Horaires :
- De novembre à février : 10 h-17 h
- Mars et octobre : 10 h-18 h
- D'avril à septembre : 10 h-19 h
Week-end de la rose les 5 et 6 juin 2021
La roseraie du parc :
Le kiosque de l'Impératrice qui trône devant la Roseraie
Le secteur des rosiers buissons et la visite du paon
L'orangerie occupée par des stands liés à la rose
Les iris du parc
Les autres variétés de fleurs
Le Château de Bagatelle :
Un peu d'histoire :
Né d'un pari fou entre Marie-Antoinette et son beau-frère, le Comte d'Artois, Bagatelle est un condensé unique de toute l'histoire de France : hôte des plus grands noms, au cœur de lieux légendaires, traversant les époques et les styles, il leur donna le ton. Découvrons le destin singulier de ce château de conte à l'écrin envoûtant, et côtoyons des princes et des reines, Napoléon ou Victoria, Wallace et ses fontaines, et tout un univers de fêtes et d'alcôves, de jardins et de jeux d'eaux, de fastes et de destins sans cesse recommencés.
Sources : "Le roman de Bagatelle" Andrey de Montgofier
Le domaine de Bagatelle :
Le domaine est acquis en 1775 par le frère de Louis XVI qui se lance dans la nouvelle
construction à l’instigation de sa belle-sœur. Le comte d’Artois fait ériger en 67 jours la Folie que nous connaissons aujourd’hui, avec seulement un demi-étage en moins.
Il déploie ici un style néoclassique avec 20 ans d’avance sur le goût de l’époque grâce à François-Joseph Bélanger, qui donne vie à tous les rêves architecturaux
du comte d’Artois. Pour réaliser cet exploit, l’architecte fait appel aux meilleurs artistes et artisans de son temps. Plusieurs centaines d’ouvrier se relaient pour produire en un temps record tout ce qui se fait de mieux au XVIIIe siècle français.
Il fait de ce pavillon un lieu de fêtes et de plaisirs comme en témoigne, par exemple, la cuve à champagne de la salle à manger. C’est le dernier feu d’artifice de l’Ancien Régime.
Prochain rendez-vous des fleurs : la Fête des parcs et jardins en mi-septembre
Les belles dames du parc de Bagatelle ce jour :
D'autres belles dames un peu plus anciennes :
... et des plus jeunes :
Le paon de Bagatelle :
Pas de roue ce jour, tant pis !
image du 21 février 2021
Le château de Bagatelle en travaux actuellement
Bibliographie : un ouvrage vendu au profit de la restauration du château de Bagatelle
"Le roman de Bagatelle" Édité en Avril 2021
Fondation du Château de Bagatelle : 14.90 € Editions Beaufort
Autres articles du blog sur le parc de Bagatelle :
Le parc de Bagatelle : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/tag/le%20parc%20de%20bagatelle/
Les roses du parc de Bagatelle : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2019/06/les-roses-du-parc-de-bagatelle-a-paris-en-juin-2019.html
Les paons de Bagatelle en juin 2020 : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2020/06/le-parc-de-bagatelle-en-ju1n-2020.html
Dixit Léon
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Une visite à l'Ile Nancy située sur la commune d'Andrésy en mai 2021
Un cadre verdoyant et relaxant idéal pour des balades : l’Ile Nancy à Andrésy. Véritable parc naturel niché sur l’une des boucles de la Seine, l’Ile Nancy est longue de près de 3000 mètres. Presque entièrement boisée, elle constitue un espace naturel unique et préservé.
L'Ile Nancy est ouverte d'avril à novembre et est accessible par le bac -
Les yeux de l'Ile Nancy
Les œuvres des enfants des écoles
L'accès à l'Ile :
Transport :
A voir sur les quais d'Andrésy : la mairie d'Andrésy
À cet endroit, un pépiniériste planta un cèdre bleu de l'Atlas (Cedrus atlantica 'Glauca'). Mais une mutation apparut qui donnait un caractère pleureur à cet arbre. C'est donc le premier individu de la variété Cèdre bleu pleureur de l'Atlas (Cedrus atlantica 'Glauca Pendula') qui est encore visible à l'arboretum et qui fut, bien sûr, exploité par la suite par Gustave Roux.
Cet arbre est en réalité le seul de sa variété, car les graines qu'il donne produisent des arbres ordinaires non pleureurs. Tous les autres cèdres bleus pleureurs de l'Atlas sont des boutures ou des greffes réalisées à partir de cet exemplaire unique.
Il couvre plus de 600 m2.
En 2011, les structures servant au soutien des branches en cas d'intempéries (vent ou neige principalement) ont été remplacées par des sculptures en résine du sculpteur Francis Ballu.
Arboretum de la Vallée-aux-Loups à Châtenay-Malabry
Bonne visite !
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Le cèdre bleu pleureur de l'Atlas vu de l'étang
Voir aussi autres sites du blog : L'arboretum de la Vallée aux-Loups
https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/05/la-vallee-aux-loups-dans-les-hauts-de-seine.html
l'arboretum de la Vallée-aux-Loups en mai 2021 : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2021/05/la-vallee-aux-loups-en-mai-2021.html
L'Ile Verte de la Vallée-aux-Loups en mai 2021 :
https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2021/05/l-ile-verte-de-la-vallee-aux-loups.html
Sources site Wikipédia La Vallée-aux-Loups : https://fr.wikipedia.org/wiki/Arboretum_de_la_Vall%C3%A9e-aux-Loups
Horaires :
Accès : gare de Robinson RER B
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Voir aussi autre articles blog sur la Vallée-aux-Loups : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/05/la-vallee-aux-loups-dans-les-hauts-de-seine.html
L'arboretum de la Vallée-aux-Loups en mai 2021 : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2021/05/la-vallee-aux-loups-en-mai-2021.html
L'Ile Verte de la Vallée-aux-Loups en mai 2021 : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2021/05/l-ile-verte-de-la-vallee-aux-loups.html
La Maison de Chateaubriand dans la Vallée-aux-Loups: https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2021/05/la-maison-de-chateaubrilland-dans-la-vallee-aux-loups.html
Le cèdre bleu pleureur de la Vallée-aux-Loups : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2021/05/le-cedre-bleu-pleureur-de-l-atlas.html
Un havre de verdure et de romantisme
L'Île Verte, ancienne villa Barbier, est une propriété située au 34, rue Eugène-Sinet à Châtenay-Malabry dans le Val d'Aulnay à proximité de la Vallée -aux-Loups.
Ce fut, au XIXe siècle, la demeure de Jules Barbier (1) , librettiste de Charles Gounod (2), puis au XXe siècle de l'écrivain Marcel Arland (3) et du peintre Jean Fautrier (4). La propriété tire son nom d'une toile de ce dernier.
La propriété, d’une superficie de 113 ares, est achetée en par le conseil général des Hauts-de-Seine.
(1) Lien site Wikipédia Jules Barbier : Jules Barbier
(2) Lien site Wikipédia Charles Gounod : Charles Gounod
(3) Lien site Wikipédia : Marcel Arland : Marcel Arland
(4) Lien site Wikipédia : Jean Fautrier : Jean Fautrier
Historique :
En 1852, une propriété de 74 ares est acquise par Jules Barbier (1825-1901), voir photographie çi contre librettiste de Charles Gounod, au lieu-dit la Côte rôtie, appellation liée à l'ensoleillement dont bénéficie ce coteau du Val d'Aulnay.
Vers 1902, Mme Printemps possède « les autres lots du potager de Girardin qui avait mis en vente ces dits lots, mais aucun acte ne précise comment deux de ceux-ci ont été ajoutés à la propriété après 1907, représentant 2 431 mètres carrés ». La famille Barbier reste propriétaire de la maison jusqu’en 1954, date à laquelle le petit-fils de Jules Barbier, l'architecte Jacques Laffillée la vend à l'éditeur d'art André Draeger.
Marcel Arland, écrivain, académicien et codirecteur de la Nouvelle Revue
française, (voir photographie jointe à droite) y résida de 1933 à 1936.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la villa Barbier, abandonnée, sert de cache d’armes aux résistants. Jean Fautrier (1898-1964) loue la propriété à partir de 1945, une année après son refuge dans la clinique psychiatrique du docteur Henri le Savoureux(1881-1961), installée dans la propriété voisine de la Vallée-aux-Loups, ancienne propriété de François-René de' Chateaubriand alors qu’il est recherché par la Gestapo pour fait de résistance. Il conçoit la série des Otages à son arrivée à Châtenay. L’Île Verte est aussi le nom d’une œuvre exécutée chez lui par l’artiste en 1958. « Interpréter valablement la nature », écrit Fautrier en 1932. En échange d’un loyer modeste, il occupe la maison et le jardin pendant 19 ans. Fautrier meurt dans cette maison le , jour où il devait épouser Jacqueline Cousin, la compagne qui partageait sa vie à la villa Barbier depuis deux ans. En hommage au peintre, le propriétaire rebaptisa la propriété l'Île Verte, en souvenir de l'œuvre inspirée par le lieu.
Le jardin des Tonnelles
Visite du 15 mai 2021
La maison du peintre Jean Fautrier qui l'occupa durant 19 ans
Quelques œuvres du peintre Jean Fautrier
Localisation de l'Ile Verte de la Vallée-aux-Loups :
Voir aussi autres sites du blog :
Voir aussi autre articles du blog sur la Vallée-aux-Loups : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/05/la-vallee-aux-loups-dans-les-hauts-de-seine.html
L'arboretum de la Vallée-aux-Loups en mai 2021 : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2021/05/la-vallee-aux-loups-en-mai-2021.html
L'Ile Verte de la Vallée-aux-Loups en mai 2021 : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2021/05/l-ile-verte-de-la-vallee-aux-loups.html
L'ile Verte de la Vallée-aux-Loups : http://L'Ile Verte de la Vallée-aux-Loups en mai 2021 : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2021/05/l-ile-verte-de-la-vallee-aux-loups.html
La Maison de Chateaubriand dans la Vallée-aux-Loups: https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2021/05/la-maison-de-chateaubrilland-dans-la-vallee-aux-loups.html
Le cèdre bleu pleureur de l'arboretum de la Vallée-aux-Loups : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2021/05/le-cedre-bleu-pleureur-de-l-atlas.html
Bonne visite !
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Située à quelques kilomètres de Paris, la Vallée-aux-Loups offre à Chateaubriand en 1807 une demeure à l’écart de la scène politique qu’il quitte après avoir publié un article fustigeant le despotisme de Napoléon.
En novembre 1807, l’auteur s’installe avec son épouse Céleste dans ce qui n’est alors qu’une maison de jardinier.
Découvrez ici l'histoire du domaine depuis le 17e siècle jusqu'à nos jours, ainsi que les grandes dates de la vie de Chateaubriand, et une galerie photos de la maison et du parc.
Le parc de la Vallée-aux-Loups après une averse
La Maison de Chateaubriand fut occupée de 1807 à 1818 par le célèbre écrivain. Cette appellation est conservée jusqu'à nos jours.
Elle fait partie des Maisons des Illustres
par Bernard Degout, directeur de la Maison de Chateaubriand
Saint-Malo, rue des Juifs, le 4 septembre 1768, alors qu’une tempête faisait rage : François-René de Chateaubriand se vit « infliger la vie ».
Cette rue de la cité de Saint-Malo est devenu la rue de Chateaubriand
Il était le dernier né de dix enfants, dont six survécurent. Son père, armateur, consacra la fin
de sa vie à relever, par l’acquisition du château de Combourg, (voir photographie jointe) un nom qui avait été illustré lors de la bataille de la Massoure (1250).
C’est dans les bois du domaine familial que Chateaubriand naquit à la poésie, à l’invitation de sa sœur Lucile. Plutôt favorable aux patriotes modérés, il fut écœuré par les premières violences de la Révolution.
Avec l’appui du beau-père de son frère aîné Jean-Baptiste, Malesherbes, il entreprit en 1791 un voyage en Amérique, dont l’un des motifs fut la recherche de couleurs pour une épopée de l’homme sauvage dans laquelle il s’était engagé. Dans les forêts du Nouveau-Monde lui apparut une « Muse inconnue » qui marqua son œuvre d’une empreinte indélébile, lui « dictant » un style où le mot lui-même devenait matière sonore.
Revenu en France à la nouvelle de l’arrestation du roi à Varennes, il rejoignit en 1792 l’armée des Princes. Blessé peu après, il se traîna jusqu’en Angleterre, pour un exil de sept années, durant lequel il apprit l’exécution de son frère, de sa belle-sœur et de Malesherbes (1794), et connut la misère. Il y publia en 1797 un ouvrage ambitieux, l’Essai sur les révolutions, qui débute par une double question : « Qui suis-je, et que viens-je apporter de nouveau aux hommes ? ». Dédié à tous les partis, l’Essai n’en contenta vraiment aucun et ne connut qu’une diffusion assez confidentielle, mais il ouvrait une réflexion sur le temps et l’histoire qui constitue un des traits majeurs de l’ensemble de l’œuvre de Chateaubriand.
Lorsqu’il regagna, en 1800, la France (sous un nom d’emprunt, avant d’obtenir sa radiation de la liste des émigrés), il avait entrepris le Génie du Christianisme, dont la parution en 1802 (avec l’épisode de René) vint à point nommé concourir à la célébration du Concordat. Le succès du livre, préparé par la publication, l’année précédente, d’Atala, lui ouvrit une nouvelle carrière : il fut nommé en 1803 secrétaire de légation à l’ambassade de France à Rome, mais il ne tarda pas à entrer en conflit avec le titulaire du poste, le cardinal Fesch, qui n’était autre que l’oncle de Bonaparte.
Rentré en France huit mois plus tard, il retrouva sa femme, Céleste, née Buisson de La Vigne, qu’il avait quittée quelques mois après un mariage arrangé par sa famille, en 1792, à son retour d’Amérique, et guère revue depuis.
L’exécution du duc d’Enghien (1804), l’éloignant de l’Empire, contribua à son retour à la littérature : il s’attacha à un roman, les Martyrs de Dioclétien. La recherche des couleurs pour cet ouvrage, une fois encore, fut l’un des motifs de son départ pour l’Orient, en juillet 1806 ; il parcourut alors la Grèce, se rendit à Constantinople puis à Jérusalem : moment décisif, pour un homme qu’avait longtemps enchanté la lecture de Rousseau, du dépassement de la nature pour l’histoire. Chateaubriand fit également, durant son voyage, la constatation atterrée de ce dont on ne pouvait exclure que fût menacé l’avenir de la France, le despotisme, en l’occurrence.
Un article inséré le 4 juillet 1807 dans le Mercure de France, dont il était l’un des propriétaires et des rédacteurs, tira le bilan à son retour en France de cette double prise de conscience et froissa l’Empereur. Chateaubriand se retira avec sa femme à quelques lieues de Paris, à la Vallée-aux-Loups : c’était également la réalisation d’une aspiration à s’ensevelir dans une chaumière, loin du monde, exprimée à plusieurs reprises déjà.
Il y acheva ce qu’il a lui-même nommé sa « carrière littéraire », en transformant le roman des Martyrs de Dioclétien en une épopée, en rédigeant le récit des Aventures du dernier Abencérage, la relation de son Itinéraire de Paris à Jérusalem, et une tragédie en vers, Moïse. C’est là également qu’il entreprit d’ériger un monument à sa patrie, en commençant ses Études historiques ; c’est là, enfin, qu’il commença son chef-d’œuvre, les Mémoires de ma vie, futurs Mémoires d’outre-tombe. Napoléon ne lui tint pas une rigueur extrême de son attitude : il s’étonna de ne pas le voir couronné par les Prix décennaux, puis aurait laissé entendre qu’il lui aurait plu qu’il fût membre de l’Institut ; Chateaubriand fut ainsi élu académicien en 1811, mais il refusa courageusement de faire à son discours de réception les corrections qu’on lui suggérait et ne siégea que sous la Restauration, sans avoir jamais été reçu.
Un violent pamphlet contre « Buonaparte » le rendit à la vie publique en 1814 : il mit alors sa plume au service de la première Restauration et de son mot d’ordre d’Union et d’Oubli, en débutant une longue carrière de défenseur de la Charte et d’« instituteur » du parlementarisme. Durant les Cent-Jours, il suivit Louis XVIII à Gand.
La seconde Restauration, marquée par un raidissement politique qu’illustre l’élection de la fameuse Chambre introuvable, très majoritairement ultra-royaliste, et dont Chateaubriand partagea l’orientation générale, commença par lui être favorable : il fut en l’espace de quelques mois nommé ministre d’État et créé pair de France. La dissolution de cette Chambre, en 1816, le rejeta dans l’opposition. Privé de sa pension après la saisie de sa brochure De la Monarchie selon la Charte, il dut se résoudre à vendre la Vallée-aux-Loups (1817-1818). Il avait rencontré Juliette Récamier au printemps de 1817.
Ses interventions à la Chambre des pairs, ses brochures, les nombreux articles qu’il fournit au Conservateur, notamment, le révélèrent comme un politique de haut vol et un redoutable polémiste, en même temps qu’il était tenu par les « romantiques » royalistes (Hugo au premier chef) comme la figure même de la souveraineté du génie. Puissance d’opinion souvent jugée encombrante par ses « amis » politiques, il fut « éloigné » à deux reprises de France, au moment du retour des royalistes au ministère : l’ambassade de Berlin (1821), puis celle de Londres (1822), ne furent guère que des pis-aller. Chateaubriand, qui pourtant portait un soin extrême aux dépêches qu’il rédigeait, s’y ennuya.
Les événements d’Espagne, où les Cortès voulurent imposer au roi Ferdinand VII une
constitution inspirée de la Constitution française de 1791, lui furent l’occasion d’accéder enfin à un rôle à sa dimension : nommé ministre des Affaires étrangères, il défendit le principe de l’intervention qui rétablit en 1823 Ferdinand sur son trône après la victoire du Trocadéro. Las, ce « triomphe » ne lui fut pas compté : le 6 juin 1824, il était renvoyé du ministère « comme un voleur » – ce fut le commencement d’une virulente campagne d’opposition au ministère Villèle, menée dans le Journal des Débats.
L’accession au trône de Charles X déçut assez rapidement ses ambitions et il poursuivit, en parallèle à la publication de ses Œuvres complètes à partir de 1826, sa campagne contre le ministère jusqu’à la chute de Villèle, en 1827. Il ne fut pas pour autant rétabli dans le ministère qu’il souhaitait, mais éloigné une fois de plus, à Rome, comme ambassadeur cette fois (1828). La nouvelle de la constitution du ministère Polignac le conduisit à démissionner.
Durant la révolution de Juillet, il ajoutait aux cris des étudiants qui le portaient en triomphe, celui de « Vive le Roi ». Il fut l’un de ceux, peu nombreux, qui refusèrent de prêter serment à Louis-Philippe : il s’en expliqua magnifiquement dans son ultime discours prononcé devant les pairs, accablant au passage Charles X de sa fidélité, avant de dresser contre le régime de Louis-Philippe une flamboyante opposition, entamée dès 1831 par deux brochures virulentes et qui ne se démentit pas, lui valant même quelques jours de détention en 1832. Il revit le vieux roi en exil en 1833, en Bohême, où il se rendit en une vaine ambassade à la demande de la duchesse de Berry, mère du futur comte de Chambord (« Madame, votre fils est mon roi »), prince auprès duquel il se rendit en 1843 (à Londres) et en 1845 (à Venise). Aux Études historiques, publiées hâtivement en 1831, il ajouta un Essai sur la littérature anglaise et une traduction du Paradis perdu de Milton (1836) ; en 1838, avec le Congrès de Vérone, il revint longuement sur son « René en politique », « sa » guerre d’Espagne de 1823.
1830 avait marqué la fin de sa « carrière politique », ainsi que la révision du projet des Mémoires d’outre-tombe – remaniés jusqu’en 1847 –, qui ne parurent qu’après sa mort. Enveloppant tous les sens qu’avait recouverts traditionnellement le genre des mémoires, élevant cette synthèse au rang d’une épopée de son temps dont la figure centrale, homme des dualités et des confins, nage d’une rive à l’autre (mais à lui inconnue, retirée au-delà de tout horizon visible) de l’histoire, le chef-d’œuvre enregistre in fine le divorce, au moins momentané, de l’histoire et du temps : « je ne suis plus que le temps », écrivit-il en 1844 dans l’ultime ouvrage paru de son vivant,
la Vie de Rancé.
Il s’éteignit à Paris le 4 juillet 1848, un an après son épouse, et fut enterré selon son vœu, seul, au large de Saint-Malo, sur l’îlot du Grand-Bé. Mme Récamier (photographie ci-contre par le peintre David) mourut le 11 mai 1849 ; les Mémoires d’outre-tombe avaient commencé de paraître en feuilleton dans La Presse le 21 octobre 1848.
Merci à notre guide-conférencier du jour :
Visite du 15 mai 2021
Lien Wikipédia François-René de Chateaubriand : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois-Ren%C3%A9_de_Chateaubriand
Lien Céleste de Chateaubriand : https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9leste_de_Chateaubriand
Madame de Récamier : https://fr.wikipedia.org/wiki/Juliette_R%C3%A9camier
Chateaubriand et les femmes : https://www.lumni.fr/article/chateaubriand-et-les-femmes
Voir aussi autre articles blog sur la Vallée-aux-Loups : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/05/la-vallee-aux-loups-dans-les-hauts-de-seine.html
L'arboretum de la Vallée-aux-Loups en mai 2021 : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2021/05/la-vallee-aux-loups-en-mai-2021.html
L'Ile Verte de la Vallée-aux-Loups en mai 2021 : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2021/05/l-ile-verte-de-la-vallee-aux-loups.html
La Maison de Chateaubriand dans la Vallée-aux-Loups: https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2021/05/la-maison-de-chateaubrilland-dans-la-vallee-aux-loups.html
Le cèdre bleu pleureur de la Vallée-aux-Loups : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2021/05/le-cedre-bleu-pleureur-de-l-atlas.html
La Vallée-aux-Loups, la maison de Chateaubriand :
87, rue de Chateaubriand,
Châtenay-Malabry, Hauts-de-Seine
Ttél; : 01 55 52 13 00
Cordonnées gps : N48.4622°E2.1552° N48.4622°E2.1552° faire un copier-coller si le lien de fonctionne pas
Bonne visite !
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La grande glycine
Une des fabriques du parc : le Pavillon Mauresque
et où se trouve-t-elle ?
L'écureuil de la Vallée aux-Loups
Bonne visite !
***
Quelques cartes anciennes :
Au XVIIIe siècle, le propriétaire agrémente sa propriété d'un jardin anglais.
Il est enrichit au début du XIX xiècle par Charles-Louis Cadet de Gassicourt, pharmacien de Napoléon par des espèces rares.
Le marquis de Châteaugirons lui donne sa forme actuelle entre 1809 à 1835
Il est acquis en 1890 par Gustave Roux pour en faire la vitrine des pépinières Croux. La famille y a longtemps résidé.
En 1986 le conseil départemental des Hauts-de-Seine. acquiert le cœur historique de l'établissement des pépinières Croux, avec le château du XVIIIe siècle
C'est actuellement un arboretum de 13,5 hectares ouvert gratuitement au public, au sein du parc de la Vallée-aux-Loups..
En 2016, l'arboretum a accueilli 300 482 visiteurs selon l'office du tourisme du département des Hauts-de-Seine. C'est le premier site le plus visité du département devant le musée Albert-Kahn.
Lien site Wikipédia Charles-Louis Cadet de Gassicourt : Charles-Louis Cadet de Gassicourt
Voir aussi autres sites du blog : L'arboretum de la Vallée aux-Loups
https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/05/la-vallee-aux-loups-dans-les-hauts-de-seine.html
l'arboretum de la Vallée-aux-Loups en mai 2021 : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2021/05/la-vallee-aux-loups-en-mai-2021.html
L'Ile Verte de la Vallée-aux-Loups en mai 2021 :
https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2021/05/l-ile-verte-de-la-vallee-aux-loups.html
Lien site arboretum de la Vallée-aux-Loups : https://vallee-aux-loups.hauts-de-seine.fr/l-arboretum/histoire-et-botanique
Situé au cœur du Domaine de la Vallée-aux-Loups, l’Arboretum suggère des balades dans une atmosphère paisible. Son charme est tout autant lié à sa situation protégée au creu du vallon, à son histoire, qu’à son impressionnante collection végétale d’une grande beauté.
L’Arboretum de la Vallée-aux-Loups était autrefois le cœur d’un vaste territoire, allant de Robinson à Bourg-la-Reine et Sceaux, que le paysagiste Edouard André qualifia au XIXe siècle, de « terre promise de l’horticulture parisienne ».
Composé initialement d’un jardin à la française en son cœur et de terres nourricières autour, ce domaine aristocratique a évolué au XIXe siècle, le jardin à la française faisant place à un jardin anglais, suivant les goûts de l’époque en matière paysagère. En 1890, les pépinières Croux investissent le domaine et utilisent le jardin anglais comme parc de démonstration de leurs arbres pour leur clientèle et les terres agricoles alentours deviennent des terrains de production horticole. La majeure partie des arbres centenaires remarquables de l’Arboretum est l’héritage de cette vitrine prestigieuse. Au début du XXe siècle, les pépinières Croux sont considérées comme les plus importantes de France, tant au niveau de la taille de l’exploitation que de la variété et de la qualité des végétaux proposés.
L’Arboretum est classé à l’inventaire national des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire et pittoresque, et comprend une collection unique de centaines d’arbres et arbustes différents. Ses arbres centenaires constituent un patrimoine horticole unique, dont le sujet le plus exceptionnel est le cèdre bleu pleureur classé arbre remarquable au niveau national. Depuis le début des années 90, le Conseil départemental des Hauts-de-Seine met en valeur le cœur historique et aménage autour des jardins à thèmes en rapport avec l’histoire et la vocation horticole du lieu (jardins des fruits, jardins des châtaigniers, jardins des aulnes, jardin de l’automne flamboyant…).
L’Arboretum abrite également une collection de Convolvulacées confiée par le botaniste et créateur Patrick Blanc, qui est reconnue depuis 1999 comme collection nationale par le Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées (CCVS). En 2013, le Département fait l’acquisition de 66 bonsaïs issus de la collection du spécialiste français Rémy Samson, qui exposait sa production à deux pas de l’Arboretum. Ces arbres miniatures, d’espèces et de styles variés et dont certains sont très âgés, sont aujourd’hui présentés dans une serre dédiée.
102, rue de Chateaubriand
92290 Châtenay-Malabry
Accès gratuit
Attention : l'Arboretum est interdit au vélo et aux chiens
Horaires :
Horaires :
Accès : gare de Robinson RER B
Voir aussi autre articles blog sur la Vallée-aux-Loups : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2018/05/la-vallee-aux-loups-dans-les-hauts-de-seine.html
L'arboretum de la Vallée-aux-Loups en mai 2021 : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2021/05/la-vallee-aux-loups-en-mai-2021.html
L'Ile Verte de la Vallée-aux-Loups en mai 2021 : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2021/05/l-ile-verte-de-la-vallee-aux-loups.html
La Maison de Chateaubriand dans la Vallée-aux-Loups: https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2021/05/la-maison-de-chateaubrilland-dans-la-vallee-aux-loups.html
Le cèdre bleu pleureur de la Vallée-aux-Loups : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2021/05/le-cedre-bleu-pleureur-de-l-atlas.html
Une balade de 13 kilomètres autour des lacs et rivières du Bois de Boulogne à Paris en mai 2021.
La balade et son circuit global au départ de la Porte Maillot
La mare de saint-James
En route pour l'Etang de Longchamp en longeant le parc de Bagatelle et ses grilles royales
Le château de Longchamp
accueille la fondation Goodplanet présidée par Yann Arthus-Bertrand
Le parc du domaine abrite 3.5 hectares de nature.
Le château de Longchamp est un pavillon situé dans le bois de Boulogne,
à l'ouest de Paris, entre l'hippodrome homonyme (au sud) et la plaine de jeux de Bagatelle (au nord). Construit au milieu du XIXe siècle par Gabriel Davioud à la demande du baron Haussmann, il est
ensuite successivement habité par Alfred Chauchard, puis François Coty qui le fait raser en vue d’une reconstruction dans les années 1930 et dont les travaux s’achèvent après la deuxième guerre.
Il appartient aujourd'hui à la ville de Paris et a abrité le Centre international de l'enfance, et depuis 2015 la fondation GoodPlanet.
D'après le Guide du Promeneur, Paris XVIème arrondissement, le château de Longchamp avait été offert par l'empereur Napoléon III au baron Haussmann en récompense de ses bons et loyaux services
Direction la Grande Cascade
Le restaurant La Grande Cascade
La Grande Cascade coté carrefour de Longchamp
L'étang des Réservoirs
Les bords de l'étang du Réservoir
Le Monument des Fusillés
Les cèdres bleus du bords du lacs supérieurs
Le Lac inférieur, le plus grand des lacs du Bois de Boulogne :
Où se situe le Lac Inférieur ?
Le Pavillon Royal :
Le long du ruisseau d'Armenonville en direction de la place de la Porte Maillot
Fin de balade par le square Alexandre et René Parodi place de la Porte Maillot et passage devant le monument au Général Koenig "Le Vents des Batailles"
"Le Vent des Batailles"
Non parcouru : le ruisseau de Longchamp, de la Grande Cascade au Pavillon Royal, par le GR1 (voir ci-dessous)
Voir aussi : autres articles sur les lacs du Bois de Boulogne : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2021/02/autour-des-8-lacs-etangs-et-mare-du-bois-de-boulogne.html
Les paons du Bois de Boulogne et de Vincennes : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/pages/Les_paons_des_bois_de_Boulogne_et_de_Vincennes-1308020.html
Les paons du parc de Bagatelle en février 2021 : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2021/02/les-paons-du-parc-de-bagatelle-en-fevrier-2021.html
Les roses et les costumes des personnages de Bagatelle en juin 2019 pour la fêtes des jardins: https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2019/06/les-roses-du-parc-de-bagatelle-a-paris-en-juin-2019.html
Les sphinges du château du parc de Bagatelle : https://jeanpierrekosinski.over-blog.net/2021/02/les-sphinges-du-parc-de-bagatelle.html
Le Bois de Boulogne :
Les bois de Boulogne sont tout ce qui reste de l'ancienne forêt de Rouvray, voulant dire « lieu planté de chênes rouvres », qui est mentionnée pour la première fois, en 717, dans la charte de Compiègne.. Les terres furent offertes par Childéric II au puissant abbé de Saint-Denis qui fit édifier un grand nombre de monastères.
Philippe-Auguste achète la plus grande partie de la forêt aux moines de Saint-Denis pour créer une réserve de chasse sur les terres royales. En 1256, Isabelle de France, sœur de Saint-Louis, fonde l'abbaye royale de Longchamp.
Le bois de Boulogne tire son nom de l'église Notre-Dame-de-Boulogne-la-Petite
(aujourd'hui église Notre-Dame-des-Menus à Boulogne-Billancourt qui fut construite sur ordre de Philippe-le-Bel à la suite d'un pèlerinage qu'il avait effectué avec sa fille Isabelle de France à Boulogne-sur-Mer en 1308, alors que celle-ci allait épouser Edouard II d'Angleterre.
À son retour, le roi décide d'élever une église semblable à celle qu'il avait vue sur les bords de la Manche et qui abritait alors une statue miraculeuse de la Vierge (l'édifice boulonnais se trouvait à l'emplacement occupé de nos jours par l'actuelle basilique Notre-Dame-de l'Immaculée-Conception).
La souhaitant à proximité de Paris afin de susciter un raccourcissement des pèlerinages, le roi dès son retour fait rechercher un terrain proche de la capitale. C'est finalement un petit village de bûcherons, Les Mesnul-lès-Saint-Cloud, qui est choisi. De 1319 à 1320, on pose la première pierre de l'église que l'on dote d'une statue en argent doré, à l'image de la vierge de Notre-Dame de Boulogne-sur-Mer. L'église est bénie en 1330 par l'évêque de Paris Hugues II Michel de Besançon.
Historique du XIVe siècle au XIXe siècle :
Pendant la guerre de Cent ans, la forêt devient un repaire pour les brigands. En 1358, Bertrand Duguseclin revenant de Bretagne y est détroussé par des Anglais embusqués. En 1416-1417, les troupes du duc de Bourgogne y tuent un grand nombre de Français, puis en brûlent une partie. Sous Louis XI, l'endroit est reboisé, et on procède à l'ouverture de deux routes.
Après que François 1er a fait construire le château de Madrid (commencé en 1528) dans le bois de Boulogne, l'endroit devient un lieu de festivités. Le parc de chasse est entouré d'un mur sous Henri II et Henri III, avec huit portes.Henri IV fait planter 15 000 mûriers, dans l'espoir de lancer une industrie locale de la soie. Sa femme,Marguerite de Valois, une fois répudiée, se retire au château de la Muette château de la Muette, dans le bois.
En novembre 1783, Pilâtre de Rozier et le marquis d'Arlandez réussissent le premier vol en ballon à air chaud, construit par les frères Montgolfiert, depuis le domaine du château de la Muette.
Durant la période révolutionnaire, le bois sert de refuge à des personnes traquées.
En 1814 et 1815, 40 000 Anglais et Russes y campent et ravagent le bois, si bien que sous la Restauration son reboisement et la restauration des routes sont commencés sous la direction du baron d'André, pour se terminer en 1830. Ainsi, un semis de chênes d'Amérique va embellir les environs de la mare d'Auteuil.
En 1832, une École spéciale pratique de sylviculture et d'arboriculture est créée près de la mare d'Auteuil.
C'est alors le « site reculé et sauvage » dont par lePaul de Kock dans son roman La Mare d'Auteuil.
En 1840, le bois est amputé de sa partie est pour la construction de l'enciente Thiers
Lien : l'enceinte de Thiers
Le «Central Parc» Parisien
Situé dans le XVIème arrondissement de Paris, à l’ouest de la ville, le Bois de Boulogne est considéré avec ses 846 hectares comme le poumon de la capitale. Il a été au cours des siècles aménagé en un espace vert et de détente pour le plaisir des Parisiens. Aujourd’hui le Bois de Boulogne se compose de 30 km de chemins accessibles à tous en toute tranquillité, de 14 km d’itinéraires cyclables, de 28 km de pistes cavalières, d’une plaine de jeux ouverte et de différents équipements sportifs. Le Bois de Boulogne est également un lieu prisé des pêcheurs, qui y trouvent un cadre agréable pour y assouvir leur passion.
A l’intérieur du Bois, on dénombre une dizaine de pièces d’eau reliées les unes aux autres par un réseau de ruisseaux. Par convention avec la ville de Paris : lʼAAPPMA 92/75 Ouest sʼoccupe de la gestion de neuf plans dʼeau et du réseau de ruisseaux. Soit environ, 24 hectares dʼeau et une dizaine de kilomètres de ruisseaux. Sur cette superficie, 22.8 hectares sont accessibles aux pêcheurs.
Merci de votre visite et bonne balade !
En savoir plus sur le circuit de cette balade :
Lien site OpenRunner : https://www.openrunner.com/r/12996994
Lien gpx : 12996994-track-1620242470-780.
Lien d'une balade au départ du métro. Les Sablons Line N°1 :
Lien OpenRunner : http://https://www.openrunner.com/r/12578829
Lien gpx : 12989984-track-1620076112-567.gpx
Le jardin de Collection :
Les panneaux du parc et son historique :
Historique :
Au début du XXe siècle, cet endroit, du Mont Valérien et jusqu'à la Seine à l'ouest, est peu urbanisé. La plaine de Nanterre est surtout composée de jardins et cultures maraîchères, de prairies où paissent vaches et moutons.
Dans les années 1950, de nombreux travailleurs immigrés s'installent dans les lieux sans l'eau, ni sanitaires. Cette population représente 10 % de la population de la ville à l'époque.
André Malraux (1), ministre des Affaires culturelles, décide la création de ce parc dont le projet est approuvé en 1964.
Il a été édifié dans les années 1970 à l'emplacement d'anciens bidonvilles, de terrains vagues ainsi que d'anciennes carrières de gypse. Conçu par le paysagiste Jacques Sgard (2), il présente de légers reliefs constitués avec des déblais en provenance du quartier de la Défense, situé à proximité.
Ouvert au public le , les travaux d'aménagement se poursuivront jusqu'en 1981 et son nom lui sera donné en hommage à son initiateur en 1979. Le parc, d'abord confié à l'Etablissement public pour l'aménagement de la région de la Défense (3), sera géré par le département qui en devient l'unique propriétaire en 2005.
(1) Lien Wikipédia : André Malraux : André Malraux
(2) Lien Wikipédia paysagiste jacques Sgard : Jacques Sgard
(3) Lien Wiikipédia EPAD Etablissement public pour l'aménagement de la région de la Défense : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tablissement_public_pour_l%27am%C3%A9nagement_de_la_r%C3%A9gion_de_la_D%C3%A9fense
A apercevoir près du parc André Malraux :
L'Ecole de danse de l'Opéra à Nanterre
Lien site Wikipédia : le parc André Malraux à Nanterre : https://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_Andr%C3%A9-Malraux
Création du parc André Malraux : 1971- 79
Superficie du parc : 75 hectares superficie de l'étang : 2 hectares,
superficie du jardin de collection : 5000 mètres-carrés avec
Accès : station de RER A Nanterre-Préfecture
Bonne visite !!
Une exposition gratuite à Paris jusqu'au mois de juin 2021
Jusqu’au 9 juin, les vingt statues monumentales en bronze du Chat de l'artiste belge Philippe Geluck trônent le long de l’avenue des Champs-Elysées entre le Rond-Point et la place du même nom.
Le point de départ d’une tournée monumentale aux airs d’entreprise marketing, destinée à financer le futur musée du Chat à Bruxelles.
Le Dieu du Stade
Jusqu’au 9 juin, vingt statues en bronze trônent le long de l’avenue. Le point de départ d’une tournée monumentale aux airs d’entreprise marketing, destinée à financer le futur musée du Chat à Bruxelles. Un poil mégalo ?
Mais quels sont donc les desseins du Chat ? Pourquoi s’est-il ainsi pétrifié en vingt statues
de bronze, alignées le long des Champs-Élysées, ici en Chat golfeur, là en Chaltérophile, plus loin encore en Chat écrasant une voiture (et non l’inverse, une fois n’est pas coutume) ? Est-ce une façon d’entrer dans l’Histoire, avec un gros « h » ? Est-ce une histoire de gros sous ? Ou une histoire de gros tout court — à cet endroit même, en 1992, l’artiste colombien Fernando Botero avait bien exposé les siens, de gros, alors pourquoi pas les gros matous de Geluck ? Ou bien est-ce juste histoire de raconter des petites histoires pour nous séduire, nous intriguer, nous faire sourire ?
La vérité se situe sans doute au milieu de tout cela. Pour ce qui est des gros sous, l’intention de Philippe Geluck, auteur, concepteur et maître d’ouvrage de ce pharaonique projet, est clairement assumée depuis le départ : il s’agit de générer les fonds nécessaires pour boucler le budget de son futur « musée du Chat », qui doit voir le jour en 2024, en plein centre de la capitale belge, à deux entrechats du Palais royal. La région de Bruxelles-Capitale a déjà mis la patte au porte-monnaie pour le gros du chantier, un bâtiment neuf de sept étages et 4 000 mètres carrés, à hauteur de 10 millions d’euros. Restait à trouver 4,5 millions pour les aménagements intérieurs (électricité, ascenseurs, scénographies, chauffage…) A suivre ...
Singin'in the rain
Un article, entre autres, sur l'exposition : https://www.livreshebdo.fr/article/le-chat-de-philippe-geluck-sexpose-sur-les-champs-elyseesv
Bonne visite !
Historique du square Serge Reggiani :
Situé sur la place de Bitche, il avait pris communément ce nom, mais pour les 15 ans de la disparition de l'artiste, la Ville de Paris et le conseil d'arrondissement du 19ème arrondissement ont décidé de le nommer officiellement en mémoire de Serge Reggiani.
Le square est situé à proximité de la promenade Signoret-Montand et a été inauguré en .
Lien place de Bitche : place de Bitche
Lien Promenade Simone-Signoret-Yves-Montand promenade Signoret-Montand
Serge Reggiani, acteur et chanteur
aquarelles mono-couleur du 8 avril 2021
Lien Wikipédia Serge Reggiani : https://fr.wikipedia.org/wiki/Serge_Reggiani
Accès du square Serge Reggiani :
Le square Serge Reggiani se trouve place de Bitche, à proximité du Canal de l'Ourcq et de l'église Saint-Jacques-Saint-Christophe de la Villette.
Les quatre entrées du site se font par la place de Bitche au nord, par le parvis de l'église Saint-Jacques-et-Saint-Christophe de la Villette, la rue de Crimée au sud, le quai de l'Oise à l'est et la rue Jomard à l'ouest. Le quai de la Seine se termine précisément à l'entrée sud du square.
Il est desservi par la ligne à la station Crimée et par la ligne à la station Laumière
Lien Place de Bitche : place de Bitche Lien Canal de l'Ourcq : canal de l'Ourcq
Lien rue de Crimée : rue de Crimée Lien rue Jomard : rue Jomard
Lien quai de l'Oise : quai de l'Oise Lien quai de la seine : quai de la Seine
Où se situe le square Serge Reggiani ?
A voir aussi en direction de la station Stalingrad : la promenade Florence Arthaud
Les autres parcs et jardins de Paris XIXème arrondissement :
et leurs caractéristiques
Jardin de la Butte-Bergeyre | 19 e | 285 | 2004 |
Parc de la Butte-du-Chapeau-Rouge | 19 e | 46 880 | 1939 |
Parc des Buttes-Chaumont | 19 e | 247 316 | 1867 |