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Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
La suite d'articles sur un séjour à Arras, chef-lieu du Pas de Calais
Les carrières d'Arras :
les boves et la Carrière Wellington
1 - Les boves d'Arras :
Les boves d’Arras furent creusées dès le 9e siècle pour construire les édifices religieux et le premier rempart de la ville. Dès le 12e siècle, avec le développement du marché, d’autres sites d’extraction sont privilégiés.
Les boves deviennent alors des caves de stockage pour les marchands.
La ville d'Arras possède " niveaux de carrières : -4, -8 et -12 mètres.
Un réseau géant de galeries :
Un réseau d'une vingtaine de kilomètres de carrières s’étale sous la ville à 12 mètres de profondeur.
Le visiteur peut découvrir ici un puits d’extraction, là des caves avec des traces de tonneaux ou encore des vestiges d’électrification, datant de la Seconde Guerre mondiale. On monte, on redescend, on perd ses repères dans ce dédale de pierre, pourtant juste en dessous du marché de la Place des Héros.
Merci à Romain, notre guide des boves
Les carrières sont utilisées et creusées vers l'est par les soldats du Commonwealth avant l’assaut de la célèbre Bataille d’Arras, le 9 avril 1917. Ils façonnent ce réseau en reliant entres elles ces caves et galeries disparates. 24 000 soldats y séjournent, soit l’équivalent de la population arrageoise ! Des photos et des cartes témoignent de cette bataille parmi les plus meurtrières de la guerre 14/18. Durant la Seconde Guerre mondiale, ce sont les Arrageois qui y trouvent refuge lors des bombardements.
Une visite étonnante, à prolonger par celle de la Carrière Wellington.
Quelques détails des boves d'Arras
Photographies d'époque exposéees dans les boves
2 - La Carrière Wellington
La Carrière Wellington, mémorial de la bataille d'Arras.
A 20 mètres sous les pavés d'Arras, une découverte de la Carrières Wellington, un lieu chargé de mémoire et d'émotion. Lieu stratégique et lieu de vie, la carrière baptisée Wellington par les sapeurs néo-zélandais préserve le souvenir de ces milliers de soldats cantonnés sous terre à quelques mètres de la ligne de front, avant de s'élancer sur le champ de bataille, le 9 avril 1917 à 5 H 30 du matin, pour surprendre et attaquer par surprise les positions allemandes.
La remontée à la surface sans les pas des soldats vous amènera à vivre le choc de la bataille, à travers la projection d'un film
Phase préliminaire
Le plan britannique fut mûrement préparé pendant trois mois, tirant les leçons des batailles de la Somme et de Verdun, l'année précédente. Plutôt que d'attaquer sur un large front, tout le poids de l'artillerie serait concentré sur un secteur relativement étroit de quarante kilomètres. Le plan prévoyait des bombardements pendant une semaine environ sur toute la ligne, avec des tirs beaucoup plus prolongés et intenses à Vimy pour affaiblir ses solides défense]. Au cours de l'assaut, les troupes progresseraient en formation ouverte, en avançant par bonds afin de leur laisser le temps de consolider leur poste et de se regrouper. Avant de commencer à agir, il fallait une importante préparation en grande partie novatrice.
À partir d', les Royal Engineers avaient travaillé sous terre pour construire des tunnels pour les troupes. La région d'Arras est calcaire et donc facilement excavée; sous Arras même se trouvait un vaste réseau (appelé les Boves) de grottes, de carrières souterraines, de galeries et de tunnels d'égouts. Les ingénieurs ont conçu un plan pour ajouter de nouveaux tunnels à ce réseau afin que les troupes puissent arriver au champ de bataille en secret et en toute sécurité. L'ampleur de ces travaux fut énorme. Dans un seul secteur, quatre compagnies (de 500 hommes chacune) ont travaillé sans relâche pendant 18 heures d'affilée durant deux mois.
Finalement elles ont construit 20 kilomètres de tunnels classés en subways, réservés aux troupes à pieds mais dotés de rails pour des chariots de manutention poussés à la main destinés à amener les munitions sur la ligne de front et en ramener les blessés, et en railways, un système de métro léger Juste avant l'assaut, le système de tunnel était devenu assez grand pour abriter 24 000 hommes ; il était doté de l'éclairage électrique fourni par sa propre petite centrale, de cuisines, de latrines et d'un centre médical entièrement équipé avec un bloc opératoire. Le plus gros du travail a été fait par les Néo-Zélandais, dont les Maori et les habitants des îles du sud-est du Pacifique du bataillon de pionniers de Nouvelle-2élande et les Banrams des villes minières du Nord de l'Angleterre.
On a aussi construit des tunnels d'assaut, s'arrêtant à quelques mètres seulement des lignes allemandes, prêts à être brutalement ouverts par des explosifs au jour J. En plus de cela, on avait placé des mines traditionnelles juste sous la ligne de front, prêtes à exploser immédiatement avant l'assaut. Beaucoup n'ont jamais été activées de peur qu'elles n'abîment trop les terrains sus-jacents. Dans l'intervalle, les sapeurs allemands poursuivaient activement leurs propres opérations souterraines, recherchant des tunnels alliés pour les attaquer ou y poser des camouflets. Rien que parmi les Néo-Zélandais, il y a eu 41 morts et 151 blessés de ce fait.
La plupart des tunnels et des tranchées sont actuellement interdits au public pour des raisons de sécurité. Une portion de 250 mètres du Métro Grange à Vimy est ouverte au public de mai à novembre et le tunnel Wellington a ouvert ses portes au public sous le nom de « carrière Wellington » en .
Coordonnées GPS : N50.280695°E2.782433° Faire un copier coller
Documentations de l'Office du Tourisme d'Arras : Les boves (présentation des visites) et la Carrière Wellington, Mémorial de la bataille d'Arras (affiche)
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