:
Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
Le kiosque de l'Impératrice qui trône devant la Roseraie
La roserie et ses nombresuses variétés de roses, les concours acttuels
Le secteur des rosiers buissons et la visite du paon
L'orangerie occupée par des stands liés à la rose
Les iris du parc
Les pivoines du parc
Les autres variétés de fleurs
Images N & Bl juillet 2020
Le Château de Bagatelle :
Un peu d'histoire :
Né d'un pari fou entre Marie-Antoinette et son beau-frère, le Comte d'Artois, Bagatelle est un condensé unique de toute l'histoire de France : hôte des plus grands noms, au cœur de lieux légendaires, traversant les époques et les styles, il leur donna le ton. Découvrons le destin singulier de ce château de conte à l'écrin envoûtant, et côtoyons des princes et des reines, Napoléon ou Victoria, Wallace et ses fontaines, et tout un univers de fêtes et d'alcôves, de jardins et de jeux d'eaux, de fastes et de destins sans cesse recommencés.
Sources : "Le roman de Bagatelle" Andrey de Montgofier
Le domaine de Bagatelle :
Le domaine est acquis en 1775 par le frère de Louis XVI qui se lance dans la nouvelle
construction à l’instigation de sa belle-sœur. Le comte d’Artois fait ériger en 67 jours la Folie que nous connaissons aujourd’hui, avec seulement un demi-étage en moins.
Il déploie ici un style néoclassique avec 20 ans d’avance sur le goût de l’époque grâce à François-Joseph Bélanger, qui donne vie à tous les rêves architecturaux
du comte d’Artois. Pour réaliser cet exploit, l’architecte fait appel aux meilleurs artistes et artisans de son temps. Plusieurs centaines d’ouvrier se relaient pour produire en un temps record tout ce qui se fait de mieux au XVIIIe siècle français.
Il fait de ce pavillon un lieu de fêtes et de plaisirs comme en témoigne, par exemple, la cuve à champagne de la salle à manger. C’est le dernier feu d’artifice de l’Ancien Régime.
Prochain rendez-vous des fleurs : la Fête des parcs et jardins en mi-septembre
Les belles dames du parc de Bagatelle ce jour :
D'autres belles dames un peu plus anciennes :
... et des plus jeunes :
Le paon de Bagatelle :
Pas de roue ce jour, tant pis !
image du 21 février 2021
Le château de Bagatelle en travaux actuellement
Bibliographie : un ouvrage vendu au profit de la restauration du château de Bagatelle
"Le roman de Bagatelle" Édité en Avril 2021
Fondation du Château de Bagatelle : 14.90 € Editions Beaufort
Autres articles du blog sur le parc de Bagatelle :
Coté jardin à la française du château de Bagatelle, dite "la Folie d'Artois", vous ne pourrez pas manquer de remarquer le beau visage de deux sphinges en marbre.Il semble que ce soit celui de Rose Duthé, chanteuse de l'Opéra.
Chaque sphinge est chevauchée par un amour. Les statues sont côte à côte, espacées d'environ 4 mètres, et ornent les escaliers, faisant face à un parterre à la française.
La sphinge remonte à l'antiquité grecque. Les Étrusques en font beaucoup de représentations, dont la sphinge de Chius.
Des fouilles archéologiques sur la commune de Castro près de Viterbe en Italie, ont fait mention d'une statue de sphynge nenfro, retrouvée parmi des ruines.
Plus proche de notre époque, Auguste Rodin est l'un des sculpteurs les plus connus à avoir consacré plusieurs œuvres à la figure de la sphinge.
La Folie d'Artois :
Le château de Bagatelle
La façade du château de Bagatelle
La façade du château de Bagatelle donnant sur la cour d'honneur, après les modifications du XIXème siècle
En 1777, cette maison délabrée est jugée peu digne des fêtes qu'Artois projette d'y organiser. Sa belle-sœur, la reine Marie-Antoinette, le met alors au défi de réaliser cette construction en cent jours, soit moins de trois mois, pour le retour de la cour à Fontainebleau. Le comte d'Artois relève le défi et parie la somme de 100 000 livres. Commencé le 21 septembre 1777, le chantier, qui emploie pendant soixante-quatre jours et nuits près de neuf cents ouvriers, et nécessite même la confiscation sur ordre des matériaux passant à proximité, est achevé à temps pour l'inauguration le 26 novembre 1777 La décoration et l'ameublement prennent deux années supplémentaires. Le coût de l'ensemble sans les jardins s'élève à 1 200 000 livres. Le nouveau château est alors surnommé « la Folie d'Artois ». Pour l'historien Jean-Jacques Gautier, il s'agit d'« un retour à l'antique, qui devait être un des témoignages, à l'époque, parmi les plus achevés de ce goût ».
C'est François-Joseph Bélanger, premier architecte du comte d'Artois depuis mars 1777, qui dirige la construction, après avoir l'avoir dessinée, ainsi que son décor intérieur, dû aux ornemanistes Lhuillier, Dusseaux et Dugourc, ce dernier beau-frère de Bélanger. A la fin des travaux, on grave sur le fronton du porche d'entrée de la cour ces mots latins « Parva sed apta » (« petite mais bien conçue »). Cette inscription a été déplacée au XIXe siècle sur la façade du château.
Le rez-de-chaussée est divisé en six pièces, dont quatre symétriques sur les côtés : billard et salle à
manger, plus deux boudoirs. Dès l'entrée, le ton est donné : elle est ornée de « quatre médaillons de stuc, en camée, mêlant le goût antique à la mythologie érotique et où triomphait l'Amour : Deux nymphes éveillant l'Amour, Deux nymphes offrant un sacrifice au dieu Priape, Deux nymphes fustigeant l'Amour enchaîné, et L'Amour jugeant de la beauté de Vénus et de Junon ». Ces stucs sont réalisés par le sculpteur Lhuillier. A droite de l'entrée, la salle de billard, et à gauche, la salle à manger, toutes deux meublées par Georges Jacob, et ornées d'arabesques peintes par Dusseaux et Dugourc, qui ont depuis disparu. Au fond et au centre, le grand salon en rotonde surmonté d'un dôme, dont le décor remarquable subsiste.
Le salon est orienté au nord et doté de huit grandes arcades, dont trois sont des portes-fenêtres. Sur les pilastres entre les arcades, Bélanger a dessiné un décor évoquant la musique, réalisé en stuc par Lhuillier : « Sur chacun de ces pilastres on avait, en alternance, la figure de l'Harmonie, avec sa lyre, ou la figure de la Renommée trônant sur un globe. Figure agrémentée de trois petits camées à sujets antiques imitant des bas-reliefs d'albâtre sur fond imitant les marbres les plus rares et les pierres précieuses dus à Dugourc ».
Son mobilier est exécuté par les ébénistes George Jacob et Jean-Baptiste Boulard, qui livre huit marquises en noyer sculpté et doré, disposées entre les arcades. Au centre, une grand table signée par Denizot pour jouer au pharaon, entourée de huit fauteuils et seize chaises. Un « fauteuil du roi » destiné à accueillir Louis XVI a complété par la suite ce mobilier.
Ce salon est flanqué de deux boudoirs, ornés de panneaux peints par Callet et Hubert Robert. Ils
ont été démontés par la suite. Les Callet seraient encore en France alors que les Hubert Robert (Les musiciens ambulants, La Baignade, La Fontaine, La Balançoire, La Danse, L'Entrée d'une caverne) sont au Met de New York. Le boudoir des Hubert Robert a rapidement été transformé en salle de bain, celle-ci ne pouvant être installée à l'étage faute de place, mais une salle de bain réversible, puisque la baignoire, placée dans une niche, pouvait être transformée en canapé.
« La chambre à coucher du comte, conçue comme une riche tente de campement militaire, comprend un lit à fer de lances et un plafond à gros plis retenus par les foudres de Mars. La cheminée aux jambages figurant deux couleuvrines en cuivre ciselé posées sur leur culasse, portant un entablement à frise de symboles militaires, possède des chenets en forme de boulets et de bombes. Partout, sur les murs drapés, sont accrochés boucliers, panoplies et attributs guerriers. Le premier étage, réservé aux petits appartements, n'a que deux chambres à coucher prenant jour par de petites fenêtres carrées. La seconde chambre est pour le prince d'Hénin, fidèle officier du comte.
Une des maîtresses du prince, Rosalie Duthé, aurait prêté ses traits aux sphinges en marbre ornant la façade sur jardin.
Une des paons du parc de Bagatelle qui nous fît la roue, à notre grand bonheur
Une balade le 14 février au départ au boulevard du Commandant Charcot à Neuilly-sur-Seine en direction du parc de Bagatelle situé sur la commune de Paris XVIème.
Quelques beaux édifices rencontrés à Neuilly-sur-Seine, notamment :
La Villa Charcot blottie dans la végétation et à peine visible depuis le boulevard éponyme :
L'immeuble de la porte de Madrid
Détails de l'immeuble
La mare Saint-James dans le Bois de Boulogne
La mare Saint-James en noir et blanc
Le parc de Bagatelle :
Le pavillon du parc de Bagatelle
Une des sphinges du pavillon
Les quelques fleurs d'hiver du parc de Bagatelle
Voir aussi autres articles du blog sur les paons :
Le parc de Bagatelle, situé au cœur du Bois de Boulogne, est l’un des quatre pôles du jardin botanique de la Ville de Paris. Créés en 1775, le parc et son château ont été construits en 64 jours à la suite d’un pari entre la reine Marie-Antoinette et son beau-frère le Comte d’Artois. Le parc de Bagatelle est un lieu de promenade et de détente. En plus des arbres gigantesques et d’une flore variée, les petits ponts, les rochers, les grottes, les miroirs d’eau et les cascades artificielles ajoutent du charme et du romantisme au lieu. La pagode chinoise du XIXe siècle fait partie des curiosités du parc. Le visiteur admire surtout une magnifique roseraie de 10 000 rosiers issus de 1 200 espèces différentes. Le parc accueille régulièrement expositions et événements, et organise des concerts de musique classique en été.
Le parc de Bagatelle et ses deux entrées est et ouest
Le parc de Bagatelle, situé au cœur du Bois de Boulogne, est l’un des quatre pôles du jardin botanique de la Ville de Paris. Créés en 1775, le parc et son château ont été construits en 64 jours à la suite d’un pari entre la reine Marie-Antoinette et son beau-frère le Comte d’Artois. Le parc de Bagatelle est un lieu de promenade et de détente. En plus des arbres gigantesques et d’une flore variée, les petits ponts, les rochers, les grottes, les miroirs d’eau et les cascades artificielles ajoutent du charme et du romantisme au lieu. La pagode chinoise du XIXe siècle fait partie des curiosités du parc. Le visiteur admire surtout une magnifique roseraie de 10 000 rosiers issus de 1 200 espèces différentes. Le parc accueille régulièrement expositions et événements, et organise des concerts de musique classique en été.
Prochaine manifestation à l'Orangerie du parc de Bagatelle :
36ème Festival Chopin à Paris
Bonne visite !
Métro. Porte Maillot ou pont de Neuilly
Route de Sèvres à Neuilly 75016 Paris
Accès à la Grille d'Honneur par l'allée de Longchamp,
Accès à la Grille de Sèvres par la route de Sèvres-à-Neuilly.