La place François-Rude est aménagée à


Aujourd’hui. La fontaine
Le musée de la vie bourguignonne Perrin de Puycousin est un "musée ethnologique bourguignon" hébergé dans le monastère des Bernardines et associé au musée d'art sacré de Dijon de l'église Saint-Anne de Dijon.
Lien le monastère des Bernardines : monastère des Bernardines de Dijon .
Historique :
Documentation et sources :
Lien musée de la vie bourguignonne : https://vie-bourguignonne.dijon.fr/
Lien site Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_de_la_vie_bourguignonne_Perrin_de_Puycousin
Adresse : 17, rue Sainte-Anne 21000 Dijon.
Coordonnées |
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Voir aussi autres articles sur Dijon :
Le circuit du bestiaire à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/01/le-circuit-des-bestiaires-a-dijon.html
Les gargouilles et le jacquemart de l'église Notre-Dame de Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/01/les-gargouilles-de-l-eglise-notre-dame-de-dijon.html
Le musée Rude à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/01/le-musee-rude-a-dijon.html
La tour Philippe le Bon à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/la-tour-philippe-le-bon-a-dijon.html
Le puits de Moïse à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/le-puits-de-moise-a-dijon.html
La fontaine de Jeunesse ou la fontaine aux grenouilles à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/la-fontaine-de-jeunesse-ou-la-fontaine-aux-grenouilles-a-dijon.html
Les bassins du jardin d'Arcy à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/les-bassins-du-jardin-d-arcy-a-dijon.html
Bonne visite !
Une visite de Guy sur le bestiaire du centre ville de Dijon
Le chouette, un des symboles de la ville de Dijon
La place François-Rude est aménagée à
Aujourd’hui. La fontaine
Merci à Guy, notre guide-conférencier de Dijon.
Visites : Accueil de l'Office de Tourisme de Dijon centre
Palais des Ducs de Bourgogne
21000 DIJON
Voir aussi autres articles sur Dijon :
Le circuit du bestiaire à Dijon par Guy notre conférencier : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/01/le-circuit-des-bestiaires-a-dijon.html
Les gargouilles et le jacquemart de l'église Notre-Dame de Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/01/les-gargouilles-de-l-eglise-notre-dame-de-dijon.html
Le musée Rude à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/01/le-musee-rude-a-dijon.html
La tour Philippe le Bon à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/la-tour-philippe-le-bon-a-dijon.html
Le puits de Moïse à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/le-puits-de-moise-a-dijon.html
La fontaine de Jeunesse ou la fontaine aux grenouilles à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/la-fontaine-de-jeunesse-ou-la-fontaine-aux-grenouilles-a-dijon.html
Les bassins du jardin d'Arcy à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/les-bassins-du-jardin-d-arcy-a-dijon.html
Bonne visite !
Les 51 fausses gargouilles :
Les cinquante et une "gargouilles" de la façade occidentale de Notre-Dame de Dijon sont
seulement décoratives, car elles n'évacuent pas l'eau de pluie. L'église comporte de vraies gargouilles sur les murs gouttereaux et l'abside.
Selon le récit du moine Étienne de Bourbon, les gargouilles originelles sont restées peu de temps en place : elles ont été déposées dès 1240 environ, à la suite d'un accident mortel. En effet, un usurier trouva la mort sur le parvis de l'église, alors qu'il allait se marier, après qu'une figure de pierre représentant justement un usurier se fut détachée, le tuant sur le coup. Les confrères de la victime auraient alors obtenu la destruction de toutes les fausses gargouilles de la façade. Seule demeura, comme témoin, la gargouille de l'angle supérieur droit, jusqu'aux années 1960, époque à laquelle elle fut remplacée. Certaines gravures du XIXe siècle ne la représentent pas, mais elle se voit sur des photographies prises avant 1880. Les gargouilles des côtés et du revers de la façade subsistèrent également.
Les fausses gargouilles qui ornent actuellement la façade, et qui représentent des êtres humains, des animaux et des monstres, ont été réalisées de 1880 à 1882, lors de la restauration de l'église. Les archives attestent qu'elles sont l'œuvre de sept sculpteurs parisiens : Chapot, Corbel, Geoffroy, Lagoule dit Delagoule, Pascal, Thiébault et Tournier. Delagoule fut l'un de ceux qui réalisèrent le moins de sculptures. Les gargouilles de Notre-Dame ne sont donc pas dues au sculpteur Lagoule, contrairement à l'affirmation d'un historien dijonnais en 1910, reprise encore aujourd'hui par certains dépliants touristiques et sites Internet.
Les gargouilles vu du palais des ducs (photographie réalisée au téléobjectif 300 mm)
L’église Notre-Dame de Dijon, considérée comme un chef-d'œuvre d'architecture gothique
du XIIIème siècle, est située au cœur des 97 hectares du secteur sauvegardé de Dijon, inscrit depuis le 4 juillet 2015 au patrimoine mondial de l'UNESCO. Elle s'élève place Notre-Dame, à proximité du Palais des ducs et des États de Bourgogne et en face de la rue Musette. On estime que l'édifice actuel a été construit des années 1220 aux années 1250 environ. Cette église abrite la statue de Notre-Dame de Bon-Espoir, auparavant appelée Vierge noire. Elle s'orne aussi de deux symboles de la ville de Dijon : le Jacquemart et la chouette. L'église a été classée au titre des monuments historiques par la liste de 1840. La chapelle de l'Assomption, la sacristie et la galerie les reliant à l'église sont inscrites au titre des monuments historiques depuis le 5 juillet 2002.
La chouette, symbole de la ville :
C'est une petite chouette très usée qui connaît un immense succès populaire. Nombre de Dijonnais, jeunes et vieux, la caressent de la main gauche en faisant un voeu. Elle est un porte-bonheur dont on a perdu l'explication d'origine.
Sources : Guide bleu Edition Hachette et site internet
Le voeu des dijonnais et des touristes. La chouette doit étre touchée avec la main gauche pour que le voeu soit exaucé !
Le Jacquemart de l'église Notre-Dame :
Détail du jacquemart : Jacquemart, Jacqueline, Jacquelinet et Jacquelinette frappent chacun leur tour les cloches.s
L'horloge et le jacquemart de l'église Notre-Dame de Dijon :
Cette horloge est située sur un campanile qui s'élève sur l'amorce de la tour sud de la façade
occidentale de Notre-Dame. Elle comporte quatre automates métalliques dont deux, nommés Jacquemart et Jacqueline, sonnent les heures avec un marteau sur une grosse cloche, les deux autres automates, leurs « enfants » Jacquelinet et Jacquelinette, frappant de quart d'heure en quart d'heure, chacun sur une petite cloche.
L'automate Jacquemart et la grosse cloche ont été ramenés de Courtrai en Belgique, après le pillage de la ville par les armées de Philippe le Hardi en 1382. Cette année-là, le duc de Bourgogne partit en campagne afin de porter secours à son beau-père, le comte de Flandre, pris de court par une rébellion qui s'étendait entre Lille et Courtrai. La ville de Dijon avait fourni au duc mille hommes d'armes. Après la victoire bourguignonne,Philippe le Hardi s'empara à Courtrai, en novembre 1382, d'une horloge placée sur la tour des halles, munie d'un automate sonnant l'heure sur une cloche, qui passait pour une merveille. Il la fit démonter et l'offrit à Dijon, sa capitale. Ce qui restait de Courtrai fut livré au pillage.
Dans le quartier de l'église Notre-Dame :
Eglise Notre-Dame : place Notre-Dame 21000 Dijon
Coordonnées : N47.3227°E5.0412° Alt. : 243,77 mètres
Quelques restaurants sympathiques du quartier :
Les Moulins Bleus 4, rue Musette 21000 Dijon Tél. : 03 80 30 81 02
carte et menu : 11 H30- 16 H, carte d'aprés-midi : 16 à 19 H
F Crêperie-Les-Moulins-Bleus
Sources et documentations :
Lien site Wikipédia L'église Notre-Dame de Dijon : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Notre-Dame_de_Dijon
Le circuit du bestiaire par notre guide Guy : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/01/le-
circuit-des-bestiaires-a-dijon.html
Voir aussi autres articles sur Dijon :
Le musée Rude à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/01/le-musee-rude-a-dijon.html
La tour Philippe le Bon à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/la-tour-philippe-le-bon-a-dijon.html
Le puits de Moïse à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/le-puits-de-moise-
La fontaine de Jeunesse ou la fontaine aux grenouilles à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/la-fontaine-de-jeunesse-ou-la-fontaine-aux-grenouilles-a-dijon.html
Les bassins du jardin Darcy à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/les-
bassins-du-jardin-d-arcy-a-dijon.html
Bonne visite !
Le musée Rude occupe le transept et le chœur de l'ancienne église Saint-Étienne. Il abrite les moulages des œuvres monumentales du sculpteur dijonnais François Rude (Dijon, 1784 – Paris, 1855).
Le musée est rattaché au musée des Beaux-Arts de Dijon qui en assure sa gestion.
En 1839, en prévision de la guerre, le Comité des monuments historiques fait exécuter un monument aux Volontaires de 1792, communément appelé "La Marseillaise", œuvre célèbre de François Rude.
Le dépôt de ce moulage à Dijon en 1947 est l'occasion d'aménager un musée consacré aux œuvres de François Rude dans le transept de l'église Saint-Étienne.
Ces moulages ont été réalisés à bon-creux, c'est-a-dire à partir d'empreintes prises sur l’œuvre originale. Ces empreintes sont réunies pour former un moule, à l'intérieur duquel on coule du plâtre liquide, de la terre ou encore de la résine. Le moulage est alors retravaillé de manière à supprimer les coulures et recouvert d'un enduit protecteur, la patine, qui peut être incolore ou de couleur afin d'imiter la teinte d'origine.
Le musée Rude, un musée de moulage
"Le Départ des volontaires de 1792" ou "La Marseillaise", au fond, œuvre maitresse du musée Rude
Le haut relief réalisé en 1833-36 sculpture en pierre de 11 x 6 mètres
(façade est du piédroit nord de l'Arc de Triomphe de Paris)
L'église Saint-Etienne, son histoire :
Ancienne cathédrale de Dijon, de 1731 à 1789, l'église sera désaffectée en 1792.
Après plusieurs affectations diverses, le transept nord de l'église accueille le musée Rude et sa collection de moulages de plâtre.
L'église Saint-Etienne abrite aussi un musée archéologique de l'ancien castrum de Dijon.
La situation du musée situé sur l'ancienne muraille
En haut : plan de la fin du XIXème siècle. En dessous et à gauche plan actuel. A droite, plan de l'ancienne muraille.
Le quartier de l'église :
L'église Saint-Michel et sa façade ouest, de style fin gothique Renaissance
La Nef, actuellement bibliothèque municipale de Dijon située dans une partie de l'église Saint-Etienne
Lien documentations :
Adresses :
Musée Rude à Dijon, lien site Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_Rude
Adresse : 8, rue Vaillant 21000 Dijon Tél. : 03 80 74 52 09
Coordonnées : N47.3210°E5.0441° Lien : http://N47.3210°E5.0441°
Plan du musée et ses environs :
Église Saint-Michel de Dijon, lien site Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Michel_de_Dijon
Église Saint-Étienne, lien site Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-%C3%89tienne_de_Dijon
La Nef bibliothèque municipale de Dijon : https://fr.wikipedia.org/wiki/Biblioth%C3%A8que_municipale_de_Dijon
https://fr.wikipedia.org/wiki/Biblioth%C3%A8que_municipale_de_Dijon
Voir aussi autres articles sur Dijon :
La tour Philippe le Bon à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/la-tour-philippe-le-bon-a-dijon.html
Le puits de Moïse à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/le-puits-de-moise-a-dijon.html
La fontaine de Jeunesse ou la fontaine aux grenouilles à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/la-fontaine-de-jeunesse-ou-la-fontaine-aux-grenouilles-a-dijon.html
Les bassins du jardin d'Arcy à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/les-bassins-du-jardin-d-arcy-a-dijon.html
Un autre musée des moulages de plâtre : Versailles et les petites écuries du roi
Les petites écuries du roi à Versailles et la galerie des sculptures & des moulages : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/article-la-galerie-des-sculptures-des-moulages-petite-ecurie-du-roi-124526609.html
Bonne visite !
Une montée à la Tour Philippe le Bon le 26 décembre 2017
Philippe le Bon devant "sa" tour
Un escalier à vis de 316 marches desservait le logis ducal et fini par une jolie voûte d'ogives quadripartites retombant sur une colonne hélicoïdale et sur des culots sculptés sur les murs.
Tour de guet surplombant Dijon à l'origine, elle devient au fur et à mesure une tour symbolique du pouvoir et de la puissance des ducs de Bourgogne et de l'Etat bourguignon.
Du haut de ses 46 mètres, la tour offre un panorama exceptionnel sur la ville de Dijon et sur ses environs.
La tour Philippe le Bon, dénommée à l'origine tour de la terrasse, domine l'ensemble du palais des ducs et des Etats de Bourgogne. Élevée entre 1450 et 1460 pour Philippe le Bon, en même temps que le logis ducal, elle rappelle le prestigieux passé médiéval de Dijon sous le règne des grands ducs Valois.
Haute de 46 mètres et comprenant sept étages, la tour a une forme trapézoïdale singulière du fait que son soubassement s'appuie sur des vestiges plus anciens...
Le logis ducal :
L'actuel palais des ducs et des Etats de Bourgogne n'était à l'origine qu'une simple forteresse adossée au castrum gallo-romain, ce rempart élevé au IIIème siècle contre les invasions barbares.
C'est aux ducs Valois que l'on doit l'édification progressive du palais.
En 1363, le roi de France Jean le Bon donne le duché de Bourgogne en apanage à son fils Philippe le Hardi. Ses descendants, Jean sans Peur, Philippe le Bon et Charles le Téméraire font de la Bourgogne le plus puissant duché du royaume et par une habile politique, assure leur domination jusqu'au Pays-Bas.
L'histoire de la tour Philippe le Bon est indissociable de celle du Palais des ducs dont elle constitue un élément majeur et incontournable.
Philippe le Bon
Philippe III de Bourgogne, dit « Philippe le Bon » (Dijon 1396 Bruges 1467), prince de la troisième branche bourguignonne de la dynastie capétienne, la maison capétienne de Valois. Il est duc de Bourgogne et souverain des Pays-Bas bourguignons de 1419 à 1467 et autres titres.
Né à Dijon le , il est le fils unique du duc de Bourgogne Jean sans Peur et de Marguerite de Bavière, fille du duc Albert de Bavière, comte-régnant de Hainaut, de Hollande et de Zélande. Il est le père du duc de Bourgogne Charles le Téméraire qui lui succède.
Merci à Mikaël, notre guide de la tour Lien : http://www.destinationdijon.com/fr/dijon-visite-montee_de_la_tour_philippe_le_bon.htm
Tour Philippe le Bon : adresse Palais des Ducs de Bourgogne 21000 DIJON Accueil de l'Office de Tourisme de Dijon : 11, rue des Forges BP 82296 21000 Dijon centre-ville. Tél. : 08 92 70 05 58 Fax. : 03 80 30 90 02 | |
Voir aussi : articles du blog à Dijon :
Le puits de Moïse : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/le-puits-de-moise-a-dijon.html
La fontaine de Jeunesse ou la fontaine aux grenouilles : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/la-fontaine-de-jeunesse-ou-la-fontaine-aux-grenouilles-a-dijon.html
Les bassins du jardin d'Arcy à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/les-bassins-du-jardin-d-arcy-a-dijon.html
La tour Jean sans Peur à Paris :
La Tour Jean sans Peur et ses expositions : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2016/11/la-mode-au-moyen-age-une-exposition-a-la-tour-jean-sans-peur.html
Bonne visite !
Le Puits de Moïse à Dijon ***
1395-1404
il est considéré comme un chef-d'œuvre de la sculpture du gothique international.
Le puits de Moïse est le vestige d'un calvaire situé au milieu d'un puits autrefois situé au
centre du grand cloître de la Chartreuse de Champmol. Il se trouve actuellement au sein du parc du centre hospitalier spécialisé de Dijon.
Carte IGN du centre hospitalier de la Chartreuse de Champmol à l'ouest de Dijon
Commandé par Philippe II de Bourgogne, il est l'œuvre du sculpteur hollandais Claus Sluter et de son neveu Claus de Werve, avec la participation du peintre Jean Malouel pour la polychromie. Selon les comptes des ducs de Bourgogne, il a été sculpté et peint entre 1396 et 1405. Détruit dans sa partie haute au cours du 18ème siècle, il n'en subsiste plus que la partie basse, constituée d'une pile hexagonale surmontée de six statues de prophètes de l'Ancien Testament. Seuls quelques fragments des statues situées autour de la croix sont actuellement conservés au musée archéologique de Dijon. Ce calvaire, qui montre le lien typologique entre l'Ancien et le Nouveau Testament, est aussi une œuvre marquée par de nombreux symboles cartusiens. Enfin, de nombreux indices font du monument une œuvre de propagande en faveur du duc de Bourgogne.
Le puits de Moïse n'a cessé de marquer ses visiteurs, par son réalisme et la magnificence de ses décorations. Il est considéré comme un chef-d'œuvre de la sculpture du gothique international et un précurseur de l'art de la Renaissance. Il a fait l'objet de plusieurs répliques et inspiré de nombreux artistes, anciens ou contemporains.
Moïse
Les personnages représentés:
Les prophètes :
Détail : le prophète Jérémie : le personnage se présente sous l'aspect crédible d'un vieillard
au front ridé et aux yeux creux. Son pouce s'enfonce dans le papier de son manuscrit. (voir image plus bas)
Selon une hypothèse récente, il aurait les traits, il portait autrefois des besicles, de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne.
Philippe II de Bourgogne
dit Philippe le Hardi
portrait du duc plus jeune
Quelques détails des sculptures du puits à gauche, le prophète Jérémie, à droite, David et sa couronne
Cette sculpture se situait à l'origine dans un cloître de la Chartreuse de Champmol, où elle servait de socle à une fontaine de 7.50 mètres de hauteur couronnée d'un crucifix, à la base duquel était agenouillée la Madeleine.
Six prophètes, David reconnaissable à sa couronne et à sa harpe, Moïse, Jérémie, Zaccharie, Daniel et Isaïe, tiennent devant des petites niches, surmontées de six anges en pleurs.
Un peu d'histoire :
En 1356, pendant la guerre de Cent ans contre les anglais, Philippe, âgé de 14 ans et dernier fils du roi de France Jean le Bon, tente de détourner les coups contre son père et gagne alors le nom de « Hardi ». A leur retour, Jean récompense son fils en lui donnant entre autre, le gouvernement du Duché de Bourgogne.
Philippe le Hardi, qui règne de 1364 à 1404, organise son duché en réformant le Parlement, la Cour des Comptes et les Etats Généraux. Dijon en devient alors réellement la capitale et la politique menée contribue à la création en quelques décennies de l’État Bourguignon
En 1380, à la mort de Charles V, frère de Philippe le Hardi et devenu roi de France à la suite
de Jean le Bon, Philippe le Hardi devient co-régent du royaume de France au nom de son neveu Charles, alors âgé de 12 ans. C’est à ce moment qu’il fonde, en 1383, la Chartreuse de Champmol qui doit ainsi manifester dans Dijon l’implantation de la nouvelle dynastie. Elle accueillera la nécropole familiale, en rupture avec la tradition des ducs Capétiens, ensevelis à Cîteaux. Plan de la Chartreuse de Champmol
En 1388, Charles VI décide de gouverner par lui-même et clôt la période de régence. Mais à partir de 1392, souffrant probablement d’un trouble bipolaire, il manifeste des crises de folie et les affaires du royaume sont alors à nouveau gérées par un conseil de régence présidé par la reine Isabeau. La reine étant piètre politique, c’est encore Philippe le Hardi qui a l’influence prépondérante dans les affaires du Royaume. Quand il meurt, son fils Jean sans Peur prend la succession du Duché. Néanmoins il perd l’influence de la Bourgogne auprès de la reine dans le Conseil de Régence.
Le calvaire tel qu'il était à l'époque du 15 au 18ème siècle
Lien : http://www.ch-lachartreuse-dijon-cotedor.fr/un-site-remarquable/histoire-et-patrimoine/
Les merveilleuses œuvres de la Chartreuse de Champmol*** sont actuellement exposées au Musée des Beaux-Arts de Dijon (un prochain article du blog)
Site lien le Puits de Moïse : https://fr.wikipedia.org/wiki/Puits_de_Mo%C3%AFse
La Chartreuse de Champmol
Centre Hospitalier de la Chartreuse
Où se situe La Chartreuse de Champmol ?
Le Puits de Moïse,
1, boulevard du Chanoine Kir
21000 Dijon Tél. : 03 80 72 34 98
Merci à l’accueil des l'Offices de Tourisme de Dijon:
Site Internet du prestataire
info@ot-grand-dijon.com
Qui était Claus Sluter ?
Claus Sluter (Haarlem 1360 - Dijon 1406)
Claus Sluter fut le plus grand sculpteur du nord de l'Europe au xvème.
Il travailla à Haarlem et Bruxelles, mais passa l'essentiel de sa carrière à Dijon auprès du duc de Bourgogne.
Son œuvre la plus célèbre actuellement est effectivement le Puits de Moïse, dont seul le socle nous est parvenu en bon état.
Bien que vivant dans une région dominée par la "tendresse" et la "douceur" du style gothique, il développa un naturalisme vigoureux.
Ses personnages, fortement personnalisés, exprime une large gamme d'émotions et se caractérise par la précision des détails; imposantes et expressives, elles se détachent de leur cadre architectural selon une tridimensionnalité très accentuée. L’œuvre de Claus Sluter influença non seulement d'autres sculpteurs, mais aussi des peintres, tel Campin.
Parmi ses chefs-d'œuvre, sont encore conservés le portail de la chapelle de la Chartreuse de Champmol chartreuse de Champmol, le puits de Moïse ou le tombeau de Philippe le Hardi qu'il a entamé
Quelques repères :
1379 : des documents attestent qu'il vit à Bruxelles et qu'il est originaire d'Haarlem;
1385 : il s'installe à Dijon pour travailler au service de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne,
1389 : il succède à Jean de Marville, comme chef de l'atelier ducal de sculpture
1404 : il se retire dans un monastère augustinien, à Dijon.
Lien site Wikipédia Claus Sluter ou Claes de Slutere van Herlamen : https://fr.wikipedia.org/wiki/Claus_Sluter
Lien site Wikipédia La Chartreuse de Champmol : La chartreuse de Champmol,
Lien site Wikipédia Le Puits de Moïse : Le puits de Moïse
Le sculpteur Claus de Werve (1380-1439), son élève et neveu, qui reprit son atelier à sa mort et lui succéda sur les chantiers de la Chartreuse de Champmol
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Voir aussi autres article du blog :
Les gargouilles de l'église Notre-Dame de Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/01/les-gargouilles-de-l-eglise-notre-dame-de-dijon.html
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Les bassins du jardin d'Arcy à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/les-bassins-du-jardin-d-arcy-a-dijon.html
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Le jardin Darcy :
Le jardin Darcy ou square Darcy est un jardin public d'une superficie d'un hectare de style néo-renaissance situé place Darcy à Dijon (Côte d'Or).
Ce jardin est dédié à l'ingénieur hydraulicien Henry Darcy (1803-1858).
Lien site Wikipédia : Henry Darcy
Image du 27 décembre 2017 retraitée Pentax K3
En 1880, le jardin Darcy, le premier jardin public de Dijon, est réalisé en style néo-renaissance
sur le réservoir d'eau par l'architecte Félix Vionnois (1841-1902) avec de nombreuses variétés d'arbres et de fleurs, terrasses à balustrades, bassins, fontaines, chutes d'eau, statues, 4000 m² de pelouse et de zones de jeux pour les enfants.Un monument abritant le buste de Darcy est érigé avec l'inscription suivante : "Henry Darcy de Dijon, ingénieur en chef du Département a conçu et inauguré l’œuvre avec habileté et désintéressement ; un legs de l’abbé Audra coucourrut à l’entreprise ; Victor Dumay, Maire de Dijon, l’a secondé de son zèle, sous l’administration éclairée d'Achille Chaper, préfet de la Côte d'Or"
Le réseau d'alimentation en eau au 19ème siècle
L'"Ours blanc" de François Pompon :
Entrée du jardin Darcy de Dijon : reproduction datant de 1937 due au sculpteur Henry Martinet, un ami de François Pompon
L'Ours blanc de l'entrée du parc est une reproduction de 1937 par Henry Martinet 1937 de l'Ours blanc de François Pompon (1855-1933) du Musée d'Orsay. On y trouve aussi la fontaine jeunesse, une fontaine décorée de bronzes d'enfants et de grenouilles dû au sculpteur Max Blondat.Cette fontaine a été installée en 1904 et a connu un grand succès, on la retrouve dans plusieurs villes européennes (Zurich, Düsseldorf et Odessa) ainsi qu'à Denver.
Depuis la construction du tramway, le réservoir est utilisé pour stocker les eaux de drainage du parking de la Trémouille. Cette eau sert à l'arrosage des espaces gazonnés du tramway et des plantations du jardin de l'Arquebuse.
Cartes postales anciennes du jardin Darcy
Visites des 26 et 28 décembre 2017 (jardin situé à 10 minutes à pied de la gare de Dijon)
Localisation :
47° 19′ 28″ nord, 5° 01′ 55″ est
Dijon et le jardin Darcy
Documentation, sources :
Lien site Wikipédia Le jardin Darcy à Dijon : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jardin_Darcy
Lien site Wikipédia François Pompon : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Pompon
Les nombreux "Ours blanc" de François Pompon et les musées
Paris : "Ours blanc", 1922, pierre de Lens ; de François Pompon : Musée d'Orsay réf. : RF 3269
Roubaix La Piscine "Ours blanc", 1922, plâtre ;
Dijon, Musée des Beaux-Arts: "Ours blanc", marbre 1922 (département en travaux)
Saulieu : square Alexandre Dumaine : "Ours blanc", 2011, moulage en résine.
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Les gargouilles de l'église Notre-Dame de Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/01/les-gargouilles-de-l-eglise-notre-dame-de-dijon.html
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La tour Philippe le Bon à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/la-tour-philippe-le-bon-a-dijon.html
Le puits de Moïse à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/le-puits-de-moise-a-dijon.html
La fontaine de Jeunesse ou la fontaine aux grenouilles à Dijon : http://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2017/12/la-fontaine-de-jeunesse-ou-la-fontaine-aux-grenouilles-a-dijon.html
Bonne visite !