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Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
Encre lavis à l'encre bleue turquoise, octobre 2019
Le programme du concert du 20 octobre 2019, 15 heures, à la salle Pleyel
Tom Frager en première partie du concert
Tom Frager et son guitariste
VISITEUR D’UN SOIR :
Un spectacle intimiste
1959... 2019 Une longue route de Troubadour...
« Un dimanche de février 1943, je marche avec mes frères, dans le violent vent d’antan, sur la route gelée qui conduit de Sorèze à Revel
Un nouveau film de Marcel Carné est à l’affiche : « Les Visiteurs d’un soir »
Mon cœur d’adolescent va être marqué à vie !
Lorsqu’en 1948 je débarque à Paris dans l’espoir d’entrer aux Beaux-Arts,
le destin me conduira finalement sur le chemin de Gilles, le Troubadour du film, magnifiquement incarné par le grand comédien Alain Cuny. »
2019...
Hugues Aufray fait une halte pour se raconter... retracer son parcours partager son histoire... Il invite à entrer dans son lieu de travail, dans son univers musical pour faire revivre ses rencontres, les évènements qui ont marqué sa vie, ses engagements, ses coups de cœur... Des anecdotes et les chansons de sa vie guident le public sur le chemin de ce troubadour, qui dévoile un peu de son intimité, et surtout sans détour, tel qu’il est dans la vie. Chansons connues, moins connues et aussi chansons d’autres artistes qui ont enrichi sa carrière. Comme Gilles il vient enchanter les cœurs et les mémoires...
Hugues Aufray était entouré de six musiciens :
Georges Augier de Moussac, (chef d’orchestre) Basse – Guitare,
Max Pol Delvaux, Guitare électrique et 12 cordes – Lapsteel – Charango,
Christian Séguret, Dobro – Violon – Mandole – Banjo,
Hugues Aufray en concert au Palais du facteur Cheval, à Hauterives, le 28 juillet 2012
Hasta Luego
A la mémoire du Père Michel Jaouen
Hasta luego! À bientôt, si Dieu le veut
Hasta luego! On se reverra sous peu
On a trois mois de réserves au fond des cales
Allez, les gars! On va hisser la grande voile
Laissez-passer les enfants de la nuit
Il faut chercher le grand vent de l'oubli
Toi qui n'as rien, embarque-toi avec nous
Donne-moi la main, t'as qu'à passer parmi nous
Hasta luego! À bientôt, si Dieu le veut
Hasta luego! On se reverra sous peu
Toi qui as peur, cache-toi derrière mon bras
Car voici l'heure, on va être fier de toi
Laissez-passer les enfants de la nuit
Il faut chercher le grand vent de l'oubli
Toi qui le peux, regarde-moi dans les yeux
Suis ma route, elle te mènera vers Dieu...
Hasta luego! À bientôt, si Dieu le veut
Hasta luego! On se reverra sous peu
Hugues Aufray, sculpteur,
présente son Hommage à Bob Dylan en 2009
Quelques images de la salle Pleyel et son hall d'entrée art déco :
Le hall d'entrée de la salle Pleyel et ses détails de style art déco
Au nom de la manufacture française de pianos Pleyel, la salle Pleyel était une salle de concerts symphoniques. Inaugurée en 1927, elle prenait la suite de plusieurs « salles Pleyel » créées au cours du XIXe siècle.
De style art déco elle est considérée comme l’une des grandes salles françaises du XXème siècle, comme un « passage obligé de la gent musicale internationale » Elle a contribué à l’animation de la vie musicale de Paris en accueillant, depuis son ouverture, environ vingt-cinq millions de spectateurs lors de vingt mille concerts. Plusieurs fois rénovée, elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 3 septembre 2002.
Rouverte en septembre 2006 après quatre années d’interruption, elle a été gérée par la Cité de la musique de 2006 à 2014, qui en est devenue propriétaire en juin 2009 et a accueilli en résidence l'orchestre de Paris et l'orchestre philharmonique de Radio France de septembre 2006 à décembre 2014.
Avant l'ouverture de l'auditorium de la maison de la Radio en 2014, puis de la Philharmonie de Paris en 2015,
C’était la seule salle parisienne spécifiquement construite pour la musique symphonique, les autres concerts avec orchestre ayant lieu notamment à la salle Olivier-Messiaen de la maison de Radio France et de la salle Gaveau, plus petites, ou au théâtre des Champs-Elysées et au théâtre du Châtelet, des salles à l'italienne.
Depuis janvier 2015, la programmation relève de la Philharmonie de Paris et la Cité de la musique et a donné la concession de la salle pour quinze ans au groupe Fimalac, dans le cadre d'une occupation temporaire du domaine de l'État.
Les architectes de la salle Pleyel : Gustave Lyon, Jacques Marcel Auburtin, André Granet, Jean-Baptiste Mathon.
Près de la Place de la Commune de Paris rue R. Buot
Place de la Commune de Paris :
Un arrêté municipal du 12 octobre 1999 donna à cette place située à l'intersection de la rue de la Butte-aux-Cailles, la rue Buot et la rue de l'Espérance son nom actuel, rappelant les commémorations des événements de la Commune de Paris de 1871, en raison de la défense du site, lors de la bataille de la Butte-aux-Cailles, menée par les Fédérés de la Butte-aux-Cailles, commandés par Walery Wroblewski, contre les Versaillais.
Dédiée à l’approvisionnement en tapisserie et en tapis des palais officiels de la République, la Manufacture des Gobelins entretient un patrimoine bien vivant que l'on retrouve dans les collections publiques du Mobilier National.
Une découverte des coulisses de ces ateliers de restauration.
L'histoire du tapis en France débute avec la fondation, par Henri IV, de la manufacture de tapis "façon de Perse et Levant" établie dans les galeries du Louvre. Louis XIII développe la manufacture en installant les ateliers sur les bords de Seine, au pied de la colline de Chaillot, dans les bâtiments d'une ancienne fabrique de savon - d'où le nom de Savonnerie, qui depuis désigne les tapis réalisés selon la technique du point noué.
La statue de Jean-Baptiste Colbert (1) situé au milieu de la manufacture
En 1663, Colbert réorganise la Savonnerie en la plaçant, comme les Gobelins, sous la direction artistique de Charles Lebrun.
L’enclos des Gobelins à Paris, classé monument historique et qui fournit 600 palais de la République, ce n’est pas moins de 80 artistes, 23 000 nuances de couleurs, 10 « pièces » magistrales qui « tombent du métier » chaque année et 3 ateliers avec un savoir-faire unique et traditionnel en tissage qui perdure et s’étoffe au fil des époques.
La délicate manipulation de la broche, du peigne et du calque, la maitrise parfaite des nœuds, le positionnement méticuleux du miroir qui sert de contrôle pour le travail en cours ou encore la préparation de la « chaine », toutes ces techniques transforment la main de l’homme en celle d’un artiste accompli et la majestueuse machine en instrument délicat haut de gamme.
Sources : Manufacture des Gobelins de Paris
Les métiers : médaillons de la façade du bâtiment
La Galerie des Gobelins
L'exposition actuelle dans la Galerie des Gobelins
Quelques tapisseries exposées dans la Galerie des Gobelins
Les bâtiments intérieurs de la manufacture et des explication d'Emmanuel, nore guide
Historique de la manufacture :
XVème-XVIème siècle
L’histoire des Gobelins débute au XVe siècle. Jehan Gobelin, originaire de Reims, crée un atelier de teinture quelque part dans le faubourg Saint-Marceau, aujourd’hui faubourg Saint-Marcel. Quelques décennies plus tard, ses descendants acquièrent de vastes terrains sur les bords de la Bièvre, dont les eaux sont réputées pour leurs qualités tinctoriales. Ils y bâtissent de vastes ateliers.
Experts dans l’art de la teinture des laines en écarlate de Venise, puis de cochenille, les Gobelins s’enrichissent, achètent des titres et des charges, renoncent à leur artisanat, non sans attacher leur nom à la propriété qu’ils avaient bâtie.
Gravure ancienne de la Manufacture
L'atelier de Lodève
La tapisserie de Haute Lisse : la cadre de la tapisserie est vertical
La tapisserie de Basse Lisse : le cadre est horizontal
La haute lisse est la disposition verticale de la lisse du métier à tapisser,
contrairement à la basse-lisse ou cette trame est à plat et horizontale.
Les tapisseries ainsi fabriquées sont appelées de haute lisse ou simplement haute lisse. La disposition du métier n'est modifiée que pour le sens dans lequel la
tapisserie est faite.
La manufacture des Gobelins travaille en haute-lisse.
On se sert de la broche, une navette bobine, pour faire des passées. Deux passées, de sens contrarié, forment une duite. On emploie un peigne d'ivoire pour serrer les passées.
Les égyptiens de l'antiquité ont connu le métier de tapisserie à haute-lisse.
La tapisserie de Basse Lisse
La basse-lisse est un procédé d'exécution des tapisseries en laine et en soie dans lesquelles la chaîne est horizontale. Pour les tapisseries de haute-lisse, la chaîne est verticale.
Le principal avantage du procédé de basse-lisse consiste dans la rapidité
relative de la main-d’œuvre et, par suite, dans la diminution du prix de revient. D'autre part il est inférieur à celui de la haute-lisse, au point de vue du style dans la distinction de certains détails.
Les métiers de basse-lisse étaient exclusivement employés à Beauvais et à Aubusson, tandis que ceux de haute-lisse sont demeurés l'apanage des Gobelins.
Visite du 2 janvier 2019 avec Emmanuel, notre guide.
Noms prénoms ou surnoms date de naissance-décès (date d'entrée au Panthéon)
C215 enrichi sa célèbre série "Illustres" avec de nouveaux portraits.
Il les dissémine dans le quotidien des citoyens, dans le Ve arrondissement, autour du Panthéon.
Ce parcours extérieur est complété par une exposition présentant sa démarche et quelques objets de sa collection dans la crypte du monument.
L’artiste relève ainsi le défi de marquer la présence des personnages illustres dans la ville aujourd’hui, ses pochoirs colorés réaffirmant la présence sensible et quotidienne de ces grandes figures dont les passants croiseront le regard vif et saillant au détour des rues pendant les prochaines semaines.
Les Illustres et l'emplacement de leur portrait par l'artiste C215 :
Berty Albrecht, sur une boite à feux, 176, rue Saint-Jacques
Guillaume Apollinaire, sur une porte du cinéma La Filmothèque du Quartier Latin, 11, rue Champollion
Henri Bergson, sur une boite aux lettres, 160, rue Saint-Jacques
Pierre Antoine Marcellin Berthelot, sur une boite à feux, 5, rue Clotaire
Louis-Antoine de Bougainville, sur une boite à feux, 193, rue Saint-Jacques
Louis Braille, sur une boite aux lettres, 23, rue Jean de Beauvais
Pierre Brossolette, sur une boite aux lettres devant la mairie du Ve, 21, place du Panthéon
René Cassin, sur une porte en métal du collège Sainte-Barbe, 11, impasse Chartières
Aimé Césaire, sur une boîte à feux, 50, rue Saint-Jacques
Marie Curie, née Skłodowska, sur un algéco de l’Institut Marie Curie, 20, rue d’Ulm
René Descartes, dans un porte-menu du restaurant La Méthode, 2, rue Descartes
Alexandre Dumas, sur un mur au pied de l’escalier, rue Jacques-Henri Lartigues
Victor Hugo, sur une boite à feux, 7, rue Soufflot
Jean Jaurès, sur une porte de l’Ecole Normale Supérieure, 44, rue d’Ulm
Paul Langevin, au dos du panneau du square Paul Langevin, 17, rue Monge
Jean Lannes, duc de Montebello, sur une boite à feux au croisement de la rue de l’Estrapade et de la rue Clotilde
André Malraux, boite à feux, 8, rue d’Ulm
Honoré-Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau, sur un mur à droite des escaliers, 17, rue Malbranche
Gaspard Monge, sur une boite aux lettres, 27, rue Monge
Jean Moulin, sur un boitier électrique, 25, rue de l’Estrapade
Paul Painlevé, sur un panneau du square Paul Painlevé, 8, place Paul Painlevé
Jean-Jacques Rousseau, sur un boitier électrique, 7, place du Panthéon, au coin de la rue d’Ulm
Antoine de Saint-Exupéry, sur une boite dans le collège de France, 9, impasse Chartières
Dans la crypte du Panthéon, vous pourrez observez de plus près les outils de travail et le processus de création de C215 pour réaliser ses pochoirs.
La volonté de l’artiste de faire dialoguer les itinéraires personnels et les actions célèbres des illustres, comme fil conducteur de sa pensée, est mise en avant.
Ainsi, des ouvrages littéraires, lettres manuscrites, et objets professionnels de Marie Curie, Germaine Tillion, André Malraux, Victor Hugo ou Antoine de Saint-Exupéry sont exposés. Ces objets symboliques, dont certains sont agrémentés de portraits réalisés par C215, mettent en exergue le domaine pour lequel ces illustres sont honorés.
Ne manquez pas l'interview filmée de l’artiste dans laquelle il aborde son rapport au Panthéon, aux gloires de la Nation, à la pratique des graffitis et aux messages que ces derniers véhiculent.
Telle une invitation à la découverte en extérieur des portraits des personnalités honorées au Panthéon, dix photographies montrent l’artiste en plein travail de réalisation de ses œuvres.
Biographie de C215
« Peu de moments de l’enfance ou de l’adolescence ont autant marqué leur empreinte sur un artiste. Né en 1973, Christian Guémy alias C215, perd sa mère alors qu’il n’a que six ans. Ce sont ses grands-parents qui l’élèvent, avec ses oncles et tantes. Cette fratrie marque Christian entre volonté d’intégration et envie de liberté.
Éloigné de toute sensibilité culturelle, le jeune Christian se forme seul, se confronte de manière intuitive aux œuvres d’art. Sa formation universitaire le conduit à Paris, c’est tout à la fois un éloignement familial presque choisi et une rupture qui crée un nouveau manque. C’est après une première période professionnelle que la création artistique s’impose dans sa vie, après une rupture cette fois avec son ancienne épouse et sa fille Nina.
Après des visages torturés, il développe un art du pochoir sensible qui révèle – avec une acuité extraordinaire – la profondeur des hommes et des femmes représentés. Son travail se caractérise par une volonté inextinguible d’être accessible à tous, toujours au plus près de ses figures représentées. Ainsi, pour être au plus proche d’elles, il colonise leurs objets. Ces figures sont celles de son humanité, de ses choix : des animaux, sa fille, ses héros.
Pour cette exposition, le choix de vingt-huit grandes figures du Panthéon fut rude, tant par sa générosité, il voulait embrasser le plus grand nombre. Ce choix laisse percevoir l’histoire, les valeurs qui sont les siennes. » David Madec
Visite du Patrimoine du 5ème arrondissement, le 15 septembre 2018.
Les ouvrages liés à C215 :
C215 : Athlètes de Elodie Cabrera et Clara Martin
Douce France : D'Emile Zola à Brigitte Lahaie de C215
C215 : la monographie
"L'art de C215 est de capter la lumière,la profondeur et l humanité. C est très difficile à réaliser au pochoir son médium de prédilection et rarement réussi. Cette technique a tendance en effet à aplatir les images et à les rendre statiques. Au contraire, C215 a développé un style d illustration et de découpe qui révèle la personnalité profonde de ses sujets, leur apportant un éclairage impressionniste. Bien que sa technique soit méticuleuse, dans le sens le plus raffiné du terme, l art de C215 transcende la forme pure et semble toucher l essence même de l âme humaine. C est toujours un grand bonheur pour moi de croiser les œuvres de C215 dans la rue. » Shepard Fairey aka OBEY La première monographie d un artiste français majeur de la scène du street art : Christian Guémy, alias C215. Un abécédaire thématique, illustré et commenté par l artiste permettant d appréhender la richesse de son univers : Amsterdam, Amoureux, Architectures, Artistes, Ateliers, Athènes, Autoportraits, Ava, Barcelone, Berlin, Bleu, etc.
Chez Jeanne Georges Brassens impasse Florimont de 1944 à 1966
Le 42, rue Santos-Dumont et la villa Santos-Dumont, hâvre de paix du quartier
Les anciens Bains-douches préservés, en restauration actuellement
Le quartier de Bobino à Montparnasse :
La rue de la Gaité et ses théâtres, Bobino au N°12
Le circuit de la balade qui peut démarrer de Paris Ouest Trocadéro ou métro. Passy par exemple
Georges Brassens, quelques dates :
Naissance le 22 octobre 1921 à Cette (Sète plus tard)
1936, élève moyen à l’école, il s’ouvre à la poésie grâce à son professeur de français Alphonse Bonnafé,
1939 : peine de prison avec sursis,
Février 1940 : il rejoint Paris, au 173, rue d’Alésia chez sa tante, Antoinette Dagrosa
1940 : au printemps travaille chez Renault quelques mois, l’usine est bombardée, les allemands arrivent à Paris
1943 : mars STO en Allemagne à Basdorf,
1944 à 1966 : chez Jeanne et Marcel, 9, impasse Florimont
1946 : il hérite du piano de sa tante, il se lie avec des militants libertaires, le peintre Marcel Renott, et le poète Armand Robin il collabore périodiquement avec la Confédération du Travail
1947 : rencontre avec Joha Heiman appelée Püppchen (petite poupée en allemand) origine d’Estonie (1911-1999),
1952 : 24 janvier rencontre avec Patachou qui l’auditionne. 16 mars, France-Soir titre en gros caractères : « Patachou a découvert son poète», 6 mars, première émission télévisée de Georges Brassens à la RTF : il chanteLa Mauvaise réputation devant le public de l’Alhambra. Du 28 juillet au 30 août, il fait sa première tournée en France, en Suisse et en Belgique avec Patachou et les Frères Jacques, en septembre il est engagé aux «Trois Baudets», le 23 décembre, Patachou, qui a mis plusieurs chansons de son poulain à son répertoire, enregistre « Patachou chante Brassens » au studio Chopin-Pleyel
1953 : février 1er Bobino, deuxième en octobre, tous les cabarets de Paris le demandent et ses disques commencent à bien se vendre.
1954 : Olympia 23 février au 4 mars et 23 septembre au 12 octobre. Pierre Nicolas l’accompagne à la contrebasse (leur collaboration va durer presque 30 ans,
1955 : Georges Brassens achète la maison de Marcel Planche, impasse Florimont et la maison mitoyenne, l’eau et l’elecvtricté installé, il leur offre
1956 : premiers pas de Georges Brassens avec le cinéma (Porte des Lilas)
1964 : «Les copains d’abord » pour le film « Les copains » d’Yves Robert,
1965 : Bobino
1958 : achat du moulin de la Bonde à Crépières, Seine-et-Oise, Yvelines actuellement (mise en vente de la maison en 1970)
1968 : octobre, disparition de Jeanne, Georges quitte le 14ème
Quand on demande à Georges se qu’il faisait en 1968, il répond, "des calcul "
1969 : Achat de la villa « Ker Flandry » à Lézardieux (Côtes du Nord) Côtes-d'Armor actuelles,
1969 à 1981 : 42, rue Santos Dumont,
1972 : Bobino,
1976 : 19 octobre Bobino, 5 mois,
1977 : 20 mars, dernière de Bobino de Georges Brassens
1981 : 29 octobre : décès de Georges Brassens à Saint-Gély-du-Fesc, au nord de Montpellier.
Le circuit Georges Brassens à Paris et son extention à l'Ouest
Le savez-vous ? : Georges Brassens passa quelques mois à Cormeilles-en-Parisis, près de la gare, au 7 rue Malibran à son retour d'Allemagne en 1944.
La façade côté avenue de Wagram de l'Hôtel Céramic, actuellement Elysées Céramic
Description :
L'édifice est un immeuble en béton armé. Sa façade est de style Art nouveau, recouverte sur les trois premiers étages de grès flammé (d'où le nom de l'établissement).
Historique :
L'hôtel est construit en 1904 par l'architecte Jules Lavirotte. Les céramiques sont réalisées par le céramiste Alexandre Bigot, les sculptures par Camille Alaphilippe.
L'immeuble est lauréat de l'édition 1905 du concours de façades de la ville de Paris. La façade et la toiture sur rue de l'édifice sont inscrites au titre des monuments historiques en 1964.
Camille Claudel à Paris Evénementiel Camille Claudel in Paris, her history
Mercredi 26 juillet 2017 : visite à Paris avec Sue, une chercheuse américaine de San Francisco, étudiante et spécialiste de l’œuvre de Camille Claudel.
Un compte-rendu tardif et un article terminé en janvier 2018. Il y aura des corrections en anglais, bien sûr, par ses soins.
Merci aussi aux corrections de Sarah en 2018.
Le quartier Montparnasse et l'arrivée de la famille Claudel à Paris The Montparnasse district and the arrival of the Claudel family in Paris
Première étape : départ du métropolitain Edgar Quinet, R.V. devant mon fournisseur de
peinture et de papier dessin et aquarelle "L'Artiste Peintre", 54, boulevard Edgar Quinet.
Rue Delambre, place Pablo Picasso. A voir sur cette place, la statue en bronze de Balzac.
Hist : en 1887, lors d’un premier voyage en Touraine à la recherche de références pour l’élaboration du Monument à Balzac, Camille Claudel et Rodin séjournent au château de l’Islette à Azay-le-Rideau. Pendant quatre étés consécutifs, Camille Claudel y retournera pendant quatre étés consécutifs. Elle y élabore son projet de buste de la petite-fille du propriétaire du château, "La Petite Châtelaine".
1887: Her trip to Touraine with Rodin in search of references for the monument to Balzac. They stay at Château de l’Islette in Azay-le-Rideau. 1890 – 1892: Camille Claudel spends summers at Château de l’Islette in Azay-le-Rideau, where she is joined by A. Rodin.
Rodin travaille en Touraine sur son projet de statue de Balzac, une commande de la société des écrivains. Son œuvre terminée fera scandale.
Rodin works in Touraine on his project for a statue of Balzac, an order from the writers' society. His finished work will cause a scandal;.
Rue de la Grande Chaumière :
Histoire : Sur le conseil de son ami Alfred Boucher, sculpteur reconnu, Louis-Prosper Claudel envoie sa famille à Paris pour que sa fille Camille puisse bénéficier d’un enseignement artistique.
Inscrite aux cours de l’Académie de la Grande Chaumière (l’École des Beaux-Arts était alors interdite aux femmes), Camille Claudel loue en 1882 un atelier rue Notre-Dame-des-Champs, qui accueille bientôt d’autres femmes sculpteurs, en particulier des Anglaises, parmi lesquelles Amy Singer, Emily Fawcett et Jessie Lipscomb. Alfred Boucher corrige de temps à autre le travail des demoiselles, mais lauréat du Prix du Salon, il doit partir pour l’Italie dès 1882 et cherche donc un remplaçant. Le soutien qu’il a apporté à Rodin quelques années plus tôt lors de l’affaire de l’Âge d’airain a créé une amitié sincère entre les deux artistes, et c’est tout naturellement que Boucher lui confie ses jeunes élèves. Les premières œuvres que Camille Claudel montre à Rodin lui font forte impression : le buste de la Vieille Hélène, au réalisme pathétique, et Paul à 13 ans, traité dans un style plus classicisant.
1882 : On the advice of his friend Alfred Boucher, an established sculptor, Louis-Prosper Claudel sent his family to Paris so that his daughter Camille might study art.
She attended classes at the Académie Colarossi, on the Rue de la Grande Chaumière (the École des Beaux-Arts did not admit women at this time) and, in 1882, rented a studio on Rue Notre-Dame des Champs, which she soon shared with other sculptresses. Among them were the artits Amy Singer, Emily Fawcett and Jessie Lipscomb. Boucher supervised their work on an occasional basis, but having won the Paris Salon prize, he was obliged to go to Italy in 1882 and thus looked for someone to replace him. The support that he had given
Rodin some years earlier during The Age of Bronze affair had forged a solid friendship with the two artists, and so Boucher naturally entrusted his young pupils to Rodin, who was impressed by the first works that Camille Claudel showed him. The dramatic realism apparent in the bust of Old Helen and the more conventional handling of Paul at Thirteen moved him deeply.
Rue Notre-Dame-des-Champs
111, rue N.-D.-des-Champs : en 1882, la mère de Camille et ses enfants emménage.
The aparterment of Camille and her family
117, rue N.-D.des Champs : Camille loue un atelier tout proche. Elle partage celui-ci avec d'autres artistes, notamment des amies anglaises qu'elle a dû rencontrer à l'académie Alfred Boucher, installé à Paris depuis 1868.
Camille Claudel and her girlfriends studio.
Camille Claudel and Jessie Lipscomb, 117 rue N.-D. des Champs, 1887
Boulevard du Montparnasse :
135 bis boulevard du Montparnasse : en 1881, la mère et ses enfants s'installent à Paris et
louent un appartement au quatrième étage.
135 bis boulevard du Montparnasse: in 1881, the mother and her three children moved to Paris and rented an apartment on the fourth floor.
A voir sur le circuit :
A voir, en passant dans le quartier :
La fontaine de l'Observatoire, le cloître de l'ancienne abbaye de Port-Royal
Boulevard de Port Royal
Les jardins et les bâtiments du Val de Grâce à gauche.
The gardens and buildings of the Val de Grace on the left.
De la rue Notre-Dame-des-Champs au boulevard du Port-Royal
La famille Claudel au 31 boulevard du Port Royal au balcon The Claudel family at 31 Boulevard du Port Royal on the balcony
Le 31 boulevard du Port-Royal, la plaque de l'immeuble et l'étage d'habitation des Claudel
31 boulevard du Port-Royal, the plaque of the building and the residential floor of the
Claudel family.
du boulevard du Port-Royal à la rue de Turenne
Passage par le boulevard Auguste Blanqui, où au N° 113, Camille loue son atelier en 1888, et
Auguste Rodin loue la Clos Payen La Folie Neufbourg au N° 68 pour se rapprocher de Camille. Ce lieu connaîtra les amours de ce couple jusqu'en 1892.
Passage by Boulevard Auguste Blanqui, where at No. 113, Camille rented his studio in 1888, and
Auguste Rodin rents Clos Payen La Folie Neufbourg at No. 68 to get closer to Camille.
This place will be the love-net of the couple until 1892.
Carte de visite de Camille, avec son adresse boulevard d'Italie, actuellement boulevard Auguste Blanqui
L'avant-dernier atelier de Camille situé dans le Marais, au 63 riue de Turenne 75004 Paris
L'entrée du 63 rue de Turenne
1998 : la rupture avec Rodin
"L'Age Mûr" : 1893 Bronze 1902
1902 :
Her masterpiece, The Age of Maturity, was exhibited in plaster in 1899, before being cast in bronze in 1902. The original work, commissioned by the French state in 1895, is believed to have been destroyed by the artist after the second casting in 1913.
The subject presents us with three naked figures, a young woman on her knees whose outstretched hands appear to have just released from their grip the hand of an older man, who is held in the arms of another, older woman, who appears to be compelling the man forward and away from the young woman. The title points to an allegory of ageing, in which the man, the protagonist of the piece, is leaving his youth and moving towards old age and death.
Le dernier atelier de Camille Claudel quai de Bourbon (1899 à 1913)
The last artist studio
of Camille Claudel
quai de Bourbon (1899 to 1913)
Son atelier du quai Bourbon sera le dernier avant son internement par sa famille de 1913 à 1943. Elle ne créera plus rien durant es trente dernières années de sa vie.
"Il y a toujours quelque chose d'absent qui me tourmente" Camille Claudel.
Cammille Claudel's last studio and residence Quai Bourbon before le is sent to mental institution
by her family from 1913 to 1943. She will not create anything during
the last thirty years of her life.
"There is always something missing that torments me" Camille Claudel.
Photographie du début du siècle de l'entrée quai de Bourbon
"L'Abandon" "Vertumne et Pomone" 1905 marbre et bronze L'artiste travaillant sur Vertumne et Pomone
"L'Abandon" "Vertumne et Pomone" 1905 marble and bronze The artist working on Vertumne and Pomone
Sources bibliographie :
(1) : Photographie de William Elborn. Crédit image ADAAGP, Paris 75012
Le dernier atelier de Camille Claudel quai de Bourbon The last Camille'studio quai de Bourbon
de la rue de Turenne à l'avenue de la Bourdonnais
From rue de Turenne to avenue de la Bourdonnais
En 1892, Camille déménage pour s'installer au 11, avenue de la Bourdonnais (actuellement
7ème arrondissement)
Séjour à l'Islette en septembre. Poses de Marguerite Boyer, 6 ans, pour une de ses futures œuvres majeures "La Petite Châtelaine" (1892 à 1896)
In 1892, Camille moved to
11 avenue de la Bourdonnais
(currently 7th arrondissement)
Visit to Islette in September. Poses of Marguerite
Boyer,
6 years old, for one of her future major works
"La Petite Châtelaine"(1892-1896)
Les différentes versions de la "Petite Châtelaine" 1892 à 1896. (Terre, marbre et bronze)
The different versions of the "Little Châtelaine" 1892 to 1896.
II, la suite des statues Cavaliers et Chevaux de Paris
Parvis de Notre-Dame de Paris. place Jean-Paul II
Charlemagne et ses Leudes :
En 1853, Louis et Charles Rochet se lancent dans la création d'un Charlemagne, à la suite de
deux autres statues équestres : Don Pedro 1er, à Rio de Janeiro et Guillaume le Conquérant à Falaise.
L’œuvre figure dans sa version en plâtre à l'exposition Universelle de 1867 et en bronze à celle de 1878 comme chef-d’œuvre de la production des fondeurs Thiébaut.
En 1879, le Conseil Municipal autorise l'exposition de la sculpture sur le parvis de Notre-Dame, mais elle n'est mis en place qu'en 1882 sur un châssis de bois recouvert de toile et demeure dans ses conditions provisoires pendant vingt-six ans. En 1895, la Ville de Paris acquiert finalement le monument en dédommageant les fondeurs du seul prix du bronze.
En ajoutant les deux figures en pied d'écuyers Roland et Olivier, les frères Rochet enrichissent la forme traditionnelle du groupe équestre en multipliant les axes de composition et les points de vue. L'intérêt du monument réside aussi dans sa recherche de vérité historique, reproduisant fidèlement des modèle supposé originaux, comme l'épée Durandal du musée de Madrid ou la couronne de Nuremberg conservée à Vienne.
L'Hôtel de Ville de Paris et la statue équestre d'Etienne Marcel
1341, quai de L'Hôtel de Ville 75004 Paris
Statue équestre d'Étienne Marcel :
En 1882, un concours est ouvert pour l'érection d'un monument à Étienne Marcel, prévôt des
marchands de Paris qui s'opposa au dauphin Charles V.
Pour les élus parisiens, l'hommage rendu au défenseur du pouvoir municipal face aux abus de la royauté rappelle le rôle exemplaire de la Capitale dans la naissance des nouvelles institution et célèbre symboliquement, dans un même monument Paris et sa République.
Le projet suscite de nombreux débats : certains élus préférant une figure debout, image d'un tribun, plutôt qu'un groupe équestre au caractère royal ou militaire; de même, le côté de l'Hôtel de Ville est préféré à l'axe central de la façade car il permet une perception de profil du monument, plus favorable au groupe équestre.
Commencée par le sculpteur Idrac et terminée par son compatriote toulousain Marquestre, l’œuvre présente un équilibre de proportion, une puissance d'expression mêlée de vérité naturelle, nettement inspirée des grands modèle de la Renaissance italienne. S'y ajoutent ici une volonté de reconstitution archéologique et un réalisme presque sévère, conformes au goût de l'époque.
Le Pont Neuf et la statue équestre d'Henri IV
La statue équestre d'Henri IV :
Le Génie des Arts
Le Génie des Arts, guichets du Carrousel du Louvre :
Le sculpteur toulousain Antonin Mercié exécuta en 1877 ce groupe destiné à remplacer aux guichets du Carrousel la statue équestre de Napoléon III de Barye, déposé après la défaite de Sedan.
Le dynamisme de la composition, le Génie des Arts descend de Pégase, cabré vers le ciel, précédé de la Renommée qui se retourne devant lui, rattache cette œuvre au courant baroque de la seconde moitié du XIXème siècle hantée par les chevaux de Marly, qui multipliera les figures lancées dans le vide, chevaux haletant et pégases cabrés, dans une exubérance qui va des couronnements de l'Opéra à ceux du Pont Alexandre III ou du Grand Palais.
Images du 29 janvier 2018 Guichets du Louvre côté Seine
La Paix conduite sur un char de triomphe
Arc de Triomphe du Carrousel, Paris 75001
La paix conduite sur un char de triomphe :
Monument à la gloire de la Grande Armée, l'arc de Triomphe du Carrousel est édifiée entre 1806 et 1809 à l'entrée de l'ancien Palais des Tuileries, devenu résidence officielle de l'Empereur.
Dessiné par les architectes Percier et Fontaine à l'imitation de l'arc de Septime-Sévère de Rome, le monument comporte une abondance décoration sculptée, conçue par Vivant Denon, illustrant la campagne de 1805 et la capitulation d'Ulm.
Au sommet de l'arc se détachaient initialement les chevaux de Saint-Marc, célèbre antiques provenant de l'Hippodrome de Constantinople, rapportés d'Italie par les troupes napoléoniennes.
La Restauration restitua à Venise ses chevaux et commanda au sculpteur François-Joseph Bosio un nouveau char triomphal, accompagné de Victoires aillées et conduit par la Paix, dont la rigueur classique évoque en tous points son modèle antique.
François-Joéeph Bosio est aussi l'auteur de Louis xiv de la place de la Victoire, qui montre le Roi Soleil en empereur romain sur un cheval cabré.
La statue de Jeanne d'Arc place des Pyramides
La statue de Jeanne d'Arc place des Pyramides :
La statue est située au centre de la place des Pyramides; dans le1er arrondissement de Paris. Son emplacement se situe à proximité du lieu où Jeanne d'Arc aurait été blessée lors de sa tentative ratée de prise de Paris.
Historique :
Le monument est une commande du gouvernement français faisant suite à la défaite du pays dans la guerre franco-Allemande de 1870. Parmi les 150 statues érigées à Paris au cours de la période 1870-1914, qualifiée d'« âge d'or de la statuomanie », celle de Jeanne d'Arc est l'unique commande publique passée par l'État (les autres étant dues à des initiatives privées)3. La symbolique de la statue est « la reconquête ».
Elle est exécutée par Emmanuel Fremiet, qui prend comme modèle Aimée Girod, une jeune Lorraine de 18 ans, et inaugurée en 1874. Le piédestal est dessiné par l'architecte Paul Abadie et la grille élaborée par Gabriel Davioud protège celui-ci. Cette statue de bronze est fondu par la Fonderie Thiébaut Frères.
Une autre version de la statue, financée par le mécène Osiris, est exécutée en 1889 par Frémiet pour la ville de Nancy sur la place Lafayette. Le cheval est réduit de taille, en 1899. Frémiet remplace le cheval de Paris par le modèle de Nancy, ce qui provoque une polémique.
La version de Frémiet de Jeanne d'Arc à cheval est reproduite en de nombreux exemplaires, on la retrouve entre autres àLIlle, Compiègne, Saint-Etienne, La Nouvelle-Orléans, Philadelphie, Portland et Melbourne.
Le monument fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 31 mars 1992.
Les Chevaux de Marly :
Les Chevaux de Marly au musée du Louvre
Place de la Concorde Paris 75008
Les Chevaux de Marly furent commandés en 1739 par Louis XV au sculpteur Guillaume
Coustou, pour orner «l'abreuvoir de Marly » situé à l'entrée du parc du château de Marly, afin de remplacer deux groupes sculptés. Ceux-ci, Mercure à Cheval sur Pégase et La Renommée à Cheval sur Pégase d'Antoine Coysevox avaient en effet été déplacés en 1719 dans le jardin des Tuileries. Les modèles sont choisis par le roi en 1743 et furent installés à Marly en 1745, après seulement deux ans de travail.
En 1794, ils sont transférés place de la Concorde. Restaurés en 1840 par Louis-Denis Caillouette (1790-1868).
En 1984 notamment en raison du fait que le défilé des blindés du 14 juillet les fragilisait, ils sont remplacés par des copies en marbre reconstitué réalisées par Michel Bourbon dans l'atelier d'une filiale de Bouygues. Ce dernier en profite pour demander le droit d'en réaliser une copie supplémentaire qui est placée au siège social de Bouygues Construction. Les originaux sont conservés au Musée du Louvre dans une ancienne cour de l'aile Richelieu transformée en patio, appelée la cour Marly.
Musée du Louvre 29 janvier 2018
Parc de Marly
Les cavaliers de la place de la Concorde côté jardin des Tuileries
Le chateau de Marly, peinture
Photographie ancienne des Chevaux de Marly
Statue équestre d'Albert 1er, roi des belges
Cour de la Reine, Paris 75008 :
La statue équestre d'Albert 1er, roi des belges :
Le roi des belges, refusant d’accorder le passage dans son pays à l’armée allemande, rejoignit les troupes alliées. Lorsqu’il mourut dans un accident, les Français manifestèrent leur tristesse en lançant une souscription pour un portrait équestre, exécuté par le sculpteur Armand Martial.
Latitude : 48.864585
Longitude : 2.318271
Statue équestre de La Fayette
Cours de la Reine, Paris 75008
La statue équestre du général La Fayette :
Un Américain du nom de Robert Thompson, souhaitant remercier la France pour la statue de la Liberté offerte aux américains, ouvrit une souscription auprès des écoliers américains afin d'ériger une statue à la gloire du général La Fayette.
La France agrée le projet en 1899, le sculpteur choisi est l'américain Paul Wayland Barllett (1865-1925). On lui donne comme délai l'exposition universelle de 1900.
En raison du délai trop court, le sculpteur réalise un modèle en plâtre. L'inauguration a lieu le 4 juillet 1900, jour anniversaire de l'indépendance américaine. La statue est installée dans la cour Napoléon du Louvre.
Par la suite, le sculpteur doit réaliser la statue en bronze, mais il n'est pas satisfait de son œuvre. Il remplace le costume Louis XVI par un costume de l'époque révolutionnaire. Il supprime la perruque et le tricorne le faisant apparaitre tête nue. L'épée qu'il tenait par le fourreau est présentée dégainée lame vers le haut.
La tortue au pied de la statue :
Ce n'est qu'en 1908 que la statue en bronze remplace le projet en plâtre.
En raison des travaux pour l'aménagement de la pyramide du Louvre la statue est transportée à son emplacement actuel le 10 avril 1985. Mais installée entre deux rangées d'arbres tout
proches, elle ne dispose pas d'un recul suffisant pour être bien observée.
Comme pour se moquer de lui-même et de sa lenteur, le sculpteur a fait apparaître une petite tortue sous les jambes du cheval du côté gauche.
La statue équestre de Simon Bolivar (Simón Bolívar) :
La statue est la quatrième copie de l'œuvre du sculpteur français Emmanuel Frémiet, commandée au début du XXe siècle par la ville de Bogota en Colombie. La copie est offerte en 1930 par les républiques d'Amérique latine lors du centenaire de la mort de Simón Bolívar. Deux autres copies sont érigées à Barranquilla en Colombie et La Paz en Bolivie.
Installée à l'origine place de la Porte de Champerret, la statue est déplacée sur le cours la Reine en 1980.
Situé place du Canada dans le 8ème arrondissement, à proximité du Grand Palais, ce monument réalisé par l’artiste russe Vladimir Sourovtsev porte cette inscription en français et en russe :
En 1916, à la demande des Alliés, la Russie envoya en France deux brigades spéciales du corps expéditionnaire russe. Plus de 20 000 hommes participèrent aux opérations militaires en Champagne. Plus de 5 000 d'entre eux, soldats et officiers russes, perdirent la vie sur les champs de bataille français.
"A la mémoire des soldats et officiers du corps expéditionnaire russe qui ont combattu sur le sol français entre 1916 et 1918
La France et la Russie reconnaissance"
La Renommée au Combat (1897/1900) Pierre Granet rive gauche, amont et La Renommée de la Guerre (1897/1900) Clément Steiner rive gauche, aval.
La Renommée de l'Agriculture (1897/1900) Emmanuel Fremiet rive droite, aval et La Renommée des Arts (1897/1900) Emmanuel Fremiet rive droite, amont.
Les quadriges du Grand Palais : "L'Harmonie triomphant de la Discorde" et "L'Immortabilté devançant le Temps"
Les quadriges de Georges Récipon au Grand Palais
Les corps d'angle de la façade principale du Grand Palais convergent vers un élément
essentiel : les quadriges de Récipon. Ces deux sculptures en cuivre, aux inspirations baroques, ont été imaginées par Georges Récipon, également auteur d'une partie des décors du pont Alexandre-III. Les deux groupes représentent "L'Harmonie triomphant de la Discorde" côté Seine, et "L'Immortalité devançant le Temps" côté Champs-Élysées. Chefs-d'œuvre de légèreté, malgré leur poids de douze tonnes, les chevaux semblent s'élancer dans le ciel de Paris, à 30 mètres au-dessus du sol.
Abîmés par le temps, les quadriges font partie des priorités lors de la première phase des travaux de restauration du Grand Palais. Ils sont déposés pièce par pièce entre juillet et septembre 2001. D'abord stockés dans la Nef, ils sont ensuite transportés dans les ateliers de la Socra à Périgueux. Restaurés au cours de l'année 2003, les quadriges retrouvent leur place en 2004, ainsi que leur belle patine verte grâce à une oxydation accélérée.
Photographie ancienne du Grand Palais
Documentation et sources :
"Les Balades du patrimoine : un nouveau regard sur le Patrimoine parisien" de Notre-Dame au Grand Palais. Mairie de Paris. Fiche N° 07.
Site Wikipédia, Paris 1900, anciennes cartes postales
Quelques mots sur la jeunesse de Frédéric Chopin en Pologne :
Frédéric Chopin quite la Pologne le 2 novembre 1830 avant l'insurrection polonaise contre l'invasion russe. Il a parlé à ses amis de rester et de lutter avec les membres de l'insurection, mais, vu son état de santé précaire, ceux-ci lui déconseillent.
Il a 20 ans.
L’œuvre immense de Chopin :
Frédéric Chopin conçoit et enseigne une nouvelle technique de piano, respiration grâce au rubato, multiplication des silences dans les partitions, mouvement souple du poignet.
Frédéric Chopin à Paris :
Le Salon Chopin :
Exilé à Paris en 1831, Frédéric Chopin y résidera jusqu’à sa mort. Il y sera le pianiste légendaire du Salon Pleyel, le compositeur des célèbres polonaises, mazurkas, ballades et valses.
Le salon romantique de Chopin fait revivre l’atmosphère de l’époque et fait ressurgir la figure de l’artiste. Orné de portraits de Chopin et de ses proches (Georges Sand, Julien Fontana, Wojciech Grzymała) et de tableaux de l’époque (comme la Polonaise de Chopin dansée à l’Hôtel Lambert par Teofil Kwiatkowski), le Salon réunit des objets personnels de l’artiste : lettres, photographies, manuscrits de partitions, fauteuil provenant de son dernier appartement place Vendôme. Quelques œuvres saisissantes commémorent la mort du pianiste : le moulage en plâtre de sa main, son masque mortuaire réalisé par Auguste (Jean-Baptiste) Clésinger, son portrait sur son lit de mort... Au sein de cette recréation du monde intime de Chopin, un piano Pleyel de l’époque nous fait réentendre des accords célébrés dans le monde entier.
Les lieux d'habitation de Frédéric Chopin à Paris :
1833-1836 : 5, rue de la Chaussée d’Antin, Hôtel d’Epinay, 75009 Paris, disparu,
1836-1839 : 38, rue de la Chaussée d’Antin, 75009 Paris, disparu,
1839-1841 : 5, rue Tronchet, 75009 Paris (5ème étage), octobre 1839 à novembre 1841,
1841 : 16, rue Pigalle (un des deux pavillons d’été),75009 Paris, loués par Georges Sand, détruit,
1842-1849 : 9, square d’Orléans, Cité des Trois Frères, 80, rue Taitbout, 36, rue Saint Lazare,75009 Paris, 1er étage, sauf 1848 en G.-B. au N°5, George Sand, rupture en 1847,
1849 : 74, rue de Chaillot (maison neuve au 2éme étage), 75016, à l'emplacement actuel de la place du Trocadéro, détruite, Il quittera ce domicile dix semaines plus tard,
1849 12, place Vendôme . 75002 Paris, appartement sur cour au 1er étage.Sa soeur Ludwika arrive de Pologne à sa demande et s'installe avec lui, fin septembre 1849. Cet appartement est sa dernière demeure. Il y meurt le 17 octobre à 2 heures du matin, à l'age de 39 ans, après une semaine de sereine agonie. Ce fut le dernier de ses neuf domiciles parisiens.
L'Hôtel Chopin dans le passage Jouffroy :
Ce passage est construit sur une ancienne voie moyenâgeuse, qui existe toujours, ce sont les sous-sols ! Quelques mètres sous les pas des touristes, se trouve la même galerie exactement, desservant les caves de toutes les boutiques du passage. On y retrouve les marches qui descendent dans la deuxième partie du passage et le fameux système de chauffage par les grilles au sol. Les pavés de cette rue souterraine prouvent l’ancienneté de cette voie au-dessus de laquelle fût construit le passage Jouffroy.
L’hôtel Chopin date lui aussi de l’ouverture du Passage en 1846, cela fait de lui l’un des plus vieux hôtels de la capitale. En effet, les hôtels étaient très peu nombreux à Paris avant le développement des transports en train.
A l’époque nommé hôtel des familles, sa porte n’a jamais été fermée depuis 1846, elle n’a d’ailleurs pas de serrure! Il y a donc une personne à la réception depuis cette date, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Soit un total de 61 320 jours d’ouverture pour l’hôtel Chopin !
La façade est classée Monument Historique ainsi que le reste du passage.
Renommé Hôtel Chopin en 1970, son nom est un hommage au compositeur qui passait régulièrement dans le passage pour se rendre dans les salles de démonstration des pianos Pleyel depuis chez lui. La légende dit qu’il donnait rendez-vous à Georges Sand à l’Hôtel Chopin, mais cela n’a jamais été vérifié…
Le Passage Jouffroy et l'Hôtel Chopin, photographies : René et Arlette
Note : le passage Jouffroy est actuellement en travaux (juin 2019) ces derniers vont durer au moins jusqu'en septembre 2019, sinon plus.
La dernière habitation de Frédéric Chopin : la place Vendôme où il rend son dernier soupir.
L'église de la Madeleine : 3.000 personnes assistent aux obsèques solennelles du compositeur, le 30 octobre 1849 à 11 heures, dans l'église récemment consacrée. On y joue la Marche Funèbre quand le corp embaumé remonte de la crypte où il repose depuis sa mort. Puis, les grandes orgues grondent ses préludes en mi mineur avant que ne retentissent le Requiem de Mozart interprété par l'orchestre et les choeurs de la Société des Concerts du Conservatoire, avec Pauline Verdot comme soliste
Le tableau d'Eugène Delacroix avec George Sand et Frédéric Chopin. Les 2 portraits furent séparés
Le Musée de la Vie Romantique :
Ce petit musée blotti dans une allée charmante du quartier de la Nouvelle Athènes possède quelques objets de Frédéric Chopin et George Sand.
Entre autres les dendrites de George Sand, peinture à la gouache, le moulage de son bras réalisé par le mari de son fille, Auguste (Jean-Baptiste) Clésinger. Ce sculpteur réalisera aussi le moulage de la main de Frédéric Chopin, le masque mortuaire et la statue du Monument Frédéric Chopin au cimétière du Pére Lachaise sur une souscription d'Eugène Delacroix, peintre et proche du compositeur
Ce musée a été la résidence du peintre Ary Scheffer qui s'installa dans la rue Chaptal nouvellement ouverte et aménagea autour de son petit hôtel un atelier et un jardin d'hiver avec fontaine et rocaille. Peintre d'histoire et habile portraitiste, Ary Scheffer recevait dans ces lieux toute la société artistique et littéraire de son temps : Frédéric Chopin et George Sand, ses voisins du square d'Orléans, Franz Liszt et Pauline Viardot, Lamennais et l'historien Augustin Thierry.
Le Musée de la Vie Romantique à Paris
Moulage de la main et du bras de George Sand, de Frédéric Chopin. Portrait de l'écrivain au centre
Le Musée de la Vie Romantique. Mèche de cheveux de George Sand. Autoportrait d'Auguste Clésinger
Dans ce charmant musée dont le nom évoque l'état d'esprit de cette période, on peut admirer des souvenirs du sculpteur Auguste Clésinger, mari de la fille d'Aurore Dupin, dite George Sand, qui réalisa les moulages du bras de sa belle-mère, du célèbre compositeur et dont on peut voir l'autoportrait en marbre blanc. Cet artiste réalisa aussi le monument Chopin au cimetière du Pére Lachaise, suite à une souscription d'Eugène Delacroix (voir plus bas).
Les concerts de Frédéric Chopin à Paris et en Europe :
Quelques dates sont incertaines
1832, 26 février, Salons Pleyel, Paris :
Chopin joue son Concerto pour piano en mi mineur, ses Variations op. 2 et la Polonaise pour six pianos de Kalkbrenner avec le concours d'autres solistes.
1832, 20 mai, Société des Concerts du Conservatoire, Paris :
Concert de bienfaisance, organisé par le prince de la Moskova. Chopin joue l'allegro du Concerto en mi mineur.
1833, 2 avril, Théâtre des Italiens, Paris :
Concert organisé par Berlioz au profit de Harriet Smithson. Chopin et Liszt jouent la Sonate en fa mineur à quatre mains d'Onslow.
1833, 3 avril, Salle du Vauxhall ? :
Chopin joue avec Liszt et les frères Herz.
1833, 15 décembre, Salle du Conservatoire :
Chopin joue avec Liszt et Hiller l'allegro du Concerto en ré mineur pour trois pianos de Jean-Sébastien Bach.
1834, 14 décembre, Salle du Conservatoire :
Concert Berlioz. Chopin joue le mouvement lent d'un de ses Concertos.
1834, 25 décembre, Salons Pleyel :
Concert organisé par François Stoepel, avec Chopin et Liszt (piano), Heinrich Ernst (violon) et Sabine Heinefetter (chant). Chopin et Liszt jouent la Grande Sonate en mi bémol majeur de Moscheles et le Grand Duo de Liszt d'après une Romance de Mendelssohn.
1835, 25 février Salons Erard :
Chopin joue avec Hiller le Duo pour deux pianos op. 135 de ce dernier.
1835, 15 mars Salons Pleyel :
Concert auquel, outre Chopin, prêtent leur concours Hiller, Osborne, Stamaty, les frères Hertz, etc. Compte rendu dans Le Ménestrel du 22 mars.
1835, 5 avril Théâtre des Italiens :.
Concert au profit des émigrés polonais, avec le concours de Liszt et d'autres artistes. Chopin joue son Concerto en mi mineur, et, avec Liszt, le Duo de Hiller.
1835, 26 avril Société des Concerts du Conservatoire :
Concert au bénéfice de Habeneck. Chopin joue pour la première fois son op. 22 : la Grande Polonaise brillante précédée d'un Andante spianato.
1837, 30 mars Chez la duchesse Belgiojoso :
Six pianistes, Liszt, Chopin, Pixis, Thalberg, Czerny et Herz, improvisent sur la marche des Puritains de Bellini : leurs variations seront publiées en 1839 sous le titre Hexaméron.
1838, 25 février ? Tuileries, Paris :
Concert devant la cour royale.
1838, 3 mars Salle du Conservatoire :
Chopin participe au concert de Charles-Valentin Alkan et joue avec lui, Zimmerman et Gutmann une transcription pour deux pianos à huit mains de l'allegretto et du finale de la 7e Symphonie de Beethoven.
1838, 12 mars Grande Salle de l'Hôtel de ville, Rouen :
Concert au bénéfice d'Antoine Orlowski (violoniste et chef d'orchestre). Chopin joue le Concerto en mi mineur
1839, 24 avril Église Notre-Dame-du-Mont, Marseille :
Chopin tient l'orgue à la messe de requiem pour le ténor Adolphe Nourrit. À l'Élévation, il joue le lied de Schubert Die Gestirne (« L'Astre »), qui avait été un grand succès du chanteur.
1839, 29 octobre, Saint-Cloud :
Chopin et Moscheles devant la cour royale. Chopin joue des Études et des Nocturnes, et tous deux à quatre mains exécutent la Sonate en mi bémol majeurde Moscheles.
1841, 26 avril, Salons Pleyel :
Chopin joue la 2e Ballade, le 3e Scherzo, des Préludes, des Études, des Mazurkas et des Nocturnes. Il accompagne le violoniste Ernst et la cantatrice Laure Damoreau-Cinti.
1842, 21 février, Salons Pleyel :
Chopin joue la 3e Ballade, l'Impromptu en fa dièse majeur, le Prélude en ré bémol majeur, l'Andante spianato, trois Mazurkas, quatre Nocturnes (dont ceux en ré bémol majeur et en fa dièse mineur) et trois Études de l'op. 25 (n° 1, 2 et 12). Auguste Franchomme et Pauline Viardot participent au concert.
1848, 16 février, Salons Pleyel :
Avec le concours de Franchomme et d'Alard. Au programme : la Sonate pour piano et violoncelle (sans le 1er mouvement), la Berceuse et la Barcarolle, quelques Études, Préludes, Mazurkas et Valses ; et le Trio en sol majeur de Mozart.
La fin de vie de Frédéric Chopin:
Le compositeur s'installe au 12, place Vendôme à l'automne 1849, dans un confortable appartement donnant sur la cour plein sud. Sa santé décline irrémédiablement. Il avait demandé la présence de sa soeur Ludwika. Venue de Pologne, cette dernière l'assistera jusqu'à la fin de sa vie.
En octobre, il ne peut à peine se soutenir, il ne peut plus, ni jouer du piano, ni composer et "cherche à se faire comprendre par des signes" (Hector Berlioz). Tous ses amis et admirateurs se pressent pour le saluer et l'entourer de leur affection. Guttman, élève et fidèle garde-malade est obligé d'y mettre bon ordre.
Le 15 octobre, la comtesse Delphine Potocka, grande amie de Chopin, fait rouler le piano jusqu'au lit du compositeur mourrant pour lui chanter des psaumes de Marcello.
Le 17 octobre, à deux heures du matin, Chopin rend son dernier soupir.
Quelques jours plus tard, en rangeant ses papiers, on retrouvera à l'intérieur de sa veste, s'échappant de son almanach 1849, une lettre et une mèche de cheveux de George Sand, son unique amour.
Le Monument Chopin au cimetière du Père-Lachaise :
Le monument et la tombe de Frédéric Chopin, toujours fleuri par la communaute polonaise et ses amis
L'arbre généalogique de Frédéric Chopin
Les portraits de Frédéric Chopin
Pauline Viardot en Sainte-Cécile, cantatrice, chantera le Requiem de Mozart aux obsèques de Frédéric Chopin. Huile d'Ary Scheffer, Musée de la Vie Romantique
Le monument Frédéric Chopin au parc Monceau , Paris 17ème arrondissement:
Le parc Monceau : Frédéric Chopin et sa muse, marbre blanc
Le Monument à Frédéric Chopin (1906)au Parc Monceau de Jacques Froment-Meurice (1864-1948)
Le musicien Frédéric Chopin (1810-1849) est assis devant son piano avec, près de lui, l'Harmonie et la Nuit. Le composition joue au piano la Marche Funèbre.
Le monument à Frédéric Chopin resta longtemps à l’état de projet. Les deux souscriptions de 1895 et 1899 réussirent avec difficulté à rassembler les fonds nécessaires pour son exécution. C’est dans ce contexte que le sculpteur Georges Dubois proposa un projet concurrent, moins dispendieux et dont une partie subsiste au jardin du Luxembourg. Ce second projet divisa les membres du comité de souscription et retarda encore l’exécution du monument de Froment-Meurice. Faute d’argent, l’inauguration eut lieu dans le jardin du sculpteur et le monument ne fut installé dans le parc qu’en 1906. La sculpture de Jacques Froment- Meurice représente Chopin au piano, composant la marche funèbre. Aux pieds du musicien pleure la figure de la douleur, tandis que dans le fond, un ange répand des fleurs en s’élevant. Jacques Froment-Meurice (1864-1948) était issu d’une famille d’orfèvres renommés. Sculpteur et graveur en médaille, il collabora avec son père à la réalisation de pièces d’orfèvrerie. Le plâtre original du monument du Parc Monceau est conservé à Paris, dans le jardin d’hiver du musée de la Vie romantique.
Emplacement du monument Frédéric Chopin au parc Monceau
Les circuits "Sur les traces de Frédéric Chopin à Paris" 1831 à 1849
Quelques promenades découvertes à pied dans des beaux quartiers de Paris
Circuit 1 : de l'Ile Saint-Louis au départ du Métro. Pont Marie au Palais Royal :
Circuit Ile-Saint-Louis métro. Pont-Marie Palais-Royal au Palais Royal 2,925 kilomètres 1 H 30
Circuit 2 : des Halles, église Saint-Eustache aux Grands Boulevards, en passant par les galeries du Palais-Royal et les passages et galeries Véro-Dodat et des Panoramas
Circuit Châtelet-les-Halles-Grands Boulevards, départ Châtelet, de église Saint-Eustache.
Circuit 3 : des grands Boulevards à la Gare Saint-Lazare, en passant par la Nouvelle Athènes, les résidences de Frédéric Chopin, de George Sand et le Musée de la Vie Romantique, gratuit, sauf l'exposition temporaire, 7 kilomètres, 3 H 30 environ.
Au coeur du IXème arrondissement dans le quartier de la Nouvelle Athènes
Circuit 4: de la gare Saint-Lazare à la place de la Concorde en passant par la Madeleine, la place Vendôme et le jardin desTuileries, 3,06 kilomètres, 2 heures environ.
Circuit Saint-Lazare-Concorde
Circuit court N° 5 : la sépulture et le Monument Frédéric Chopin au cimetière du Père Lachaise, au départ du métro éponyme.
Entrée du Père Lachaise :15, boulevard de Mesnilmontant (plan à l'entrée du cimetière, à gauche), XIème division : 2 kilomètres aller et retour, 1 heure enriron.
Le cimetière du Père Lachaise, plan
Quelques dessins et aquarelles personnelles :
Aquarelle et lavis à l'encre 2016 : George Sand et Frédéric Chopin, d'après des peintures ou photographie d'époque
Les posts du blog :
Un post d'un lecteur fan de Frédéric Chopin : Le paradis, je sais ce que c'est, j'y vais de temps en temps en écoutant la musique de Chopin, notamment -, car je crois qu'il s'agit bien de pièces de Chopin, corrigez-moi si je me trompe - jouée par la gracile, gracieuse et ineffable Shio Okui. . Surtout des choses comme cela. Plus je l'écoute, et plus cela me transporte.
L'architecture du quartier de la Nouvelle Athène, Paris IXème arrondissement :
L'église de la Sainte-Trinité, montage du 12 juin 2019
L'église Notre-Dame de Lorette, montage du 12 juin 2019
Le musée Gustave Moreau :
Le Musée Gustave Moreau et sa façade; ancien atelier du peintre
Le Square d'Orléans et sa fontaine
Le square d'Orléans, entrée 80, rue Taitbout 75009 Paris
A la fin de juillet 1842, Frédéric Chopin et George Sand quittent Nohant, dans le
Berry, pour rechercher une maison à Paris. Charlotte Marliani, l'épouse du consul d'Espagne, leur avait signalé un nouveau lieu calme dans Paris, le Square d'Orléans, bâti autour d'une vaste cour, dans le quartier que l'on nomme "La Nouvelle Athènes". Séduits pour ce quartier, ils signent deux baux, George
habite au premier étage du N°5 et Frédéric au N°9, où il dispose d'un petit appartement où il peut recevoir ses élèves et "faire de la musique". Ils reviendront s'installer à la fin de l'année. Frédéric Chopin conservera cette adresse jusqu'en 1849, avant son départ pour la rue de Chaillot puis sur la place Vendôme.
La BNP Paribas du 14 rue Bergère 75009 ancien Comptoir national d'Escompte de Paris CEMP
Le grand hall de la banque
Photographie ancienne de la CEMP sources site Wikipédia
de 1831 à 1832, Frédéric Chopin occupe un appartement situé au 27, boulevard Poissonnière, actuellement Paris 75002.
Avant de s'installer cité Bergère au N°4
La Cité Bergère et son entrée côté Faubourg Montmartre
Le N°4 de la Cité Bergère, actuellement hôtel
Le quartier de l'ancienne salle de concert du Conservatoire :
L'ancienne salle de concert du Conservatoire :
La salle de concert du Conservatoire est un des hauts lieux de la musique de Paris Romantique. Entre 1832 et 1838, Frédéric Chopin, malgré son aversion pour les concerts publics, s'y produisit. Mais c'est surtout dans cet endroit qu'il se rendait afin d'entendre les créations de ses contemporains. Hector Berlioz y donna ses œuvres, telle la Symphonie fantastique crée en 1830, puis Lélio, Harold en Italie, et enfin Roméo et Juliette. On pouvait encore y entendre Lizt ou Mendelssohn, sans oublier les symphonies de Beethoven sous la direction de François Habeneck.
Quoique fort restaurée, cette salle garde encore un aspect proche de celui d'origine.
Les Folies Bergère rue Bergère
Métro. Cadet Musée Le Grand Orient
La Place Saint-Georges :
La Place Saint-Georges
Au No 28 de la place : l'hôtel de la marquise de Païva orné d'angelots, de lions, de statues de style néo-gothique et néo-renaissance (architecte Renaud, 1840). Installée ici en 1851, elle fit construire par la suite un nouveau luxueux hôtel portant son nom sur l'avenue des Champs-Elysées.
Le quartier de la rue des Martyrs La boutique du Père Tanguy, 14 rue Clauzel
Le Père Tanguy : Julien-François Tanguy, dit le Père Tanguy, d'abord plâtrier, devient broyeur de couleurs chez Edouard. Il vend les pigments de couleurs aux peintres Vincent Van Gogh, Gauguin, Guillaumin, Renoir, Russel, Toulouse-Lautrec.
Le musée de la Vie Romantique :
16, rue Chaptal 75007 Paris.
L'ancienne maison du peintre Ary Scheffer est aujourd'hui dédié au souvenir de la vie romantique particulièrement riche dans ce quartier de la Nouvelle Athènes. Ce peintre, ami de la génération des artistes romantique de 1830, a laissé de beaux portraits de Frédéric Chopin.
La demeure abrite de nombreux souvenirs de George Sand, légués par Aurore Lauth-Sand, sa petite fille. Ils illustrent l'art de vivre de la décennie 1830 à 1840. Le souvenir de peintres tels Géricault, Delacroix qui croisent Chopin et George Sand, mais aussi Liszt, Rossini, Tourgueniev... est encore évoqué au sein du fastueux atelier-salon.
Le musée de la Vie Romantique fait partie des 14 musées municipaux de la Ville de Paris
Le musée de la Vie Romantique
Le circuit du 12 juin 2019 (en violet) fichier gpx en cours
Concert Frédéric Chopin à l'Orangerie de Bagatelle
36ème Festival Chopin à Paris
du 22 juin au 14 juillet 2019
Hommage à Clara Schumann
Bibliographie : "George Sand Impressions et Souvenirs" de Jérôme Godeau
Paris musée Les collections de la ville de Paris Petites Capitales Histoire de l'art