:
Présentation de l'artiste et de quelques-unes de ses promenades, de ses visites, de ses œuvres : dessins, aquarelles, lavis à l'encre et photographies
La suite de notre séjour dans le Pas-de Calais en décembre 2019
La ville d'Arras fut bombardée par l'artillerie allemande durant le début de la Première guerre mondiale, détruite à 80 % et reconstruite, soit à l'identique au centre ville (les deux places principales, entre autres), soit dans le style à la mode après-guerre, l'art déco.
Le patrimoine militaire est représenté par un bel exemple d'architecture militaire, la Citadelle Vauban, située à l'ouest du centre historique de la ville.
Le style art déco à la mode après la première Guerre mondiale
La place du Maréchal Foch, face à la gare d'Arras :
Le monuments aux Morts de style art déco
Le style baroque flamand, visible sur la Grand'place et la Place des Héros, reconstruit après les destructions de la première Guerre mondiale.
La Maison des Luppars une des plus vieilles maison d'Arras, actuellemnt hôtel sur la grand'place
La grand'place d'Arras, le soir
L'hôtel de ville et son beffroi
La salle des fêtes de l'hôtel de Ville
Les peintures style art déco de l'hôtel de ville, sources guide de l' Office de Tourisme
Le lion et la couronne de Charles-Quint au sommet du beffroi d'Arras
Un hôtel particulier magnifique :
en cours de recherche
L'ancienne abbaye bénédictine Saint-Vaast :
L'abbaye Saint-Vaast est à l'origine de la cité médiévale d'Arras.
Vue générale aérienne de l'ancienne abbaye et la cathédrale Saint-Vasst
Les façades de l'ancienne abbaye Saint-Vaast, actuellement Musée des Beaux-Arts et Médiathèque
Le Musée des Beaux-Arts d'Arras
Les grandes œuvres de la galerie du Musée des Beaux-Arts d'Arras
dépôts du Musée du Louvre après la première Guerre Mondiale
La cathédrale d'Arras :
vue de la cathédrale du beffroi (à gauche) et la cathédrale après la première Guerre mondiale
L'église Saint-Jean-Baptiste :
La fontaine du Pont-de-Cité ou fontaine de Neptune
La fontaine du Pont-de-Cité ou fontaine de Neptune est une fontaine située à Arras place Pont-de-Cité , à l'angle des rues du 29-juillet et Saint-Aubert.
La fontaine de Neptune fut appelée « Terrée-de-Cité » car elle fut percée à l'emplacement des anciens remparts de la Cité.
Érigée en 1864-1865 place du Pont-de-Cité, elle est l'œuvre de François-Constant-Auguste Bourgois, né à Arras le 29 brumaire an X (20 novembre 1801).
Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 1988
Détails de la fontaine de Neptune ou fontaine du Pont de Cité
Où se situe la fontaine du Pont-de-Cité ou fontaine de Neptune ?
Le quartier de la Préfecture :
L'église Sain-Nicolas-en-Cité
L'Hôtel du Département et la Préfecture :
L'architecture militaire : le Mémorial et le cimetière britannique du Faubourg d'Amiens
Le cimetière militaire britannique du faubourg d'Amiens et mémorial d'Arras abrite 2652 tombes de soldats du Commonwealth, ainsi que quelques tombes de prisonniers de guerre allemands. Le mur d'enceinte, mémorial, porte les noms de 35.928 combattants britanniques, néo-zélandais et sud-africains tombés dans le secteur d'Arras et dont les corps n'ont pas été retrouvés. Un mémorial est également consacré au Royal Flying Corps, les forces aériennes britanniques disparues sur le front ouest pendant la Grande Guerre.
La citadelle Vauban :
La Citadelle Vauban : construite entre 1668 et 1672, cette citadelle est un bel exemple d'architecture militaire du XVIIème siècle .
Autour de la place d'armes, des casernes, l'arsenal et la chapelle de style baroque viennent compléter l'ensemble.
Les fortifications de Vauban d'Arras et onze autres sites sont inscrits au patrimoine mondial de L'UNESCO depuis le 7 juillet 2008.
La chapelle Saint-Louis
La chapelle baroque Saint-Louis située sur la place d'armes de la citadelle
Les détails extérieurs de la chapelle
Les détail intérieurs de la chapelle
La Chapelle Saint-Louis de la citadelle d'Arras :
Petit joyau bordant la Place d’Armes de la Citadelle, la Chapelle Saint-Louis est l’édifice religieux le plus ancien d’Arras.
Elle est classée au titre des Monuments historiques depuis 1920.
La suite d'articles sur un séjour à Arras, chef-lieu du Pas de Calais
Les carrières d'Arras :
les boves et la Carrière Wellington
1 - Les boves d'Arras :
Les boves d’Arras furent creusées dès le 9e siècle pour construire les édifices religieux et le premier rempart de la ville. Dès le 12e siècle, avec le développement du marché, d’autres sites d’extraction sont privilégiés.
Les boves deviennent alors des caves de stockage pour les marchands.
La ville d'Arras possède " niveaux de carrières : -4, -8 et -12 mètres.
Un réseau géant de galeries :
Un réseau d'une vingtaine de kilomètres de carrières s’étale sous la ville à 12 mètres de profondeur.
Le visiteur peut découvrir ici un puits d’extraction, là des caves avec des traces de tonneaux ou encore des vestiges d’électrification, datant de la Seconde Guerre mondiale. On monte, on redescend, on perd ses repères dans ce dédale de pierre, pourtant juste en dessous du marché de la Place des Héros.
Merci à Romain, notre guide des boves
Les carrières sont utilisées et creusées vers l'est par les soldats du Commonwealth avant l’assaut de la célèbre Bataille d’Arras, le 9 avril 1917. Ils façonnent ce réseau en reliant entres elles ces caves et galeries disparates. 24 000 soldats y séjournent, soit l’équivalent de la population arrageoise ! Des photos et des cartes témoignent de cette bataille parmi les plus meurtrières de la guerre 14/18. Durant la Seconde Guerre mondiale, ce sont les Arrageois qui y trouvent refuge lors des bombardements.
Une visite étonnante, à prolonger par celle de la Carrière Wellington.
Quelques détails des boves d'Arras
Photographies d'époque exposéees dans les boves
2 - La Carrière Wellington
La Carrière Wellington, mémorial de la bataille d'Arras.
A 20 mètres sous les pavés d'Arras, une découverte de la Carrières Wellington, un lieu chargé de mémoire et d'émotion. Lieu stratégique et lieu de vie, la carrière baptisée Wellington par les sapeurs néo-zélandais préserve le souvenir de ces milliers de soldats cantonnés sous terre à quelques mètres de la ligne de front, avant de s'élancer sur le champ de bataille, le 9 avril 1917 à 5 H 30 du matin, pour surprendre et attaquer par surprise les positions allemandes.
La remontée à la surface sans les pas des soldats vous amènera à vivre le choc de la bataille, à travers la projection d'un film
Phase préliminaire
Le plan britannique fut mûrement préparé pendant trois mois, tirant les leçons des batailles de la Somme et de Verdun, l'année précédente. Plutôt que d'attaquer sur un large front, tout le poids de l'artillerie serait concentré sur un secteur relativement étroit de quarante kilomètres. Le plan prévoyait des bombardements pendant une semaine environ sur toute la ligne, avec des tirs beaucoup plus prolongés et intenses à Vimy pour affaiblir ses solides défense]. Au cours de l'assaut, les troupes progresseraient en formation ouverte, en avançant par bonds afin de leur laisser le temps de consolider leur poste et de se regrouper. Avant de commencer à agir, il fallait une importante préparation en grande partie novatrice.
À partir d', les Royal Engineers avaient travaillé sous terre pour construire des tunnels pour les troupes. La région d'Arras est calcaire et donc facilement excavée; sous Arras même se trouvait un vaste réseau (appelé les Boves) de grottes, de carrières souterraines, de galeries et de tunnels d'égouts. Les ingénieurs ont conçu un plan pour ajouter de nouveaux tunnels à ce réseau afin que les troupes puissent arriver au champ de bataille en secret et en toute sécurité. L'ampleur de ces travaux fut énorme. Dans un seul secteur, quatre compagnies (de 500 hommes chacune) ont travaillé sans relâche pendant 18 heures d'affilée durant deux mois.
Finalement elles ont construit 20 kilomètres de tunnels classés en subways, réservés aux troupes à pieds mais dotés de rails pour des chariots de manutention poussés à la main destinés à amener les munitions sur la ligne de front et en ramener les blessés, et en railways, un système de métro léger Juste avant l'assaut, le système de tunnel était devenu assez grand pour abriter 24 000 hommes ; il était doté de l'éclairage électrique fourni par sa propre petite centrale, de cuisines, de latrines et d'un centre médical entièrement équipé avec un bloc opératoire. Le plus gros du travail a été fait par les Néo-Zélandais, dont les Maori et les habitants des îles du sud-est du Pacifique du bataillon de pionniers de Nouvelle-2élande et les Banrams des villes minières du Nord de l'Angleterre.
On a aussi construit des tunnels d'assaut, s'arrêtant à quelques mètres seulement des lignes allemandes, prêts à être brutalement ouverts par des explosifs au jour J. En plus de cela, on avait placé des mines traditionnelles juste sous la ligne de front, prêtes à exploser immédiatement avant l'assaut. Beaucoup n'ont jamais été activées de peur qu'elles n'abîment trop les terrains sus-jacents. Dans l'intervalle, les sapeurs allemands poursuivaient activement leurs propres opérations souterraines, recherchant des tunnels alliés pour les attaquer ou y poser des camouflets. Rien que parmi les Néo-Zélandais, il y a eu 41 morts et 151 blessés de ce fait.
La plupart des tunnels et des tranchées sont actuellement interdits au public pour des raisons de sécurité. Une portion de 250 mètres du Métro Grange à Vimy est ouverte au public de mai à novembre et le tunnel Wellington a ouvert ses portes au public sous le nom de « carrière Wellington » en .
Coordonnées GPS : N50.280695°E2.782433° Faire un copier coller
Documentations de l'Office du Tourisme d'Arras : Les boves (présentation des visites) et la Carrière Wellington, Mémorial de la bataille d'Arras (affiche)
Voir aussi autres articles du blog dans les Hauts-de-France Pas-de-Calais :