguste Bartholdi se rendit sur place et tissa des liens suffisamment forts pour que le projet puisse être lancé, poursuivi et parvenir à son terme. Cette capacité à soulever des montagnes est à mettre au crédit des partisans de la statue.
Sources musée Bartholdi
Du 15 octobre 2017 au 31 décembre 2018
http://www.musee-bartholdi.fr/exposition-temporaire
Parmi toutes les copies de la statue de la Liberté, la plus connue est sans aucun doute celle de Paris située sur l'Ile aux cygnes, mais il faut savoir qu'il y a au moins 6 statues de la Liberté à Paris.
La première est un des agrandissements en plâtre qu'a exécuté Auguste Bartholdi pour concevoir la statue originale; elle est exposée dans le musée des Arts et Métiers à Paris. la seconde à l'entrée de ce musée et c'est une réplique parfaite de celle qui est située dans ce musée.
La troisième sert d'enseigne publicitaire au bar-restaurant "American Dream" situé dans la capitale.
La quatrième est au musée d' Orsay; c'est un don de la veuve de Bartholdi. Initialement placée dans les jardins du Luxembourg, elle est déplacée pour être mise à l'abri.
La cinquième, probablement la plus connue des répliques, se situe sur l'Ile des cygnes prés du pont de
Grenelle. (dernière photographie de la statue le 4 janvier 2024
La sixième se situe au jardin du Luxembourg : elle a été placée en 1906 dans le jardin du Luxembourg et remplacée en 2012 pour des raison de conservation pour un réplique en bronze. (voir photographie jointe de janvier 2024)
Quelques autres œuvres connues de l'artiste :
Le Lion de Belfort à Paris
La fontaine Bartholdi à Lyon, initialement prévue pour la ville de Bordeaux
Sources, documentation et liens :
Lien Wikipédia Auguste Bartholdi (Colmar 1834 - Paris 1904) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Auguste_Bartholdi
Lien Wikipédia La statue de la Liberté : https://fr.wikipedia.org/wiki/Statue_de_la_Libert%C3%A9
La Liberté éclairant le monde, musée Bartholdi : http://www.musee-bartholdi.fr/la-liberte-eclairant-le-monde
Voir aussi autre article du blog : La fontaine Bartholdi à Lyon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/01/la-fontaine-bartholdi-a-lyon.html
Bonne visite !
Les statues monumentales du monde :
La statue de la Liberté (New-Yort) est la plus célèbre et pourtant, parmi les statues monumentales, c'est l'une des plus petites qui existent.
Le record est tenu par :
- Le Bouddha du Temple du Printemps (Chine) et ses 128 mètres de haut,
- Laykyun Setkyar (116 mètres, Myanmar)
- L'Ushiku Daibutsa (110 mètres, Japon).
- La statue de la Liberté domine cependant :
- La statue de Genghis Khan (40m, Mongolie) et un peu plus
- Le Christ rédempteur du Corcovado (30m, Brésil).
Alors on peut se poser la question : Pourquoi nous parait-elle si belle ?
Autre question : Quelles sont les 7 merveilles du monde ?
Les travaux de la fontaine Bartholdi à Lyon sont terminés !
La fontaine Bartholdi se situe place des Terreau dans le centre de la ville de Lyon, 1er arrondissement. Elle a été réalisée par le sculpteur Frédéric Auguste Bartholdi et inaugurée en 1892.
Elle représente la France et ses quatre fleuves.
Lien site Wikipédia Frédéric Auguste Bartholdi 1834- : Frédéric Auguste Bartholdi
Auguste Bartholdi est notamment l'auteur de la célèbre Statue de la Liberté (dont le titre exact est La Liberté éclairant le monde), offerte par la France aux États-Unis.
Historique :
La ville de Bordeaux décide, en avril 1857, de faire réaliser une fontaine pour la place des Quinconces. Elle lance un concours dont le lauréat est un jeune sculpteur de 23 ans, Frédéric Bartholdi, qui présente une œuvre inspirée du bassin d'Apollon à Versailles, réalisé par Tuby.
Cependant, le conseil municipal de Bordeaux ne donne pas suite à son projet. En 1886, après l'inauguration dans le port de New York de la Statue de la Liberté,le maire de Bordeaux reprend contact avec lui pour relancer l'ébauche réalisée près de trente ans plus tôt.
Bartholdi termine alors sa fontaine du Char triomphal de la Garonne, et la fait réaliser en 1888 par la société Gaget & Gauthier, qui a travaillé avec lui sur la Statue de la Liberté. La fontaine est présentée à l'Exposition universelle de Paris de 1889, dans la galerie centrale appelée « galerie de trente mètres », du fait de sa largeur. Mais Bordeaux stoppe tout une seconde fois. Le prix est jugé trop cher. Par la suite, Bordeaux choisit un autre projet, qui ressemble beaucoup au projet de Bartholdi.
Le maire de Lyon, Antoine Gailleton, est séduit par l'œuvre et décide de l'acheter (le prix était fixé à 150 000 francs). Le conseil municipal de Lyon donne son accord en juillet 1890, mais pour un prix de 100 000 francs. Bartholdi est déçu par le prix, mais vient tout de même à Lyon en automne de la même année, il écarte les sites du cours Perrache, de la place de la République et du parc de la Tête d'or qui ne lui conviennent pas, puis accepte celui de la place des Terreaux. La fontaine y est installée face à l'hôtel de ville à la suite de la décision du conseil municipal de mars 1891, et son inauguration a lieu le 22 septembre 1892.
En 1992, la municipalité décide de réaménager l'espace à la suite de la construction d'un parc de stationnement sous la place. Lors de la rénovation de la place par Christian Drevet et Daniel Buren, la fontaine est déplacée pour des raisons d'ordre architectural. Il a été choisi par les concepteurs afin de donner l'illusion que l'eau s'écoule des pentes de la Croix-Rousse dans le sens du Rhône et de la Saône. Elle se trouve donc désormais face au musée des beaux-arts, qui contient d'ailleurs une bauche en terre cuite de la Statue de la Liberté'
Il y a également de l’eau vaporisée qui sort des naseaux des chevaux.
Le 29 septembre 1995 la fontaine Bartholdi est classée monument historique. Elle est alors inaugurée une seconde fois.
Le premier emplacement de la fontaine, place des Terreaux à Lyon
Au vu du mauvais état général de la statue, une restauration prévue en janvier 2015 démarre effectivement en mars 2016, pour un budget de 2 750 000 euros.. En effet, la structure métallique est entièrement rouillée et la statue de plomb est déformée et fissurée. L'objectif de la restauration est double, pérenniser l'œuvre et redonner davantage de lisibilité et de vivacité à la sculpture.
Après renfort de la structure interne, chaque partie de la statue est délicatement démontée en mai et juin 2016, pour être transportée en atelier. Huit mois de traitement et trois mois de remontage sont prévus. Les travaux se sont terminés fin 2017.
Mars 2016 : démarrage de restauration de la fontaine Bartholdi,
De mai à juin 2016 démontage de la statue,
La restauration de la fontaine Bartholdi :
Coût des travaux : 3,1 M€, Répartition : Ville de Lyon 60%, DRAC 40% (Ministère de la Culture)
Les Entreprises de la restauration de la fontaine :
Installations de chantier, maçonnerie, pierre de taille :
COMTE La Gare 42600 Champdieu Tél. : 04 77 97 14 66
Ossature métallique et Plomb :
Fonderie de Coubertin, Domaine de Coubertin BP 78470 Saint-Rémy-lès-Chevreuse
Tél. : 01 30 85 69 41
Entreprise de sous-traitance :
Lyon Échafaudage, 564, route du Barrage 38121 Reventin Vaugris Tél. :04 74 48 38 60
Fontainerie :
DEAL Hydraulique SAS 28, rue Lamartine CS80112 69808 Saint-Priest Tél. : 04 72 14 43 30
Electricité – Mise en Lumière :
Eiffage Energie-Infrastructures Rhône-Alpes, rue Jacques Tati 69517 Vaux-en-Velin
Tél. 04 72 14 43 30,
Ventilation – Déshumidification :
Christian SAS 57, rue des Sources 69230 Saint-Genis-Laval Tél. : 04 72 66 18 18
Caractéristiques de la fontaine :
La fontaine pèse au total 360 tonnes. Elle est constituée de deux bassins et d'une statue pesant 21 tonnes, soutenue par une armature de fer sur laquelle aurait travaillé Gustave Eiffe habillée d'une peau de plomb de 4 mm. Cette peau en plomb est en fait constituée de deux épaisseurs de métal superposées d'une feuille de plomb d'une épaisseur comprise entre 1 et 1,5 mm et d'une feuille en alliage plomb/étain sur une épaisseur de 4 à 5 mm d'épaisseur. La statue mesure 4,85 mètres de haut pour une envergure de 9 m et le diamètre total est de 15 mètres. Il y a 9,33 m entre l'extrémité des pieds des chevaux extérieurs et 9,50 m entre le bord de la vasque haute et les naseaux des chevaux centraux. On distingue des griffes sur les sabots des chevaux. Cette fontaine est remarquable à la fois par ses dimensions monumentales et la prouesse technique de sa structure et des chevaux en porte-à-faux.
Elle représente la France et ses quatre fleuves.
Le groupe est constitué par une femme et par deux petits enfants sur un quadrige tiré par quatre chevaux marins. Commandée initialement par Bordeaux, elle se nommait Char triomphal de la Garonne : elle représentait la Garonne et ses quatre affluents.
Quelques liens, documentation et sources :
Sites Wikipédia et affichages publics locaux : affichage des entreprises de restauration de la fontaine Bartholdi,
Lyon, La fontaine place des Terreaux retrouve sa place : http://www.20minutes.fr/lyon/2144119-20171003-lyon-fontaine-terreaux-retrouve-place
La fontaine Bartholdi enfin de retour ! : https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/lyon-statue-fontaine-bartholdi-enfin-retour-1339597.html
Voir aussi autres articles du blog : Les fontaines de Lyon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2015/11/les-fontaines-de-lyon.html
Voir aussi : "la Liberté éclairant le monde", La Statue de la liberté d'Auguste Bartholdi : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/01/la-liberte-eclairant-le-monde-d-auguste-bartholdi.html
Sources site Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fontaine_Bartholdi
Bonne visite !
II, la suite des statues Cavaliers et Chevaux de Paris
Parvis de Notre-Dame de Paris. place Jean-Paul II
Charlemagne et ses Leudes :
En 1853, Louis et Charles Rochet se lancent dans la création d'un Charlemagne, à la suite de
deux autres statues équestres : Don Pedro 1er, à Rio de Janeiro et Guillaume le Conquérant à Falaise.
L’œuvre figure dans sa version en plâtre à l'exposition Universelle de 1867 et en bronze à celle de 1878 comme chef-d’œuvre de la production des fondeurs Thiébaut.
En 1879, le Conseil Municipal autorise l'exposition de la sculpture sur le parvis de Notre-Dame, mais elle n'est mis en place qu'en 1882 sur un châssis de bois recouvert de toile et demeure dans ses conditions provisoires pendant vingt-six ans. En 1895, la Ville de Paris acquiert finalement le monument en dédommageant les fondeurs du seul prix du bronze.
En ajoutant les deux figures en pied d'écuyers Roland et Olivier, les frères Rochet enrichissent la forme traditionnelle du groupe équestre en multipliant les axes de composition et les points de vue. L'intérêt du monument réside aussi dans sa recherche de vérité historique, reproduisant fidèlement des modèle supposé originaux, comme l'épée Durandal du musée de Madrid ou la couronne de Nuremberg conservée à Vienne.
1341, quai de L'Hôtel de Ville 75004 Paris
Statue équestre d'Étienne Marcel :
En 1882, un concours est ouvert pour l'érection d'un monument à Étienne Marcel, prévôt des
marchands de Paris qui s'opposa au dauphin Charles V.
Pour les élus parisiens, l'hommage rendu au défenseur du pouvoir municipal face aux abus de la royauté rappelle le rôle exemplaire de la Capitale dans la naissance des nouvelles institution et célèbre symboliquement, dans un même monument Paris et sa République.
Le projet suscite de nombreux débats : certains élus préférant une figure debout, image d'un tribun, plutôt qu'un groupe équestre au caractère royal ou militaire; de même, le côté de l'Hôtel de Ville est préféré à l'axe central de la façade car il permet une perception de profil du monument, plus favorable au groupe équestre.
Commencée par le sculpteur Idrac et terminée par son compatriote toulousain Marquestre, l’œuvre présente un équilibre de proportion, une puissance d'expression mêlée de vérité naturelle, nettement inspirée des grands modèle de la Renaissance italienne. S'y ajoutent ici une volonté de reconstitution archéologique et un réalisme presque sévère, conformes au goût de l'époque.
La statue équestre d'Henri IV :
Le Génie des Arts, guichets du Carrousel du Louvre :
Le sculpteur toulousain Antonin Mercié exécuta en 1877 ce groupe destiné à remplacer aux guichets du Carrousel la statue équestre de Napoléon III de Barye, déposé après la défaite de Sedan.
Le dynamisme de la composition, le Génie des Arts descend de Pégase, cabré vers le ciel, précédé de la Renommée qui se retourne devant lui, rattache cette œuvre au courant baroque de la seconde moitié du XIXème siècle hantée par les chevaux de Marly, qui multipliera les figures lancées dans le vide, chevaux haletant et pégases cabrés, dans une exubérance qui va des couronnements de l'Opéra à ceux du Pont Alexandre III ou du Grand Palais.
Arc de Triomphe du Carrousel, Paris 75001
La paix conduite sur un char de triomphe :
Monument à la gloire de la Grande Armée, l'arc de Triomphe du Carrousel est édifiée entre 1806 et 1809 à l'entrée de l'ancien Palais des Tuileries, devenu résidence officielle de l'Empereur.
Dessiné par les architectes Percier et Fontaine à l'imitation de l'arc de Septime-Sévère de Rome, le monument comporte une abondance décoration sculptée, conçue par Vivant Denon, illustrant la campagne de 1805 et la capitulation d'Ulm.
Au sommet de l'arc se détachaient initialement les chevaux de Saint-Marc, célèbre antiques provenant de l'Hippodrome de Constantinople, rapportés d'Italie par les troupes napoléoniennes.
La Restauration restitua à Venise ses chevaux et commanda au sculpteur François-Joseph Bosio un nouveau char triomphal, accompagné de Victoires aillées et conduit par la Paix, dont la rigueur classique évoque en tous points son modèle antique.
François-Joéeph Bosio est aussi l'auteur de Louis xiv de la place de la Victoire, qui montre le Roi Soleil en empereur romain sur un cheval cabré.
La statue de Jeanne d'Arc place des Pyramides :
La statue est située au centre de la place des Pyramides; dans le1er arrondissement de Paris. Son emplacement se situe à proximité du lieu où Jeanne d'Arc aurait été blessée lors de sa tentative ratée de prise de Paris.
Le monument est une commande du gouvernement français faisant suite à la défaite du pays dans la guerre franco-Allemande de 1870. Parmi les 150 statues érigées à Paris au cours de la période 1870-1914, qualifiée d'« âge d'or de la statuomanie », celle de Jeanne d'Arc est l'unique commande publique passée par l'État (les autres étant dues à des initiatives privées)3. La symbolique de la statue est « la reconquête ».
Elle est exécutée par Emmanuel Fremiet, qui prend comme modèle Aimée Girod, une jeune Lorraine de 18 ans, et inaugurée en 1874. Le piédestal est dessiné par l'architecte Paul Abadie et la grille élaborée par Gabriel Davioud protège celui-ci. Cette statue de bronze est fondu par la Fonderie Thiébaut Frères.
Une autre version de la statue, financée par le mécène Osiris, est exécutée en 1889 par Frémiet pour la ville de Nancy sur la place Lafayette. Le cheval est réduit de taille, en 1899. Frémiet remplace le cheval de Paris par le modèle de Nancy, ce qui provoque une polémique.
La version de Frémiet de Jeanne d'Arc à cheval est reproduite en de nombreux exemplaires, on la retrouve entre autres àLIlle, Compiègne, Saint-Etienne, La Nouvelle-Orléans, Philadelphie, Portland et Melbourne.
Le monument fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 31 mars 1992.
Les Chevaux de Marly :
Place de la Concorde Paris 75008
Les Chevaux de Marly furent commandés en 1739 par Louis XV au sculpteur Guillaume
Coustou, pour orner «l'abreuvoir de Marly » situé à l'entrée du parc du château de Marly, afin de remplacer deux groupes sculptés. Ceux-ci, Mercure à Cheval sur Pégase et La Renommée à Cheval sur Pégase d'Antoine Coysevox avaient en effet été déplacés en 1719 dans le jardin des Tuileries. Les modèles sont choisis par le roi en 1743 et furent installés à Marly en 1745, après seulement deux ans de travail.
En 1794, ils sont transférés place de la Concorde. Restaurés en 1840 par Louis-Denis Caillouette (1790-1868).
En 1984 notamment en raison du fait que le défilé des blindés du 14 juillet les fragilisait, ils sont remplacés par des copies en marbre reconstitué réalisées par Michel Bourbon dans l'atelier d'une filiale de Bouygues. Ce dernier en profite pour demander le droit d'en réaliser une copie supplémentaire qui est placée au siège social de Bouygues Construction. Les originaux sont conservés au Musée du Louvre dans une ancienne cour de l'aile Richelieu transformée en patio, appelée la cour Marly.
Cour de la Reine, Paris 75008 :
La statue équestre d'Albert 1er, roi des belges :
Le roi des belges, refusant d’accorder le passage dans son pays à l’armée allemande, rejoignit les troupes alliées. Lorsqu’il mourut dans un accident, les Français manifestèrent leur tristesse en lançant une souscription pour un portrait équestre, exécuté par le sculpteur Armand Martial.
Latitude : 48.864585
Longitude : 2.318271
Cours de la Reine, Paris 75008
La statue équestre du général La Fayette :
Un Américain du nom de Robert Thompson, souhaitant remercier la France pour la statue de la Liberté offerte aux américains, ouvrit une souscription auprès des écoliers américains afin d'ériger une statue à la gloire du général La Fayette.
La France agrée le projet en 1899, le sculpteur choisi est l'américain Paul Wayland Barllett (1865-1925). On lui donne comme délai l'exposition universelle de 1900.
En raison du délai trop court, le sculpteur réalise un modèle en plâtre. L'inauguration a lieu le 4 juillet 1900, jour anniversaire de l'indépendance américaine. La statue est installée dans la cour Napoléon du Louvre.
Par la suite, le sculpteur doit réaliser la statue en bronze, mais il n'est pas satisfait de son œuvre. Il remplace le costume Louis XVI par un costume de l'époque révolutionnaire. Il supprime la perruque et le tricorne le faisant apparaitre tête nue. L'épée qu'il tenait par le fourreau est présentée dégainée lame vers le haut.
Ce n'est qu'en 1908 que la statue en bronze remplace le projet en plâtre.
En raison des travaux pour l'aménagement de la pyramide du Louvre la statue est transportée à son emplacement actuel le 10 avril 1985. Mais installée entre deux rangées d'arbres tout
proches, elle ne dispose pas d'un recul suffisant pour être bien observée.
Comme pour se moquer de lui-même et de sa lenteur, le sculpteur a fait apparaître une petite tortue sous les jambes du cheval du côté gauche.
Lien Wikipédia : Paul Wayland Bartlett
En savoir un peu plus sur le général La Fayette (Gilbert du Motier de La Fayette) lien Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gilbert_du_Motier_de_La_Fayette
Cours de la Reine Paris 75008
La statue équestre de Simon Bolivar (Simón Bolívar) :
La statue est la quatrième copie de l'œuvre du sculpteur français Emmanuel Frémiet, commandée au début du XXe siècle par la ville de Bogota en Colombie. La copie est offerte en 1930 par les républiques d'Amérique latine lors du centenaire de la mort de Simón Bolívar. Deux autres copies sont érigées à Barranquilla en Colombie et La Paz en Bolivie.
Installée à l'origine place de la Porte de Champerret, la statue est déplacée sur le cours la Reine en 1980.
Les statues équestres de Simon Bolivar : https://fr.wikipedia.org/wiki/Statue_%C3%A9questre_de_Sim%C3%B3n_Bol%C3%ADvar
Place du Canada Paris 75008
Le Monument du Corps expéditionnaire russe
Situé place du Canada dans le 8ème arrondissement, à proximité du Grand Palais, ce monument réalisé par l’artiste russe Vladimir Sourovtsev porte cette inscription en français et en russe :
En 1916, à la demande des Alliés, la Russie envoya en France deux brigades spéciales du corps expéditionnaire russe. Plus de 20 000 hommes participèrent aux opérations militaires en Champagne. Plus de 5 000 d'entre eux, soldats et officiers russes, perdirent la vie sur les champs de bataille français.
"A la mémoire des soldats et officiers du corps expéditionnaire russe qui ont combattu sur le sol français entre 1916 et 1918
La France et la Russie reconnaissance"
La Renommée au Combat (1897/1900) Pierre Granet rive gauche, amont et La Renommée de la Guerre (1897/1900) Clément Steiner rive gauche, aval.
La Renommée de l'Agriculture (1897/1900) Emmanuel Fremiet rive droite, aval et La Renommée des Arts (1897/1900) Emmanuel Fremiet rive droite, amont.
Les statues du pont Alexandre III : http://www.histoires-de-paris.fr/statues-pont-alexandre-iii/
Toutes autour du pont, visible de loin sur les pylônes !
Dorées, accompagnées chacune par Pégase, les renommées mettent en valeur quatre thèmes habituels du statuaire urbain :
Les quadriges du Grand Palais : "L'Harmonie triomphant de la Discorde" et "L'Immortabilté devançant le Temps"
Les quadriges de Georges Récipon au Grand Palais
Les corps d'angle de la façade principale du Grand Palais convergent vers un élément
essentiel : les quadriges de Récipon. Ces deux sculptures en cuivre, aux inspirations baroques, ont été imaginées par Georges Récipon, également auteur d'une partie des décors du pont Alexandre-III. Les deux groupes représentent "L'Harmonie triomphant de la Discorde" côté Seine, et "L'Immortalité devançant le Temps" côté Champs-Élysées. Chefs-d'œuvre de légèreté, malgré leur poids de douze tonnes, les chevaux semblent s'élancer dans le ciel de Paris, à 30 mètres au-dessus du sol.
Abîmés par le temps, les quadriges font partie des priorités lors de la première phase des travaux de restauration du Grand Palais. Ils sont déposés pièce par pièce entre juillet et septembre 2001. D'abord stockés dans la Nef, ils sont ensuite transportés dans les ateliers de la Socra à Périgueux. Restaurés au cours de l'année 2003, les quadriges retrouvent leur place en 2004, ainsi que leur belle patine verte grâce à une oxydation accélérée.
Documentation et sources :
"Les Balades du patrimoine : un nouveau regard sur le Patrimoine parisien" de Notre-Dame au Grand Palais. Mairie de Paris. Fiche N° 07.
Site Wikipédia, Paris 1900, anciennes cartes postales
Voir aussi Les statues équestres de Paris lien Wikipédia :https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_statues_%C3%A9questres_de_Paris
Voir aussi autre article du blog, La statue équestre du Maréchal Foch : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/01/les-statues-de-paris-les-cavaliers.html
Le cirque d'Hiver Bouglione à Paris (statues équestres de la façade) : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/le-cirque-d-hiver-a-paris.html
Bonne visite !
Spectacle de danse le samedi 13 janvier 2018 au Théâtre de Sartrouville :
Danse de Bienvenue
Musique traditionnelle Chorégraphie : Puck Heil
Merci aux danseurs de l'Ecole Municipale des Arts Direction Sandrine Samyn.
au Conservatoire Municipal de Danse
Voir autres articles du blog :
Festival International d'arts chorégraphique au Théâtre Gérard Philippe à Sartrouville :
30ème Tournoi International de Danse Sportive à Maisons-Laffitte :
32ème Tournoi International de Danse Sportive à Maisons-Laffitte :
Vernissage dans la galerie de Nathalie Béreau située au 6, rue Mandel, Paris 16ème.
de l'exposition :
A corps retrouvés
Dans les espaces d'un magnifique hôtel particulier du XIXème bordé d'un jardin paysagé de 130 mètres carrés.
du 11 janvier au 3 février 2018
Les artistes :
Colette Grandgérard, sculpture,
Emmanuelle Pérat, dessin,
Ernest Dükü, dessin,
Lucas Weinachter, dessin
Vernissage le mercredi 10 janvier 2018
Quelques images
Lucas Weinachter "Corps savant" (2017)
Encre crayon de couleur et fils de coton sur papier japon
6, Mandel :
Commissaires de l'exposition :
Galerie Nathalie Béreau Tél. : 06 79 71 26 44
Site : http://www.nathaliebereau.com Courriel : nbereau@hotmail.fr
Sitor Senghor (S)ITTOR Tél. : 06 11 62 01 63 Site : http://www.sitorsenghor.com
Courriel : sitor.senghor@orange.fr
6, avenue Georges Mandel 75116 Paris
Contact : Jean-Christophe Stöerkel (Le 6, Mandel)
Entrée par le 1, rue Greuze, du mardi au samedi de 14 H 30 à 19 H.
Tél. : 01 42 27 27 93 site : http://www.6mandel.com
Messagerie : contact@6mandel.com
Lien blog artiste Colette Grandgérard : https://colettegrandgerardblog.wordpress.com/
Bonne visite !
Voir aussi à deux pas :
L'immeuble Guimard rue Greuze : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/01/coup-d-oeil-a-l-immeuble-d-hector-guimard-rue-greuze.html
La statue du maréchal Foch, place du Trocadéro : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/01/les-statues-de-paris-les-cavaliers.html
La place du Trocadéro et ses œuvres de bronze : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/article-place-du-trocadero-et-ses-oeuvres-de-bronze-68623859.html
La cité de l'Architecture à Paris : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/article-l-art-deco-a-la-cite-de-l-architecture-a-paris-122148897.html
La machinerie de la tour Eiffel et le bunker : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/article-visite-du-bunker-et-de-la-machinerie-hydraulique-de-la-tour-eiffel-124016498.html
Les couleurs de la tour Eiffel : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2016/07/les-couleurs-de-la-tour-eiffel.html
Circuit architecture Paris XVIème arrondissement, Guimard et ses contemporains : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/02/une-visite-guimard-et-ses-contemporains-paris-xvieme-nord.html
I : la statue du maréchal Foch place du Trocadéro - 11 novembre Paris 16ème
Petit circuit des statues de cavaliers et chevaux à Paris, à suivre
Cette statue en bronze des sculpteurs Robert Wlérick et Raymond Martin représente le maréchal de France Ferdinand Foch, commandant en chef des armées alliés en 1918. Le maréchal est représenté tête nue.
L’œuvre fut réalisée en 1951.
A voir, à proximité :
Place du Trocadéro : attention, pas d'accès souterrain, accès difficile et dangereux à la statue du maréchal Foch sur le terre-plein central.
Métro. : Trocadéro, ligne N° 6 ou ligne N°9
Documentation et liens :
Liens et sources : Site Wikipédia La statue du maréchal Foch : https://fr.wikipedia.org/wiki/Statue_%C3%A9questre_du_Mar%C3%A9chal_Foch
Voir aussi autre article du blog : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/article-place-du-trocadero-et-ses-oeuvres-de-bronze-68623859.html
Cavaliers et chevaux à Paris : à suivre
Bonne visite !
Immeuble de rapport
36-38, rue Greuze et rue Decamps - Paris 16e
Hector Guimard architecte
1928
L'entrée du 36, rue Greuze
C'est le dernier immeuble d'Hector Guimard, construit sur un terrain acquis par l'architecte en 1923, les façades s'étendent sur près de vingt mètres.
L'exposition des Arts décoratifs a fermé ses portes, désormais, l'architecture tourne ses regards vers les USA.
L’ensemble immobilier évoque plutôt les grands ouvrages New-Yorkais que parisiens, seule
concession à la fantaisie, la disposition des fenêtres sur la façade et la présence de quelques bow-windows.
De nombreuses ferronneries typiques du style Guimard subsistent néanmoins !
L'entrée principale du 36, rue Greuze, le soir.
Immeuble Guimard (1928)
36-38, rue Greuze et 17, rue Decamps, Paris 16ème,
Métro. : Rue de la Pompe ou Trocadéro
Coordonnées : N48.8646°E2.2815° Alt. 62.13 mètres
Lien : https://www.google.fr/maps/place/48%C2%B051'52.6%22N+2%C2%B016'53.4%22E/@48.8650023,2.2810172,17z/data=!4m5!3m4!1s0x0:0x0!8m2!3d48.8646!4d2.2815
Voir aussi Le circuit Guimard à Paris : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/pages/Circuit_Hector_Guimard_Paris_16eme_metros_parisiens-6010355.html
Et si l'hôtel Mezzara devenait musée : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/10/si-l-hotel-mezzara-a-paris-devenait-musee.html
Bonne visite !
Le musée de la vie bourguignonne Perrin de Puycousin est un "musée ethnologique bourguignon" hébergé dans le monastère des Bernardines et associé au musée d'art sacré de Dijon de l'église Saint-Anne de Dijon.
Lien le monastère des Bernardines : monastère des Bernardines de Dijon .
Historique :
Documentation et sources :
Lien musée de la vie bourguignonne : https://vie-bourguignonne.dijon.fr/
Lien site Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_de_la_vie_bourguignonne_Perrin_de_Puycousin
Adresse : 17, rue Sainte-Anne 21000 Dijon.
Coordonnées |
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Voir aussi autres articles sur Dijon :
Le circuit du bestiaire à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/01/le-circuit-des-bestiaires-a-dijon.html
Les gargouilles et le jacquemart de l'église Notre-Dame de Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/01/les-gargouilles-de-l-eglise-notre-dame-de-dijon.html
Le musée Rude à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/01/le-musee-rude-a-dijon.html
La tour Philippe le Bon à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/la-tour-philippe-le-bon-a-dijon.html
Le puits de Moïse à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/le-puits-de-moise-a-dijon.html
La fontaine de Jeunesse ou la fontaine aux grenouilles à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/la-fontaine-de-jeunesse-ou-la-fontaine-aux-grenouilles-a-dijon.html
Les bassins du jardin d'Arcy à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/les-bassins-du-jardin-d-arcy-a-dijon.html
Bonne visite !
Une visite de Guy sur le bestiaire du centre ville de Dijon
Le chouette, un des symboles de la ville de Dijon
La place François-Rude est aménagée à
Aujourd’hui. La fontaine
Merci à Guy, notre guide-conférencier de Dijon.
Visites : Accueil de l'Office de Tourisme de Dijon centre
Palais des Ducs de Bourgogne
21000 DIJON
Voir aussi autres articles sur Dijon :
Le circuit du bestiaire à Dijon par Guy notre conférencier : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/01/le-circuit-des-bestiaires-a-dijon.html
Les gargouilles et le jacquemart de l'église Notre-Dame de Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/01/les-gargouilles-de-l-eglise-notre-dame-de-dijon.html
Le musée Rude à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/01/le-musee-rude-a-dijon.html
La tour Philippe le Bon à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/la-tour-philippe-le-bon-a-dijon.html
Le puits de Moïse à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/le-puits-de-moise-a-dijon.html
La fontaine de Jeunesse ou la fontaine aux grenouilles à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/la-fontaine-de-jeunesse-ou-la-fontaine-aux-grenouilles-a-dijon.html
Les bassins du jardin d'Arcy à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/les-bassins-du-jardin-d-arcy-a-dijon.html
Bonne visite !
Les 51 fausses gargouilles :
Les cinquante et une "gargouilles" de la façade occidentale de Notre-Dame de Dijon sont
seulement décoratives, car elles n'évacuent pas l'eau de pluie. L'église comporte de vraies gargouilles sur les murs gouttereaux et l'abside.
Selon le récit du moine Étienne de Bourbon, les gargouilles originelles sont restées peu de temps en place : elles ont été déposées dès 1240 environ, à la suite d'un accident mortel. En effet, un usurier trouva la mort sur le parvis de l'église, alors qu'il allait se marier, après qu'une figure de pierre représentant justement un usurier se fut détachée, le tuant sur le coup. Les confrères de la victime auraient alors obtenu la destruction de toutes les fausses gargouilles de la façade. Seule demeura, comme témoin, la gargouille de l'angle supérieur droit, jusqu'aux années 1960, époque à laquelle elle fut remplacée. Certaines gravures du XIXe siècle ne la représentent pas, mais elle se voit sur des photographies prises avant 1880. Les gargouilles des côtés et du revers de la façade subsistèrent également.
Les fausses gargouilles qui ornent actuellement la façade, et qui représentent des êtres humains, des animaux et des monstres, ont été réalisées de 1880 à 1882, lors de la restauration de l'église. Les archives attestent qu'elles sont l'œuvre de sept sculpteurs parisiens : Chapot, Corbel, Geoffroy, Lagoule dit Delagoule, Pascal, Thiébault et Tournier. Delagoule fut l'un de ceux qui réalisèrent le moins de sculptures. Les gargouilles de Notre-Dame ne sont donc pas dues au sculpteur Lagoule, contrairement à l'affirmation d'un historien dijonnais en 1910, reprise encore aujourd'hui par certains dépliants touristiques et sites Internet.
Les gargouilles vu du palais des ducs (photographie réalisée au téléobjectif 300 mm)
L’église Notre-Dame de Dijon, considérée comme un chef-d'œuvre d'architecture gothique
du XIIIème siècle, est située au cœur des 97 hectares du secteur sauvegardé de Dijon, inscrit depuis le 4 juillet 2015 au patrimoine mondial de l'UNESCO. Elle s'élève place Notre-Dame, à proximité du Palais des ducs et des États de Bourgogne et en face de la rue Musette. On estime que l'édifice actuel a été construit des années 1220 aux années 1250 environ. Cette église abrite la statue de Notre-Dame de Bon-Espoir, auparavant appelée Vierge noire. Elle s'orne aussi de deux symboles de la ville de Dijon : le Jacquemart et la chouette. L'église a été classée au titre des monuments historiques par la liste de 1840. La chapelle de l'Assomption, la sacristie et la galerie les reliant à l'église sont inscrites au titre des monuments historiques depuis le 5 juillet 2002.
La chouette, symbole de la ville :
C'est une petite chouette très usée qui connaît un immense succès populaire. Nombre de Dijonnais, jeunes et vieux, la caressent de la main gauche en faisant un voeu. Elle est un porte-bonheur dont on a perdu l'explication d'origine.
Sources : Guide bleu Edition Hachette et site internet
Le voeu des dijonnais et des touristes. La chouette doit étre touchée avec la main gauche pour que le voeu soit exaucé !
Le Jacquemart de l'église Notre-Dame :
Détail du jacquemart : Jacquemart, Jacqueline, Jacquelinet et Jacquelinette frappent chacun leur tour les cloches.s
L'horloge et le jacquemart de l'église Notre-Dame de Dijon :
Cette horloge est située sur un campanile qui s'élève sur l'amorce de la tour sud de la façade
occidentale de Notre-Dame. Elle comporte quatre automates métalliques dont deux, nommés Jacquemart et Jacqueline, sonnent les heures avec un marteau sur une grosse cloche, les deux autres automates, leurs « enfants » Jacquelinet et Jacquelinette, frappant de quart d'heure en quart d'heure, chacun sur une petite cloche.
L'automate Jacquemart et la grosse cloche ont été ramenés de Courtrai en Belgique, après le pillage de la ville par les armées de Philippe le Hardi en 1382. Cette année-là, le duc de Bourgogne partit en campagne afin de porter secours à son beau-père, le comte de Flandre, pris de court par une rébellion qui s'étendait entre Lille et Courtrai. La ville de Dijon avait fourni au duc mille hommes d'armes. Après la victoire bourguignonne,Philippe le Hardi s'empara à Courtrai, en novembre 1382, d'une horloge placée sur la tour des halles, munie d'un automate sonnant l'heure sur une cloche, qui passait pour une merveille. Il la fit démonter et l'offrit à Dijon, sa capitale. Ce qui restait de Courtrai fut livré au pillage.
Dans le quartier de l'église Notre-Dame :
Eglise Notre-Dame : place Notre-Dame 21000 Dijon
Coordonnées : N47.3227°E5.0412° Alt. : 243,77 mètres
Quelques restaurants sympathiques du quartier :
Les Moulins Bleus 4, rue Musette 21000 Dijon Tél. : 03 80 30 81 02
carte et menu : 11 H30- 16 H, carte d'aprés-midi : 16 à 19 H
F Crêperie-Les-Moulins-Bleus
Sources et documentations :
Lien site Wikipédia L'église Notre-Dame de Dijon : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Notre-Dame_de_Dijon
Le circuit du bestiaire par notre guide Guy : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/01/le-
circuit-des-bestiaires-a-dijon.html
Voir aussi autres articles sur Dijon :
Le musée Rude à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/01/le-musee-rude-a-dijon.html
La tour Philippe le Bon à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/la-tour-philippe-le-bon-a-dijon.html
Le puits de Moïse à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/le-puits-de-moise-
La fontaine de Jeunesse ou la fontaine aux grenouilles à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/la-fontaine-de-jeunesse-ou-la-fontaine-aux-grenouilles-a-dijon.html
Les bassins du jardin Darcy à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/les-
bassins-du-jardin-d-arcy-a-dijon.html
Bonne visite !
Le musée Rude occupe le transept et le chœur de l'ancienne église Saint-Étienne. Il abrite les moulages des œuvres monumentales du sculpteur dijonnais François Rude (Dijon, 1784 – Paris, 1855).
Le musée est rattaché au musée des Beaux-Arts de Dijon qui en assure sa gestion.
En 1839, en prévision de la guerre, le Comité des monuments historiques fait exécuter un monument aux Volontaires de 1792, communément appelé "La Marseillaise", œuvre célèbre de François Rude.
Le dépôt de ce moulage à Dijon en 1947 est l'occasion d'aménager un musée consacré aux œuvres de François Rude dans le transept de l'église Saint-Étienne.
Ces moulages ont été réalisés à bon-creux, c'est-a-dire à partir d'empreintes prises sur l’œuvre originale. Ces empreintes sont réunies pour former un moule, à l'intérieur duquel on coule du plâtre liquide, de la terre ou encore de la résine. Le moulage est alors retravaillé de manière à supprimer les coulures et recouvert d'un enduit protecteur, la patine, qui peut être incolore ou de couleur afin d'imiter la teinte d'origine.
Le musée Rude, un musée de moulage
"Le Départ des volontaires de 1792" ou "La Marseillaise", au fond, œuvre maitresse du musée Rude
Le haut relief réalisé en 1833-36 sculpture en pierre de 11 x 6 mètres
(façade est du piédroit nord de l'Arc de Triomphe de Paris)
L'église Saint-Etienne, son histoire :
Ancienne cathédrale de Dijon, de 1731 à 1789, l'église sera désaffectée en 1792.
Après plusieurs affectations diverses, le transept nord de l'église accueille le musée Rude et sa collection de moulages de plâtre.
L'église Saint-Etienne abrite aussi un musée archéologique de l'ancien castrum de Dijon.
La situation du musée situé sur l'ancienne muraille
L'église Saint-Michel et sa façade ouest, de style fin gothique Renaissance
La Nef, actuellement bibliothèque municipale de Dijon située dans une partie de l'église Saint-Etienne
Lien documentations :
Adresses :
Musée Rude à Dijon, lien site Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_Rude
Adresse : 8, rue Vaillant 21000 Dijon Tél. : 03 80 74 52 09
Coordonnées : N47.3210°E5.0441° Lien : http://N47.3210°E5.0441°
Plan du musée et ses environs :
Église Saint-Michel de Dijon, lien site Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Michel_de_Dijon
Église Saint-Étienne, lien site Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-%C3%89tienne_de_Dijon
La Nef bibliothèque municipale de Dijon : https://fr.wikipedia.org/wiki/Biblioth%C3%A8que_municipale_de_Dijon
https://fr.wikipedia.org/wiki/Biblioth%C3%A8que_municipale_de_Dijon
Voir aussi autres articles sur Dijon :
La tour Philippe le Bon à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/la-tour-philippe-le-bon-a-dijon.html
Le puits de Moïse à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/le-puits-de-moise-a-dijon.html
La fontaine de Jeunesse ou la fontaine aux grenouilles à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/la-fontaine-de-jeunesse-ou-la-fontaine-aux-grenouilles-a-dijon.html
Les bassins du jardin d'Arcy à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/les-bassins-du-jardin-d-arcy-a-dijon.html
Un autre musée des moulages de plâtre : Versailles et les petites écuries du roi
Les petites écuries du roi à Versailles et la galerie des sculptures & des moulages : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/article-la-galerie-des-sculptures-des-moulages-petite-ecurie-du-roi-124526609.html
Bonne visite !