Quelques mots sur la jeunesse de Frédéric Chopin en Pologne :
Frédéric Chopin quite la Pologne le 2 novembre 1830 avant l'insurrection polonaise contre l'invasion russe. Il a parlé à ses amis de rester et de lutter avec les membres de l'insurection, mais, vu son état de santé précaire, ceux-ci lui déconseillent.
Il a 20 ans.
L’œuvre immense de Chopin :
Frédéric Chopin conçoit et enseigne une nouvelle technique de piano, respiration grâce au rubato, multiplication des silences dans les partitions, mouvement souple du poignet.
Frédéric Chopin à Paris :
Le Salon Chopin :
Exilé à Paris en 1831, Frédéric Chopin y résidera jusqu’à sa mort. Il y sera le pianiste légendaire du Salon Pleyel, le compositeur des célèbres polonaises, mazurkas, ballades et valses.
Le salon romantique de Chopin fait revivre l’atmosphère de l’époque et fait ressurgir la figure de l’artiste. Orné de portraits de Chopin et de ses proches (Georges Sand, Julien Fontana, Wojciech Grzymała) et de tableaux de l’époque (comme la Polonaise de Chopin dansée à l’Hôtel Lambert par Teofil Kwiatkowski), le Salon réunit des objets personnels de l’artiste : lettres, photographies, manuscrits de partitions, fauteuil provenant de son dernier appartement place Vendôme. Quelques œuvres saisissantes commémorent la mort du pianiste : le moulage en plâtre de sa main, son masque mortuaire réalisé par Auguste (Jean-Baptiste) Clésinger, son portrait sur son lit de mort... Au sein de cette recréation du monde intime de Chopin, un piano Pleyel de l’époque nous fait réentendre des accords célébrés dans le monde entier.
Les lieux d'habitation de Frédéric Chopin à Paris :
Par ordre chronologique :
- 1831-1832 : 27, boulevard Poissonnière,75002 Paris, 5ème étage,
- 1832-1833 : 4, cité Bergère, 75009 Paris,
- 1833-1836 : 5, rue de la Chaussée d’Antin, Hôtel d’Epinay, 75009 Paris, disparu,
- 1836-1839 : 38, rue de la Chaussée d’Antin, 75009 Paris, disparu,
- 1839-1841 : 5, rue Tronchet, 75009 Paris (5ème étage), octobre 1839 à novembre 1841,
- 1841 : 16, rue Pigalle (un des deux pavillons d’été),75009 Paris, loués par Georges Sand, détruit,
- 1842-1849 : 9, square d’Orléans, Cité des Trois Frères, 80, rue Taitbout, 36, rue Saint Lazare,75009 Paris, 1er étage, sauf 1848 en G.-B. au N°5, George Sand, rupture en 1847,
- 1849 : 74, rue de Chaillot (maison neuve au 2éme étage), 75016, à l'emplacement actuel de la place du Trocadéro, détruite, Il quittera ce domicile dix semaines plus tard,
- 1849 12, place Vendôme . 75002 Paris, appartement sur cour au 1er étage.Sa soeur Ludwika arrive de Pologne à sa demande et s'installe avec lui, fin septembre 1849. Cet appartement est sa dernière demeure. Il y meurt le 17 octobre à 2 heures du matin, à l'age de 39 ans, après une semaine de sereine agonie. Ce fut le dernier de ses neuf domiciles parisiens.
L'Hôtel Chopin dans le passage Jouffroy :
Ce passage est construit sur une ancienne voie moyenâgeuse, qui existe toujours, ce sont les sous-sols ! Quelques mètres sous les pas des touristes, se trouve la même galerie exactement, desservant les caves de toutes les boutiques du passage. On y retrouve les marches qui descendent dans la deuxième partie du passage et le fameux système de chauffage par les grilles au sol. Les pavés de cette rue souterraine prouvent l’ancienneté de cette voie au-dessus de laquelle fût construit le passage Jouffroy.
L’hôtel Chopin date lui aussi de l’ouverture du Passage en 1846, cela fait de lui l’un des plus vieux hôtels de la capitale. En effet, les hôtels étaient très peu nombreux à Paris avant le développement des transports en train.
A l’époque nommé hôtel des familles, sa porte n’a jamais été fermée depuis 1846, elle n’a d’ailleurs pas de serrure! Il y a donc une personne à la réception depuis cette date, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Soit un total de 61 320 jours d’ouverture pour l’hôtel Chopin !
La façade est classée Monument Historique ainsi que le reste du passage.
Renommé Hôtel Chopin en 1970, son nom est un hommage au compositeur qui passait régulièrement dans le passage pour se rendre dans les salles de démonstration des pianos Pleyel depuis chez lui. La légende dit qu’il donnait rendez-vous à Georges Sand à l’Hôtel Chopin, mais cela n’a jamais été vérifié…
Note : le passage Jouffroy est actuellement en travaux (juin 2019) ces derniers vont durer au moins jusqu'en septembre 2019, sinon plus.
L'église de la Madeleine : 3.000 personnes assistent aux obsèques solennelles du compositeur, le 30 octobre 1849 à 11 heures, dans l'église récemment consacrée. On y joue la Marche Funèbre quand le corp embaumé remonte de la crypte où il repose depuis sa mort. Puis, les grandes orgues grondent ses préludes en mi mineur avant que ne retentissent le Requiem de Mozart interprété par l'orchestre et les choeurs de la Société des Concerts du Conservatoire, avec Pauline Verdot comme soliste
Le Musée de la Vie Romantique :
Ce petit musée blotti dans une allée charmante du quartier de la Nouvelle Athènes possède quelques objets de Frédéric Chopin et George Sand.
Entre autres les dendrites de George Sand, peinture à la gouache, le moulage de son bras réalisé par le mari de son fille, Auguste (Jean-Baptiste) Clésinger. Ce sculpteur réalisera aussi le moulage de la main de Frédéric Chopin, le masque mortuaire et la statue du Monument Frédéric Chopin au cimétière du Pére Lachaise sur une souscription d'Eugène Delacroix, peintre et proche du compositeur
Ce musée a été la résidence du peintre Ary Scheffer qui s'installa dans la rue Chaptal nouvellement ouverte et aménagea autour de son petit hôtel un atelier et un jardin d'hiver avec fontaine et rocaille. Peintre d'histoire et habile portraitiste, Ary Scheffer recevait dans ces lieux toute la société artistique et littéraire de son temps : Frédéric Chopin et George Sand, ses voisins du square d'Orléans, Franz Liszt et Pauline Viardot, Lamennais et l'historien Augustin Thierry.
Dans ce charmant musée dont le nom évoque l'état d'esprit de cette période, on peut admirer des souvenirs du sculpteur Auguste Clésinger, mari de la fille d'Aurore Dupin, dite George Sand, qui réalisa les moulages du bras de sa belle-mère, du célèbre compositeur et dont on peut voir l'autoportrait en marbre blanc. Cet artiste réalisa aussi le monument Chopin au cimetière du Pére Lachaise, suite à une souscription d'Eugène Delacroix (voir plus bas).
Les concerts de Frédéric Chopin à Paris et en Europe :
Quelques dates sont incertaines
1832, 26 février, Salons Pleyel, Paris :
Chopin joue son Concerto pour piano en mi mineur, ses Variations op. 2 et la Polonaise pour six pianos de Kalkbrenner avec le concours d'autres solistes.
1832, 20 mai, Société des Concerts du Conservatoire, Paris :
Concert de bienfaisance, organisé par le prince de la Moskova. Chopin joue l'allegro du Concerto en mi mineur.
1833, 2 avril, Théâtre des Italiens, Paris :
Concert organisé par Berlioz au profit de Harriet Smithson. Chopin et Liszt jouent la Sonate en fa mineur à quatre mains d'Onslow.
1833, 3 avril, Salle du Vauxhall ? :
Chopin joue avec Liszt et les frères Herz.
1833, 15 décembre, Salle du Conservatoire :
Chopin joue avec Liszt et Hiller l'allegro du Concerto en ré mineur pour trois pianos de Jean-Sébastien Bach.
1834, 14 décembre, Salle du Conservatoire :
Concert Berlioz. Chopin joue le mouvement lent d'un de ses Concertos.
1834, 25 décembre, Salons Pleyel :
Concert organisé par François Stoepel, avec Chopin et Liszt (piano), Heinrich Ernst (violon) et Sabine Heinefetter (chant). Chopin et Liszt jouent la Grande Sonate en mi bémol majeur de Moscheles et le Grand Duo de Liszt d'après une Romance de Mendelssohn.
1835, 25 février Salons Erard :
Chopin joue avec Hiller le Duo pour deux pianos op. 135 de ce dernier.
1835, 15 mars Salons Pleyel :
Concert auquel, outre Chopin, prêtent leur concours Hiller, Osborne, Stamaty, les frères Hertz, etc. Compte rendu dans Le Ménestrel du 22 mars.
1835, 5 avril Théâtre des Italiens :.
Concert au profit des émigrés polonais, avec le concours de Liszt et d'autres artistes. Chopin joue son Concerto en mi mineur, et, avec Liszt, le Duo de Hiller.
1835, 26 avril Société des Concerts du Conservatoire :
Concert au bénéfice de Habeneck. Chopin joue pour la première fois son op. 22 : la Grande Polonaise brillante précédée d'un Andante spianato.
1837, 30 mars Chez la duchesse Belgiojoso :
Six pianistes, Liszt, Chopin, Pixis, Thalberg, Czerny et Herz, improvisent sur la marche des Puritains de Bellini : leurs variations seront publiées en 1839 sous le titre Hexaméron.
1838, 25 février ? Tuileries, Paris :
Concert devant la cour royale.
1838, 3 mars Salle du Conservatoire :
Chopin participe au concert de Charles-Valentin Alkan et joue avec lui, Zimmerman et Gutmann une transcription pour deux pianos à huit mains de l'allegretto et du finale de la 7e Symphonie de Beethoven.
1838, 12 mars Grande Salle de l'Hôtel de ville, Rouen :
Concert au bénéfice d'Antoine Orlowski (violoniste et chef d'orchestre). Chopin joue le Concerto en mi mineur
1839, 24 avril Église Notre-Dame-du-Mont, Marseille :
Chopin tient l'orgue à la messe de requiem pour le ténor Adolphe Nourrit. À l'Élévation, il joue le lied de Schubert Die Gestirne (« L'Astre »), qui avait été un grand succès du chanteur.
1839, 29 octobre, Saint-Cloud :
Chopin et Moscheles devant la cour royale. Chopin joue des Études et des Nocturnes, et tous deux à quatre mains exécutent la Sonate en mi bémol majeurde Moscheles.
1841, 26 avril, Salons Pleyel :
Chopin joue la 2e Ballade, le 3e Scherzo, des Préludes, des Études, des Mazurkas et des Nocturnes. Il accompagne le violoniste Ernst et la cantatrice Laure Damoreau-Cinti.
1842, 21 février, Salons Pleyel :
Chopin joue la 3e Ballade, l'Impromptu en fa dièse majeur, le Prélude en ré bémol majeur, l'Andante spianato, trois Mazurkas, quatre Nocturnes (dont ceux en ré bémol majeur et en fa dièse mineur) et trois Études de l'op. 25 (n° 1, 2 et 12). Auguste Franchomme et Pauline Viardot participent au concert.
1848, 16 février, Salons Pleyel :
Avec le concours de Franchomme et d'Alard. Au programme : la Sonate pour piano et violoncelle (sans le 1er mouvement), la Berceuse et la Barcarolle, quelques Études, Préludes, Mazurkas et Valses ; et le Trio en sol majeur de Mozart.
La fin de vie de Frédéric Chopin:
Le compositeur s'installe au 12, place Vendôme à l'automne 1849, dans un confortable appartement donnant sur la cour plein sud. Sa santé décline irrémédiablement. Il avait demandé la présence de sa soeur Ludwika. Venue de Pologne, cette dernière l'assistera jusqu'à la fin de sa vie.
En octobre, il ne peut à peine se soutenir, il ne peut plus, ni jouer du piano, ni composer et "cherche à se faire comprendre par des signes" (Hector Berlioz). Tous ses amis et admirateurs se pressent pour le saluer et l'entourer de leur affection. Guttman, élève et fidèle garde-malade est obligé d'y mettre bon ordre.
Le 15 octobre, la comtesse Delphine Potocka, grande amie de Chopin, fait rouler le piano jusqu'au lit du compositeur mourrant pour lui chanter des psaumes de Marcello.
Le 17 octobre, à deux heures du matin, Chopin rend son dernier soupir.
Quelques jours plus tard, en rangeant ses papiers, on retrouvera à l'intérieur de sa veste, s'échappant de son almanach 1849, une lettre et une mèche de cheveux de George Sand, son unique amour.
Le Monument Chopin au cimetière du Père-Lachaise :
Les portraits de Frédéric Chopin
Pauline Viardot en Sainte-Cécile, cantatrice, chantera le Requiem de Mozart aux obsèques de Frédéric Chopin. Huile d'Ary Scheffer, Musée de la Vie Romantique
Le monument Frédéric Chopin au parc Monceau , Paris 17ème arrondissement:
Le Monument à Frédéric Chopin (1906)
Le musicien Frédéric Chopin (1810-1849) est assis devant son piano avec, près de lui, l'Harmonie et la Nuit. Le composition joue au piano la Marche Funèbre.
Le monument à Frédéric Chopin resta longtemps à l’état de projet. Les deux souscriptions de 1895 et 1899 réussirent avec difficulté à rassembler les fonds nécessaires pour son exécution. C’est dans ce contexte que le sculpteur Georges Dubois proposa un projet concurrent, moins dispendieux et dont une partie subsiste au jardin du Luxembourg. Ce second projet divisa les membres du comité de souscription et retarda encore l’exécution du monument de Froment-Meurice. Faute d’argent, l’inauguration eut lieu dans le jardin du sculpteur et le monument ne fut installé dans le parc qu’en 1906. La sculpture de Jacques Froment- Meurice représente Chopin au piano, composant la marche funèbre. Aux pieds du musicien pleure la figure de la douleur, tandis que dans le fond, un ange répand des fleurs en s’élevant. Jacques Froment-Meurice (1864-1948) était issu d’une famille d’orfèvres renommés. Sculpteur et graveur en médaille, il collabora avec son père à la réalisation de pièces d’orfèvrerie. Le plâtre original du monument du Parc Monceau est conservé à Paris, dans le jardin d’hiver du musée de la Vie romantique.
Les circuits "Sur les traces de Frédéric Chopin à Paris" 1831 à 1849
Quelques promenades découvertes à pied dans des beaux quartiers de Paris
Circuit 1 : de l'Ile Saint-Louis au départ du Métro. Pont Marie au Palais Royal :
Circuit 2 : des Halles, église Saint-Eustache aux Grands Boulevards, en passant par les galeries du Palais-Royal et les passages et galeries Véro-Dodat et des Panoramas
Circuit 3 : des grands Boulevards à la Gare Saint-Lazare, en passant par la Nouvelle Athènes, les résidences de Frédéric Chopin, de George Sand et le Musée de la Vie Romantique, gratuit, sauf l'exposition temporaire, 7 kilomètres, 3 H 30 environ.
Circuit 4: de la gare Saint-Lazare à la place de la Concorde en passant par la Madeleine, la place Vendôme et le jardin deTuilerie
Circuit court N° 5 : la sépulture et le Monument Frédéric Chopin au cimetière du Père Lachaise, au départ du métro ponyme.
Entrée du Père Lachaise :15, boulevard de Mesnilmontant (plan à l'entrée du cimetière, à gauche), XIème division : 2 kilomètres aller et retour, 1 heure enriron.
Quelques dessins et aquarelles personnelles :
Aquarelle et lavis à l'encre 2016 : George Sand et Frédéric Chopin, d'après des peintures ou photographie d'époque
Les posts du blog :
Un post d'un lecteur fan de Frédéric Chopin : Le paradis, je sais ce que c'est, j'y vais de temps en temps en écoutant la musique de Chopin, notamment -, car je crois qu'il s'agit bien de pièces de Chopin, corrigez-moi si je me trompe - jouée par la gracile, gracieuse et ineffable Shio Okui. . Surtout des choses comme cela. Plus je l'écoute, et plus cela me transporte.
Les liens YouTube :
https://youtu.be/rUpZvRKfdvk?t=408
https://www.youtube.com/watch?v=7sJu4mp6jvA
https://www.youtube.com/watch?v=iRrlhKVq2Fk
幻想即興曲 ショパン 8才 Chopin Fantaisie Impromptue : 8 years old girl
Les 24 Préludes : partitions intégrales à suivre au fur et à mesure
https://www.youtube.com/watch?v=SqXYIteAfNs
Les 4 balades : partitions intégrales à suivre au fur et à mesure
Une visite du circuit "Sur les traces de Frédéric Chopin à Paris IXème"
avec l'association Ami-Cal le 12 juin 2019, au départ de la Cour du Havre gare Saint-Lazare.
Le départ de la balade devant la sculpture de bronze d'Arman "L'heure de tous" 1985.
Voir article du blog Arman et ses oeuvres de la gare Saint-Lazare : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2016/08/arman-et-ses-oeuvres-cour-de-rome-et-cour-du-havre-paris-saint-lazare.html
L'architecture du quartier de la Nouvelle Athène, Paris IXème arrondissement :
Le musée Gustave Moreau :
Le square d'Orléans, entrée 80, rue Taitbout 75009 Paris
A la fin de juillet 1842, Frédéric Chopin et George Sand quittent Nohant, dans le
Berry, pour rechercher une maison à Paris. Charlotte Marliani, l'épouse du consul d'Espagne, leur avait signalé un nouveau lieu calme dans Paris, le Square d'Orléans, bâti autour d'une vaste cour, dans le quartier que l'on nomme "La Nouvelle Athènes". Séduits pour ce quartier, ils signent deux baux, George
habite au premier étage du N°5 et Frédéric au N°9, où il dispose d'un petit appartement où il peut recevoir ses élèves et "faire de la musique". Ils reviendront s'installer à la fin de l'année. Frédéric Chopin conservera cette adresse jusqu'en 1849, avant son départ pour la rue de Chaillot puis sur la place Vendôme.
Le grand hall de la banque
Photographie ancienne de la CEMP sources site Wikipédia
Voir aussi lien article du blog : le bâtiment de la BNP Paribas http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2019/06/l-immeuble-de-bnp-paribas-du-14-rue-bergere.html
de 1831 à 1832, Frédéric Chopin occupe un appartement situé au 27, boulevard Poissonnière, actuellement Paris 75002.
Avant de s'installer cité Bergère au N°4
Le N°4 de la Cité Bergère, actuellement hôtel
Le quartier de l'ancienne salle de concert du Conservatoire :
L'ancienne salle de concert du Conservatoire :
La salle de concert du Conservatoire est un des hauts lieux de la musique de Paris Romantique. Entre 1832 et 1838, Frédéric Chopin, malgré son aversion pour les concerts publics, s'y produisit. Mais c'est surtout dans cet endroit qu'il se rendait afin d'entendre les créations de ses contemporains. Hector Berlioz y donna ses œuvres, telle la Symphonie fantastique crée en 1830, puis Lélio, Harold en Italie, et enfin Roméo et Juliette. On pouvait encore y entendre Lizt ou Mendelssohn, sans oublier les symphonies de Beethoven sous la direction de François Habeneck.
Quoique fort restaurée, cette salle garde encore un aspect proche de celui d'origine.
La Place Saint-Georges :
Le Père Tanguy : Julien-François Tanguy, dit le Père Tanguy, d'abord plâtrier, devient broyeur de couleurs chez Edouard. Il vend les pigments de couleurs aux peintres Vincent Van Gogh, Gauguin, Guillaumin, Renoir, Russel, Toulouse-Lautrec.
Le musée de la Vie Romantique :
16, rue Chaptal 75007 Paris.
L'ancienne maison du peintre Ary Scheffer est aujourd'hui dédié au souvenir de la vie romantique particulièrement riche dans ce quartier de la Nouvelle Athènes. Ce peintre, ami de la génération des artistes romantique de 1830, a laissé de beaux portraits de Frédéric Chopin.
La demeure abrite de nombreux souvenirs de George Sand, légués par Aurore Lauth-Sand, sa petite fille. Ils illustrent l'art de vivre de la décennie 1830 à 1840. Le souvenir de peintres tels Géricault, Delacroix qui croisent Chopin et George Sand, mais aussi Liszt, Rossini, Tourgueniev... est encore évoqué au sein du fastueux atelier-salon.
Le musée de la Vie Romantique fait partie des 14 musées municipaux de la Ville de Paris
Concert Frédéric Chopin à l'Orangerie de Bagatelle
36ème Festival Chopin à Paris
du 22 juin au 14 juillet 2019
Hommage à Clara Schumann
Bibliographie : "George Sand Impressions et Souvenirs" de Jérôme Godeau
Paris musée Les collections de la ville de Paris Petites Capitales Histoire de l'art